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Redzing
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2,5
Publiée le 19 janvier 2014
"Faster, Pussycat ! Kill ! Kill !" est un film d'exploitation sans réel scénario. On y suit une bande de personnages dégénérés s'affrontant dans le désert californien, avec une violence et une sexualité assez osées pour l'époque (on est à mi-chemin entre l'action et l'érotisme). Si cet aspect outrancier a aujourd'hui perdu de son effet, l'ensemble n'est pas dénué d'intérêt. En effet, les décors désertiques et la photographie efficace (avec quelques plans très bien cadrés) confèrent au film une ambiance assez unique. Sans oublier le trio principal, composée de femmes vénéneuses et dangereuses, aux formes généreuses soulignées en permanence (une constante chez Russ Meyer). Malgré le fait qu'elles ne sont à la base pas des actrices, elles campent des personnages relativement charismatiques. Ainsi, "Faster, Pussycat ! Kill ! Kill !", sans être un film exceptionnel, ou aussi fun que les délires érotiques de Meyer de la fin des 70's, a tout de même marqué la pop culture, et est à voir par curiosité.
Film culte de la plupart des cinéphiles fans de cinéma B et déviant, cet opus de R. Meyer fit beaucoup pour décorseter Hollywood du beaucoup trop rigide code Hays (période qui vit pourtant éclore pléthore de grands films, bien plus que durant la décennie post-Hays à savoir les 70's), ce road movie rapide et furieux (enfin, qui voudrait l'être) étale ses actrices plantureuses tout le long du film, joue avec leur sexualité exacerbée et débridée, trousse une vague histoire de magot planqué au milieu du désert et parmi une famille de ploucs en proie à plusieurs psychoses, aligne scènes de violence et scènes sexy, le tout avec un texte sommaire et des acteurs à peine capable de le soutenir (l'actrice principale joue faux et hurle ses répliques, les autres acteurs sont à peine professionnels et convaincants), les péripéties sont maladroitement reliées entre elle donc bref, c'est un mauvais film à plusieurs niveaux de fabrication. Longuet en dépit de sa courte durée, le film est toutefois parfois réjouissant, R. Meyer signe quelques jolis plans, son envie d'offrir un spectacle novateur, racoleur parfois, mais surtout subversif, ce qui est en partie réussi. Moyennement convaincu par la chose, un brin ennuyé mais toutefois émoustillé par cet objet étrange qui semble n'appartenir à aucune décennie et qui propose une vision de la femme fantasmatique mais d'un certain point de vue, assez féministe (la femme est en effet l'égal de l'homme dans la cruauté). D'autres critiques sur thisismymovies.over-blog.com
Sans doute le film le plus célèbre de Russ Meyer, vanté par un cercle très précis de cinéastes américains menés par John Waters et Quentin Tarantino. Dès sa sortie en 1965, "Faster, Pussycat ! Kill ! Kill !" fut frappé d'une interdiction aux moins de 18 ans au Royaume-Uni. Il faut dire que son prologue dissertant sur la violence constitue déjà les prémices d'un propos contestataire et provocateur. Dans l'intrigue, on retrouve ce qui fera l'essence du cinéaste, à savoir trois jeunes femmes, aussi pulpeuses que dangereuses lancés dans une folle escapade à travers la campagne américaine. Tourné avec peu de moyens et un scénario tenant facilement sur cinq pages, le film n'en est pas moins une série B réussie. Sans doute pas le chef-d'oeuvre sans défaut car on peut aussi s'ennuyer et trouver cela un brin racoleur. Mais l'escapade reste plaisante, avec une bande-originale qui déménage !
Une série B extrême totalement décomplexée,que Tarantino pilla allègrement pour son "Boulevard de la mort".La formule est simplissime,mais carrément osée pour 1965.Un trio d'amazones très pulpeusement carrosées s'amuse à persécuter de pauvres hères au volant de leurs bolides.Russ Meyer adopte un montage franc,direct,et c'est étonnant assez innovant(le découpage des plans)qui participe à la satisfaction immédiate pour ce genre de produit à la violence racoleuse et orientée porno soft.Le "girl power" prenait forme sous les traits de ces 3 nanas à gros seins,adeptes de situations mêlant sexe et bastos.Le noir et blanc bien conservé et le dynamisme jamais pris en défaut préservent le film des années.Il est évident qu'il n'y a pas de scénario,que l'humour vulgaire et le jeu d'acteur approximatif ne fait rire qu'un temps,mais rarement,on aura autant apprécié un tel plaisir coupable,satisfaisant nos sens,dans un esprit frondeur et libertaire,annonçant de futures révolutions sur écran.De plus,Meyer convoque une belle galerie de dégénérés entre le culturiste bas du front,le vieil obsédé infirme ou l'héroïne pleurnicheuse."Faster,Pussycat! Kill! Kill" fut à l'avant-garde du nanar assumé.
Malgré ses idées cochonnes et son obsession des grosses poitrines, Russ Meyer a sorti quelques films qui valent le coup d'oeil car ses histoires sont loin d'être uniquement du voyeurisme. Derrière ces scènes érotiques, ces personnages ultra caricaturaux, ces dialogues bidons, il y a quelques réflexions vraiment intéressantes sur des thèmes très variés. "Faster, pussy cat! kill! kill!" n'est pas mon préféré mais l'on voit au combien aujourd'hui il a inspiré bon nombre de réalisateurs...
Attention ! Film culte ! L'intraduisible et impayable "Faster, Pussycat!" a pour héroïnes trois amazones qui sillonnent le désert californien dans leurs voitures de course.
Le film commence par quelques lignes lues en voix off : "Ladies and gentlemen, welcome to violence, the word and the act. While violence cloaks itself in a plethora of disguises, its favorite mantle still remains . . . sex." Suivent des images psychédéliques de stripteaseuses filmées en contre-plongée face à des spectateurs masculins émoustillés et éructants. Le film à proprement parler commence par un plan séquence : trois cabriolets roulent à vive allure sur une piste. Soudain, l'un d'eux bifurque vers un lac. Sa conductrice stoppe, descend de voiture et plonge dans l'eau. Une autre conductrice la rejoint bientôt. Une mêlée s'ensuit. D'abord dans l'eau. Puis sur la berge. On l'aura compris : tout est bon pour filmer deux filles à gros seins se rouler dans la boue.
"Faster Pussycat!" a été tourné avec trois bouts de ficelle en 1965 par Russ Meyer, un ancien photographe de Playboy passé derrière la caméra. Sans s'encombrer d'un scénario sophistiqué, il y filme ses fantasmes : des femmes libérées, violentes, à la poitrine démesurée.
"Faster Pussycat!" est à la fois terriblement sexiste et étonnamment féministe. C'est une série B au mauvais goût assumé qui charrie tous les stéréotypes du film X : jolies pépés, T-shirts mouillés, latex fétichistes, grosses cylindrées ... Mais c'est aussi un film dont les héroïnes sont des femmes. Des femmes qui utilisent leur sexualité agressive pour subvertir les codes d'un monde d'hommes. L'affiche du film le montre : Tura Satana, une ex stripteaseuse nippo-amérindienne, toute de cuir (dé)vêtue, fait une clé de bras à un homme cloué au sol.
"Faster Pussycat!" est le film culte de Quentin Tarantino. Impossible de le voir aujourd'hui sans penser à son "Death Proof" qui en est directement inspiré. C'est à la fois l'intérêt et la limite du film de 1965. "Faster Pussycat!" a inspiré une œuvre qui en a sophistiqué et modernisé l'écriture et qui, du coup, l'a démodé.
La consécration " Russ Meyer ", c'est à peu près ça : trois jeunes femmes roulées des mécaniques, un culturiste avec un pois chiche en guise de cerveau, une héroïne pleurant comme une madeleine avariée, un paraplégique jouant les Harpagon et de jolies voitures... Film culte de toute une époque, Faster, Pussycat ! Kill ! Kill ! semble aujourd'hui plutôt bien conservé, en raison notamment d'un montage efficace ( en ce sens, la course de bagnoles est un sommet du genre ) et d'une photographie somme toute assez charmante. Russ Meyer - devenu incontournable pour ses penchants libidineux, et plus particulièrement pour sa mise en valeur des grosses poitrines - prend le temps de développer une intrigue qui - bien qu'assez sommaire - se laisse suivre sans trop de difficultés. Le film hésite en permanence entre la série B de grand prestige et le nanar décomplexé : il en résulte un divertissement sympatoche, plutôt bandant et carrément décalé. Il s'agit très certainement d'une entrée en matière idéale pour découvrir Russ Meyer, que je ne connaissais que de réputation jusqu'à présent... Et les Vixens ?
Classique de la série B et film culte de réalisateurs tels que Tarantino, Faster, pussycat ! Kill ! Kill ! raconte la virée improbable de trois femmes à forte poitrine et au caractère bien trempé dans le désert américain. L'histoire importe peu mais l'atmosphère générale, empreinte d'humour et de violence, vaut le détour. La musique est géniale et l'image noir et blanc soignée. Et les actrices, qui imposent un physique, un ton et des tenues si particuliers, sont profondément marquantes.
Faster Pussycat est un vrai film d'auteur. De Russ Meyer certes, passé maître dans l'art de concocter des séries omégas érotiques et kitchs... Mais Faster n'est pas un navet, Meyer y a introduit à la différence de ses habituels nanars une vraie dose de cinéma, de part une image noire et blanc soignée et un scénario, au style très bande-dessinée, qui tient la route. Et puis les grosses poitrines, sa marque de fabrique, c'est plutôt cinématographique... ce n'est pas Fellini qui me contredira.
Dans le désert américain des années 60, trois femmes fatales qui ne retiennent pas leurs pulsions sévicent. A la suite du meurtre accidentel d'un jeune routier, elles vont se retrouver confronter à une famille bien étrange... Comme quoi même les films cultes vieillissent. On ne retrouve plus ici le film de Russ Meyer qui avait tant choqué le public américain lors de sa sortie. Tout a vieilli ici, ou plutôt périmé, autant l'arrogance de la mise en scène que l'histoire elle même. Tout ce qu'on retrouve, c'est un petit (mais alors vraiment petit) film très ennuyeux dont le scénario est digne des films de cul les plus stupides. A voir par curiosité comme une pièce historique, mais ce petit OFNI du cinéma pop, malgré son ton très cru, est devenu quasiment aussi chiant qu'une exposition de De Vinci.
C'est marrant, c'est kitch un peu beaucoup, mais en tout cas ces femmes pulpeuses avec leur corps un peu trop "parfait" sont d'un ridicule. On s'amuse bien malgré le scénario très faible
Un cartoon pour adultes bien incarné (en appâts féminins…) avec figures de sous culture, pin-up, muscles, bolides, vitesse, et bien sur dégénérés ruraux. Russ Meyer va au bout de la fantaisie et de la gratuité plaisante, manque peut-être l’immoralisme burlesque qu’on trouve dans certains de ses autres films. Quoiqu’il en soit « Faster pussycat » est une sorte de délire unique en son genre, avec même la technique d’un bon cinéaste, ce qui ne gâche rien. Il faut voir.
Trois amazones, trois jeunes femmes fortes en gueules et à qui il ne vaudrait mieux ne pas chercher les embrouilles, se livrent à un véritable rodéo en plein désert, à bord de leurs bolides. Russ Meyer (réalisateur Hollywoodien décédé en 2004) aimait les femmes sulfureuses, aux mensurations généreuses, à en voir sa filmographie qui certes, nest pas bien grande, mais qui regorge de nombreux films devenus cultes au fil des années avec notamment : Motor Psycho (1965), Le Désir dans les tripes (1965), La Vallée des plaisirs (1970), Megavixens (1976), Ultravixens (1980) ou encore Supervixens (1982). En voyant Faster, Pussycat ! Kill ! Kill ! (1966), on savait très bien à quoi sattendre, un film daction (en noir & blanc) où les personnages principaux ne sont que des femmes pulpeuses, faisant la guerre aux sales machos. Dans une Amérique encore bien puritaine, ce film qui allie remarquablement bien le mauvais goût à lhumour corsé, est une petite perle rare qui nous rappelle inévitablement quelques films de John Waters (Female Trouble - 1974, A Dirty Shame - 2005). Entre érotisme kitch et univers pop, Russ Meyer avait véritablement lil pour réaliser des films à la fois déroutants et marquants. Ne réalisant non pas, un film érotique ni un film violent, il arrive à trouver le juste milieu pour quau final, on en arrive à être subjugué par sa mise en scène et (surtout !) pour ces drôles de dames ! !
Une superbe transposition cinématographique du pulp (bd bon marché américaine). Jolies pépés en bikinis aux courbes improbables, belles bagnoles, esthétisme noir et blanc. Le film est comme ces mauvais romans de gare aux couvertures aguicheuses, mais qui nous déçoivent toujours à leur lecture. Un film à voir pour se rincer l'oeil c'est tout...
Ce monument du cinéma trash indépendant des années 60 que nous signe Russ Meyer, grand maitre de la sexploitation hollywoodienne, nous fait profiter du charme plantureux de trois belles bimbos qui se sont lancée dans une quête de sensations fortes, source d’une ultraviolence que l’on ne peut que qualifier de jouissive. Comme à son habitude, le réalisateur axe sa mise en scène sur la mise en valeur de la poitrine très charnue de ses héroïnes mais réussit aussi à sublimer tout autant les courses poursuites motorisées. Si cette œuvre, qui a choquer l’américaine puritaine et reste encore aujourd’hui limité à un public purement masculin, se diffère de ses successeurs du genre de "Bikini Bandits", c’est qu’il possède en plus un scénario relativement cohérent et ne se contente pas de son imagerie érotico-violente.