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VOSTTL
94 abonnés
1 932 critiques
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3,0
Publiée le 24 mai 2024
Enfin vu ce classique. La scène qui pour moi me semblait culte - Anthony Quinn dansant le sirtaki - est en vérité insignifiante. Je m’attendais à quelque chose de plus dense sans faire un mauvais jeu de mot. Quelle n’a pas été ma déception d’autant que la musique de Míkis Theodorákis est agréable à entendre tout le long du récit. Donc, j’attendais avec impatience ce morceau mythique.
Je ne m’attendais pas à un récit aussi sombre sous le soleil de cette Crète. Il est vrai que je ne connais strictement rien de l’oeuvre de Kazantzakis Un récit qui ne donne pas envie de visiter cette île crétoise, à cette poque du film s’entend. Je suspecte une consanguinité chez les habitants tant ils me paraissent demeurés !
Je sais, je délire, je fais mon film. Primo : je ne m’attendais pas à ce que Basil (Alan Bates) soit un personnage assez fade et surtout lâche. Secondo : je m’attendais à voir plus de scènes avec la veuve (Irène Papas).
Un récit sombre qui fait l’éloge de la cruauté humaine. Sombre comme les vêtements de ces femmes veuves et bigotes, sombre comme l’âme de ces hommes frustrés sexuellement. Sombre aussi l’âme de Zorba même s’il donne le sentiment d’être doté d’un caractère optimiste. Sa philosophie positive qui consiste à vivre avec passion l’instant présent n’est rien d’autre, à mon avis, qu’une façade qu’il s’efforce de bâtir pour le protéger contre lui-même.
Je suis ressorti de ce « Zorba le Grec » avec un avis mitigé. Au départ, je rejetais le film parce qu’il ne correspondait pas à mes attentes puisque je m’attendais à autre chose ; je le rejetais parce qu’il n’était pas moral puisque l’assassinat suivi du lynchage de la Veuve (Irène Papas) ont été effectués en toute impunité. Je ne comprenais pas la résignation de Zorba. Puis après réflexion, ce « Zorba le Grec » n’est rien d’autre qu’une étude de moeurs sur l’âme humaine sur cette île crétoise où le mal l’emporte sur le bien, où la lâcheté l’emporte sur le courage. Et tout ça avec une fatalité répugnante en ce qui me concerne. Donc, le point de vue de Michael Cacoyannis fonctionne sur moi puisque j’ai été indigné. Seulement, je suis désolé, ni Basil, ni Zorba me sont sympathiques. A l’exception de Madame Hortense et de la Veuve pour qui j’avais de l’empathie. L’émotion est indéniablement là puisque j’ai été piqué par la lâcheté de Basil, son manque de caractère et par le babillage expansif et exagéré de Zorba ; tous deux adeptes d'une fatalité déprimante.
Déçu par ce film dont tout le monde fait des montagnes mais dont le niveau s'écroule comme la construction à la fin du film, lorsque au bout de plus de heures, il ne se passe rien tout aurait pu être dit en beaucoup moins de temps, un film déjante parfois, dont seul la photographie et les cadrages donnent de bons aspect, même si l'idée de base du scénario n'était pas mauvaise, l'application en est absurde, la fameuse danse du sirtaki n'apparaît à l'écran qu'un cours instant et on en oublie la morale du film, quel est le message de celui-ci, qui ne fait que peindre la folie.
Un film intéressant par moment, qui est une ode à l amitie, et surtout nous montre une société grec très très dur à cette époque (ça n a pas trop changé). Je regrette parfois les longueurs de ce film qui est parfois harassante qui éclipse malheureusement certaines scènes émouvantes. Le réalisateur n est pas tendre avec principalement la population crétoise qui les décrits comme un peuple d arrieres dont les us et coutumes rigoristes font au final émettre une violence barbare, la scène de la spoiler: [/spoiler[spoiler] ]m[spoiler: spoiler][/spoiler]ospoiler: rt despoiler: spoiler: laspoiler: vspoiler: espoiler: uspoiler: vespoiler: spoiler: 0 est assez éprouvante. Bref on apprécie la performante d anthony Quinn qui porte le film a bout de bras.
Je n'ai pas été si séduit que ça par ce film que l'on présente pourtant comme un chef-d’œuvre. Mis à part la prestation remarquable d'Anthony Quinn (qui vole complètement le film alors que les autres acteurs : Alan Bates en particulier, sont très convaincants), le film ne suscite pas beaucoup d'intérêt. Car le film est long avec pas mal de passage futile et redondant qui n'apporte rien de bon au film je pense que c'est pour cette raison que la durée est de presque 2h20 pour alors qu'il aurait largement pu être réduit à 1h45 ou 1h50 maximum . Ode à la vie et à l’amitié, un film pittoresque qui a malheureusement mal vieilli, à l’intrigue peu palpitante, avec beaucoup de longueurs, malgré les décors de la Grèce qui est juste sublime est incroyable de nature . Je pense que la faiblesse de ce film cest notre époque car il sera de nos jours difficile de se prendre à un film (2h16) long, en noir et blanc, sombre avec une histoire peu dense, et des personnages qui souvent mettent mal l'aise. Mais en revanche la musique elle est rester culte (même reeutiler plusieurs fois à la télévision et dans des publicités ) avec sa fameuse danse . très moyen quand même il faut bien l'avouer c'est un film d'une autre époque pournhne autre époque avec un public avec des attente et un public d'un autre époque.
Certes le film est un peu trop long, mais la prestation d'Anthony Quinn dans le rôle de Zorba emporte tout. Cet homme imparfait est pourtant furieusement sympathique.
Pas vraiment séduite parce film , ce film chef d'œuvre oscarisé. Il a peut-être vieilli ? Deux étoiles pour la musique évidemment...mondialement connue et devenue culte.....et pour la prestation d'Anthony Quinn. Sinon long , ennuyeux et sans véritable scénario intéressant.
13 680 abonnés
12 411 critiques
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4,0
Publiée le 31 mars 2021
Le film le plus cèlèbre de Michael Cacoyannis ("Electre"), le tout premier à faire connaître dans le monde entier le cinèma grec! Bien souvent, Anthony Quinn (inoubliable) exagère en Zorba mais ce personnage - comme celui de Zampano dans "La strada" - a ètè une ètape importante dans sa carrière! Car une fois qu'il eût pris le rythme du film, on comprend que ce diable d'acteur allait nous donner une interprètation absolument exceptionnelle en devenant totalement grec durant le tournage! On boit du rhum en sa compagnie, on apprend à construire un tèlèphèrique sur la montagne ou a danser le sirtaki dans un final mythique! Cette danse fut d'ailleurs le prèlude à une avalanche d'oeuvres pseudo-musicaux servis au sirtaki! Bref, on dècouvre le paysage qui entoure Basil & Zorba! Film phare des sixties, "Aléxis Zorbás", c'est aussi Alan Bates (formidable), Líla Kèdrova (èmouvante) Irene Papas (remarquable) et Míkis Theodorákis qui compose ici une musique parfaitement en situation! A noter que le montage original du film durait plus de 3h! On peut d'ailleurs regretter que certaines sèquences aient dû être coupèes...
Plongée fellinienne dans un monde obscurantiste et violent, illuminé par un baratineur au grand cœur qui a tout compris de la vie. Musique devenue culte et invention du sirtaki. Belle scène finale. Quelques longueurs.
Gamin j’avais vu à sa sortie en 1964 « Zorba le Grec » de Michael Cacoyannis, et de ce grand succès à l’époque j’en avais retenu l’avant-dernière scène (« Est-ce que tu as déjà vu un aussi splendide désastre ? ») et bien sûr la musique de Míkis Theodorákis et la fameuse danse du Sirtaki devenue un « tube ». En le revoyant un peu plus de 55 ans plus tard, je suis étonné par la mentalité des Crétois avec le personnage de Mme Hortense (Líla Kédrova) alias Bouboulina pour Zorba (Anthony Quinn), une vieille meneuse de revue qui a ouvert un petit hôtel (le Ritz) mais qui car étrangère et ne se signant pas comme les Crétois, ne sera pas après avoir été dépouillée de tous ses biens, enterrée par l’église… et le personnage de la jeune veuve (Irène Papas) désirée par tous les habitants… mais qui sera lapidée et égorgée (par son frère ?) car elle s’éprend de Basil (Alan Bates), ce jeune écrivain anglais venu en Crète pour essayer de relancer une mine de lignite qu’il vient d’hériter ! Mais c’est aussi une leçon de vie avec l’amitié infaillible entre Basil très introverti contrairement à Zorba, une amitié même si… et un art de prendre la vie du bon côté car il faut avoir « un grain de folie pour (pouvoir) couper la corde et être libre » ! Les 3 Oscars de ce film sont peut-être un peu excessifs sauf celui pour la photo et son noir et blanc… alors que curieusement Anthony Quinn qui perce pourtant l’écran n’a pas été récompensé pour ce qui est un des rôles phares de sa grande carrière !
Pas revu depuis des décennies, c'est pourtant un film formidable, surtout Anthony "Zorba" Quinn, exceptionnel, extraordinaire (parce que Alan Bates c'est plutôt une tête à claques qui ne se lâche qu'à la fin!).
Ce noir et blanc, ces gueules, ces moments transcendants, de calme et de tempête, de joie et de souffrance... des amours, désamours, l'amitié et le respect à l'état pur, des espoirs déchus, désespoirs vaincus. Tragédie grecque, humeurs, humour, amours universels... l'humain (et des fois l'inhumain)....la vie... la musique. Tout est mal qui finit bien.
4 527 abonnés
18 103 critiques
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5,0
Publiée le 19 juillet 2020
Les romans de Nikos Kazantzakis se prêtent à un traitement cinématographique. Jules Dassin a fait une grande adaptation de Celui qui doit mourir et Michael Cacoyannis a également réussi à réaliser Zorba le Grec pour l'écran. Le Zorba d'Anthony Quinn est devenu une référence en fait j'écris cette revue des années après sa première sortie. Alan Bates est exceptionnel en marchant sur cette ligne très mince mais totalement engagé dans cette dualité qui le rend si humain et si réel. Lila Kedrova a remporté un Oscar pour sa performance et à juste titre. Zorba a également le pouvoir d'Irene Papas qui rend son appel silencieux absolument captivant. Avec la partition contagieuse de Mikis Theodorakis dans un beau film sauvage et convaincant qui ne montre aucun signe de vieillissement. Et le meilleur de tous, c'est l'un des très rares films à savoir exactement quand se terminer. Sans gâcher la fin permettez-moi juste de dire que la dernière scène représente pour moi une métaphore parfaite de la condition essentielle de l'homme dans un monde de désespoir, C'est Zorba dansant pour la joie pure de l'existence au milieu du chaos. Nous sommes tous sur cette Terre pour si peu de temps. Faites-vous plaisir et regardez ce film pour ce qu'il peut vous apprendre sur la vie et la mort...
Difficile de se prendre à un film (2h16) long, en noir et blanc, sombre avec une histoire peu dense, et des personnages qui souvent mettent mal l'aise. Le jeu des acteurs, la mise en scène, sont datés. Le fond en revanche est puissant et bien écrit. La scène finale est particulièrement forte. Un bon script donc, qui mériterait un remake.
Dès que je me suis engagé dans la mise en scène, j’étais sceptique concernant l’intrigue qui m’interpella, la sauvagerie humainement pure à l’état réel dans ce pays d’Europe du sud-est méditerranéen. Une foule paysanne inepte en transe inerte, la vieille école du cinéma greco-américain telle une pièce de théâtre embarquée à bâbord moussaillon. Un peu de folklore philosophique, des danses musicales traditionnelles nationales visités par la Grande Bretagne pour reprendre ses droits de propriété ancestrale, la bonne éducation quoi. La rencontre rustre avec les coutumes locales crétoises m’horripilait, leurs manières ne me disait pour ma culture générale puis me surpris par la prestance de cet acteur. Les nombreux citoyens grecs pleura le jour de sa mort au lendemain du millénaire, remerciant grâce à la notoriété de leur bled, de par sa danse virile instrumentalisée très bruyante, c’est celui de la vie harmonieuse d’un homme consistant, la mine pleine de ressources naturelles, c’est aussi le choc des cultures fusions, quand la ville rencontre la campagne. Des séquences chocs dont le lynchage tragique sec et rapide d’une veuve apeurée et une marquante, la défunte aristocrate dépouillée vient ensuite le rire sarcastique. Il y a un message de cette réalisation mineure dont je n’arrive pas à saisir tellement que s’en est ambiguë, politique ou apolitique. La banalité évolutive de l’histoire donne un côté glacial burlesque qui m’a ravi, en une scène finale culte, c’est le pays des noms de famille grecs modernes plutôt cool. Chez les Papadopoulos et Photopoulos, n’oublions pas la ferveur fiévreuse équilibrée autour d’Alexis Zorbas, sa cuisine grillade d’agneau appétissante avec vue sur la plage. Le sirtaki est un mouvement non ancestral et fut créé spécialement pour le bon « Grec » Anthony Quinn.