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    Voyage à Tokyo
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    71 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 12 décembre 2024
    Les jeunes n'ont pas le temps, les vieux n'ont plus le temps. Comment dès lors l'impossibilité du dialogue se fait jour.
    Peuch Peuch
    Peuch Peuch

    2 abonnés 72 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 avril 2024
    "quand on perd un enfant, on est malheureux. Mais quand ils vivent, ils deviennent lointains. Il n'y a pas de solution au problème." dit un vieil ami au grand père. Cette phrase résume "Voyage à Tokyo".
    Ozu traite ici le fossé qui se creuse entre les générations (grands parents, parents, enfants), de la culpabilité des premiers d'avoir failli dans l'éducation des seconds. De l'ingratitude des seconds envers leurs aïeux, trop occupés par leur travail, et répétant les mêmes erreurs envers leurs enfants. Enfants, à leur tour, gâtés, désobéissants, souvent insupportables.
    Aucun personnage n'est épargné dans ce drame, sauf Noriko, la jeune belle-fille déjà veuve, qui éblouit par sa gentillesse.
    Dans cet Ozu, il y a toujours des plans fixes, des figures géométriques, du bon dialogue, des trains, et du saké, beaucoup de saké.
    Encore une fois, on trouve les acteurs habituels des films d'Ozu, tous excellents.
    Chishû Ryû, en grand père tranquille, philosophe et nostalgique, est à nouveau épatant. Il se surpasse dans la scène très drôle de la soirée "légèrement arrosée" avec ses vieux amis.
    Et que dire de Setsuko Hara, cachant sa mélancolie sous un flot de sourires et d'altruisme. Etincelante!
    Du très, très grand Ozu.
    Pascal
    Pascal

    163 abonnés 1 694 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 avril 2024
    Dernier volet de la trilogie de Noriko ( nom du personnage incarné par Setsuko Hara, égérie de Ozu), c'est aussi le plus bouleversant.

    On retrouve la plupart des personnages qui figurent dans le deuxième volet de la trilogie "Été précoce" (1951), même si les acteurs n'ont pas les mêmes rôles dans les deux opus.

    Généralement considéré comme le chef d'œuvre du cinéaste décédé en 1960, soit sept ans après " Voyage à Tokyo" ( "conte de Tokyo", si on se réfère à la traduction littérale du titre original), c'est en tout cas mon préféré dans une filmographie qui atteint à partir de 1949 ( "printemps tardif") les sommets du septième art.

    Un vieux couple qui vit dans le sud de l'île de Honshu, décide de rendre visite à leurs enfants à Tokyo. L'accueil qu'ils reçoivent n'est pas à la hauteur de leur espérance.

    Réflexion sur le temps qui passe, la vie, la vieillesse et la mort, le scénario traite avec délicatesse et émotions de sujets existentiels essentiels à méditer.

    On retrouve dans le scénario le thème de la jeune fille qui vit seul avec son père qui sera traité largement par le cinéaste ("printemps tardif" notamment), celui du mariage ( ici avec la veuve incarnée par Setsuko Hara et belle fille du couple âgé).

    On notera la prestation formidable de l'actrice Haruko Sugimura ( figure majeure du cinéma japonais) qui incarne la fille la plus âgée du couple, dans un personnage subtil d'égoïsme, de méchanceté, de toxicité et de laideur intérieure.
    Patjob
    Patjob

    34 abonnés 600 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 mars 2024
    C’est peut-être le film de Ozu où l’on sent le plus la distorsion entre son style serein, paisible, apparemment simple, et l’impression d’importance qu’il donne. Le cinéaste parle ici du décalage entre les générations, entre les parents et les enfants, les premiers dans la nostalgie du passé et les seconds pris par leur présent. Décalage, plutôt que conflit, parfaitement inscrit dans le lieu et l’espace, la période d’après-guerre au Japon, et en même temps portant quelque chose d’universel. D’un ensemble admirablement fluide se détachent plusieurs scènes, ou plutôt plusieurs plans -simples toujours, symboliques souvent- dont on sait qu’ils resteront gravés dans nos mémoires. Le plus caractéristique du style du cinéaste étant ces plans fixes intercalés qui n’ont aucun rôle narratif, mais une fonction émotionnelle par un rapport qu’ils peuvent entretenir avec des situations, et par celle de prise de conscience du temps qui passe. Ozu exprime encore, par la voix de de ses personnages, ici celle de Noriko, sa compréhension des comportements humains, compréhension teintée de nostalgie. Tout ceci explique la citation régulière de cette œuvre dans les grands films de l’histoire du cinéma.
    White Fingers
    White Fingers

    15 abonnés 1 237 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 février 2024
    Dans « Voyage à Tokyo », j'ai été profondément touché par la manière dont Ozu explore le passage du temps et la dynamique des relations familiales. La délicatesse et la précision de sa mise en scène, combinées à une narration descriptive rigoureuse, mettent en lumière l'universalité des thèmes abordés. Ce film illustre parfaitement la capacité d'Ozu à capturer l'essence de l'esprit japonais à travers des histoires qui semblent presque ne pas en être, tout en laissant transparaître une cruauté sous-jacente dans le monde qu'il dépeint. La finesse avec laquelle chaque personnage est dessiné est remarquable, presque comme une œuvre d'art. Le film déroule son récit avec une tranquille assurance, capturant l'écart entre le Japon traditionnel et la modernité. C'est une œuvre où la solitude des personnages âgés face à la froideur de leurs enfants est poignante, empreinte d'une mélancolie douloureuse. Un véritable chef-d'œuvre du cinéma, à la fois simple et incroyablement riche, qui capte avec brio les nuances des émotions humaines et les complexités de la vie familiale. WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU (TOME 1) et LE CIMETIERE DES SQUAWS (TOME 2) (Amazon Kindle).
    ferdinand75
    ferdinand75

    563 abonnés 3 896 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 février 2024
    Un film magistral, l’on pourrait probablement utiliser le qualificatif de parfait, un peu comme certain chef d’œuvre :« Citizen Kane » ,« 2001 » ou « Le Mépris » . Tout y est ; un sujet intemporel, ou plutôt une foison de sujets, et puis surtout un style unique, envoutant, épuré, mais tellement cinématographique, de la beauté à l’état brut et en même temps sophistiqué, ultra raffiné. Bien sûr nous sommes toujours en plan fixe à ras du tatami, souvent cadré serré sur les visages, des acteurs pleine face caméra , et toute l’émotion transmise directement vers chaque spectateur, individuellement, et puis des interludes de plans fixes de paysages , comme des têtes de chapitre qui annoncent ce qui va suivre , et c’est là où le « Voyage à Tokyo » est un chef d’œuvre c’est que chaque plan transforme un paysage « anodin » et en fait une substance qui annonce la séquence à suivre .On a l’impression d’être dans un tableau de Velázquez, avec cet effet « mise en abime ». Les plans d’usines ou de métro bondé annoncent l’arrivée à Tokyo. Un plan fixe de mer à la station balnéaire, introduit la cure thermale, et les plus beaux plans fixes de Ia ville noire, vidée, désolée, pluvieuse de Onimichi ( petite ville de province éloignée) annoncent le décès de l’héroïne . C’est énorme et diabolique. Il y a un seul travelling dans tout le film, une merveille de sobriété, travelling latéral devant un bâtiment délabré qui découvre soudain les deux grands-parents esseulés, isolés mais solidaires. Sur le fonds le film est d’une grande puissance : ce voyage de la génération sénior vers la mégapole Tokyo, où vivent leurs enfants, adultes, tous très actifs, qui n’ont pas le temps de s’occuper de leurs anciens. La vie moderne, le Japon de la croissance et de l’occidentalisation, qui happe la nouvelle génération. Cette distance, ce manque de temps et de disponibilité est décrit avec rigueur, austérité, mais pas d’aigreur ou de douleur, juste un constat, froid presque clinique ; en douceur , la famille qui se dilue, en finesse : c’est l’évolution du monde du XXe siècle, c’est universel .Très dur, très émouvant , mais qui peut-on ? L’autre sujet est celui de la jeune veuve, jeune femme magnifiquement interprétée par Setsuko Hara , probablement son plus beau rôle dans les films d’ Ozu , elle est illuminée , radieuse, c’est la Greta Garbo ou Marlène Dietrich du cinéma japonais . Elle intériorise sa douleur, son veuvage depuis 7 ans, en compensant par une sorte de bonté naturelle, de grâce. Ses beaux -parents vont tout comprendre, l’écouter, l’aimer et essayé de la motiver à réapprendre à vivre, à profiter de l’instant. Dernières scènes magnifiques où la vieillesse, la mort qui arrive pour certains est échangée contre la vie qui doit revenir , contre le bonheur assouvi. Sublime.
    inspecteur morvandieu
    inspecteur morvandieu

    40 abonnés 2 459 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 avril 2024
    Indépendamment de la valeur intrinsèque du film d'Ozu, on ne peut pas ignorer le choc culturel que représente, à nos yeux, ce reflet de la société japonaise en 1953. Cet "exotisme" est inséparable de l'intérêt que procure le film.
    Tout en plans fixes (sauf un, dont j'ignore le sens), avec une caméra posée au sol pour capter les conversations de personnages le plus souvent agenouillés ou assis en tailleur, la réalisation, confinée pour l'essentiel dans les logements, semble vouloir en restituer l'exiguité. Car le manque de place n'est pas une idée en l'air dans le sujet d'Ozu. Il détermine pour une part l'accueil qui est fait par leurs enfants au vieux couple venu de son lointain village jusqu'à Tokyo pour les visiter.
    La relation courtoise et respectueuse entre ces modestes parents et leurs enfants ne perdra jamais de ce caractère policé, même quand les vieux époux comprendront avec amertume qu'ils sont un embarras pour leurs enfants, spoiler: à l'exception de leur belle-fille aimante, veuve d'un fils mort au combat
    (ce sera la seule réference à la guerre finie huit ans plus tôt). Le sujet d'Ozu évoque sans éclat ni acrimonie l'égoisme des enfants - jusqu'à l'indifférence des petits-enfants- et le sentiment d'inutilité, le sentiment d'être de trop qu'éprouvent leurs parents dans une sociéte qui avance sans avoir besoin d'eux. C'est le principal enseignement de ce film sensible, d'une très grande simplicité scénaristique -sans préjudice d'une discrète symbolique- et qui sait rendre attachants des personnages à la fois si proches et si éloignés de notre culture.
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    108 abonnés 1 830 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 janvier 2024
    Souvent considéré comme l’un des plus grands films de tous les temps, Voyage à Tokyo (1953) raconte l’histoire d’un couple de retraités vivant dans une cité portuaire tranquille, et qui décide de passer quelques jours dans la capitale japonaise afin d’y retrouver ses enfants, qui s’y sont quasiment tous exilés. Mais loin des retrouvailles chaleureuses qu’ils imaginaient, leur arrivée va être perçue comme dérangeante par des enfants surmenés dans leurs occupations professionnelles et familiales. Après quelques jours, deux des enfants iront même jusqu’à se cotiser pour envoyer leurs parents dans une cité thermale située en dehors de Tokyo. Filmé avec une grande délicatesse, malgré la violence sourde du sujet, Voyage à Tokyo raconte les bouleversements sociaux d’une société nippone d’après guerre bouleversée par l’éclosion du modèle des grandes villes industrielles, et du déclassement de modèles perçus comme anciens. Un sens du cadre évident.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 6 décembre 2023
    Qu'est-ce qui se passe dans ce film, cette histoire de la famille japonaise au début des années 60. Souvent Ozu traite de l'affrontement entre la tradition et l'occidentalisation. L'acculturation occidentale comme effacement d'une vie traditionnelle, avec ses traditions, ses étiquettes, ces codes. La famille qui est le pilier de la société n'est ici plus un piler. C'est ce que Ozu dénonce avec une simplicité déconcertante.
    Agnes L.
    Agnes L.

    171 abonnés 1 667 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 décembre 2023
    Passer quelques jours chez leurs enfants qui habitent la capitale, voilà le vœu de ce grand père japonais et de son épouse. Au début, tout semble parfait mais la suite devient un peu déprimante. Seulement la grande politesse et l'extrême pudeur japonaise masquent les sentiments réels. Le réalisateur Ozu filme en plans fixes, une famille de trois générations dans un monde où le temps libre est réduit tout comme l'espace d'habitation et où les adultes ont mille choses de mieux à faire que de consacrer du temps à leurs vieux parents. Parfois ce ne sont pas les enfants biologiques qui sont les plus attentionnés. Thèmes récurrents dans son œuvre, les difficultés de vivre ensemble, d'élever des enfants et le refuge dans l'ivresse pour arriver à dire ce que l'on a sur le cœur.
    Ce long métrage se déroule sans dramatisation excessive et comme si la caméra était une petite souris qui observe ce monde d'humains. Message généralisable à d'autres cultures humaines même si la manière d'extérioriser ses sentiments diffère d'un pays à l'autre. Une leçon d'humanité qui fait réfléchir sur les priorités de chacun.
    GéDéon
    GéDéon

    88 abonnés 522 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 novembre 2023
    Sorti en 1953, ce film de Yasujirô Ozu porte un regard sensible et poignant sur les relations entre des parents et leurs enfants. Dans une société nippone alors en pleine mutation, où modernité côtoie tradition, le réalisateur fait preuve d’une clairvoyance quasiment universelle pour illustrer cette chronique familiale. A l’aide de son habituelle mise en scène soignée, composée notamment de plans fixes cadrés au ras du sol, il dépeint l’amour, la bonté et l’égoïsme de ses personnages avec des émotions toujours véhiculées dans la retenue. On a quasiment l’impression d’appartenir à cette famille sans pouvoir déterminer quel serait notre rôle aujourd’hui (père, mère, fils ou fille). Bref, une œuvre extrêmement intelligente qui souffre néanmoins de quelques longueurs.
    Saintenoy Samuel
    Saintenoy Samuel

    4 abonnés 207 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 juillet 2023
    "Voyage à Tokyo" est une oeuvre intimiste, à l'image de Ozo son réalisateur, touchante et puissante à la fois. À découvrir absolument !
    Peter Franckson
    Peter Franckson

    56 abonnés 1 164 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 décembre 2022
    Le scénario est intéressant et aurait pu être filmé par Douglas Sirk (mais avec plus de flamboyance et plus de rythme) : un couple de retraités, Shikichi (Chishū RYŪ, 49 ans, acteur fétiche du réalisateur et dont c’est la 19e collaboration sur 26) et Tomi, vivant dans la ville littorale d’Onomichi (ile de Honshū) près d’Hiroshima avec leur plus jeune fille, Kyoko, célibataire et institutrice, rendent visite, en été, à leurs 3 enfants. spoiler: Le voyage s’avère décevant, découvrant que leurs enfants n’ont pas des situations exceptionnelles (Koichi, l’ainé, est médecin à Tokyo, Shige est coiffeuse, également à Tokyo tandis que le cadet, Keizo, est contremaitre dans une imprimerie à Osaka) et ont peu de temps à leur consacrer (d’où leur séjour forcé dans la cité balnéaire d’Atami). Seule Noriko, la veuve de leur fils, mort à la guerre, il y a 8 ans, leur manifeste de l’affection.
    Dommage que le film soit trop long (2h16) ; la scène de beuverie de Shikichi avec des amis aurait pu être écourtée. On y retrouve le style du cinéaste : plans fixes, caméra proche du sol (d’où la qualification de plan tatami), peu de plans rapprochés, ponctués de plans brefs de paysages, d’usines ou de poteaux, d’où un film lent, frisant l’ennui. Cela reste un bon documentaire sur le Japon d’après-guerre et ses transformations, notamment au niveau de la famille.
    Bernard D.
    Bernard D.

    113 abonnés 613 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 avril 2022
    « Voyage à Tokyo » de Yasujirō Ozu (1953) dont c’est loin d’être le premier film mais qui va le consacrer, va contre l’idée que nous avons du respect des Asiatiques envers leurs aînés. Shukichi (Chishū Ryū) et sa femme Tomi (Chieko Higashiyama), habitent à Onomichi, une petite ville portuaire au sud-ouest du Japon, et ils entreprennent un dernier voyage pour rendre visite à leurs enfants qui habitent à plus de 800 km à Tokyo. Après les rituels de l’accueil, très rapidement le fils ainé (médecin de quartier) et une fille coiffeuse n’ont manifestement pas le temps de s’occuper de leurs parents. Finalement c’est leur bru, Noriko (Setsuko Hara), veuve de leur fils Shoji, qui s’occupera d’eux et leur fera visiter le Tokyo moderne. Les enfants proposent à leurs parents de passer quelques jours dans la station balnéaire de Atami mais celle-ci n’est nullement adaptée pour les personnes âgées. Shukichi et Tomi de revenir plus tôt que prévu : Shukichi – après une soirée de souvenir bien arrosé par le saké avec 2 anciens amis – ira dormir chez ami et Tomi chez sa belle-fille Noriko. Le couple déçu rentre chez lui et après un arrêt à Osaka où vit un autre de leurs fils. Mais Tomi aura un souci de santé. De retour dans leur maison, la situation médicale empire… et les enfants de faire – par convention ? – rapidement le voyage pour les funérailles (dont par pudeur le déclin et la mort ne sont pas montrés) et seule Noriko restera quelques temps avec son beau-père, Shukichi qui lui répétera qu’elle doit se remarier, son mari Shoji étant décédé à la guerre il y a déjà 8 ans !
    Un film sans fioriture cinématographique avec des plans souvent fixes à hauteur de tatami d’une grande pureté et des dialogues succins… et surtout sans aucun heurt ! Un film mélancolique d’une grande finesse.
    Mickael1993
    Mickael1993

    9 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 février 2022
    Voyage à Tokyo est un film japonais réalisé par Yasujirō Ozu, sorti en 1953.

    Considéré comme son chez d'œuvre, Ozu nous raconte l'histoire d'un couple de retraités, qui viennent à Tōkyō rendre visite à leurs enfants ...

    très beau film a voir.
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