Derniers Avis : The Game - Page 10

"The game" fut une belle réussite signée David Fincher. Elle l’est encore aujourd’hui. Outre le fait que toute l’intrigue pèse sur les épaules de Michael Douglas, cette réussite est due aussi au fait que le spectateur est placé au même niveau que le personnage principal. Ce dernier, répondant au nom de Nicholas Von Orton et incarné par le monstre sacré qu’est Michael Douglas, est un homme comblé à tous les niveaux : il est riche, possède tout ce qu’il veut, et tient sa vie réglée comme bon lui semble. Oui, cet homme d’affaires implacable est un grand maniaque du contrôle. Mais est-il vraiment comblé pour autant ? Pas si sûr. Après tout, il évolue dans un monde aux couleurs froides et sombres, et c’est très bien retranscrit par le cinéaste. Certes ce monde triste et fade est bien le sien, mais où est le soleil qui devrait donner un goût plus savoureux à sa vie ? Apparemment, il n’y en a pas, le seul éclat à ses yeux étant représenté par les millions de dollars qu’il manipule, jusqu’à en avoir un mode de fonctionnement très formaté comme si son comportement répondait à une mécanique certes bien huilée jusqu’à avoir du dédain envers ce (ceux) qui lui est (sont) d’aucun intérêt... ou d'aucune utilité. Et apparemment, il lui manque effectivement quelque chose : la preuve en est, c’est profondément intrigué qu’il consent à mettre le doigt dans l’engrenage. C’est là le point de départ de ce scénario qui va basculer dans une ambiance un peu glauque comme le réalisateur sait l’instaurer. Grâce au fait d’être placé au même niveau que le protagoniste principal, le spectateur va ressentir une certaine inquiétude, jusqu’à en devenir parano au même titre que ce richissime homme des finances. C’est tout juste si on ne se félicite pas de ne pas être à sa place ! Car les pistes se multiplient à l’infini, et semblent ne pas avoir de fin. Autant dire que l’intrigue prend une tournure inattendue, et on en vient à se demander nous aussi si tout cela n’est vraiment qu’un jeu. Ainsi, ce qui aurait pu être une comédie au départ tourne au thriller au suspense hitchcockien. Mené de main de maître, le spectateur est embarqué dans un scénario alambiqué mais sacrément bien foutu. Et il est vrai qu’on peut se dire que d’accord on y va parce que la curiosité l’emporte, mais quand on voit jusqu’où ça peut aller, ben ça ne donne plus envie d’y participer. Ça en ferait presque froid dans le dos ! Et pourtant, le message contenu dans ce film touche à ce qui est essentiel (excellent parallèle avec le passé de Nicholas), ce qui donne de la matière à réfléchir et fait revêtir au propos toute sa pertinence. Vous pourrez en trouver le parfait résumé dans la Bible, et dont vous trouverez les références dans le film (je ne vais pas tout vous dire non plus hein, aussi soyez attentifs… trèèèèèès attentifs). Un extrait que tout le monde sans exception va oublier car ça va quand même loin, très loin. Si loin que ça explique aussi pourquoi tout le monde se fait balader : le héros… et vous, spectateurs. Un thriller plein de surprises, au grand dam du personnage principal qui lui a horreur des surprises, et qui met superbement en scène la mort pour laisser la place à la rédemption. Avec en prime une prestation toujours impeccable de Michael Douglas, qui réussit même à être touchant avec sa mine désemparée quand il se réveille dans son costume blanc et qu’il pose son séant en tentant vainement de rassembler ses esprits. De même que lorsqu’il propose une poignée de dollars. "The game" : un immanquable qui se fera un plaisir de jouer un tour à votre esprit. Mais un film entaché par quelque chose qui me chiffonne : les vitres de la BMW. Sont-elles blindées ? Si oui, quel intérêt pour cet homme qui circule librement et sans chauffeur ? Ce n’est pas logique ! Mais si elles sont effectivement à l’épreuve des balles, ça fait de gros impacts quand même… mais bon ! Pas de quoi gâcher cette riche idée de film.

The Game réussit l’exploit de proposer une fin à la fois complètement prévisible et d’une invraisemblance délirante. Le film est une sorte de Capra sadique, qui en chemin voudrait se prendre pour Hitchcock. Malgré l’échec évident de ce scénario boursouflé jusqu’au ridicule, la candeur avec laquelle on nous demande de croire à tout ce cirque et à son utilité m’est quand même plus sympathique que le franc nihilisme d’un Fight Club ou d’un Seven. Et puis on n’y peut rien, Fincher est un génie de l’atmosphère et on se sent bien dans ses films, même quand ils sont ratés.

Que peut-on bien offrir à quelqu'un qui peut tout avoir ? En croyant pouvoir répondre à cette question, Conrad (Sean Penn) va embarquer Nicholas Van Orton (Michael Douglas) dans une affaire compliquée riche en surprises et rebondissements. Un thriller au vrai sens du terme, avec un suspense haletant, où l'on ne sait plus quoi croire ni à quoi s'attendre. Je rajouterai même que si l’on devait définir les ingrédients du thriller parfait, ce seraient exactement la confusion, le suspense et les coups de théâtres qui sont présents ce film. « The Game » nous mets dans la peau d'un Michael Douglas bien sûr de lui et faisant face à toutes les situations avec courage et efficacité. Mêlant subtilité et action, le film nous tient en haleine du début jusqu'à la fin en manipulant redoutablement l'aspect psychologique de ses personnages principaux. Avec un final aussi spectaculaire, on ne peut que se lever en applaudissant l'oeuvre des maîtres spoiler: du jeu
!

Un film qui nous tient en haleine jusqu'au bout ! On ne cesse de s'interroger sur le pourquoi du comment . Les acteurs interprètent bien leurs rôles. spoiler: Hélas je regrette la fin, car elle est un peu trop laisser au hasard. En effet, comment savoir que le personnage principal aller sauter précisément à cet endroit. Le jeu fait comme si tout est prévisible, ce qui selon moi est incorrect. Le jeu ne peut pas acheter tout le monde.

Avec humour, le scénario multiplie les fausses pistes, s’ingéniant à placer son trop sérieux protagoniste dans les situations les plus saugrenues.

C'est toute la question du film, quel est le jeu et jusqu'où ira t'il ? Cette question donne un film haletant, un chef d'oeuvre total. C'est un renversement social, un homme riche verra son univers s'écrouler, au moment ou sa vie deviendra une gigantesque pièce de théâtre, où tout le monde est acteur et où tout est prévu, David Fincher appelle ça The Game.
On retrouve la patte de Fincher, couleurs sombres et montage vif. La performance de Michael Douglas est incroyable, il est habité par le personnage, et rest crédible même dans sa dernière partie plus centrée action. On peut remarquer certains points communs entre ce film et Fight Club, renverser l'ordre établi jusqu'à ce que tout devienne incontrôlable.
Je n'ai qu'un regret, c'est de ne pas avoir bien compris le rapport avec le suicide du père, le père était lui aussi dans le Jeu ? Le père est vivant ? J'ai pas bien compris cette partie.
On apprend au fur et à mesure à ne plus faire confiance à personne, et on doute à chaque fois que Michael Douglas parle à quelqu'un, fait-il partie du jeu ? Même quand il parle à son ex-femme, on continue de douter, et il doutera jusqu'à la fin et personnellement, même après la révélation finale, j'ai continué à douter. La dernière scène est pour moi extrêmement ambiguë (encore plus que la fin de The Thing). Le twist n'est pour moi pas une révélation, au contraire, il amène encore plus de doute. La fin est une fin ouverte et non un happy end, A Game ? Maybe, Maybe Not ?

The Game : un bijou intemporel à se repasser tous les cinq ans !
Ce type de scénario est aussi universel que rare dans le paysage cinématographique tant il est difficile d'y réussir. Dans The Game, Michael Douglas découvre par le biais d'un jeu la véritable errance existentielle de chacun : ou comment il est parfois nécessaire de se perdre totalement pour se découvrir enfin tel que l'on est.
Morale de l'histoire : les aventures nous révèlent tout autant qu'elles nous façonnent !

the game est le troisième film de david fincher, cinéaste considérée de nos jours comme l´un des plus grands et qui en 1997 réalise the game un film sur un personnage manipulée par un jeux x après que son frère lui ait offert une carte cadeaux. the game est bien sur et comme tous les fincher aue j´ai vu un film parfaitement maîtrisée et que ce soit d´un point de vue technique ou scénaristique. michael douglas est excellent en homme froid et au bout du rouleau, et ainsi que sean penn qui comme toujours est parfait. le twist est sympa mais est cependant assez prévisible. en bref un très bon film de fincher mais pas un de ses meilleurs. un bon petit 4/5 pour the game.

Même s’il utilise des ficelles un peu grosses et manque de crédibilité, ce thriller paranoïaque porté par un Michael Douglas en grande forme se laisse suivre avec un plaisir non feint. Il offre même une réflexion intéressante sur les faux-semblants, l’individualité et ce que chacun représente aux yeux des autres, selon qu’on soit un businessman craint ou un sans domicile fixe. Bien construit et redoutablement efficace.

Un scénario dès le début à la fois intrigant, captivant et fait de suspense. Après le film s'éternise parfois dans des longueurs ennuyantes et au final même si la conclusion s'avère surprenante, elle reste un peu tirée par les cheveux.

Chef d'oeuvre tout simplement. Passionnant de A à Z, mystère et suspense total, réalisation précise et ultra-classieuse, musique sublime et comédiens en mode "magistral". Du cinéma haut de gamme, du Fincher de base quoi. ;)

Excellent film, le jeu d'acteur est au top. David Fincher arrive encore une fois à nous hypnotiser et nous tenir en haleine jusqu'à la toute dernière minute.

Tout l'intérêt de ce genre de film repose dans le dénouement final qui fait qu'on reste intrigué pendant près de deux heures avant. Mais The game ne propose pas selon moi une fin digne d'attendre aussi longtemps, car elle s'avère plutot décevante, malgré une ambiance mystérieuse avant assez prenante. De plus une fois cette fin connue, on ne revoit plus le film avec autant d'allant. Bref, tout juste correct malgré la présence de Mickaël Douglas, Sean Penn et le réalisateur David Fincher.

Nicholas Van Orton (Michael Douglas), homme d'affaires avisé, reçoit le jour de son anniversaire un étrange cadeau que lui offre son frère Conrad (Sean Penn). Il s'agit d'un jeu qui est censé lui procurer ce qui lui manque dans sa vie mais dont les règles ne sont pas énoncées. Bien vite le jeu commence et apporte avec lui son lot de rebondissements et on se demande où cela va mener Van Orton. L'intrigue est très bien menée, certains passages sèment le doute : est-on toujours dans le jeu ou est-ce la réalité ?
David Fincher sait maintenir un suspens constant, avec une ambiance de paranoïa et de manipulation. Douglas est excellent dans son rôle de riche homme d’affaires qui aime tout contrôler et qui est désorienté par ce jeu qui lui fait perdre complètement la maîtrise des événements. The Game est un très bon thriller psychologique, avec un final imprévisible.

Quel film ! Une plastique soignée un univers vraiment maîtrisé où le protagoniste principal campé par un Michael Douglas cynique la vie bien rangé et mélancolique va perdre pied dans un jeu qui va changer son existence. Un film à voir