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    Zorba le Grec
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    56 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 1 septembre 2015
    GÉNÉRAL : La rencontre de deux cultures, une théorique et une pratique. Un jeune anglais qui hérite d’une mine en Crète se lie d’amitié et expérimente la vie avec un sexagénaire. Film adapté du roman de Nikos Kazantzakis.

    ASPECTS POSITIFS : spoiler: Une musique de Théodorakis très spéciale qui enveloppe tout le film. La force des valeurs individuelles chez les deux personnages principaux en opposition devant la faiblesse des valeurs collectives des Crétois. La scène qui illumine sur le sujet du film et qui met en conflit les deux cultures de la révélation et du concept : Zorba: Pourquoi est-ce que les jeunes meurent? Pourquoi est-ce que tout le monde meurt? Dis-moi. Basil: Je n’en sais rien. Zorba: À quoi ils te servent tous tes sacrés bouquins s’ils ne te disent pas ça ? Alors, qu’est-ce qu’ils te disent ? Basil: Ils me parlent de la peine et de l’angoisse de l’homme qui ne peut pas répondre à ce que tu demandes. Zorba:Et bien je l’emmerde cette angoisse-là!


    ASPECTS NÉGATIFS : Je cherche encore.

    PISTES DE RÉFLEXION GÉNÉRALES : spoiler: Parfois plusieurs cultures finissent par se rencontrer sur la vie, la mort et l’amour. Les deux personnages abordent ces trois sujets avec une différence dans leur approche : Zorba est plus physique et le patron plus spirituel. À titre indicatif, lorsque la jeune meurt, le patron est impuissant contrairement à Zorba. Aussi, lorsque Bouboulina meurt, Zorba accepte qu’il n’y ait pas d’enterrement contrairement au patron. Dans la communauté, qui apparaît fanatique et laide, les valeurs collectives semblent prédominer sur valeurs individuelles. Le père, dont le fils s’est suicidé, est peut-être un des seuls exemples de valeur individuelle de cette collectivité, mais qui finira par se transformer en valeur collective lors du meurtre de la jeune. De son côté, l’anglais représente plus une culture où l’individu est important. Quant à Zorba, il est plus hybride, plus pratique et c’est ce qui lui permet de survivre. Sur la vie, à la fin, ils sont vivants, célèbrent l’hymne à la vie, vont continuer leur vie et continuer de s’aimer à distance. Zorba ressort du milieu parce qu’il a un respect de la vie dans un milieu où cela semble absent. Mais la société dans laquelle Zorba se retrouve n'est pas innocente dans son état primitif. Elle semble regrouper des gens qui ont arrangé leur vie d'après leurs propres règles et qui laissent libre cours à leurs sentiments et leurs instincts. La mort des deux compagnes des protagonistes leur a permis de se rapprocher davantage pour comprendre le sens et l’importance de la vie. L’écrivain est quand même celui qui semble avoir raison. Il a demandé à Zorba de lui montrer à danser pour montrer à ce dernier qu’il réalisait que les chemins de la vie peuvent être variés, mais s’en vont tous vers la même direction. Les entreprises de Zorba, même en amour, se terminent presque toujours par un désastre. Quand il se fait exploiter par l’escorte, on voit toute sa faiblesse face à sa sexualité. Mais Zorba sait qu’il a cette faiblesse et est incapable de la contrôler comme il le dira sur le bateau. La relation entre l’écrivain et la veuve vivant seule nous incite à nous poser des questions. On n’aura jamais la réponse. Elle ne peut être claire. Cette relation, même dans son aspect physique, est marquée davantage par une foule de symboles qu’il nous est difficile d’analyser sur le coup. La nature de la relation reste étrange, mais son effet a un résultat dévastateur sur la communauté qui est déjà loin du niveau intellectuel des deux personnes impliquées dans la relation. On pourrait même dire que ces deux personnages se retrouvent ensemble non pas parce que c’est ce qu’ils désirent, mais parce que c’est ce qu’il y a de mieux dans le milieu.


    PISTES DE RÉFLEXION SPÉCIFIQUES : spoiler: Dès le début, nous sommes entraînés dans les nuages avec la musique de Mikis Theodorakis. Ensuite, on fait face à un jeune anglais nerveux qui protège ses livres et qui se fait faire des beaux yeux, surtout par Zorba. Ce dernier dira même à l’anglais : « Tu me plais, emmène-moi avec toi ». Une musique d’amour s’installera lorsqu’ils sont au café et Zorba sifflera près de l’oreille de l’anglais avant que ce dernier accepte ses services. Au début Zorba riait du fait qu’il boive du thé, mais à l’annonce de la bonne nouvelle, il lui imposa du rhum. L’anglais n’a pas écrit depuis des mois et voilà qu’il n’aura plus besoin d’écrire, car il va vivre avec Zorba. Les personnages sont très contrastants. D’un côté, il y a le raffinement, la candeur, la pensée, la raison et de l’autre, on retrouve l’extravagance, l’expérience et l’intuition. Une faiblesse de Zorba est mise en évidence sur le bateau, car il n’est pas capable d’aller en mer sans être malade. À l’époque, ça le limitait beaucoup. De son côté, l’anglais supporte la mer; il vient d’une île. Zorba dit qu’il est stupide parce qu’il s’est marié. La scène des dauphins montre que Zorba est un peu naïf et que l’anglais a dû en voir pas mal des dauphins dans sa vie. Zorba veut faire danser l’auteur avec Bouboulina parce qu’il croit que ça fera plaisir à cette dernière. Mais le patron, ça ne l’intéresse pas et son approche avec les femmes est plus réservée que Zorba. Le patron est différent de Bouboulina; il est plus discret et les histoires exagérées d’amiral ça le fait rire. Zorba, ça l’intéresse parce qu’il a un désir physique qui s’impose. Dans la scène de la chèvre égarée, Zorba comprend ce qui se passe et agit. Le patron offre ensuite son parapluie à la jeune femme dépourvue. Zorba explique ce que provoque cette veuve chez les villageois. Le patron va demander à Zorba pourquoi ce harcèlement au sujet de la veuve et Zorba lui répondra que c’est parce qu’il l’aime. On voit la méchanceté entre les villageois quand ils rapportent au fils que l’anglais est chez la veuve. D’ailleurs, lorsque l’anglais et la veuve se retrouvent ensemble, la relation semble difficile. À la mort du fils, la comédie et la tristesse se font face. Le père blâme la veuve et n’accepte pas que ce soit son fils qui est faible. Avant que la veuve meure, on constate à quel point ils la désirent tous. On retrouve plusieurs ressemblances avec le film Ryan’s Daughter où il y aussi cette société aux valeurs collectives imprégnées qui fait face à la beauté. L’anglais est impuissant lorsque la veuve se fait lapider. Il demande au fou d’aller chercher Zorba qui agira, mais qui ne pourra empêcher le meurtre de se produire. Le seul qui réagit face à cette mort est le fou du village. Zorba questionnera le patron sur la mort et le patron ne saura pas quoi lui répondre, alors Zorba lui demandera à quoi servent tous ses livres s’ils ne peuvent pas répondre à ces questions. Le patron lui répondra que ces livres racontent l’impuissance de l’homme à répondre à ces questions. Les villageois vont tout voler à Bouboulina excepté le perroquet, car il faut le nourrir.
    Benjamin A
    Benjamin A

    717 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 avril 2014
    Pour son huitième film, Michael Cacoyannis adapte en 1964 le roman de Níkos Kazantzákis "Aléxis Zorbás" qui nous fait suivre un jeune écrivain britannique qui hérite d'une mine en Crète, il y retourne et rencontre Zorba qui insiste pour lui servir de guide puis vont peu à peu devenir ami et associé...

    Cacoyannis axe énormément son film à travers la rencontre et les liens qui uniront les deux personnages principaux et se livre à une belle mais aussi sombre étude humaine. On y suit d'abord cet Anglais, arrivant en Crète avec un point de vue étranger du mode de vie local, puis sa rencontre et évolution avec Zorba, personnage diamétralement opposé quand ce cernier aime les joies de la vie, boire, chanter ou danser alors que l'autre bénéficie de sa bonne éducation et du "savoir vivre" qui va avec.
    C'est bien écrit, que ce soit à travers les personnages, un scénario fluide et qui évite le pathos dans lequel il aurait pu tomber ou par les thèmes abordés tels que l'amitié, lynchage, l'amour, les différences sociales ou encore la tolérance et ces thèmes sont bien mis en image et notamment à travers des scènes marquantes tels que cette superbe fin et à l'opposé cette scène du meurtre, ignoble et lâche.
    Il met très bien en valeurs les superbes paysages tout en usant de belle manière du jeux d'ombres et de lumières, la photographie en noir et blanc est superbe.
    L'autre réussite du film, ce sont les acteurs et notamment Anthony Quinn qui crève l'écran et qui domine toute autre interprétation. Et pourtant face à lui Alan Bates, tout en sobriété n'a rien à se reprocher, tout comme des seconds rôles à l'image de Irène Papas.

    Une réussite qui fera oublier ses quelques petites longueurs sans grande importance, et finalement une ode à l'amour, la vie et l'amitié.
    Acidus
    Acidus

    736 abonnés 3 720 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 décembre 2013
    Sans remettre en cause le statut de classique cinématographique de ce film ni son impact dans le folklore grec, je n'ai rien trouvé d'exceptionnel à ce "Zorba le grec" si ce n'est sa magnifique BO. L'ensemble demeure correct mais ne dégage rien de bouleversant ou autres sentiments approchants.
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    600 abonnés 2 530 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 5 novembre 2012
    Ce film est indéfendable, pour moi il fait même honte au cinéma car il l'utilise sans aucun respect pour les spectateurs tout en traitant un des aspects les plus noirs de la nature humaine. Je m'étonne que Anthony Quinn ne se soit pas aperçu du piège dans lequel il se fourrait et de plus qu'il en ait été fier, car en dehors de lui, irréprochable dans son jeu, rien ne tient la route. La complaisance avec laquelle est filmée le lynchage de ''la veuve'' est inacceptable tant sur les images que sur le fond. Les images font naître en nous la haine vis à vis des tortionnaires et le fond nous est incompréhensible: comment Zorba qui connaît les coutumes de ses compatriotes a t il pu pousser son ami dans les bras de cette femme? En outre Irène Papas n'a jamais aussi mal joué, les personnages secondaires sont de pures caricatures à commencer par madame Hortense, Alain Bates est inconsistant. Le montage de la scène finale avec son toboggan en bois et les rondins qui arrivent sur nous comme des torpilles est d'un grotesque achevé. Quant à la célèbre scène finale, elle aurait pu être réussie dans un contexte moins délètère et la présence d'un orchestre...Cette musique qui surgit dont ne sait où est une insulte à notre intelligence.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 30 septembre 2012
    Un classique du cinéma que ce Zorba le Grec. Superbe travail sur le noir et blanc avec des ombres et des lumières splendides. Plusieurs scènes mythiques ("la lapidation", "le pillage de l'hôtel" et le "Sirtaki" final), Anthony Quinn incarne de manière survoltée un fameux personnage.
    wesleybodin
    wesleybodin

    1 133 abonnés 3 864 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 juin 2012
    Un grand moment de cinéma, intemporel, inoubliable. Anthony Quinn est au sommet de son Art.
    Julien D
    Julien D

    1 213 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 juin 2013
    Dans la longue et florissante filmographie d'Anthony Queen, il semble impossible passer à côté de ce rôle magistral de Zorba, devenu une véritable figure iconique du grec bon-vivant et doux rêveur. La vision d’une Grèce pleine de traditions, telle que l’avait décrit Nikos Kazantzakis dans son roman, et l’émotion que Michael Cacoyannis nous fait partager à travers la relation de son duo de personnages faisaient, à l’époque, oublier les longueurs interminables de son film qui a maintenant mal vieilli mais mérite toutefois d’être vu par tout vrai cinéphile. Outre le personnage de Zorba en lui-même et la morale libertaire, l’autre élément inoubliable de cette œuvre est incontestablement la musique de Mikis Theodorakis sur laquelle les personnages aimaient tant danser le sirtaki, une danse inventée pour l’occasion et faisant aujourd’hui entièrement partie du patrimoine culturel local, et qui fit de la scène finale un moment de cinéma inoubliable.
    totoro35
    totoro35

    105 abonnés 1 787 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 janvier 2012
    Portée par le jeu fiévreux d'Anthony Quinn, une ode à la vie et choses simples de l'existence, encourageant le spectateur à vivre sa vie à fond.
    Plume231
    Plume231

    3 934 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 janvier 2012
    Le film qui a crée et lancé le sirtaki, le film qui a fait mieux connaître le folklore et les moeurs grecs dans le monde et le film qui a assis définitivement Anthony Quinn au rang de star. C'est lui et entièrement lui qui se taille la part du lion, donnant une interprétation haute-en-couleur, puissante, gargantuesque et savoureuse de son personnage. Bref c'est un véritable ouragan qui se déchaîne, et ses partenaires ne peuvent rien faire face à cet ouragan malgré qu'Alan Bates est pourtant remarquable dans un registre nettement plus sobre. Autrement, loin du folklore style carte postale auquel on pouvait s'attendre d'après les premières scènes et la musique devenue mythique de Míkis Theodorákis, le film présente des paysages filmés de manière réaliste et des deux séquences très dures qui contrastent singulièrement avec l'image "gentiment touristique" que l'on pouvait s'attendre à voir uniquement des grecs. La scène de meurtre est effroyable et ignoble par sa lâcheté, quand à celle de la cupidité autour d'une morte elle donne envie de lancer un "Salauds de pauvres", comme Gabin dans "La Traversée de Paris", et de tirer dans le tas. La scène finale qui veut terminer le film sur une tonalité beaucoup plus légère est inoubliable. Malgré quelques petites longueurs, "Zorba le grec" est sans conteste un incontournable.
    hubertselby
    hubertselby

    69 abonnés 436 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 novembre 2011
    Film déconcertant ! (spoil) Je m'attendais à voir une gentille comédie sur un touriste americain qui découvre les coutumes grecques, il n'en est rien...Là, on est dans le social, la peur brute, l'aridité.
    Mme Hortense apporte la seule legèreté du film, Zorba est à double tranchant, il est instable, sa 1ere danse, une danse de Saint Gui le transforme en posédé. Sa deuxième danse est plus humaine...
    Le thème de la veuve crétoise est effrayant, ils passent pour des bêtes ! Je ne sais pas ce qui est vrai ou non mais ça fait très cliché de cailloux méditerranéen qui vit en vase en clos façon obscurantisme moyen ageux...C'est flippant ! Le pillage de la maison de Mme Hortense aussi est effrayant. Les grands-mères crètoises qui se jetent sur les biens de la dépouille alors qu'elle est encore chaude...C'est glacial, on dirait des vautours !
    Les crétois passent pour des gens bien éloignés de notre culture...Je ne sais pas ce qui est vrai ou faux, je n'ai pas vécu en Crète dans les années 60 mais pourquoi les charger comme ça ?
    Devant l'assassiant de la jeune veuve, je suis tombé de très haut ! Ca traite de désir et de pulsions, on est dans l'irrationel et la folie. On est bien loin du club med ! Mais cet espèce de néo réalisme à la grecque n'est pas pour me déplaire !
    Sergio-Leone
    Sergio-Leone

    186 abonnés 1 096 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 février 2011
    Comédie dramatique parfois proche du néoréalisme italien mais trop maladroite dans son approche dramatique des tensions sociales de la ruralité grecque. Anthony Queen s'offre un grand rôle avec un personnage fabuleux qui éclipse totalement son partenaire à l'écran assez peu charismatique. Un film léger et tendre.
    David D.
    David D.

    28 abonnés 148 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 11 janvier 2011
    Tout juste la moyenne pour Anthony Quinn, bien sûr, le remarquable personnage de Madame Hortense, finalement poumon du film, et une fin mignonne.
    Pour le reste... truffé d'invraisemblances comportementales qui rendent le visionnage illisible (comme une veuve innocente porté aux nues par les deux héros pendant la moitié du film, mais finalement égorgé devant eux quasi dans l'indifférence, au point de repartir travailler avec les assassins dès le lendemain en ayant visiblement tout oublié) et d'une foule caricaturé à l'extrême (vraisemblablement l'auteur avait des comptes à régler avec les Crétois), ce film est un brouillon on l'on s'ennuie vite, sauf à vraiment beaucoup aimer le Sirtaki.
    Gonnard
    Gonnard

    248 abonnés 1 930 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 août 2009
    Malgré sa longueur, et donc ses longueurs, ce film plaît par sa bonne humeur, son côté reportage sur les us et coutumes crétois, son réalisme. Nul besoin de préciser qu'Anthony Quinn y est excellent et contribue en grande partie à la qualité du film.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 12 avril 2009
    Film splendide qui montre dans toute sa vérité et avec des contrastes saisissants la tendresse et la cruauté d’une civilisation encore pauvre. Des numéros d’acteurs époustouflants et une conclusion fantastique : « n’est-ce pas le plus beau désastre ? » suivi d’un grand éclat de rire.
    QBN
    QBN

    33 abonnés 147 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 avril 2010
    4 étoiles pour Anthony Quinn évidemment.
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