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    Conte d'automne
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    3,3
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    35 critiques spectateurs

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    Flavien Poncet
    Flavien Poncet

    238 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 septembre 2008
    Pour conclure ses contes des quatre saisons, Eric Rohmer avec «Conte d’automne» (France, 1998) met en scène un marivaudage dans lequel se lient et se délient des calculs amoureux laissés gré ou malgré dans les trois précédents contes aux mains du hasard. Dans l’automne de Rohmer, les femmes sont seules, alors qu’elles présentaient jusque là des allures manipulatrices, tenaient en leur sein les décisions de Dieu, comme le confirme l’adage : «ce que femme veut Dieu le veut». Femme seule ? Dieu impuissant pour un monde sans hasard, sans mystère. La grâce, garrot fondateur de l’œuvre de Rohmer, n’est, elle, pas absente. Chacun des membres de cette mascarade des amours porte en lui, comme tous les acteurs dirigés par le cinéaste, la fragilité de sa condition de personnage et le don délicat de leur interprétation. Plus que dans aucun des contes, Rohmer souligne ce rapport ambigu que possèdent l’image et le mot. Les dictions singulières qui caractérisent les acteurs rohmériens élaguent tous jeux pour préférer une tonalité, une musicalité des mots, défaits de maniérisme. Plus que de réfuter le jeu des voix, les acteurs de Rohmer, en aplanissant au mieux leurs intonations, s’ouvrent à l’intelligibilité de leurs propos. Aplanie, la voix de leur personnage n’est plus un obstacle au spectateur pour pénétrer au mieux les intentions et celui-ci peut, de ce fait, plonger cœur premier dans les situations. Rien, sinon par soucis du spectateur, ne semble justifier ce choix tout bressionien de soustraire aux acteurs leurs manies vocales. Le naturel des jeux participent également à ce raffinage des habitus. Là réside la singularité la plus contraire de «Conte d’automne». Sans jouer, les acteurs, et par leur biais les personnages, doivent jouer des situations, manigancer des intrigues. Ne pas simuler les simulacres que l’on se donne à faire, voilà le pari qui régit en latence cet ultime conte. Les plaisirs rocambolesques des jeux de l’amour emplissent le film d’enthousiasme.
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 706 abonnés 12 423 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 août 2013
    Quatrième et ultime film de la sèrie des « Contes des quatre saisons » d'Eric Rohmer, "Conte d'automne", comme "Conte de printemps", traite de façon gènèrale de la pensèe, des cogitations si on peut dire! Valse hèsitation d'une rive à l'autre du Rhône, entre Saint-Paul-Trois-Châteaux dans la Drôme et les environs de Bourg-Saint-Andèol où le spectateur s'engage avec bonheur sur un chemin de terre qui mène à la propriètè de Bèatrice Romand, situèe au pied des coteaux de l'Ardèche pour une visite guidèe dans son vignoble en constatant que le raisin va bientôt être mûr! On monte ensuite en 4L dans la garrigue et on admire le panorama de la vallèe du Rhône et des Prèalpes (on commence même à y voir le Ventoux dans la brume). La photo est splendide rendant à merveille la beautè des paysages entre les entrecroisements et les trajets d'une Marie Rivière lumineuse et belle à en pleurer! Dans ce conte magnifique qui sent bon la garrigue, Rohmer sonde le coeur des femmes avec des champs-contre champs de toute beautè dans lesquels on voit des gens qui se scrutent, qui s'interrogent sur eux, avec une fraîcheur très rohmerienne! On n’en redemande...
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 17 octobre 2010
    Ce film, très apprécié à l'époque par la critique, est pour moi un Rohmer surestimé, il ne fait que reproduire des motifs déjà évoqués dans les films précédents du réalisateur, trnsposés cette fois ci chez les cinquentenaires. Visuellement, cela reste indépassable.
    BlindTheseus
    BlindTheseus

    295 abonnés 2 566 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 mars 2008
    Une bonne vieille saga typiquement rohmérienne ( et donc finalement très sitcom )à ne pas rater ou non mais ou on peut constater entre autres choses une bonne vision de ces cités que nous offre le maître des situations "bis" ; ou l’automobile est - par ailleurs - roi & sujet été comme hiver.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 3 janvier 2007
    Ce nanard culte est à la hauteur de mes plus vaines espérances. Avec la prétention masturbatoire des films étiquettés "auteurs" sous prétexte de refuser l'usage de quelconque technique élaborée, Rohmer nous livre un de ses habituels discours pompeux sur la solitude. On y découvre rien de plus que dans un Dirty Dancing sur le discours de fond ; quant à la forme, le mot d'ordre est : absence de tout. Plans séquences inutiles, son inaudible car quasiment en prise directe, des acteurs (?) d'une mauvaisitude qui confine à l'insoutenable, aucun travail de lumière et un scénario à la truelle. Bref, un vrai Eric Rohmer comme on aime, aussi prolixe que Godard sur l'arrogance, l'intelligence du discours en moins. On retiendra surtout la chanson finale en patois, d'un ridicule absolu. A voir et à revoir en famille comme laxatif (plus fort que Derrick). On lui met soit 4 étoiles, soit aucune. Au choix...
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