Scénariste de la première version de Mighty Joe Young (1949), Ruth Rose a collaboré à de nombreux films de Merian C.Cooper, dont King Kong, Le fils de King Kong, Les derniers jours de Pompei.
L'animal qui évolue à l'écran est une création plurielle, associant les talents d'ingénieurs et techniciens en animatronique, dinfographistes, de marionnettistes et d'interprètes humains, l'ensemble reposant sur un mélange de techniques traditionnelles et modernes. Joe est interprété dans de nombreux plans du film par John Alexander qui revêtit pour l'occasion une combinaison et évolua dans des décors au 4/10. "Après avoir tourné en décors grandeur nature, souligne Ron Underwood, nous revêtions John de cette combinaison, réalisée elle aussi au 4/10. Pour faire illusion et donner l'impression d'une masse en mouvement, nous le filmions à 32 images/seconde. L'ennui, c'est que le ralenti tend à rapetisser toutes les composantes du champ visuel. Pour compenser cela, il a donc fallu se livrer à des calculs savants et à une préparation extrêmement minutieuse."
Mon Ami Joe débuta par une rencontre entre Joe Roth, président des Studios Walt Disney, et le producteur Ted Hartley, président de RKO Pictures où avait été réalisé en 1949 le premier Mighty Jo Young. Les deux hommes évoquèrent leur admiration partagée pour ce classique du cinéma d'aventures et leur désir de le réactualiser pour le public contemporain. Ted Hartley explique : "Je crois que nous avons retrouvé la magie de l'original et préservé son esprit généreux, son pouvoir émotionnel tout en offrant au spectateur, qui le découvrira aujourd'hui, une aventure épique soutenue par des moyens considérables."
Le tournage a débuté sur l'île d'Oahu (Hawaii) qui a déjà accueilli de nombreuses productions, dont Jurassic Park. Plusieurs scènes furent également tournées dans des sites reculés de l'île de Kauai. Michael Corenblith, chef décorateur : "La production, ayant le choix entre l'Afrique et Hawaii, privilégia cette dernière pour des raisons matérielles et logistiques. Durant les repérages, nous avions étudié le terrain et constaté que la topographie, les couleurs, la végétation d'Hawaii sont très proches de l'Afrique. J'ai eu la chance de disposer d'un décor naturel totalement dégagé : la maginique vallée de Kualoa, et de pouvoir y inscrire une architecture et des textures parfaitement authentiques, quoique stylisées et adaptées aux besoins du film."
1990 Tremors
1991 La vie, L'amour... les vaches
1993 Heart and souls
1994 Speechless
1998 Mon Ami Joe
"J'ai une grande affection pour la première version. Ce film cadre totalement avec mes goûts et mon amour du grand cinéma hollywoodien. Les valeurs humaines et les émotions qu'il exprime me touchent profondément."
Grand connaisseur de la gestuelle animalière et du comportement simien, John Alexander est connu comme l'un des meilleurs mimes et interprètes animaliers du cinéma américain.
Il a revêtu sa première combinaison de gorille sur Greystoke, de Hugh Hudson, où il interprétait le redoutable White Eyes. On a pu le voir par la suite dans Gorille dans la brume, de Michael Apted, aux côtés de Sigourney Weaver, avant de contribuer en tant qu'interprète, chorégraphe et/ou conseiller technique à des films comme Congo, de Frank Marshall, Relic, de Peter Hyams, Men in black, de Barry Sonnenfeld, Créatures féroces, de Robert Young et Fred Schepisi.
Grand maître des maquillages spéciaux, Rick Baker a obtenu l'Oscar pour cinq films : Le Loup-garou de Londres, de John Landis, Bigfoot et les Henderson, de William Dear, Ed Wood, de Tim Burton, Le Professeur Foldingue, de Tom Shadyac et de Barry Sonnenfeld.
Il compte à son actif des films comme L'Exorciste de William Friedkin, King Kong, de John Guillermin, Furie, de Brian de Palma, Gorilles dans la brume, de Michael Apted, Wolf, de Mike Nichols, Ratboy, de Sondra Locke, L'Associé du Diable, de Taylor Hackford.
On lui doit également la séquence anthologique de la "cantine aux monstres" de La Guerre des Etoiles, de George Lucas, les maquillages de Michael Jackson sur le clip "Thriller".