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    Andreï Roublev
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    4,1
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    Moorhuhn
    Moorhuhn

    121 abonnés 579 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 novembre 2010
    Un grand film, une oeuvre titanesque dans la Russie du XVème siècle où règne une étonnante violence, où le pays semble la proie au chaos et où la religion tient un rôle majeur voire primordial dans la vie des personnes de cette époque. Avec une mise en scène impressionante, comme toujours chez Tarkovski, ce film est impeccable sur le plan technique. Maîtrisé de bout en bout, il m'a n"anmoins semblé un peu trop long. Je ne me suis pas ennuyé du tout mais je trouve que certains passages n'étaient pas follement intéressants, ce qui pour ma part ne fait pas de ce film un chef d'oeuvre car je n'ai pas été transcendé non plus à chaque instant ou presque. Ce film sur une partie de la vie, de l'oeuvre et de la passion de l'art d'Andrei Roublev, moine iconoclaste russe, demeure une fresque ambitieuse et travaillée. Un film remarquable auquel je me réserve encore un visionnage plus tard pour en capter encore plus la richesse dont il fait montre. Ce film m'a rappelé un peu certains films de Bergman, notamment Le Septième Sceau, aussi bien sur la forme que sur le fond, avec sa pointe de noirceur et ses plans semblables à des tableaux. Andrei Roublev est donc loin d'être une déception pour ma part, je ne crierais pas au chef d'oeuvre (du moins pour l'instant) mais ce film demeure splendide et magnifique, tout en étant d'une richese incroyable et nous offrant une technique majestueuse.
    Ti Nou
    Ti Nou

    433 abonnés 3 392 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 août 2010
    Balayant en trois heures des thèmes plus passionnants les uns que les autres en les mettant tous en relation avec l'art, Tarkovski signe un chef-d'œuvre, certes moins accessible que "L'enfance d'Ivan" mais tout aussi émouvant.
    Trelkovsky
    Trelkovsky

    59 abonnés 264 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 novembre 2011
    Il est intéressant de constater à quel point la croyance chez Tarkovski se fait ouverte ; elle exalte l'art, aime la vie, questionne librement l'esprit et les sens, et s'affranchit de tout dogmatisme. C'est par cette même"foi éclairée" (pas tant en Dieu qu'en l'art) que le célèbre iconographe, alter-égo du cinéaste lui-même, tente de faire comprendre sa vision du monde. Si "Andreï Roublev" tient une place si importante dans l’œuvre du réalisateur russe, c'est qu'il porte en lui la quintessence de l'un de ses plus grands thèmes : le rôle de l'artiste dans le monde. Dans une reconstitution monumentale de la Russie obscurantiste et tourmentée du XVème siècle, Tarkovski filme avec sa maîtrise plastique sans égal l'histoire d'un poète faisant son apprentissage du monde et cherchant la foi en son art. L'éveil, la lutte, la résignation, puis l'espoir retrouvé : que ce soit dans la Russie moyenâgeuse ou en URSS (ce qui aura valu au film d'être censuré trois ans), il raconte une histoire intemporelle, celle de l'artiste face à son époque. Chaque plan comporte sa rudesse, sa part d'espérance, ses questionnements. Mais tout se termine par une unique certitude ; ce qui prévaut, c'est la foi inconditionnelle en l'art. Magnifique.
    Plume231
    Plume231

    3 562 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 mai 2010
    Première séquence : un moine est emporté dans les airs par une mongolfière avant de s'écraser brutalement sur le sol, puis plan suivant on voit un cheval se roulant par terre. C'est la séquence introductive du film qui à première vue n'aurait pas de lien avec le reste du film. Que signifie ce voyage improbable dans les airs ? Un voyage dans le temps ? Une élévation spirituel ? Et ce plan du cheval ? Une réincarnation ? Andrei Tarkovski ne répond pas à ces questions laissant le soin aux spectateurs de décider par lui-même égrenant tout au long du reste du film ce qui pourrait être des indices. Preuve qu'il fait confiance à l'intelligence du spectateur au lieu de le mépriser. Cette suite de tableaux mystiques ayant qu'un fil narrative très mince est très déroutante, mais là encore on a l'impression que le réalisateur ne montre pas du mépris par l'extrême rigueur de sa mise en scène conférant des images tout bonnement splendides. Un autre point étrange, pendant trois heures on suit la vie d'un peintre hors on ne le voit pas un seul instant prendre le pinceau. Mais là aussi Tarkovski se montre généreux terminant son film en nous montrant en couleurs chaque détail de la fresque qu'il a peinte du "Jugement dernier". C'est la plus belle des nombreuses séquences marquantes du film avec la fabrication de la cloche. C'est pour ces raisons que même si ce film peut paraître parfois difficile, il mérite grandement qu'on s'y intéresse. Une expérience unique à vivre absolument.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 14 mars 2010
    Le film de reference de tarkovski. A voir si possible dans sa version non censuré par le regime communiste chez Criterion plutôt que d'autres editeurs DVD.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 23 janvier 2010
    Le seul film que j'ai découvert une seconde fois au cinéma, dans le cadre de la rétrospective consacrée à Andrei Tarkovski au Louvre à l'occasion de l'exposition "Sainte Russie". Je ne sais comment exprimer mes impressions sur cette oeuvre éblouissante dans tous les sens du terme. C'est à mon avis la plus belle expérience cinématographique de tous les temps. Je n'ai jamais ressenti de telles émotions au cinéma et même partout ailleurs, ou peut-être chez d'autres génies du septième art comme Bergman, Pasolini ou Antonioni. On pourrait discuter longtemps sur ce chef-d'oeuvre si parfait et si unique. Aux autres de le découvrir.
    Uncertainregard
    Uncertainregard

    97 abonnés 1 285 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 septembre 2012
    Une immense fresque médiévale absolument divine et c'est le mot étant donné les thèmes abordés par Tarkovski. Quelle bonne idée de nous montrer la vie d'Andrei Roublev, quelle immense scénario et quelle mise en scène exceptionnelle! Dès les 1ères minutes, sa caméra s'envole avec le ballon d'air chaud histoire de nous donner le ton et c'est peu de chose à comparer des nombreuses et merveilleuses séquences qui vont suivre. C'est un film historique de 3 heures alors on a droit à ses habituelles séquences de dialogues où les personnages entament de grandes réflexions philosophiques, ici, la foi et l'art, le savoir et la paix intérieure: pertinent! Et il faut bien s'accrocher aux sous titres pour suivre. En dehors de ces duos, un grand nombre de figurants a été employé et je me demande vraiment comment il a fait pour les diriger avec autant d'habilité car même le plus petit d'entre eux au fond de l'écran a une tâche à faire comptant pour la scène. L'attaque des Tatars est somptueuse mais les scènes qui m'ont le plus marqué sont les païens se précipitant nus dans la rivière pour leur rite et bien évidemment la grandiose séquence de la fonte de la cloche à la fin qui tient juste du miracle. Comment peut-on reproduire pareil ouvrage au cinéma? C'est fort, c'est incroyable, magnifique et finir par des plans contemplatifs des véritables oeuvres d'Andrei Roublev en couleur tient du génie ce qui ne fait aucun doute pour moi de mon réalisateur préféré: Andrei Tarkovski.
    ygor parizel
    ygor parizel

    211 abonnés 2 503 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 janvier 2013
    Une oeuvre magistrale et fascinante. La fin du Moyen-âge dans toute sa folie, beaucoup de thèmes abordés de la religion à l'art. Grosse dose de philosophie comme d'habitude, des images très froides mais d'une rare beauté. Une fois de plus Tarkovski fait du cinéma captivant.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 1 novembre 2009
    Film sans age à l'esthétique superbe dommage que les enchainements approximatifs rendent le film si confus, heureusement sur la fin on revient à quelque chose de plus construit et l'émotion passe mieux.
    NicoMyers
    NicoMyers

    51 abonnés 302 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 13 octobre 2009
    Voilà mon premier film d'Andrei Tarkovski. Andrei Roublev est un drame épique (trois heures, c'est toujours épique en soi) sur la vie du peintre du même nom, abordant des thèmes aussi vastes que l'art, le doute, la nature, la guerre, la religion et l'amour. Se déroulant donc au début du XVème siècle, c'est l'occasion pour le réalisateur d'offrir une reconstitution impressionnante de réalisme, ainsi qu'une plongée dans certains mythes et traditions russes, avec des scènes mémorables comme celle du bouffon ou de la fête païenne. Ce grand réalisme fait la force du film : on est littéralement plongé 600 ans en arrière, grâce à la lenteur que prend Tarkovski pour rendre palpable atmosphère, sons, odeurs de la nature ou plus généralement de l'environnement qui entoure les personnages. Ce désir de nous faire immerger, de donner une illusion puissante de réelle présence "matérielle" à son histoire, se symbolise au final par la série de gros plans sur des tableaux du véritable Andrei Roublev, filmés en couleurs, et quand ces tableaux disparaissent presque pour ne laisser que matière : pendant quelques secondes, Tarkovski se focalise sur la texture du support du peintre, et laisse apparaître rainures, sillons, craquements de la matière. Cette grande sensation de réalisme, d'immertion, est donc la force du film, mais aussi son défaut : honnêtement, on ne peut affirmer n'avoir eu la poupière lourde quelques instants, même en admirant la grande réussite formelle du film, même en appréciant son contenu, sans être pédant. Faire un long film n'est jamais une mince affaire, mais quelques longues oeuvres sont des chefs d'oeuvres parce qu'elles subjuguent constamment - on apprécie presque plus que tout le tour de force (Il était une fois en Amérique, 2001 : l'odyssée de l'espace, Le Guépard...). Andrei Roublev, quant à lui, s'il reste un beau film, impressionnant souvent, souffre de quelques passages à vides, de quelques "baisses de niveaux" pour parler vulgairement.
    scorsesejunior54
    scorsesejunior54

    139 abonnés 694 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 septembre 2009
    Malgré son titre, "Andrei Roublev" n'est pas une biographie. "Quel lieu commun" allez-vous me dire, "une façon de dire c'est plus complexe que cela" sans argumenter... Hé non, ce que réalisa le grand Andrei Arsetevitch Tarkovski en 1969 n'a pas grand-chose à voir avec un biopic, le personnage principal étant en fait juste prétexte à un cadre historique particulier et à l'analyse (passionnante) d'une Russie révolue (?). En fait, ces trois heures servent à mettre en avant plusieurs choses, à commencer dans un premier temps par la place occupée par la religion dans la société Russe d'alors. Question identitaire essentielle pour un Etat aujourd'hui encore formé de peuples cosmopolites et qui amène donc invariablement à faire un parallèle avec la situation contemporaine. On y parlera ensuite de spiritualité, cette fois-ci au sens plus philosophique que sociologique avant de tenter une approche des rapports entre l'art et les ressources économiques (eh oui, déjà à cette époque !). Et puis viendra l'aspect plus historique (avec un grand H) et l'invasion des tatars sans oublier pour conclure l'exposition de tourments intérieurs pour un artiste torturé qui a péché et tente de se racheter une âme, tant auprès des hommes que de Dieu. Et Roublev dans tout ça ? Il sert de fil conducteur, basta. Seules les dernières minutes (des images essentiellement tirées de la célebrissime "Trinité") lui rendront hommage. Le deuxième film de Tarkosvki est probablement son plus ambitieux, son plus mégalomane, le plus dingue, empreint de passages esthétiquement sublimes et d'envolées poétiques inégalables. Bien sûr, il est touffu et pourra en repousser quelques-uns. Critiquable aussi dans ses choix de personnages au cours de la seconde partie. N'empêche, on en prend plein la gueule pendant trois heures et l'on ne peut s'empêcher de penser le film une fois fini que l'ami Andrei avait beaucoup de choses pour lui. Intelligence, grande maîtrise technique et poésie le caractérisaient si bien...
    Spiriel
    Spiriel

    29 abonnés 318 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 mars 2009
    Oeuvre clée de Tarkovsky en ce qu'elle définit l'Artiste selon le cinéaste (celui qui recherche l'harmonie dans le chaos, qui tend vers l'infini, qui s'interroge sur son rapport au monde, aux gens...). Il pose la problématique centrale des 5 films à suivre. Contrairement à ces 5 films, Andrei Roublev, bien que très élaboré dans sa mise en scène (des mouvements d'appareil sont majestueux), incroyablement dense thématiquement, long et exigent pour le specateur, ressemble encore à peu près au cinéma tel qu'on le conçoit habituellement. C'est pour cette raison qu'il est le film du réalisateur que les critiques préfèrent, et le plus étudié. Refus artistique du compromis, remise en question des dogmes, rôle de l'argent et du pouvoir, jalousie, nécessité d'user de son Art... les thèmes pullulent et bénéficient d'un traitement fort subtil et puissant. Le dernier chapitre, "La cloche", est probablement le plus grandiose. Ce jeune homme, qui a vu son père refuser de lui transmettre son savoir dans la mort, décide d'entreprendre quelque chose dont il est a priori incapable, par foi en lui-même. Malgré les pressions insensées, il ne cède pas un pouce de son exigence à tous les niveaux, ne se montre jamais conciliant envers le prince, et fait preuve d'une assurance terrible dans chacun de ses choix. Alors que le résultat se révèle probant, il cesse d'être Artiste et redevient humain, s'écroule et pleure, relachant toute la terreur qu'il a écarté pendant qu'il travaillait. Emu, Roublev décide de sortir de son mutisme et va peindre en résonnance avec l'oppression, ce qui va donner les dernières minutes en couleur, qui montrent quelques oeuvres du peintre. A noter que Tarkovsky film les chevaux avec une virtuosité que seul Kurosawa a pu égaler.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    2 868 abonnés 3 960 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 novembre 2009
    Je ne suis pas rentré du tout dans l'histoire, du coup j'ai été nettement déçu… pourtant j'aime le réalisateur et le synopsis avait l'air attrayant… il n'en reste pas moins des belles scènes et une réalisation au poil
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 2 novembre 2008
    Ce film retrace comme si on y était car on vraiment l’impression de voyager dans le temps lorsqu’on regarde Andrei Roublev, le destin d’un moine peintre d’icônes dans la Russie du XVe siècle. Andrei Roublev vit dans une époque extrêmement violente où la religion exerce énormément de pouvoir sur la population qui n’ont pas d’autres choix que de croire puisque les dogmes religieux sont imposés et que de garder la foi est apparemment le seul moyen de tenir pour le plus grand nombre dans ce monde de brutes. Andreï Roublev est choisi comme collaborateur par le grand maître Théophane le Grec pour peindre les fresques d'une cathédrale. Mais en étant un homme humaniste en avance sur son temps, Andrei Roublev refuse les normes esthétiques de la religion officielle et ne peut se résoudre à présenter une vision effrayante de l’iconographie traditionnelle où Dieu se venge de ses créatures au jour du Jugement dernier. Ainsi comme le pays est tellement livré au mal personnalisé par les Tatars, le frère rebelle du Prince qui s’est aussi allié avec eux par esprit de vengeance, le moine Andrei Roublev ne croit plus aux hommes et perd la foi après le meurtre accidentel d’un homme. Alors bouleversé, il fait vœu de silence et abandonne la peinture pendant dix ans. Cependant sa rencontre salvatrice avec un jeune fondeur de cloche, au talent hors du commun, va permettre au vieil homme de retrouver le goût de son art et d’exécuter ses futurs chefs d’œuvres …
    Film en noir et blanc, d’une incroyable beauté, sans être une biographie exacte du peintre, ce long métrage de 2h30 est construit en huit tableaux qui évoquent tout les aspects de la figure de ce moine, sa création artistique et la Russie au moment de l’invasion tatare. (suite sur mon blog)
    wongraven
    wongraven

    2 abonnés 22 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 décembre 2007
    Chef d'oeuvre sublimissime.
    Ce film traite de la Grâce; C'est fort louable à Tarkovski que de s'être risqué à travailler sur ce sujet extrement périlleux et compliqué à mettre en scène. Bravo.
    Les cadrages sont impécables, les acteurs jouent très justes, le scénario est un nectar; les messages et les clins d'oeil du réalisateurs sont infinis et se découvrent à mesure que l'on revoit le film.
    Le rythme adopté, un peu inégal, pas si lent que ça, fait apparaître la longueur du film en réalité pas néfaste, bien au contraire. Cette longueur et cette pesanteur magnétique caractéristique de l'oeuvre de Tarkovski permet de servir avant tout la thèse principale du film qui nous scotche littéralement lorsqu'on la découvre.
    La fin du film est absolument boulversante.
    Un long film qui demande une certaine prédisposition : à ne pas voir si vous êtes pressés ou si vous pensez à autre chose.
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