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julcine
25 abonnés
48 critiques
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5,0
Publiée le 21 juillet 2010
Attention culte pour les uns, détestable pour les autres... J'ai mis longtemps avant d'aimer ce film... Mais avec les années j'ai aimé cet esprit baroque qui répond à l'univers de Suspiria (et qui aurait dû répondre à son dernier film "la troisième mère"... mais non malheureusement). Les couleurs, les décors, les meurtres... tout doit être pris au second degré, car ici il ne faut pas s'attendre à quelque chose de plausible. C'est un conte macabre, divinement bien orchestré...
Comme Suspiria, le film est avant tout une expérience formelle. Certes les digressions scénaristiques amènent-elles des scènes d'un sadisme ou d'un surréalisme absurde inoubliables, seulement là, les saturations bleues et rouges ne sont pas raccords, le scénario et les acteurs sont complétement absents. On imagine que Dario Argento a voulu pousser à son paroxysme l'expérience abstraite et kitsch de Suspiria, mais ça ne donne pas mieux qu'un film inintéressant et interminable.
Trois ans après le succès de Suspiria, Dario Argento continue sur sa lancée du giallo sanglant et poursuit sa "Trilogie des Trois Mères", inspirée de Thomas De Quincey. Nettement moins réussi que son prédécesseur, cette fausse-suite à l'histoire originale ne contient hélas pas les mêmes atouts que le premier volet. Toujours centré sur la légende des trois mères de l'enfer, à savoir la Mère des Larmes, la Mère des Soupirs et la Mère des Ténèbres, Inferno se base sur cette dernière, la plus belle et la plus dangereuse des trois. Cependant, le scénario souffre ici d'un laisser-aller flagrant, Argento se souciant au final peu de son intrigue afin de proposer une atmosphère qui prime définitivement sur l'histoire. En effet, divisée en plusieurs parties aussi distinctes que rapprochées, elle narre une série de meurtres autour de personnages peu charismatiques s'intéressant tous au fameux livre sur les trois sorcières infernales. Hélas, les plans sont lents, les décors si soignés de Suspiria paraissent très lointain comparé à ceux de cette séquelle dont les filtres bleus et rouges inondent constamment l'écran. L'interprétation basique passée outre, on a donc affaire à une histoire peu intéressante et surtout mal fichue, dont ne ressortent au final que quelques bons passages. Une petite déception néanmoins gentiment agréable, le talent d'Argento restant aussi minime que convaincant.
Pour Argento, tout est jeu de son et de lumière. Et pour l'époque il s'en tir avec brio. On aperçoit bien la petite touche du réalisateur, et ce film n'est pas sans rappeler Suspiria. Même si le scénario parait décousu au premier abord, on se rend vite compte une fois la fin annoncé que c'est avec brio qu'il aura maîtrisé sa réalisation. Seuls bémol, la musique, qui n'est pas toujours accommodé à certains passages.
Ce deuxième volet de la trilogie des Trois Mères fait encore l’objet d’un vrai culte aujourd’hui, mais ce n’est clairement pas mon Argento préféré. Il souffre effectivement de nombreux défauts qui sont pour moi un peu rédhibitoires comme une photographie bariolée bien moins maîtrisée que celle de Suspiria et une musique ultra-kitsch de Keith Emerson, auteur d’un rock progressif qui ne m’a jamais séduit, alors même que je suis fan de ce genre de musique. Ensuite, l’histoire est pleine de trous et d’incohérences qui ne sont jamais levées. Bien entendu, je suis aussi séduit par l’idée que tout ne soit pas expliqué, mais ici Argento prend vraiment d’importantes libertés par rapport à ce que l’on peut appeler un récit classique. Finalement, ce qui séduit le plus vient de la réalisation, vraiment magistrale pour le coup. On peut dès lors parler d’une œuvre qui ne tient qu’à la majesté de sa réalisation. Le reste est quand même très moyen, avec des meurtres passables et des acteurs généralement sans grand charisme. Bref, on est loin de la magnificence des Frissons de l’angoisse et de Suspiria.
A côté de Suspiria, ce film ne tient pas la cadence. La réalisation poussive et l'aspect général du jeu est ennuyeuse au possible. La plupart des plans se font de nuit, et les couleurs criardes bleues/rouges sont utilisées à outrance. Les décors ne sont pas réalistes pour un sou, n'importe qui de normalement constitué qui se retrouverait dans une pièce d'une maison éclairée de rouge avec plein d’échafaudages qui donnent un aspect "plateau de cinéma" s'enfuirait en courant. La fin est pitoyable, le film n'est pas gore pour un sou à part le plan avec les yeux qui sortent des orbites. Il n'y a aucun personnage principal à proprement parler, on a peu de repères dans ce film au final, et ça en fait un très mauvais giallo.
Sensationnel. Un film qui m'a laissé bouche bée. Un jeu de piste plein de rebondissements et de mystères sur le thème de la magie. Inferno est clairement mon film préféré de Dario Argento. L'ambiance magique, les meurtres inventifs dotés de bonnes idées, les décors baroques très beaux (faisant penser par moment à Suspiria), le suspense haletant et la bande-son trépidante et un peu bizarre font de Inferno le giallo parfait à mes yeux.
Une oeuvre puissante, onirique et vénéneuse, d'une beauté à couper le souffle - plus encore que Suspiria, dont elle se proclame la suite. Bien que sa structure soit peu commune et que les nombreux mystères qui entourent cette histoire alambiquée puissent déconcerter le spectateur, ils attestent de la maîtrise et de l'indépendance d'un auteur au sommet de son art, qui signe ici son film le plus personnel et le plus réussi, une sorte de cauchemar intime élevé au statut de diamant brut, dont le scénario est éclipsé au profit de l'expérience sensorielle pure. Un véritable chef d'oeuvre.
Suite de "Suspria","Inferno" aurait pu surpasser son illustre prédécesseur,tant la mise en scène inspirée du grand Dario va toujours plus loin dans l'éxcès visuel(baroque,meurtres..,sans compter le fait qu'il ait tourné le film sous l'effet de la drogue,ce qui en rajoute plus dans le délire visuel);on prend toujours autant de plaisir à vouloir percer les secrets des sorcières et de leurs maisons maudites,cependant une fin tout bonnement ridicule(due aux producteurs qui la voulaient spectaculaire)-que je tairai pour ceux qui n'ont pas vu le film- et en totale contradiction-à mes yeux-avec ce qui a précédé. Vraiment dommage...
Un exelent film de Dario Argento, on retrouve dans ce film la même ambiance et PRESQUE le meme jeux des couleurs que dans Suspiria. Toutefois il est moins bien que de dernier mais reste un très bon film avec une bande son très envoutante. C'est dans ce 2eme opus que l'on decouvre l'histoire des 3 mères. Quant aux meurtres ils sont en revanche moins bien que ceux dans Suspiria ou Le Sang des innocent. en tout cas un film A VOIR bien entendu
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3,5
Publiée le 27 mai 2018
Dario Argento prend ici le prètexte d'une maison possèdèe par les puissances des tènèbres pour accumuler les èpisodes sanglants, traitès comme autant de mini films! Le cinèaste cultive l'angoisse avec une suite de scènes gore où les victimes trouvent la mort après avoir endurè de terribles supplices! Plus que l'intrigue qui èvoque l'irrèalitè des cauchemars, ce sont les images et les sons qui conduisent l'action! Sans surpasser l'inoubliable "Suspiria", "Inferno" est une sorte de ballet et d'opèra visuel qui fascine où les dècors et les èclairages valent qu'on s'y intèresse! Les aficionados du père Argento trouveront largement leur compte avec cerise sur le gâteau de superbes actrices comme Ania Pieroni et son regard hypnotisant dans la scène de l'amphithèâtre...
Monsieur Dario Argento toujours en pleine forme... Pour son 7eme long-métrage, le cinéaste Italien nous offre un film bien dans la lignée de son précédent, "Suspiria", est donc le deuxieme épisode de la saga non-officielle "La trilogie des enfers" (ou "trilogie des trois mères"). Un film tres inquiétant et tres prenant, nous plongeant dès les premières images dans une atmosphère sombre et peu rassurante, et qui ne fera qu'être de plus en plus insoutenable avec le temps ! Un film puissant et terriblement envoutant.
Une histoire qui mêle habilement alchimie, divinités maléfiques et d'un certain côté giallo (les poursuites des différentes femmes). L'éclairage bleu/rose contribue vraiment à donner une identité au film, et les décors sont plutôt bien organisés. Malgré un jeu un peu plat des acteurs (par moments seulement), le tout se laisse plutôt bien regarder. L'histoire permet quelques moments de frayeurs plutôt convaincants (le meurtre lors des sautes de courants, la plongée dans la cage inondée...). Un très agréable film.
J'aime bien Argento, c'est un réalisateur qui a ma sympathie, au moins sur ce que je lui ai vu c'est-à-dire sur ses premiers films. Inferno c'est un peu un Argento lambda, ni excellent, ni mauvais, juste bon. Du coup on a plusieurs qualités du réalisateur que ce soit son style visuel, une certaine tension, bien que ça ne vaille pas les meilleurs. Et ses défauts comme un scénario poussif, des gros coups de pas de bol, des scènes à rallonge, un rythme inégal, et des effets assez risibles réalisés avec 3 francs 6 sous, etc. mais sans que ça atteigne le niveau de ses plus mauvais films. Du coup ça en fait un film sympathique à regarder sans que ce soit tout à fait enthousiasmant. Je suis néanmoins assez surpris de ce final qui m'a laissé quelque peu sur ma fin. Disons qu'on a quelque chose qui part très (trop ?) loin et en même temps qui n'est qu'une semi-résolution dans la mesure où on a juste une révélation mais rien de particulier au niveau de l'action et des personnages.