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Caine78
Une adaptation d'un roman de Michael Crichton par Robert Wise : c'est le programme alléchant que propose « Le Mystère Andromède », pour un résultat inattendu. Cela s'explique par un troisième élément important : la présence de Douglas Trumbull dans le projet. Un an avant de réaliser « Silent Running », celui-ci montrait déjà sa conception très personnelle de la science-fiction, basée sur un rythme assez lent et une quasi-absence de spectaculaire. Il n'y a ainsi pas énormément d'action, et les 130 minutes paraissent parfois un peu longues, fait inhabituel pour le réalisateur de « West Side Story » et l'auteur de « Jurassic Park ». Heureusement, l'analyse ne s'arrête pas là et l'ensemble garde un certain intérêt. D'abord, Wise donne à son récit une dimension réaliste de bonne facture, permettant de rendre plus fort et plus angoissant un récit plutôt pessimiste, évitant plutôt bien les conventions et les stéréotypes. Ce sont notamment les dialogues qui donnent cette sensation, techniques sans tomber dans le grandiloquent, offrant une vision crédible des événements en cas de virus dévastateur. Mais aussi les décors, là encore totalement dans le ton du film, offrant parfois à ce dernier une dimension assez impressionnante. Enfin, si l'action n'est parfois pas trépidante, une nette accélération se ressent dans le dernier tiers, accentuée par vingt dernières minutes haletantes nous laissant en définitive sur une bonne impression. Il y aurait encore beaucoup de choses à dire sur ce « Mystère Andromède » qui, sans être le classique de la science-fiction espérée, reste une œuvre de qualité, récit d'anticipation moins captivant que prévu mais intelligent et plutôt subtil : fréquentable.
Film de SF réalisé par le vétéran Robert Wise et qui se voudrait plus proche de la science que de la fiction. D’où une rigueur de traitement assez austère qui frôle parfois l’ennui. Cette volonté découle en grande partie de l’influence du 2001 de Kubrick, particulièrement visible dans les décors. Quasiment sans action, à l’exception du final, le film de Wise traite essentiellement de la question technologique, de la place grandissante qu’elle prend à l’époque et des rapports entre elle et les hommes. Le sujet réserve les séquences les plus intéressantes du film, notamment lorsque l’on suit à distance l’évolution et la mort de deux personnages à travers les oscillations d’une machine ou lorsqu’un simple bout de papier coincé dans un mécanisme enraye le système.
AMCHI
Le Mystère Andromède est le type même de film SF plus science que fiction, ça débute pas trop mal notamment avec cette séquence de la visite du village rempli de cadavres puis ça part dans plein d'analyses scientifiques qui prennent trop le pas sur l'intrigue. Pas la peine d'avoir un bac + 5 en sciences pour comprendre Le Mystère Andromède mais faut avouer que le film est gonflant par moment. Plus réaliste qu'un Starwars mais moins éblouissant, ce film à la mise en scène très sage (on aurait aimé plus d'audace de la part de Wise mais au moins ce film de SF a bien vieilli) n'est pas déplaisant mais il n'a rien de marquant dans son genre.
Je n'ai pas lu le roman de Michael Crichton " La Variété Andromède ", donc je ne pourrais pas dire si cette adaptation est d'une grande fidélité. Mais, en tout les cas l'intrigue ( malgré quelques longueurs sont sont certainement dù à la trop longue durée du film ) est plaisante à suivre, tandis que Robert Wise fait preuve d'un certain talent au niveau de la réalisation, ce qui n'est guère étonnant quand on connaît la filmographie de ce cinéaste. Ce film d'anticipation n'est donc pas a renier, même si on ne se trouve pas non plus devant un must du genre, mais malgré tout l'ensemble me donne bien envie de découvrir l'oeuvre de Crichton.
Intéressante énigme scientifique. Ce film narre l'arrivée, par un engin spatial, d'un micro organisme venu de l'espace et qui sème la mort. Les décors et les appareils scientifiques font cependant un peu dépassé. Le laboratoire secret et souterrain rappelle l'existence de telles installations de recherche pour la guerre bactériologique (d'ailleurs toujours niée par le gouvernement américain.) Le sujet est prenant et malgré l'absence de "star" le film fait passer un bon moment d'évasion.
gimliamideselfes
Mouais, c'est très plat, sans véritable enjeu, ce huis clos est bien kitch (bon à la rigueur c'est pas vraiment un défaut), mais ça parle ça parle pour ne rien dire au final et le film pourrait durer 50 minutes de moins ça ne serait pas du tout.
Henrico
Robert Wise voulait nous faire une critique du mille-feuille protocolaire qui entoure les projets classés défense, par l’administration Américaine. Ce faisant, il nous gonfle. Car s’il réussit à nous démontrer la complexité hallucinante des chaînes de décision, l’accumulation interminable des mesures de protection, il en réduit l’action du film à sa portion congrue. En outre, les explications du dénouement sont tellement lapidaires et floues qu’on a l’impression d’avoir été témoins des affres d’une éléphante accouchant d’une souris.
traversay1
D'après le roman de Michael Crichton, l'histoire d'un micro-organisme venu de l'espace qui transforme le sang humain en poudre (!). Moins un film de SF qu'une réflexion sur les dangers de la recherche scientifique dans le domaine de la bactériologie. En avance sur son temps et parfois abscons dans ses dialogues. Pas mal cependant pour un Robert Wise qui ne va cesser d'enchaîner les mauvais films en cette décennie 70.
Redzing
« The Andromeda Strain » fait clairement partie des films qui ne plaisent pas à tous. En l’occurrence, il s’agit de hard SF avant l’heure ! Nous suivons une équipe de scientifiques, qui tentent de comprendre un micro-organisme extra-terrestre ramené par une sonde. Celui-ci ayant exterminé la population d’une petite ville, l’heure est grave… Soyez prévenus, le rythme est très posé. Il faudra environ 1h du long-métrage pour voir nos héros prélever les échantillons et atteindre leur laboratoire high-tech. S’en suivront des rebondissements essentiellement techniques (rappelons qu’il s’agit d’une adaptation de Michael Crichton). Les plus littéraires pourraient ainsi s’en trouver déroutés, et avoir du mal à accrocher. Mais le film est monstrueusement réussi dans son approche scientifique. Il décrit avec précision, réalisme, et pédagogie les étapes de nos héros (décontamination, démarche à adopter…). On y trouve également beaucoup d’équipements parfaitement plausibles, chose peu étonnante quand on sait que le film a été soutenu par des laboratoires bien réels. Et cette approche n’a rien de gratuit ou de documentaire. Elle permet de poser un univers crédible, de renforcer l’aspect paranoïaque et de charger des fusils de Chekov qui seront exploités dans le dernier acte, plus tendu. Tandis que quiconque a travaillé dans les sciences pourra tout à fait s’identifier aux personnages ou aux situations. Sur la mise en scène, Robert Wise renforce le sentiment d’exactitude et de paranoïa avec des plans très propres, qui proposent quelques split screens et surtout une myriade de doubles focales. Le tout dans des décors quelques peu anxiogènes, avec ces laboratoires épurés et ces couloirs de différentes couleurs vives. Le réalisateur a par ailleurs choisi des acteurs très peu connus. Un choix courageux commercialement parlant, qui permet d’éviter de distraire le spectateur avec des vedettes, et d’exacerber le réalisme. Il faut aussi souligner les excellents effets visuels, signés Douglas « 2001 » Trumbull. A l’image du film, ils n’ont rien de spectaculaire, et paraissent anodins aujourd’hui. Mais ils étaient ambitieux pour l’époque, avec des représentations détaillées de micro-organisme, ou cette fameuse projection 3D du laboratoire sur un écran (inédit en 1971). Entre ceux-ci, les ordinateurs vintages allègrement mis en avant, et la BO basée sur des bruitages électroniques, on baigne dans une SF typique des 70’s qui garde un charme certain. Le touche-à-tout Robert Wise livre donc une réussite de plus, et un film de hard SF qui ravira les amateurs du genre.
Yetcha
La version originale du remake téléfilm de 2008. Une bonne intrigue, des effets spéciaux très corrects pour l'époque, ordinateurs à la pointe, des maps en 3d filigrane etc... Certes il ne se passe pas grand chose à l'écran mais on veut connaître la fin et savoir ce qu'il s'est passé. Un bon film de SF qui fait un peu le pont entre les vieux des années 50-60 et la nouvelle vague des années 80 à venir.
Voilà du Crichton (d'après son roman) comme je les aime, pointu, réaliste et haletant. Robert Wise réussit la prouesse étonnante de maintenir une pression et un suspense à partir de simples scientifiques cloîtrés dans un bunker à la recherche d'un antidote dans un délai très court pour sauver l'humanité. Une qualité de mise en scène et de montage nulle sans pareil pour un film qui devrait être considéré comme un très bon classique!
Le Mystère Andromède (The Andromeda Strain) est l'adaptation assez fidèle du roman de SF de Michael Crichton "La Variété Andromède" Le film de 1971 est réalisé par Robert Wise, réalisateur du Jour où la Terre s'arrêta, de La Canonnière du Yang-Tsé, de Star Trek, le film, ou encore de La mélodie du bonheur, il est également le coréalisateur du célèbre West side story et le monteur de " Citizen Kane. Avec un tel palmarès, nous pouvons attendre un film de bonne facture ; ce qui est le cas. Une réalisation soignée, réaliste, un beau graphisme inspiré de " 2001 l’odyssée de l'espace sorti 3 ans plus tôt.
Un thriller scientifique, pas d'effets spectaculaires, ni de grosses scènes d'action, mais plutôt une aventure scientifique, dont la rigueur et la méthode apporte une ambiance particulière ainsi que quelques longueurs. Véritable course contre la montre pour résoudre une énigme bactériologique. Notons la prestation de l'actrice Kate Reid, Un film qui se veut moderne, avec un générique un peu long surchargé de textes en insert sur une musique électronique de Gill Mellé, l'abus d'inserts se poursuit dans les plans, l'abus de voix subjectifs passant par des écrans, des micros et des machines qui font "ping" nous plonge parfois dans un univers à la "Play Time", sans second degré. Cette mise en scène glorifiant la modernité et la technique ainsi qu'un univers sonore assez synthétique marque bien l'âge du film et lui donne son petit côté vintage. Mais, tout cela s'arrange par la suite et le film, sans être un monument de SF, demeure intéressant à suivre.
Le mystère Andromède est un bon film, malgré toutes ses petits effets et ses petites longueurs.
Un thriller scientifique, pas d'effets spectaculaires, ni de grosses scènes d'action, mais plutôt une aventure scientifique, dont la rigueur et la méthode apporte une ambiance particulière ainsi que quelques longueurs. Véritable course contre la montre pour résoudre une énigme bactériologique. Notons la prestation de l'actrice Kate Reid, Un film qui se veut moderne, avec un générique un peu long surchargé de textes en insert sur une musique électronique de Gill Mellé, l'abus d'inserts se poursuit dans les plans, l'abus de voix subjectifs passant par des écrans, des micros et des machines qui font "ping" nous plonge parfois dans un univers à la "Play Time", sans second degré. Cette mise en scène glorifiant la modernité et la technique ainsi qu'un univers sonore assez synthétique marque bien l'âge du film et lui donne son petit côté vintage. Mais, tout cela s'arrange par la suite et le film, sans être un monument de SF, demeure intéressant à suivre.
Le mystère Andromède est un bon film, malgré toutes ses petits effets et ses petites longueurs.
Julien D
Quand un maitre de la comédie musicale (Robert Wise, réalisateur de West Side Story et de La mélodie du bonheur) adapte un roman culte de Michael Crichton, le créateur de Jurassic Park, traitant de la menace bactériologique extra-terrestre, le long-métrage qui en résulte est aux antipodes des codes du film catastrophe ou de la science-fiction qu’il pouvait laisser présager. En donnant une telle place à une intrigue réaliste, le scénario le transforme en fait rapidement en un thriller médical prenant parfaitement dans l’ère du temps. L’austérité de la mise en scène et cette approche clinique de son sujet ont malheureusement empêché au film de bien vieillir et l'a donc fait passer aux oubliettes.
Fêtons le cinéma
La montée en tension dramatique, soldée par un compte à rebours digne des blockbusters hollywoodiens, équivaut dans The Andromeda Strain à un glissement depuis une approche documentaire vers la fiction pure. La première partie du long métrage de Robert Wise prend la forme d’un reportage sur une anomalie bactériologique ; elle organise alors la constitution de l’équipe de scientifiques, chacun présenté dans sa spécialité respective, de sorte à distinguer et à humaniser des protagonistes que le romancier Michael Crichton se plaisait à assimiler, raccordés en cela à la fonction sociale qu’ils représentaient. Ce faisant, le cinéaste apporte au roman ici adapté un peu d’humour inhérent au caractère cinglant de deux docteurs principaux, reflets d’une lucidité critique sur ce qui, d’une invasion extraterrestre, mute progressivement en création d’une arme de conquête ou de défense militaire. Les scientifiques apparaissent non plus comme des experts que l’on consulte mais comme des cobayes que l’on ausculte, que l’on examine, que l’on dissèque par l’intermédiaire d’une technologie de pointe ; notons l’omniprésence des écrans, des caméras, des radars, et la réflexion permanente des corps dénudés encore et encore, aux vêtements de papier changés à chaque étage, sur la paroi métallique du centre.
L’approche de Robert Wise, sous l’influence de l’esthétique des années 70, est donc le huis clos dans lequel s’accroît une paranoïa parvenue à son acmé lorsque survient la crise d’épilepsie, un huis clos froid et mécanique que porte une mise en scène très rigoureuse, avec des plans travaillés mobilisant la demi-bonnette. Le temps de l’enthousiasme de l’exploration technologique n’est pas encore venu : il faudra encore patienter huit années avant de voir son adaptation pour le cinéma de la série Star Trek.
L’approche de Robert Wise, sous l’influence de l’esthétique des années 70, est donc le huis clos dans lequel s’accroît une paranoïa parvenue à son acmé lorsque survient la crise d’épilepsie, un huis clos froid et mécanique que porte une mise en scène très rigoureuse, avec des plans travaillés mobilisant la demi-bonnette. Le temps de l’enthousiasme de l’exploration technologique n’est pas encore venu : il faudra encore patienter huit années avant de voir son adaptation pour le cinéma de la série Star Trek.
7eme critique
"Le mystère Andromède" est un long-métrage de science-fiction (qui insistera d'avantage sur le mot "science") sur un phénomène de contamination. Le film nous entraîne dans une recherche scientifique de quatre jours sur un virus extraterrestre dévastateur. Attiré par une soif d'explications, que ce soit sur l'origine de ce virus, sa composition, son évolution, sa faille, et bien entendu la raison quant à la survie de ce vieillard et de ce nouveau-né, le spectateur se laissera agréablement prendre au jeu, surtout sous une réalisation aussi immersive (à souligner pour un film de 1971).
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