J'étais un petit garçon de sept ans passionné par les dinosaures, je collectionnais maintes figurines et avait une kyrielle de bouquins sur le sujet que je maîtrisais sur le bout des doigts.
Un jour, une bande annonce défila sur le petit écran, elle fit sans doute de moi l'un des enfants les plus impatients au monde, ça allait être un film qui selon les médias révolutionnerait le cinéma et les effets spéciaux, mais à vrai dire, je m'en fichais, l'important pour moi, c'est que ce film allait parler de mon plus grand rêve, des dinosaures bien en chair.
J'ai donc pris mon mal en patience (bien difficilement) et ai attendu sa sortie en salle à l'occasion de laquelle ma mère m'avait promis de m'emmener avec mes deux cousins.
Le film arriva enfin, on pouvait voir sur toutes les chaînes des émissions telles que le journal parlé ou autres dans lequel on faisait l'apologie de ce film, mais où l'on disait aussi qu'il faudrait bien du temps avant que les files d'attente devant les cinémas redeviennent raisonnables.
Rien à faire, je voulais aller le voir dès le week-end et ma mère n'aurait pas pu me le refuser.
Me voilà donc dans la salle après deux heure de file, le film commence, le raptor dans la grande cage, l'ambre dans la mine, le professeur Grant, j'étais déjà captivé.
Puis arriva la scène de la rencontre avec les brachiosaures accompagnée de l'excellente composition de John Williams.
Vous n'imaginez pas à quel point cette vision m'a ébloui, si c'eut été possible, je pense que l'on aurait pu voir des étoiles dans mes yeux. J'étais bouche bée devant ces merveilleuses images qui pour moi étaient bien plus qu'une simple péllicule de film.
Et bien, plus de seize ans après l'avoir découvert et après l'avoir visionné plus d'une cinquantaine de fois sur tous les supports imaginables, j'ai à nouveau ressenti le même frisson qu'à l'époque.
En conclusion, merci monsieur Spielberg pour me faire m'émerveiller encore aujourd'hui devant ce film qui n'a pas pris une seule ride :-)