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Terreurvision
210 abonnés
505 critiques
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3,5
Publiée le 3 février 2015
Inferno cristallise une époque pour son réalisateur qui manifestait, alors, un certain goût pour les couleurs forcément chatoyantes et la musique forcément omniprésente. Sans oublier un goût du paradoxe qu'illustraient un fond nébuleux et une forme flirtant avec le baroque. Du pur Dario Argento alors à l'apogée de sa créativité. La critique complète est en ligne sur le site Terreuvision.
Je préfère définitivement Dario Argento dans sa période fantastique / épouvante. Avec Inferno, on retrouve le style déjà expérimenté dans Suspira. Des lumière et des décors aussi somptueux qu'irréel qui donnent au film des allures cauchemardesque, le tout agrémenté d'une musique psyché très typé années 80. Pas grand chose de neuf, donc. Mais le style "Argento" est tellement atypique qu'il ne peut pas nous laisser indifférent. Soit on aime, soit on déteste. Pour ma part, je kiffe ma race !
Je suis déçu, j'ai l'impression de dire ça tout le temps ces temps-ci. Mais si j'avais aimé Suspiria, ce film-ci me semble un peu plus foutraque et moins "pétant" visuellement et musicalement (bien que ça reste vraiment beau), mais surtout il m'a bien moins intéressé.
Si au début du film j'étais à fond, je trouvais ça génial cette tension lovecraftienne avec une fille qui lit un bouquin, qui n'ose le croire et qui pourtant est fascinée par ce qu'elle lit, qui va même jusqu'à commettre l’absurde... parce qu'elle est attirée par le mystère.
Mais ça finit bien vite par me lasser parce qu'on se met à passer d'un personnage à l'autre, sans réellement savoir qui on va réellement suivre et surtout sans qu'ils aient une personnalité ultra développée. Ce qui est un peu problématique et qui me déçoit assez. Disons que dans Suspiria le personnage ne brillait pas fondamentalement non plus par son originalité, mais il arrivait à capter l'attention car il était le seul, ici ce n'est pas le cas.
Et il y a un moment où j'ai décroché totalement et je m'en fichais un peu de ce qui se passait.
Je ne pense cependant pas que ça soit un mauvais film, si ça se trouve je le vois un autre jour et je peux aimer, mais là, malgré ses qualités, ça me semble trop confus et un peu trop longuet pour être réellement intéressant.
Je note cependant quelques scènes bien sympathiques, comme la fin, ou bien la citation d'Hitchcock où les oiseaux sont remplacées par des chats.
Pas évident d'avoir un avis réellement tranché sur ce deuxième volet de la « trilogie des Enfers ». D'un côté l'habileté technique est toujours là, Argento utilise toujours parfaitement les décors, les espaces, les musiques et les éclairages pour créer une ambiance unique et réellement angoissante. Les différentes mises à mort sont également bien faites, même si certaines traînent en longueur, et un certain suspense nous emmène facilement jusqu'à la fin. De l'autre on relève quelques raccourcis scénaristiques, des éléments de développement bâclés (le double meurtre à Rome, pourquoi ? Qui est l'intrigante jeune fille au chat dans la faculté?...), des actrices dont les jeux feraient parfois ton sur ton dans un porno, un manque global d'approfondissement du thème de la sorcellerie et de l'alchimie et surtout une fin qui frôle la faute de goût (non sans déconner cette apparition totalement impromptue de la Mort, moche de surcroît, termine malheureusement le film en eau de boudin). Moins inspiré et étincelant que « Suspiria », un petit film d'horreur sans prétention, mais sans grandes ambitions non plus.
Suite de "Suspiria", "Inferno" est sans doute l'oeuvre la plus épouvantable de Dario Argento. Le réalisateur et scénariste du film met en effet les nerfs du spectateur à rude épreuve et ce n'est pas peu dire. Argento utilise ici tous les ingrédients qui suscitent l'effroi, des couteaux dans la gorge, des meurtres si horribles qu'on n'ose pas les décrire, l'utilisation des animaux domestiques si attachants à l'homme qui sont ici mis à contribution dans l'exhibition d'assassinats sadiques bref Dario Argento ne se retient plus dans la surenchère de la violence et du gore malsain. Le film dispose d'un rythme soutenu et d'un scénario atypique et mystérieux qui se développe au jeu des trouvailles et des regards qui en disent longs. Le film tourné en 1979 n'a pas pris une seule ride et pour preuve ceux qui visionneront ce long-métrage auront du mal à dormir tant l'horreur baroque, subtilement mise en scène par des couleurs vives et des décors à la fois somptueux et inquiétants, atteint des sommets dans l'art de le paralyser de peur. En voyant ce long-métrage, on se dit que le réalisateur prouve une nouvelle fois tout son talent à créer l'effroi et les frissons chez le spectateur mais devant cette débauche de violence sanglante qui ne trouve de justification finalement qu'au dénouement, on comprend que Dario Argento voulait mettre la barre très haut et dépasser les limites du supportable. Elaborer un tel long-métrage exige un talent fou, quand on s'immerge dedans, on ressent vraiment l'impression d'assister à un cauchemar durable dont on se demande bien comment les protagonistes vont pouvoir s'en sortir. La musique effroyable qui l'accompagne renforce encore plus l'ambiance de terreur dans ce film dont certaines scènes peuvent provoquer l'envie de vomir. Alors oui, c'est épouvantable mais n'assistons-nous pas au point culminant de l'horreur, celle que le spectateur recherche? Car il faut le préciser, lorsque l'on termine de voir ce film, on demeure terrorisé, c'est un choc monumental que l'on prend en pleine face, c'est une sensation malsaine qui envahit tout le corps mais une chose est sûre: en regardant ce film, plus aucun autre ne vous causera le même effet tant il est extrême! Au final, Dario Argento rédige et signe le film fantastique horrifique le plus éprouvant de tous les temps, insoutenable et brillant!
Une jeune femme lit un roman d'un architecte qui écrit avoir construit trois immeubles pour des divinités maléfiques, l'une résidant à Fribourg (cf. "Suspiria"), une autre à Rome et la dernière à New York. Si une partie du film se déroule en Italie, la majorité se passe aux Etats-Unis où a lieu une série de meurtres horribles et étranges. Dario Argento filme un immeuble new-yorkais comme un univers en soi, sorte de château maléfique où les légendes deviennent réelles, où les étages communiquent et les secrets tardent à se dévoiler. C'est tout un réseau de motifs inquiétants qui est mis en scène, mettant nos nerfs à rude épreuve dès les premières minutes, à travers des cadrages anxiogènes susceptibles de faire surgir l'horreur de n'importe quel angle du cadre, une esthétique baroque dominée par le rouge et le bleu qui tendent vers le conte et l'abstraction, et enfin une musique qui oscille entre une composition originale, le classique (Verdi) et l'électro avec le thème final. La splendeur formelle à l'oeuvre n'est pas simplement admirable mais elle est avant tout viscérale, elle crée une peur rarement ressentie à ce point au cinéma dans la mesure où "Inferno" n'est pas fait que de jump scares mais se voit gagné par une tension constante qui débouche sur des meurtres d'une sauvagerie souvent inimaginable – avec quelques sympathiques animaux à l'action. Imprévisible et donc subversif dans sa façon – et son timing – de tuer ses personnages principaux, le film ne nous laisse aucun répit, ne cherche jamais de zone de confort pour mieux s'enfoncer dans sa noirceur, laquelle explose à l'écran dans une conclusion un peu trop explicite. On finit exténué à la vision d'un film aussi éprouvant et en même temps fasciné devant l'exigence d'un cinéaste au sommet, dont l'immense créativité s'incarne ici avec une vitalité époustouflante.
Argento a des visions vraiment très fortes et un sens de l'image certain, par contre quand le scénario ne suit pas, rien à faire, on décroche, c'est vraiment dommage.
Deuxième métrage de la trilogie des Mères après Suspiria, Inferno n'a de classe que son affiche et sa musique. Ces deux qualités en moins, c'est pratiquement un navet auquel l'on fait face. Ennui, ennui, ennui, c'est ce que déclenche Dario Argento avec ce film, en ajoutant bon nombres de scènes totalement invraisemblables, des personnages plus bêtes les uns que les autres et une finalité ridicule. Ça en devient vite navrant et désespérant tant le gâchis est énorme.
"Inferno" raconte l'histoire de Rose (Irene Miracle), une jeune femme qui emménage dans un immeuble new-yorkais à l'atmosphère étrange. Elle va apprendre qu'il a été construit pour une des trois mères des Enfers... "Inferno" est mon Argento préféré, quand bien même la plupart des fans préfèrent "Suspiria" ou "Profondo Rosso". Même si le film comporte des défauts – comme presque tous les Argento –, tels que le jeu approximatif des acteurs, un scénario partant un peu dans tous les sens (je me suis toujours dit que la scène où les rats tuent un homme était un peu hors-sujet), une fin décevante (LA principale caractéristique des films d'Argento malheureusement), j'adore ce film pour son ambiance si particulière, son aspect visuel d'une beauté inouïe, ses moments d'angoisse (du simple trou dans le sol cachant en fait tout un espace immergé à la déambulation dans l'immeuble et ses endroits secrets) et sa musique superbe. Bref, tout le cocktail qui fit le succès des meilleurs Argento, mais avec un je-ne-sais-quoi de plus qui fait de ce film un chef-d'oeuvre à mes yeux.
J'ai très rarement vu un film aussi mauvais. Gageons que Dario Argento n'est pas devenu le maître du giallo du un film aussi mauvais. La musique est horrible, ne colle aucunement avec l'action (la scène du taxi est à mourir de rire). C'est long, poussif, le scénario est improbable (quand il y a un semblant de trame), les personnages sont flous, inutiles. La fin est un summum de nullité. Les dialogues sont insipides. Par moment, on a envie de crier kamoulox tellement ça n'a ni queue ni tête.
Ce Inferno est décrit comme un chef d'oeuvre mais je le trouve trop surestimé. Tout d'abord le scénario part dans tous les sens et certaines scenes sont incrompréhensibles, ensuite l'ambiance tombe à plat trop souvent car la musique (vraiment pourrie) ne colle pas du tout aux images! Et pour finir l'utilisation de filtres bleus et rouges qui faisait l'originalité de Suspiria est ici trop poussée! Une daube qui ne contient hélas que peu de scenes gores. A fuir!
Après le succès de "Suspiria", Dario Argento semble vouloir limiter la prise de risque, et se lance dans "Inferno", qui traite du même thème (la sorcellerie). Cette fois l'action se déroule principalement à New York, autour d'un immeuble ensorcelé dont plusieurs occupants seront tués. La première déception est le fait que "Inferno" ne cherche pas à innover. Outre la similitude du sujet, on y retrouve une esthétique proche de celle de "Suspiria", avec des décors et des lumières baroques, jouant essentiellement sur le rouge et le bleu. L'ambiance est ainsi réussie mais peu originale. En revanche, on notera une BO assez recherchée. Le second problème du film est l'intrigue peu passionnante, se résumant à une série de meurtres avec un fil conducteur fébrile, et un scénario diffus. C'est dommage car les séquences de meurtre, bien que moins brutales et moins efficaces que dans d'autres film d'Argento, demeurent assez angoissantes. Au final, "Inferno" est un film d'horreur appréciable, mais moins marquant que "Suspiria".
Seul un final un peu bâclé à mon goût empêche "Inferno" d'être à la hauteur de "Suspiria". L'atmosphère est la même, oppressante, la réalisation baroque avec ces jeux de lumière criardes également. Quant aux scènes de meurtres, elles sont toujours aussi angoissantes et bien amenées. Dans la droite lignée du film précédent, il pèche malheureusement en ne se focalisant pas sur un personnage, ce qui rend difficile l'attachement aux divers protagonistes. Néanmoins, ne soyons pas trop exigeants, il s'agit bien là d'un excellent Argento et d'un quasi chef-d'oeuvre.
Le réalisateur Italien Dario Argento a indubitablement joué un rôle important dans la naissance du cinéma d'horreur tel qu'on le connaît aujourd'hui. Au cours des années 1970-1980, il créé un style immédiatement reconnaissable et totalement effrayant pour l'époque. Les meurtres ultra-sanglants qui peuplent ses films, accompagnés d'une musique rock très appuyée restent dans toutes les mémoires de cinéphiles. « Inferno » est sans doute une de ses meilleures réalisation même si elle reste à quelques encablures du célèbre « Suspiria », considéré à juste titre comme son plus grand chef-d’œuvre. Ceci dit, les décors somptueux et ce rouge omniprésent, qui constituent une autre de ses marques de fabrique, sont bien là... Ils contribuent d'ailleurs largement à l'atmosphère délicieusement oppressante qui règne dans ce film étrange et envoûtant. Malheureusement, comme souvent dans les œuvres d'Argento, l'interprétation des acteurs est approximative et la fin est indubitablement bâclée. Malgré tout, « Inferno » reste un très grand classique du genre, une œuvre fondatrice qui est toujours considérée comme une référence et ce n'est que justice !