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    Conte d'automne
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    3,3
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    35 critiques spectateurs

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    Ermeline
    Ermeline

    40 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 juin 2024
    La mis en scène est plate, sans relief ( pléonasme ) sans saveur. Le jeu des acteurs manque de naturel, j'oserais même dire qu'ils récitent leurs rôles. Ce film a (très) mal vieilli, les couleurs au sens propre et figuré en sont ternes comme les dialogues. Le contenu tourne autour de sentiments stéréotypés denués de toute profondeur, d'émotion et d'authenticité ...
    Ces personnages me font penser à une population robotisée qui s'ennuie sans le savoir, dans un cadre de vie ou toute émotion est censurée.
    inspecteur morvandieu
    inspecteur morvandieu

    36 abonnés 2 367 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 juin 2024
    Isabelle, 45 ans et veuve, a deux bonnes amies qui se sont mis en tête de lui trouver un mari. Ainsi la jeune et jolie Rosine veut présenter à Isabelle un prof de philo, tandis que Magali a passé pour elle, sans le lui dire, une petite annonce (le méconnu Alain Libolt, dans le rôle du postulant, est très bon, très juste).
    Les conditions du marivaudage façon Rohmer - dont l'enjeu est souvent de faire un choix sentimental- sont réunies. Cette forme ludique qui introduit diverses situations de chassés-croisés permet à l'auteur des Contes des quatre saisons, dont "Conte d'automne" est le dernier chapitre, d'exprimer la diversité et la complexité des attentes amoureuses ou conjugales. Plus particulièrement, c'est à deux femmes et deux hommes ayant dépassé la quarantaine, c'est-à-dire proches d'entrer dans l'automne de leur vie, que Rohmer donne la parole. Leurs contrastes, leurs attentes et leurs appréhensions nourrissent une réflexion sur le couple et constituent un éventail de conditions nécessaires, selon chacun, à la naissance du sentiment amoureux.
    L'indécision, les velléités, les contradictions parfois -autant de thèmes chers au cinéaste- prennent ici un tour charmant autant que spirituel. D'autant que Rohmer semble opposer, non sans une certaine espièglerie, aux théories dans lesquelles s'empêtrent ses quadras, la simplicité et les idées bien arrêtées d'une jeunette de vingt ans. Comme si l'âge et l'expérience comptaient pour rien en la matière.
    Anne De Cordéran
    Anne De Cordéran

    4 abonnés 2 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 octobre 2023
    Merveilleux Rohmer.
    Je revois le film au moins une fois par an pour le bonheur de retrouver les personnages et cette histoire attachante. Marie Riviere, Béatrice Romand et surtout Alain Libolt sont des comédiens que je retrouve avec plaisir.
    LAvisDuNeophyte
    LAvisDuNeophyte

    3 abonnés 440 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 12 octobre 2023
    On retrouve les qualités des filmse Rhomer : scénario construit, intelligence des dialogues, absence de vulgarité ou de violence. Le défaut ici est la platitude de la mise en scène et le manque de charisme de la plupart des acteurs.
    Patjob
    Patjob

    34 abonnés 594 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 juin 2023
    Ce film très théâtral, par sa construction en « scènes » (on pourrait même discerner des « actes ») entre les personnages et par le jeu des acteurs, démarre lentement. Il faut être patient pendant la mise en place des protagonistes, puis l’intérêt apparaît avec les premières idées des amies de Magali, qui se sentent des vocations d’entremetteuses. Avec une grande finesse psychologique, Éric Rohmer nous gratifie alors d’une forme de « suspense amoureux » extrêmement jouissif dans ces « jeux de l’amour et du calcul » servis par, une fois de plus chez lui, des dialogues admirables. Une très belle conclusion de sa superbe suite de contes moraux.
    maxime ...
    maxime ...

    240 abonnés 2 069 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 mai 2023
    Quatrième et ultime saison au conte, un cycle à Montélimar pour adieu dans une succession de paysages, de lieux et décors ou la lumière est absolument partout. Le soleil et le vent de la campagne traversée sous l'égide du texte et de la pensée prend des voix féminines pour situations, dans un " rêve " au cœur des vignes, dans un papillonage intellectuel et culturel de caractère, une splendeur !

    Je prend cette scène dans la cuisine de Magalie, ou la conversation tourne autour du manque, de la confidence et du refus d'y trouver une solution, par fierté, par peur, pour l'idée qui ne sied point à cette dernière elle-même, qui sert de subterfuge à son pendant, son double amicale, au trais si différent mais qui partage tout ce dont elles se réclament, une amitié. Et bien, je l'avoue, mais je n'oublierai jamais cette cuisine ! De toute façon, j'adore l'endroit, le cinéma n'y échappe donc pas ...

    La troisième et plus jeune des femmes, dont le portrait est ici soulignée est elle aussi de la " machination ". Avec espièglerie, dans un geste sublime et naïf, tente une drôle de combine et surprend cependant dans sa mesure, de par sa retenue de son envie et ses velléités à offrir tout ce dont elle a, un altruisme que l'on surprend à être plus généreux encore. L'incursion des hommes n'est pas anecdotique non plus, le sujet est en permanence soulevé, mais sert aussi un peu de prétexte dans la décision, passe au second plan pour Eric Rohmer pour qui le dessein est celui de la complicité féminine. Il parviens à un tour de force délicat et abrupte, oui c'est possible ! Il y'a du contraste, voilà tout.

    Le Mariage, lieux de fin des stratagèmes au profit de la spontanéité est un éclat de cette vérité jusqu'ici déguisé. Le symbole du croisement de pensée et d'idées vers lequel on cours, on fuit, au rythme des points de vues. La scène de la voiture est une comédie à elle seule, parfois difficile, coriace, vraiment tordante, mais qui referme un mal assez profond qui ronge en quelques sortes le mal du film, sa solitude et son habitude à celle-ci ... L'humeur de cochon / hargne de Magalie m'a prêté au sourire néanmoins.

    On retiens de ces amies qui s'aiment une passion qui les unies, un regard les unes sur les autres, un sacrifice commun. " - Au risque de tout perdre ! "

    Une conclusion passionnelle, un chapitre qui relie touts les autres.
    ned123
    ned123

    157 abonnés 1 683 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 4 avril 2023
    J'ai vu un film... de Rohmer... Oui, j'ai persisté... Je l'ai vu sur Arte... Et j'ai trouvé un truc imparable... Je l'ai regardé à une vitesse accélérée... A 1,5x... Jamais, je n'avais fait ça... Et je dois dire que c'est la bonne vitesse pour aller plus vite et terminer rapidement ce pensum... Il ne m'en reste plus qu'un. Je suis devenu hermétique l'univers d'Eric Rohmer... C'est "mal" joué, "trop" écrit, pas assez captivant... Rien dans ce film n'a attiré mon attention...
    Elisabeth Cheyssen
    Elisabeth Cheyssen

    4 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 8 janvier 2023
    La diction des actrices est pitoyable, le jeu est enfantin, superficiel, pas une once d'authenticité dans cet épisode, les acteurs récitent sans conviction, on s'ennuie, à perte de vue, heureusement , de temps en temps , on peut apprécier le cadre, sans les acteurs et sans le scénario, ce serait plus sympa.
    stans007
    stans007

    23 abonnés 1 313 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 janvier 2023
    Un Rohmer en grande forme pour ce dernier volet du Cycle des quatre saisons, ce Conte d’automne – de tout début d’automne puisqu’il se passe pendant les vendanges à St-Paul-Trois-Châteaux dans la Drome, non loin des centrales de Tricastin, et qu’il concerne des femmes autour de la quarantaine. Le scénario est simple et tout en finesse, comme les dialogues et les études psychologiques. « Je veux bien d’un homme, mais à beaucoup de conditions. » Le film révèle une actrice que j’ai trouvée magnifique en la personne d’Alexia Portal. A noter que les dialogues ne font pas la différence entre viticulteur et vigneron, alors que moi oui.
    Leon Bl
    Leon Bl

    2 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 novembre 2022
    Un film qui nous change des séries. Un film classique. Au sens XXVIIe siècle. Avec une écriture, qui choque certains à l’heure ou la langue s’est rétrécit à la mode Twitter. Avec une esthétique du temps qui prend son temps, avec une articulation, ce qui nous change des enchainements d’images changeantes que justifie la civilisation de la vitesse. Il y a un récit, modulé par une musique classique, là où d’autres auraient hacher le scenario sur une musique désaccordée. J’ai lu que l’histoire n’était pas écoutable. Pas crédible. Mais faut-il que tout soit écoutable ou crédible. A ce titre, c’est les trois quarts des films d’aujourd’hui qui seraient non crédibles. En définitive, j’ai retrouvé dans ce film ce que j’aimais dans les films d’Éric Rohmer. Un coté Marivaux, celui des Jeux de l’amour et du hasard, ou des Fausses confidences. La langue du dialogue importe chez Mouret, comme chez Rohmer et Marivaux. Mais la langue comme un jeu, ou une danse. Les mots font des pirouettes comme les personnages du film en font. Comme le scénario en fait. Je n’ai pas pleuré mon plaisir à suivre les manières de ce film d’un autre temps.
    asonipse
    asonipse

    3 abonnés 219 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 août 2022
    Après avoir regardé conte d'été, je découvre ce conte d'automne que j'ai préféré. Magali trouvera-t'elle un homme pour combler sa solitude? C'est la question qui rend l'intérêt de ce film.
    Starwealther
    Starwealther

    74 abonnés 1 198 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 mai 2021
    En 1998, Eric Rohmer finit par ce film sa quadrilogie sur les les contes de saisons, un dernier opus consacré à l'automne dans la région de Montélimar. On y suit Magali (Béatrice Romand) dont j'ai reconnu le visage tout de suite mais elle a maintenant 30 ans de plus que dans "Le genou de Claire". Ce n'est plus une ado qui s'interroge surs ses amours de jeunesse mais une quadragénaire, viticultrice, célibataire et isolée dans sa campagne. Rohmer peint le ressenti, les envies et les peurs de cette femme de manière très subtile. Bien qu'elle n'exprime pas ses besoins, Rosine, la petite amie de son fils, et sa meilleure amie Isabelle essayeront par tous les moyens de lui faire retrouver l'amour. Rohmer est encore un virtuose dans l'art de faire ressentir précisément les sentiments de ses personnages. Les dialogues léchés et très littéraires sont vraiment très agréables à entendre. "Conte d'automne" est encore une très belle oeuvre de notre cinéaste français spécialiste de l'amour.
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    103 abonnés 1 830 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 mars 2021
    Éric Rohmer parachevait son cycle des contes des quatre saisons en 1998 avec ce Conte d’automne qui nous embarquait en Drôme provençale, avec ses paysages de vignobles, de vieilles pierres et de... centrale nucléaire du Tricastin. Si l’intrigue met un peu de temps à se mettre en place, le film prend une dimension plus intéressante dans sa seconde partie, au cours de laquelle les stratégies instaurées par les protagonistes surgissent au grand jour pour notre plus grand bonheur. Un beau film, aux thématiques très actuelles, qui tente une confrontation entre les rencontres amoureuses organisées (à l’époque par petites annonces, aujourd’hui via les applications) à celles davantage guidées par le hasard de la vie.
    Nicolas S
    Nicolas S

    43 abonnés 543 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 21 avril 2020
    Les Rohmer tardifs, avec leur esthétique qui n'est pas sans rappeler le roman-photo, oscillent parfois dangereusement entre la légèreté émouvante et la niaiserie. Dans 'Conte d'automne', Rohmer n'évite pas l'écueil de la niaiserie : les dialogues sont affreusement répétitifs et les personnages sans intérêt. Heureusement qu'il y a la belle campagne ardéchoise pour sauver un peu la mise.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 147 abonnés 5 132 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 septembre 2019
    Décidément, elle a du mal à plaire surtout par son comportement et ses façons de parler plutôt détestables. Le récit au final ne recherche pas la profondeur et c'est ce que je lui reproche.
    Un belle histoire d'amour aurait pu être envisagée.
    Là c'est plutôt futile. Dommage
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