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chrischambers86
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4,0
Publiée le 17 novembre 2022
Il a fallu quatre longues annèes de dur labeur pour rèaliser, dans des studios tchèques, ce film d'animation phare des seventies avec des dessins inoubliables de Topor et Laloux! Un style graphique complexe bien comme il faut, tout en ètant d'une simplicitè dans les images animèes! Un long-mètrage de science-fiction qui relate de façon très originale les mèsaventures du peuple des Oms, rèduits en esclavage par des crèatures gèantes! Un demi-siècle après sa sortie,"La planète sauvage" (1973) n'a pas pris une seule ride! C'est une oeuvre ambitieuse dans l'animation française se prèsentant avant tout comme une fable philosophique entre rèvolte et tentative de fuite! Rangez vos enfants quand même car le film de Laloux n'est pas vraiment destinè au jeune public! Reste qu'il a fait date dans l'Histoire du cinèma (rècompensè à juste titre à Cannes par le Prix spècial du jury) avec une technique de papier dècoupè à nul autre pareil...
Certes l'animation et le dessin en destabiliseront plus d'un. Ces pourtant de ces deux singularités que cette "planète sauvage" tire tout son charme et tout son pouvoir d'envoûtement. Regardez le, et vous verrez que ce film vous habitera plus longtemps que vous ne pouvez l'imaginer.
En 2016, le CNC a eu la salutaire idée de restaurer "La Planète sauvage", chef-d'oeuvre de l'animation française, chef-d'oeuvre de l'animation SF tout court. Pionnier du genre, son auteur René Laloux signait en 1973 son premier long-métrage. En adaptant assez librement le roman de Stefan Wul, le cinéaste portait une réflexion magnifique sur l'intelligence humaine, à travers la confrontation entre les draags, étranges hommes bleus et les oms qui leur font office d'animaux de compagnie. Ce propos est ensuite servi dans un cadre visuel époustouflant, utilisant la technique du papier découpé. Les dessins de Roland Topor ne semblent pas posséder de frontière concernant leur inventivité ; on ne compte plus les monstres et bestioles qui peuplent cet univers, faisant face à des humains aux teintes presque baroques. Les aventures de Terr et ses amis sont courtes mais envoûtantes, accompagnées d'une ambiance sonore des plus réjouissantes. Sur ce point, comment ne pas mentionner la fabuleuse bande-originale d'Alain Goraguer, collant parfaitement à l'esprit du film. Un enchantement.
En 1973, La Planète sauvage fit l'effet d'une petite révolution. C'était l'un des premiers films d'animation et de science-fiction qui n'étaient pas exclusivement dédiés aux enfants. À la réalisation : René Laloux, peintre et sculpteur ; aux dessins, Roland Topor, initiateur du mouvement Panique ; au scénario : Laloux et Topor, d'après un livre de Stefan Wul, Oms en série. Le résultat est atypique. Sur le fond, les auteurs ont développé un petit conte philosophique, centré sur la place de l'homme dans le monde. Dans ce film d'animation, l'être humain est dominé par plus grand, plus fort et plus savant que lui. Les événements invitent à relativiser tout sentiment de supériorité et à se méfier de l'idée de toute-puissance, qui ouvre la voie au totalitarisme. Le récit milite pour une approche humble du monde, pour une appréhension intelligente des différences, et dessine à la fin un rêve d'harmonie. Laloux et Topor inscrivent leur propos dans une longue tradition qui remonte à Montaigne, Voltaire, Swift... Sur la forme, le film possède une réelle étrangeté. Le rythme est assez lent et le style visuel, très singulier. En dessinant les décors et les créatures d'une planète fictive, Topor a laissé libre cours à son imagination et fait jaillir une poésie bizarre, qui a toujours quelque chose d'un peu monstrueux.
Un dessin animé original, français (et tchèque) qui plus est, mais malheureusement un peu trop court et pas assez développé pour en faire un réel chef-d'oeuvre. L'animation est bancale mais vu les moyens habituellement alloués à ce genre de long métrages indépendants ça n'est guère surprenant, et il est donc difficile d'émettre un quelconque reproche à ce sujet. Surtout que le talent de Roland Topor nous permet aisément d'oublier les contraintes techniques en nous faisant voyager vers cette étrange planète Ygam peuplée de Draags et d'Oms. «La Planète Sauvage» fonctionne comme une métaphore de l'humanité (les Draags sont des êtres humanoïdes, intelligents et rationnels à la civilisation très développée), tout en la projetant dans une situation tout autre de la nôtre : les Oms (nos vrais semblables) ne sont qu'une espèce animale parmi tant d'autres. Le scénario de Laloux construit autour de cette idée est donc intéressant mais ne brille pas par son audace, surtout que l'intrigue qui sert de trame au film est linéaire et archétypique (l'éternelle révolte contre l'oppression). Ce sont surtout les dessins surréalistes de Roland Topor qui s'avèrent inoubliables! Comme l'évoque Fabrice Blin, la « naïveté cruelle » de son coup de crayon donne toute sa profondeur à «La Planète Sauvage», et font de cette aventure un singulier mélange de rêve et de cauchemar éveillé. Il convient aussi de souligner l'imagination foisonnante du dessinateur : des plantes toutes plus bizarres les unes que les autres poussent à la surface d'Ygam, et un bestiaire tout aussi riche et extraordinaire peuple ce monde. Finalement les séquences les plus poétiques sont les moments où l'on s'écarte du récit, où René Laloux nous permet de contempler à notre guise les magnifiques dessins de Roland Topor. Sans oublier l'excellente BO, dont la magnifique musique signée Alain Goraguer (aux relents psychédéliques) participe pleinement du charme de ce long métrage! S'il n'est pas un chef-d'oeuvre absolu «La Planète Sauvage» est toutefois d'une grande beauté, et s'avère tout simplement incontournable pour qui se risquerait à parler d'animation. [2/4] http://artetpoiesis.blogspot.fr/
Sur la planète Ygam, vivent des androïdes génats appelés les Draags. Ils élèvent de minuscules êtres humains qu'ils surnomment Oms. Mais un jour, l'Om de la jeune Tiwa se révèle plus intelligent et va déclencher une révolte... Si le début du film peut rebuter, à cause notamment du graphisme particulier de Roland Topor, on finit par se laisser prendre par cette jolie histoire, réécriture de Moïse et de la Genèse façon SF qui se révèle passionnante. Lauréat du Prix Spécial du Jury à Cannes, La Planète Sauvage est un film d'animation à l'univers fascinant et dont l'histoire, puisant dans nos racines judéo-chrétiennes mais totalement réinventées pour créer un monde et un univers riche et étrange, prête à la rêverie. Un bijou du cinéma d'animation.
Chef d’œuvre intelligent, beau, troublant, visionnaire, "La Planète Sauvage" est une perle rare du cinéma d'animation. Cette planète sauvage aura bercé mon enfance de cinéphile, et continue de réjouir celui qui a grandi. Ce dessin animé de science fiction invente un univers troublant, intelligent où les hommes, ou Oms, sont réduits à l'état d'esclaves, asservis par un peuple d’humanoïdes géants, les Draags. L'histoire traitera ainsi de la difficile coexistence entre les deux espèces, à travers l'histoire du jeune Terr... (Des noms bien évocateurs..) L'univers fantastique de Laloux est fascinant, son récit est merveilleusement structuré, et a une portée philosophique, poétique qui pourrait parfois échapper aux enfants. C'est pour ça qu'il faut revoir le film adulte. S'il a reçu le prix du jury à Cannes en 1973, ce n'est pas pour rien. Une merveille, malgré tout ce qu'on peut dire de l'animation, assez rétro.
Voici tout à fait le type de film d'animation qu'on aimerait voir plus souvent au cinéma. Certes au niveau technique c'est un peu dépassé mais l'histoire est poétique et originale. Intelligent et prenant La Planète sauvage est une très belle oeuvre.
Visionné pour la première fois à 9 ans, ce film m'a laissé une marque indélébile. Dessins bizarres, côté psyché' prononcé, histoire inventive, La Planète Sauvage est un de ces films français de science-fiction qui sont inégalables en matière d'inventivité. S'il reste assez violent pour de jeunes enfants, il n'en reste pas moins un dessin animé intelligent.
Des dessins et une animation étrange qui font tous le charme de ce film.Les effets sonores sont particulièrement bien trouvés.Un film d'une grande beauté.
Bien avant les japonais, René Laloux abordait déjà en 1973 le thème de la science-fiction dans le monde de l'animation avec la Planète Sauvage. La France n'est pas réputée pour avoir fait beaucoup de longs-métrage d'animation au XXème siècle. Mais elle a quand même produit durant ce siècle quelques oeuvres particulières et souvent remarquables. La Planète Sauvage est tout d'abord un dessin animé tout à fait atypique, très éloigné de l'univers disney, que ce soit dans le ton ou dans l'aspect visuel. Aucune trace d'humour (ou presque) et le film conserve continuellement un côté très sérieux. Il brille surtout par la qualité de ses dessins et par la poésie qui s'en dégage et que l'on retrouvera dans Gandahar, autre oeuvre de René Laloux. Dégageant une atmosphère psychédélique, l'histoire offre une réflexion sur la société en général. Un message de paix qui était en très vogue à l'époque par la communauté hippie. Au final, la Planète Sauvage demeure une très grande réussite du cinéma d'animation. Sa poésie reste intacte et son message toujours d'actualité car on sait hélas qu'il y a et aura toujours la guerre ainsi que des hommes mal intentionnés qui continueront d'asservir des plus faibles qu'eux.
Un beau film d'animation avec des extraordinaires dessins de Topor. Sur le plan métaphorique, cette histoire d'esclavage de celui qui est plus faible est un classique du cinéma et est toujours réalisé. Quand à la réalisation elle est bien orchéstré.
Magnifique! Peut-être un peu trop de musique psychédélique inspirée des courants rock des A60-70, et peut-être aussi un peu lent dans la première moitié du film, mais l'histoire et les dessins valent le détour! On a l'impression de suivre les aventures de Terre dans des tableaux digne de Dali! En revanche les plans restent souvent très classiques avec les personnages au centre. Terre est ce petit homme un peu innocent comme Candide qui apprend à se découvrir et à exister avec la fuite, l'expérience et la science. Un joli conte qui montre l'importance du nombre, de la cohésion pour se révolter et devenir assez menaçant pour vivre en paix.
Le film qui a tué le concept du psychédélisme, autant par le graphisme que par la musique Jazz Rock d'Alain Goraguer. Post-surréaliste, pré-cyberpunk/manga. Avec la voix fascinante de feu Jean Topart... Chef d'oeuvre fonfateur... GLOBAL JAZZALIST sur ton moteur de recherche