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stans007
23 abonnés
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3,0
Publiée le 30 juillet 2024
Tous les ingrédients du rire industriel sont là : un savant perché, une ravissante gaffeuse-pot-de-colle à l’imagination débordante, et une avalanche de gags et de quiproquos... Les scénaristes n’en ratent pas une dans cette épaisse fabrique de rire qui fait parfois mouche et dont j’apprends qu’elle est un exemple-type de « screwball comedy », comédie loufoque hollywoodienne d’avant-guerre.
merveilleux film , j'ai le DVD et je l'ai encore regardé hier soir, Dieu que c'est drôle, Dieu que ça ne fait pas faire des cauchemars, Dieu que c'est bien !
Ce film, réalisé par Howard Hawks et sorti en 1938, est très bon ! C'est ici l'histoire de David Huxley qui se laisse entrainer dans une folie douce provoquée par Susan et Bébé, le léopard de cette dernière. Rien qu'avec un tel synopsis, on peut très facilement deviner que nous sommes devant une screwball comedy, genre cinématographique très en vogue dans les années 30 et début des années 40, qui se base sur un humour loufoque, se moquant des mœurs. Alors, forcément, c'est un humour qui a, quelque-part, un peu vieilli puisque les mœurs ont bien changées depuis les années 30. Le film peut également paraitre vieillot par rapport à ses quelques scènes surjouées, rappelant notamment le théâtre, aspect du film qui est également propre au genre. Néanmoins, c'est également ce qui fait le charme du film et puis, personnellement, je dois avouer que le film m'a, même encore aujourd'hui, bien fait rire. J'en apprécie particulièrement toute la première partie, du moment où le couple David/Susan se rencontre jusqu'à leur arrivée dans la maison. À partir de là, je trouve que le film, tout en enchainant des gags parfois très drôles, décline peu à peu. J'ai par exemple commencé à décrocher à partir du moment où les personnages se retrouvent dans la prison car je trouve que le film accumule, à partir de ce moment, les longueurs. La fin, très expéditive, est également quelque peu décevante. Des acteurs, on retiendra surtout Cary Grant et Katherine Hepburn qui jouent très bien ! "L'Impossible Monsieur Bébé" est donc, dans l'ensemble, une comédie très sympathique !
Réalisé en 1938 par Howard Hawks, il s’agit d’un grand classique de la comédie américaine réunissant deux grandes stars de l’époque : Katharine Hepburn et Cary Grant. Dans cette histoire loufoque, ils incarnent avec talent le rôle d’une femme ingénue mais déterminée à séduire un homme maladroit et timide. On assiste à un enchainement de situations comiques qui rend le film agréable et rythmé. Malheureusement, les multiples quiproquos offrent parfois un humour qui paraît désormais désuet. Bref, une œuvre attachante qui reste ancrée dans son époque.
Peabody? Quel Peabody ? Ah... Un million de dollars ! Quel chouette film cet impossible monsieur bébé! Ça part dans tous les sens, dans une légèreté complètement décomplexée ! Katharine Hepburn et Cary Grant s'en donne à cœur joie et avec beaucoup de justesse comique sur cette partition millimétrée de Howard Hawks.
L'humour est souvent absurde et parfois grotesque mais la machine est si infernale que "plus c'est gros, plus ça passe" comme on dit ! C'est malin et bon enfant, à mi chemin entre le cartoon et le vaudeville, alors ça ne risque jamais la vulgarité ni la lourdeur, et c'est parfaitement réjouissant. Cary Grant incarne, comme souvent, cet homme à l'allure de gentleman enviable mais qui n'est autre qu'un grand dadé bien gentil mais complètement dépassé par les événements ! Face à lui, l'immense Katharine Hepburn excelle à rendre ce personnage de femme aussi bien intentionné que naïve complètement déconcertante !
Un défilé de gags et situations au service d'une histoire qui n'est pas vraiment d'un enjeu existentiel exceptionnel (c'c'est un euphémisme) mais qui se renouvelle sans cesse ! C'est fou les détours qu'on peut faire pour aller d'un point A à un point B, et c'est fou comme la liberté scenaristique peut payer quand le feeling est là... Chef d'œuvre! Grand classique !!!
L'impossible Monsieur Bébé est une comédie potache signée Howard Hawks extrêmement réussie. Le film fonctionne en partie grâce aux pouvoirs comiques de ses deux interprètes principaux. Katharine Hepburn et Cary Grant sont hilarants. Ce n'est pas la première fois que les deux acteurs se retrouvent ensemble dans une comédie de type screwball comedy et ça se ressent à l'écran (tant la complicité entre les deux est évidente). Les autres acteurs sont aussi plutôt bons et c'est assez impressionnant que le film ait réussi à intégrer avec autant de fluidité un fauve (en l'occurrence un jaguar) dans un long-métrage aux côtés des acteurs (les dresseurs ont du faire un travail remarquable car ce n'est que dans très peu de scènes que l'on ressent bien que les acteurs ne côtoient pas réellement l'animal). Mais au-delà du jeu d'acteur, c'est surtout l'histoire et ses multiples gags et rebondissements qui font la réussite de ce film. Ça s'enchaîne à un très bon rythme et il n'y pas de temps mort. Apparemment, le film n'aurait pas du tout marché à sa sortie. C'est bien dommage car elle fait vraiment référence dans le genre.
Absurdités, invraisemblances et réactions aberrantes s'enchaînent dans cette supposée comédie loufoque pour ne pas dire absurde ou idiote. Cris et agitations scandent cette lassante intrigue menée par des comédiens en sur-jeu constant. Et bien sûr l'héroïne exécrable séduit son gentil acolyte pataud. Bref de la mise en scène théâtrale à la morale détestable tout est à récuser!
Classique de la comédie américaine des années 40 je dirais que l’impossible Mr Bébé a aujourd’hui très mal vieilli. C’est trop gros, trop sur joué, fait avec de trop grosses ficelles. Les deux personnages principaux m’ont parus rapidement insupportables (celui de Katharine Hepburn encore plus à mes yeux) et je n’ai assez rapidement (20 minutes) eu qu’une envie : que ça se termine. Les personnages les plus amusants furent pour moi au final le léopard et le chien Georges. La mise en scène d’Howard Hawks tire aussi le film vers le haut mais pas suffisamment pour me faire passer un bon moment.
Chef-d’œvre de la comédie ! Et à peine quelques rides d’expression causées par les fous rires ! Une histoire déjantée mais construite sur un rythme hallucinant avec deux acteurs de génie et quelques autres exceptionnels aussi. Tous les mécanismes du rire, agrémentés de dialogues étourdissants, y sont présents. On est ébloui, emporté… et on en redemande. Un chef-d’œuvre à revoir régulièrement.
Un peu trop screwball et survolté pour moi pendant une bonne demi-heure centrale, le film est quand même assez brillant dans toute sa première partie et se termine en beauté. Hepburn qui engueule un léopard en le tirant par sa laisse est un grand moment et le film dans son ensemble a quelque chose de totalement WTF qui rend son humour intemporel, malgré le côté un peu forcé de certains gags ou dialogues.
Un vaudeville loufoque et génial qui enchaîne gags et quiproquos à un train d'enfer, porté par le couple Grant/Hepburn qui fonctionne si bien. Un sommet de la comédie américaine qui n'a pas pris une ride.
Film grotesque, ridicule et même parfois fatigant (Katharine Hepburn crie très souvent dans le film). Les acteurs en font des caisses et on se croirait presque que dans une parodie. Il n'est pas surprenant que le film ait été un gros échec commercial à sa sortie en salles.
Quelle déception que ce film souvent cité comme un modèle de comédie ! Force est de constater que Hawks est dans ce domaine très très loin d'un Capra. Quelques bons mots parviennent à peine à émerger d'un ensemble bavard et fatiguant manquant singulièrement de finesse. Le jeu des acteurs est outrancier, relevant de la pantomime, et le scénario frise parfois la débilité. A oublier au plus vite dans la filmographie de ce grand cinéaste.
Dans ce monde domestiqué où l’animal sauvage devient une compagnie et l’homme un pion dans le vaste échiquier sociétal, c’est le personnage de Katherine Hepburn qui affranchit et raccorde l’être à sa liberté fondamentale. S’ensuit un désapprentissage des plus jouissifs où le burlesque va bon train : le futur mari se délie de celle qu’il n’aime pas vraiment pour éprouver l’aventure d’une existence menée conjointement, dans les tumultes de la vie à deux. Et l’avalanche de gags, de situations incongrues, de protagonistes hauts en couleur, accentuent davantage encore cette propension du film à puiser dans la folie humaine ce quelque chose de sublime, seul capable de révéler la magie d’une journée passée dans ce monde pensé comme un accélérateur de particules. Car L’Impossible Monsieur Bébé est une œuvre de circulation dans laquelle les corps entrent et sortent, sillonnent gaiement l’espace qu’ils décloisonnent. Et au-delà d’être fort drôle, le film parvient à trouver, en Hepburn et Grant, l’un des anti-couples les plus délicieux de l’histoire du cinéma. Pour quelle raison, donc, se priver d’une gobeuse d’olives, d’un léopard adepte du gramophone et d’un vieillard assommé en pleine nuit par un jet de pierre ? Hawks construit sa comédie avec tous les outils du cinéma pour un moment de burla mémorable et rafraîchissant. On ne s’en lassera jamais.