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    Voyage à Tokyo
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    Deadman
    Deadman

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    4,0
    Publiée le 22 janvier 2022
    Un film contemplatif où le noir et blanc est très intense.
    Malgré ses lenteurs et ses moments de silence, le film est riche. Il dépeint tout une société japonaise d'après guerre et surtout son lien à la famille.
    On y remarque un certain stoïcisme voire même une conséquente insensibilité entre les membres de cette "société" qu'est la famille.
    Le respect mutuel semble la vertu maitre de leur rapport, sauf que celle-ci est d'une part poussée à l'extreme car elle empêche de réels contacts familiaux chaleureux. On ressent parfois une gène entre eux. Les retrouvailles après des années ne sont guerre plus joyeuses qu'après 1 semaines ou deux. Ce film nous montre aussi l'importance du travail et la dominance qu'il a sur tout le reste, le père et la mère paraissent comme des étrangers qui dérangent et s'imposent, et remerciants à tout va.
    Devant la mort ou l'alcool, les pensées et sentiments profonds sont ravivés pour certains et s'imposent un temps face à l'hypocrisie et les messes privées.
    La jeunesse lutte intérieurement face à cette vision des ainés mais est vite rattrapée par une réalité difficile à éviter.
    La BO, très lyrique, sublime les plans de paysages, tandis que la quasi-absence de plan rapproché attise la sensation de subjectivité et d'absence de sentiments puissants.
    Hotinhere
    Hotinhere

    569 abonnés 4 993 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 avril 2021
    Une chronique familiale d’apparence simple mais tellement profonde et émouvante, à la photographie magnifique, mais dont l’ensemble souffre un peu de rythme.
    mazou31
    mazou31

    98 abonnés 1 285 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 31 mars 2021
    Un chef-d'œuvre du cinéma japonais, datant de 1953, qui aurait été fortuitement découvert qu’en 1978 en France ! Le rater aurait été bien dommage. Ozu est moins connu que Kurosawa mais tout aussi immense, avec un talent démesuré pour filmer l’intime de l’être humain et tout particulièrement du natif nippon – c’est les Japonais qui le disent. En effet on est touché, sans aucun effet mélo, par la justesse du sujet, les rapports de génération, les dégâts du matérialisme, mais il est certain que certains aspects psychologiques nous échappent, nous Occidentaux déjà bien formatés par la vie moderne et la vie citadine.
    Et cette magnifique histoire qui n’en est pas une puisqu’en fait elle est la vie, celle ce chacun d’entre nous, cette émouvante histoire donc nous captive alors qu’il ne se passe rien ! Sinon une interprétation sans défaut épaulée par une science unique des cadrages et un art consommé du noir et blanc et des ombres.
    Un film dans lequel il faut se laisser dériver sans impatience et retenir toute la matière sur laquelle réfléchir pour soi-même et sa propre famille.
    Fibroptica
    Fibroptica

    3 abonnés 9 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 mars 2021
    C'était mon premier film de ce réalisateur que j'ai découvert, et c'est une très bonne surprise. Je suis tombé en admiration face à la beauté des plans qui m'ont été proposés, presque chaque moment de ce film aurait pu être un tableau. J’ai été entièrement conquis par l'esthétique du film.
    Je pense qu'on peut parler de chef-d'oeuvre pour ce film sans exagérer. Alliant des problématiques autant familiales, que sur la vieillesse et la solitude, dans un japon post secondé guerre mondiale. Un thème qui encore aujourd'hui plus de cinquante ans après conserve tout son intérêt.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 693 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 13 août 2020
    Voyage à Tokyo est un film très terne à tous les égards et sa réalisation statique ne rend pas justice à ce qui pourrait bien être des plans ravissants du Japon d'après-guerre. Le dialogue est l'un des plus clichés que j'aie jamais vu dans un film. Pire encore je pense que Voyage à Tokyo souffre d'un problème que présentent de nombreux blockbusters américains modernes. En tant que spectateur j'ai reçu le message haut et fort au moment où le vieux couple a quitté Tokyo mais tout après cela était superflu. Je ne pouvais pas croire combien de scènes supplémentaires suivaient. À part la belle-fille tous les enfants sont des gosses ingrats. Il est évident à quel point ils vont tous mal agir lorsque la mère meurt et le montrer n'est qu'une insulte à notre intelligence. Je voulais crier maintes et maintes fois. Un bon exemple de la redondance est juste à la fin : le plan d'un vieil homme qui a l'air seul : plan de la rivière : plan d'un vieil homme : la rivière : plan rapproché de la rivière. Je ne peux que penser que vous avez besoin d'une affinité beaucoup plus étroite avec la culture japonaise pour comprendre les subtilités de ce film...
    Frédéric P
    Frédéric P

    15 abonnés 185 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 août 2019
    Comme toujours une beauté formelle au service d'un film poignant où derrière les marques de déférence des enfants recevant leurs vieux parents pointe l'égoïsme et l'ingratitude.
    Henning P
    Henning P

    64 abonnés 249 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 août 2019
    Je mets rarement 5 étoiles mais ce film les mérite amplement.
    Si la première heure met en place les personnages et les lieux, la suite est tout bonnement grandiose. C'est un long métrage d'une telle modernité ! Lorsqu'il l'a réalisé en 1953, la société japonaise n'en était qu'aux balbutiements de la société de consommation au sortir de la seconde guerre mondiale. Et pourtant Ozu a parfaitement retranscris ce monde à venir où l'égoïsme et les liens familiaux qui se distendent deviendront peu à peu une certaine norme. Il a parfaitement su retranscrire cette transformation à venir. La famille est au centre du film, spoiler: une fratrie qui délaisse ses parents et se comporte de façon ignominieuse.
    Heureusement il y a Noriko, jouée de façon sublime par Setsuko Hara spoiler: qui redonne un peu d'espoir en la famille même si elle reste lucide sur l'idée de famille
    . qui d'ailleurs a été la compagne d'Ozu dans la vie et qui à sa mort, a décidé de tout arrêter et vivre en recluse.

    La mise en scène est remarquable et chaque plan est composé telle une oeuvre d'art. C'est du grand cinéma. Une oeuvre lumineuse avec un propos sombre. Une leçon de cinéma.
    19,5/20
    Cynévore
    Cynévore

    62 abonnés 79 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 juin 2019
    "Voyage à Tokyo" est une authentique leçon de statisme, un tableau social qui s'étire sur 2h20, sans rythme, sans action et sans mouvement. L'ensemble se veut contemplatif, mélancolique, beau... un somnifère quoi! Une de ces "perles pures" qui ne sortent jamais des cercles de cinéphiles, qui ne retiennent que l'attention des gens éduqués, faute de savoir divertir. Personnellement, j'aurais toujours du mal avec ce cinéma "d'élites".
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 386 abonnés 4 208 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 mai 2018
    Réalisé en 1953, « Voyage à Tokyo » de Yasujirô Ozu, réalisateur de « Bonjour » et « Le Goût du Saké » qui viendront plus tard, ressort cette année 2018 dans une copie restaurée. Elu cinquième plus grand film de l'histoire du cinéma par la revue britannique Sight and Sound en 2002, Voyage à Tokyo est une chronique familiale qui suit la visite d’un couple de personnes âgées auprès de leurs enfants à Tokyo. D’abord reçus avec les estimes que nous devons à nos aînés, le couple est rapidement un fardeau pour les enfants préoccupés par les dépenses que génère cette visite. Ils les envoient alors dans la ville balnéaire d’Atami puis chez leur belle fille, qui a pourtant perdu son mari à la guerre. Entre humour et mélodrame, le cinéaste dresse le portrait du Japon d’après-guerre avec ses bouleversants culturels, notamment au sein des foyers familiaux. Les enfants apparaissent ici comme cruel face à l’égard qu’ils portent à des parents pourtant bienveillants et avec toujours cette idée de ne pas être intrusifs. Voici un film à la photographie nette et aux plans fixes immersifs qui doit surtout son style grâce aux dialogues brillamment écrits.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 199 abonnés 4 182 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 octobre 2019
    "Voyage à Tokyo" est le film qui a fait connaitre tardivement Yasujiro Ozu en France où il sortit en 1978 alors que le film datait de 1953. Aujourd'hui Ozu est solidement installé dans le trio de tête des réalisateurs japonais reconnus dans le monde entier en compagnie d'Akira Kurosawa et de Kenji Mizoguchi. Moins épique que Kurosawa et moins mystique que Mizoguchi, Ozu est par essence un cinéaste de l'intime qui dans la deuxième partie de sa carrière observe les mutations sociologiques du Japon de l'Après-guerre à travers les rapports au sein de la cellule familiale, axe central de l'organisation sociale du pays. Pas d'action et encore moins de rebondissements à attendre à la vision d'un film de Yasujiro Ozu. "Voyage à Tokyo" considéré par beaucoup comme son chef d'œuvre, illustre parfaitement ce tropisme. Un couple de retraités habitant la petite ville côtière d'Onomichi décide de rendre visite à ses enfants habitant Tokyo et Osaka. Ozu reprend ici avec quelques variantes la même trame de départ que celle du "Fils unique". Mais il entend cette fois élargir son propos par-delà la simple relation entre une mère et son fils. Dans la grande ville demeurent leur fils aîné pédiatre (So Yamamura), leur fille (Haruko Sugimura) qui tient un salon de coiffure ainsi que leur belle-fille (Setsuko Hara), veuve du fils cadet mort à la guerre. Encore une fois Ozu constate avec un certain désenchantement la distension des rapports entre parents et enfants qui semble irrémédiablement s'opérer une fois que "les oisillons se sont envolés du nid". Reste bien sûr l'éternelle déférence qui colore les rapports sociaux au Japon. Cette attitude propre aux civilisations orientales ne laisse donc rien paraitre en surface mais après une si longue absence, les parents sentent très vite que leur visite loin d'être préparée dans la bonne humeur et la félicité semble plutôt incommoder Koichi (le fils) et Shige (la fille). La proposition d'un court séjour récréatif dans une station balnéaire à la mode dans les environs de Tokyo, ressemble fort à une éviction qui ne veut pas dire son nom. Seule Noriko (la belle-fille) restée célibataire depuis son veuvage, prodigue au couple de retraités un peu désorientés la chaleur qu'ils ne trouvent pas chez leurs propres enfants. Un vide affectif profond chez Noriko peut sans doute expliquer ce décalage durement ressenti par Tomi la mère dont l'attitude laisse à penser qu'elle vit ce voyage comme son dernier. Il ne faut pas attendre d'Ozu qu'il livre des clefs mélodramatiques toutes faites comme le ferait un Douglas Sirk. Choisissant une voie narrative sans aspérités auxquelles se raccrocher, Ozu laisse la possibilité à chacun de ressentir selon son expérience personnelle la chronique familiale qu'il nous livre avec une infinie délicatesse et souvent une poésie émouvante. Ozu introduit en fin de métrage un évènement dramatique dont il avait laissé deviner la survenue par quelques indices mais rien ne viendra bouleverser l'ordre des choses. Toujours entouré de la même troupe d'acteurs, Ozu développe un cinéma qui « réussit à rendre visibles et sonores le temps et la pensée ». "Voyage à Tokyo" illustre à merveille cette réflexion formulée par le philosophe Gilles Deleuze (Cinéma 2: L'image-temps). On remarquera la figure virginale de Setsuko Hara qui occupe chez Ozu la même place qu'Hideko Takamine chez Mikio Naruse.
    idagnidif
    idagnidif

    4 abonnés 74 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 septembre 2017
    Film d’une sensiblité forte,humain et philosophique.
    Il traite de la relation entre parents d’un certain àge et de leurs propres enfants lors d’une visite inopinée à ces derniers .L’accueil fait aux parents laissait à désirer et c’est l’épouse d’un défunt fils qui sauve la face en se comportant admirablement avec eux.
    Film exquis.
    Attigus R. Rosh
    Attigus R. Rosh

    201 abonnés 2 519 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 juillet 2017
    Voyage à Tokyo est un film très beau, sur la vieillesse et la mort.
    La réalisation est très bien, colle parfaitement au rythme de vie des personnages principaux : leur ennui (au point que par moment, le film est un peu ennuyeux) et leur circonspection à l'égard de la vitesse à laquelle vive leurs enfants.
    Il y a quelque chose de shakespearien dans la relation des personnages entre eux.
    Les acteurs jouent bien leur rôle.
    Beau film
    Thibault F.
    Thibault F.

    56 abonnés 822 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 juin 2017
    Voyage à Tokyo est une ode au voyage et à la découverte d'une culture mystique dont le mystère et l'inconnu fascine encore aujourd'hui. Je ne connaissais guère Yasujirô Ozu. Maintenant, j'ai l'impression que c'est un intime à ma famille. Voyage à Tokyo a une force incroyable de rendre le spectateur curieux de connaitre la société japonaise des années 50. Sous le prisme du documentaire et du réalisme, ce film évoque les évolutions de la société à travers la modernité et la perte progressive d'une identité et d'une coutume générationnelle. Je suis étonné d'avoir été autant happé par le propos du film qui s'avère être dans le registre du classicisme : on suit les rapports d'une famille entre anciens/jeunes à travers une succession de scènes qui évoquent les tâches quotidiennes (de la visite de Tokyo jusqu'aux pratiques ménagères). C'est un formidable support historique qui permet de mieux comprendre les mœurs de la société japonaise tiraillé entre ouverture et repli sur soi. Au niveau de son casting, je tiens à signaler la présence impériale de Chishu Ryu - qui dispose d'un regard bienveillant - parole du sage qui semble s'adresser au spectateur qui regarde dans l'intimité de sa famille. Une oeuvre expérimentale, une découverte des sens et de la quête de soi, qui dispose d'une résonance particulière dans l'univers cinématographique. Malgré tout, je ne peux lui accorder davantage : ce n'est pas un divertissement - c'est un document unique qui se mérite d'être connu. Belle découverte.
    Benjamin A
    Benjamin A

    717 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 mai 2017
    Si je connais peu le cinéma d'Ozu, Voyage à Tokyo ne représentant que ma troisième expérience, un élément m'a marqué à chacune de ces visions, à savoir la façon dont il filme et capte la vie le plus naturellement et simplement possible, sans esbroufe mais toujours avec une grande justesse. Ici, c'est autour des relations qu'un couple de retraités vivant d'une une petite ville du Japon va avoir avec leurs fils, chacun vivant à Osaka ou à Tokyo.

    Voyage à Tokyo accentue cette justesse et sobriété et la façon dont on va se retrouver immergé au cœur du récit et des protagonistes, suivre ce couple vieillissant découvrir la vie de leurs enfants qui ne vont leur accorder que trop peu de temps, que ce soit à cause du travail ou tout simplement de la personnalité. La force de l'oeuvre d'Ozu se trouve surtout dans l'impression que l'on peut avoir de partager les sentiments et la vie des protagonistes, d'être à leurs côtés et de nous faire passer par tout un éventail de sentiments, sans avoir recours à des effets dramatiques superficiels ou à un quelconque excès.

    Tant dans les thématiques abordées que les personnages, Voyage à Tokyo représente un bijou d'écriture, d'une grande justesse et intelligence. Tout en captant la particularité, les conventions et la culture de son cadre, il met en avant les liens familiaux dans cette société de plus en plus moderne et la façon dont on y accorde de moins en moins d'importance. Il donne de la force à ces propos, à l'image du comportement des petits-enfants ou de la fille préférant demander à sa belle-sœur de faire visiter la ville aux deux retraités. Il montre l'individualisme de cette société mais aussi la solitude qui va se dégager de personnages qui semblent perdus, et c'est donc tout simplement la vie qu'il met en scène. Une vie où l'on va voir ceux qui nous ont été les plus proches s'éloigner, une vie où l'alcool, la guerre, la mort, la vieillesse et autres maux ont été présent et marquent à jamais.

    Ozu fait ressortir toute l'émotion des personnages et enjeux, mais toujours avec délicatesse, calme et intelligence, usant des non-dits, regards et autres gestes. L'oeuvre dégage une puissance qui ne fait que s'accentuer au fur et à mesure que l'on avance dans le récit, ainsi qu'un profond humanisme. La construction du récit est aussi simple que remarquable et juste, mettant en avant la triste réalité tandis que ses cadres et plans sont toujours adéquats à l'émotion et richesse qui en ressort, participant pleinement à l'immersion. Devant la caméra, les acteurs se fondent dans leur personnage, mention pour le couple de retraités interprété par Chishū Ryū et Chieko Higashiyama.

    Avec Voyage à Tokyo, Ozu nous immerge dans une chronique familiale avec finesse, intelligence et surtout émotion, dans une vie qui voit le temps passer à grande vitesse mais sans pour autant cicatriser les blessures.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 24 octobre 2016
    Un couple âgé rend visite à ses enfants...mais ceux-ci sont très occupés, et le séjour ne se passe pas idéalement...c'est un film d'Ozu de 1953...considéré comme un chef d'oeuvre, et ça me va...jamais compris comment certains cinéastes, comme Ozu, arrivent à faire oublier totalement que leurs personnages sont des acteurs, et là, c'est frappant. Quasiment que des plans fixes, filmés assez bas, des scènes qui prennent leur temps, un réalisme étonnant, un paquet de sujets de société abordés mine de rien, avec finesse...Ozu ne reproche rien à personne, il explique simplement pourquoi la société japonaise, au sortir de la guerre, a changé radicalement. La caméra sert alors d'oeil à une neutralité bienveillante. C'est un mélo, un vrai, il y a aussi des scènes assez cocasses...Un film complet, quoi, comme un plat de riz.
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