Une vieille comédie américaine affreusement niaise, d’un ringard consommé que ce film a mal vieilli. Carey Grant ressemble à un gros nigaud, Katherine Hepburn est trop surexcitée pour rendre le film soutenable et les seconds rôles rivalisent de grandiloquence. Les dialogues qui se veulent pétillants et spirituels sont complètement bidons ! C’est pas du Goldoni ou du Molière ! Incompréhension totale comment ce film peut été considéré comme un classique.
Ce film a un air de théâtre de boulevard. Un lieu commun, une série de quiproquos, une certaine hystérie dans le jeu des acteurs. C'est tout de même parfois drôle et ce grâce au deux acteurs principaux (Gary Grant et Katharine Hepburn) l'alchimie entre eux est parfaite. J'aurai aimé toutefois un peu plus de finesse parfois dans les situations mais bon ça reste plaisant.
Le film enchaîne sans respirer les bons mots, gags et quiproquos, au point qu'une telle frénésie finit d'ailleurs par donner mal au crâne. C'est le gros bémol de cette comédie portée par un duo d'acteurs formidable, mais dont le scénario repose sur une improvisation quasi permanente, aboutissant à un empilement de situations rocambolesques, de dialogues superposés à la limite de l'audible. Si les acteurs contribuent grandement à faire passer la pilule, le film frôle l'indigestion dans un style très hollywoodien. Daté mais non dénué de charme.
Excellent ! L'humour est toujours de bon goût, le film est parfaitement rythmé, les rôles sont très interprétés, on ne s'ennuie pas une seconde face au génial couple d'acteurs Cary Grant et Katherine Hepburn, les deux ayant chacun un petit grain de folie tout en se montrant élégant et distingué dans leur façon d'être. Il y a d'excellentes répliques, beaucoup de jeux de mots et de quiproquos, du travail soigné pour ce qui est de la mise en scène, des dialogues, du jeu, des situations et de la gestuelle des personnages. Brillant et amusant !
Véritable bide à sa sortie, « L’Impossible Monsieur Bébé » divise encore aujourd’hui les spectateurs, et pour cause : son humour particulier ne plaît pas à tout le monde. Assez bizarrement, soit on est conquis par ce film, soit on lui est totalement indifférent, voire on le rejette vigoureusement. Pour ma part, je fais partie des gens pleinement charmés par ce long métrage délicieusement absurde et facétieux. Rares sont les films comiques à traverser le temps, l’humour étant souvent très contextualisé, affaire d’une culture et d’une époque bien particulières. Mais je trouve que celui-ci a de très beaux restes et confine à l’universel, j’en veux pour preuve son efficacité toujours aussi redoutable en cette année 2017, près de 80 ans après sa sortie ! C’est bien simple, à partir du moment de la robe déchirée, je ne me suis quasiment pas arrêté de rire jusqu’à ce que le film s’achève. On assiste à un véritable festival de gags, mélange de slapstick et de screwball comedy du meilleur goût. Le couple de personnages principaux y est pour beaucoup : Cary Grant en scientifique naïf et maladroit est irrésistible, et Katherine Hepburn en gaffeuse monumentale est inoubliable et génialement horripilante, à mon sens dans l’un de ses tous meilleurs rôles. Pourtant, ce long métrage sera un tel échec qu’elle devra retourner faire du théâtre pour un moment, le temps de se refaire une crédibilité… Dommage que le film n’ait pas trouvé son public à sa sortie, car l’humour y est très fin, avec un sens du comique très élaboré, les gags s’étalant souvent sur plusieurs minutes, dans un engrenage qui mène progressivement à la chute et à l’éclat de rire. Il ne s’agit pas d’un comique facile, pour autant il est tellement évident et arrive de façon tellement naturelle malgré l’improbabilité des évènements qu’il frappe juste et s’avère terriblement contagieux. Regarder ce film à plusieurs est d’autant plus réjouissant ! Surtout que la galerie de personnages secondaires est tout aussi appréciable que le couple de protagonistes principaux. J’ai notamment un coup de cœur pour le personnage du major Applegate, au centre d’une séquence proprement hilarante (à mon sens), que je revois toujours avec le même plaisir. Et c’est peu dire que des séquences d’anthologie, il y en a ! En bref, un immense film comique, mais pour l’apprécier, il faut dépasser les premières minutes d’exposition, tout à fait quelconques mais qui permettent de poser les fondations des ressorts comiques du long métrage. Une fois passé ce moment, dès que le long métrage démarre vraiment, je gage que vous passerez un excellent moment, en tout cas c’est tout le bien que je vous souhaite !
Un petit bijou ! Le charisme du duo Katharine Hepburn-Cary Grant sublime cette comédie du grand Howard Hawks. Rythme endiablé, fantaisie, humour servent un scénario et une mise en scène virtuose d'une miss catastrophe qui bouleverse la vie d'un très et bien trop sérieux paléontologue...
La plus drôle et la plus folle des Screwball comedies américaines, avec un couple de cinéma irrésistible et au sommet de son art : Cary Grant et Katherine Hepburn. Quant à Howard Hawks, il n'est pas en reste, et mène son récit à un train d'enfer. Voir ma critique complète sur mon blog :
Howard Hawks réussit avec "L'Impossible Monsieur Bébé" une comédie populaire d'une grande intelligence. Tout le film ne fait que mettre en scène les différentes astuces employées par Susan Vance (Katharine Hepburn) pour retenir le naïf et influençable David Huxley (Cary Grant) dont elle est tombée amoureuse : de la géniale scène de golf jusqu'à la celle de la prison en passant par l'épisode de la robe déchirée, le film enchaîne les moments drôlissimes, qui doivent autant à l'expressivité des acteurs, à l'inventivité des situations (Cary Grant qui suit le chien en se mettant lui aussi à quatre pattes) qu'à l'assurance d'une mise en scène classique qui croque ses personnages avec une vitalité débordante. Une fois de plus, Hawks fait l'éloge du bien-vivre ensemble à travers des personnages dépourvus de méchanceté qui s'unissent autour de l'incongruité des situations vécues, causées pour la plupart d'entre elles par Bébé, qu'on aurait bien envie d'adopter. Malgré quelques gags plus prévisibles dans la deuxième moitié du film, "L'impossible Monsieur Bébé" reste un moment de cinéma à part, totalement joyeux.
Malgré un très bon casting et certains gags bien trouvés, je n'ai pas ri une seule fois devant le film. Il m'a vite énervé. C'est un film trop bavard (surtout que pas mal de répliques sont assez inutiles), Katharine Hepburn m'a énervé assez rapidement également. Même si j'ai remis le film dans son contexte, le fait qu'il soit mysogine et cliché m'a assez dérangé...
Malgré l'échec commercial à sa sortie, "L'impossible Monsieur Bébé" est devenu aujourd'hui un classique du cinéma et un incontournable de la Screwball comedy, très en vogue à l'époque. L'humour du film repose essentiellement sur des séries de quiproquos générant des situations plus loufoques les unes que les autres. Les personnages eux-mêmes sont tordus et bizarres. Les gags s'enchaînent à un rythme soutenu et la plupart fonctionnent toujours et accusent bien les années. On ressent toutefois quelques loudeurs et longueurs ici et là comme, par exemple, spoiler: durant le passage en prison . La dernière partie du film connait d'ailleurs une baisse de régime et d'inventivité. "L'impossible Monsieur Bébé" garde cependant sa fraicheur et reste une oeuvre plaisante et divertissante.
Beaucoup d'agitation, un film qui part dans tous les sens, avec des méprises normes entre les personnages, typique de l'humour de l'époque. Néanmoins, chapeau à Katharine Hepburn pour la rapidité et la clarté de la diction même si c'est éreintant par moment.
Comédie culte d'Howard Hawkes, L'impossible Bébé m'attirait et m'effrayait à la fois, car j'avais peur de me retrouver devant une comédie datée. Verdict : ce film reste très bon actuellement, surtout de par son charme, dû en majeure partie à son duo de comédiens excellent et qui fonctionne parfaitement, mais également de par son écriture, qui multiplie les situations rocambolesques, ainsi que les dialogues efficaces et rapides, ce qui est parvenu à me mettre de bonne humeur. Une comédie burlesque qui saura séduire ceux qui tenteront l'expérience.
Je connais très peu la Screwball Comedy et ce film m’a rappelé qu’il fallait que je poursuive absolument la découverte de ce genre. Bringing Up Baby est juste un modèle de comédie avec ce qu’il faut d’humour et de tendresse pour faire passer un excellent moment de cinéma. Ce qui frappe tout d’abord c’est cette écriture remarquable des personnages. Cary Grant est un paléontologue sérieux qui ne vit presque que pour son squelette de dinosaure et Katharine Hepburn est une bourgeoise fofolle, friande d’aventures. Leur opposition en termes de milieu social et de caractères fait tout le sel de ce film. Ces deux personnages sont différents mais finalement complémentaires, ne peuvent s’empêcher de se chamailler tout en ressentant progressivement une grande tendresse l’un pour l’autre. Le schéma d’évolution est assez classique mais à partir du moment où c’est bien traité, difficile de bouder son plaisir à les voir essayer de sortir de leur galère.
Les gags et les dialogues sont souvent désopilants. Hawks multiplie les quiproquos et comiques de situation à un rythme totalement effréné, ce qui fait que je n’ai pas décroché du film une seule seconde. On n’échappe certes pas à quelques situations tirées par les cheveux, notamment dans la prison, mais il y a tellement de légèreté dans ce film que ça ne m’a absolument pas gêné. C’est dans le ton et ça ne dénote pas. En ça, Bringing Up Baby est une comédie vraiment généreuse. Et on s’attache aux personnages grâce à leur énergie et à leurs caractères suffisamment élaborés pour mieux les cerner. Et ça fait plaisir d’ailleurs de voir un personnage féminin aussi fort, qui dicte le tempo. Ce n’était pas forcément courant à l’époque de la sortie du film. L’écriture d’ensemble est donc un gros point de satisfaction puisqu'on évite justement qu’un protagoniste fasse davantage figure de faire-valoir. Le duo a une consistance, une relation, une alchimie qui fonctionne parfaitement à l’écran. Voilà à quoi on reconnaît une bonne comédie. Elle a beau avoir plus de 75 ans et elle percute encore, signe de son épatante modernité. C’était un instant de cinéma vraiment très agréable !
Le début du film fonctionne assez bien avec des gags assez gros mais aussi qq promesses... Puis le film s'enlise dans un humour aujourd'hui vraiment potache, has been... Un vaudeville sans grand intérêt au final.