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Walter Mouse
516 abonnés
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4,0
Publiée le 9 octobre 2017
Alors qu'il lutte contre ses problèmes de santé, John Wayne insiste pour tourner son dernier film au cinéma dans l'adaptation du roman The Shootist où il incarne un as de la gâchette sur le déclin atteint du cancer. La mise en abyme est assumée au point que Don Siegel reprend en ouverture d'anciennes images des plus grands classiques de l'acteur et les juxtapose de façon à ce que les adieux faits à la légende de l'Ouest présentée dans Le Dernier des Géants soit le John Wayne que le grand public a toujours connu. Une proposition forcément très parlante qui cumule au fil de son histoire les rencontres entre stars du même calibre et passages mélancoliques faisant le bilan des 50 ans de carrière du comédien . Qu'il y a-t-il de plus fort symboliquement parlant que de voir James Stewart, figure emblématique du western, jouer franc-jeu avec son ami en lui avouant qu'il va mourir et qu'il aimerait avoir la même trempe que lui? Comment ne pas se sentir proche de ce tireur hors-pair quand il fait tout son possible pour partir dignement en tant qu'homme délié de son image au lieu de devenir un vestige du passé dont les actes seront mal interprétés? Un aveu testamentaire ou une fin de parcours longtemps voulue pour le rôle qu'il a tenu pendant des décennies, les deux hypothèses sont possibles. Regorgeant de moments bien pensés et respectueux, Le Dernier des Géants fait un bel au revoir à un monstre sacré du septième art. Un colosse s'en est allé mais ses empreintes resteront à jamais gravées dans le sol.
Film hommage, le dernier des géants met en scène des monuments du cinéma américain, John Wayne et son fidèle compère John Caradine mais aussi James Stewart, Lauren Bacall. Un film testament, le dernier du Duke qui marque la fin d'une époque.
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3,5
Publiée le 24 décembre 2010
Le cinèma a rarement donnè de rôle aussi fort à ce gèant du cinèma qu'ètait John Wayne! Le cas est unique car il confie un dernier rôle à un acteur malade et vieillissant! La rèalitè rejoint la fiction! Le film s'ouvre sur toute une sèrie d'extraits en noir et blanc d'anciens films où l'acteur incarnait des personnages de cowboy! Ainsi, on peut repèrer au passage les extraits de "Rio Bravo" et "El Dorado". Le vieux cowboy va dèmontrer à un bandit de grand chemin qu'il n'est pas encore fini...Autour du Duke, le rèalisateur Don Siegel rassemble une plèiade de stars comme Lauren Bacall, Ron Howard, James Stewart, Richard Boone et John Carradine! Film crèpusculaire, "Le dernier des gèants" dèmontre que le vieil Ouest est mort avec son emblèmatique reprèsentant, John Wayne...
Western crépusculaire et très émouvant. John Wayne tourne son dernier film. Le titre Le Dernier Des Geants est un de ces westerns auquel on s'attache très vite. Bref un très bon film...
Encore un film que je voulais voir depuis longtemps, j'en attendais pas mal du dernier film de John Wayne, où pour la dernière fois il reprend son personnage qu'il a tant joué, le type qui sait manier les armes et qui a un sens de la justice et de l'honneur très américain (mais je l'aime bien malgré tout). C'est une forme d'adieu. Et qui rêver de mieux pour mettre ça en scène que Don Siegel ?Alors j'aurai cru le film plus énervé, quelque chose où pour en finir Wayne va buter tous les méchants de la ville ou un truc comme ça. Cependant le film est assez calme, limite sans intrigue, on suit juste jour à jour Wayne qui se fait vieux et qui a de plus en plus de mal à vivre et qui cherche le moyen de faire les choses biens.Je dois dire que la moustache c'est ultra laid et que même Wayne ne peut pas porter ça sans avoir l'air ridicule, et que le film est un peu lent, je m'attendais peut-être pas à autant de quotidien, de petites choses. Après ce n'est jamais chiant et ça instaure le ton du film, une marche funèbre.Parce que j'ai été assez touché par la fin, pas tant par ce que qu'elle montre, mais plutôt par ce qu'elle représente, le passage à une autre époque. Toutes les thématiques du western crépusculaire sont là. Les premières voitures sont arrivées, les "shootist" ne sont plus les bienvenues (quelque part ça fait un peu penser à Rambo). Et en fait le film ne m'a pas plu tant que ça, c'est correct, mais je trouve que ça manque un peu d'ampleur (un paradoxe) et pourtant j'ai vraiment adoré ce qui se disait en filigrane durant tout le film sur la mort.Il n'y a plus de distinctions qui sont à faire entre Wayne et son personnage, Wayne était aussi atteint d'un cancer au moment du tournage du coup, pour une fois, je trouve qu'on sent Wayne sans filet (pas qu'il joue différemment de d'habitude), on sent que quelque chose peut mettre à mal sa figure de héro et ce n'est pas un autre être humain.Toute la relation avec Bacall est très belle aussi et c'est là-dessus que le film réussit, sur le non dit, l'implicite, alors que je trouve le reste du film malgré tout trop plat. Le dernier regard de Wayne à Bacall est sublime et là on attend qu'il se passe un truc, il faut qu'il se passe un truc... Fort.
C’est avec Don Siegel que John Wayne a fini sa carrière de cowboy de cinéma dans un film où son destin personnel rejoint celui du héros qu’il interprète une dernière fois à l’écran. Dans un Ouest finissant déjà gagné par le progrès qui avance, John Bernard Brooks célèbre gâchette se trouve cloué au sol par un sale cancer qui est train d’avoir sa peau. C’est dans la petite ville de Carson City qu’il a décidé de terminer son chemin après que son vieil ami le docteur Hostetler, joué par James Stewart avec lequel Wayne avait été à l’affiche du mythique « L’homme qui tua Liberty Valence » (John Ford 1962), lui ait annoncé la mauvaise nouvelle. Wayne qui est lui-même malade incarne Brooks avec une humanité et une simplicité qui inondent l’écran. Le héros est fatigué et il n’hésite pas à faire part de ses doutes sur la façon dont il doit aborder cette étape ultime de sa vie, acceptant sans fausse pudeur de descendre de son piédestal face à plus fort que lui . Madame Rogers sa logeuse (Lauren Bacall) va l’accompagner dans cette attente du moment redouté où le corps se refusera à avancer. Cette rencontre qui se fait sur le tard avec cette veuve et son fils laisse entrevoir au vieux cowboy solitaire ce qu’aurait pu être sa vie s’il avait consenti à poser plus tôt ses valises. Mais il est dit que les héros de l’Ouest ne peuvent mourir paisiblement dans leur lit, dès les premières rumeurs sur la présence en ville du grand John Bernard Brooks les vautours sont déjà en train de roder autour de sa future carcasse pas encore refroidie. Que ce soit le journaliste qui souhaite faire le récit de la fin du héros, l’ancienne prostituée qui veut se marier pour hériter de la légende ou le maire qui se réjouit de la publicité faite à sa ville qui pourra afficher à son frontispice « Dans cette ville est mort John Bernard Brooks en l’an … », tout le monde entend tirer profit d’une petite partie de la gloire du mercenaire agonisant quitte à lui pourrir ses derniers jours. Don Siegel ne lésine pas sur la peinture du cynisme de ces « faux amis », tous corrompus par un capitalisme déjà envahissant. Seul épargné, le croque-mort interprété par un John Carradine de plus en plus filiforme, aux doigts déformés par l’arthrite qui sans artifice présente à Brooks les options qui s’offrent à lui pour ses funérailles et dont la franchise désarme Brooks qui se refuse à l'éconduire comme les autres. Ayant compris que jusqu’au bout rien ne lui sera épargné, Brooks va offrir au public ce qu’il demande et finir comme tous les autres de son espèce avant lui, les armes à la main. Ce n’est pas à cheval mais dans le petit train qui sillonne la ville que Brooks effectue son dernier voyage, non sans avoir transmis auparavant une part de son savoir au jeune Gillom Rogers (Ron Howard). Le grand livre de l’histoire du western selon John Wayne se referme donc dans ce saloon avec une balle dans le dos du plus grand cowboy de l’écran. L’introduction de Siegel montrant le héros à plusieurs étapes de sa carrière à l’aide d’extraits de films insiste bien sur l’hommage que le metteur en scène veut rendre à l’acteur emblématique d’un genre qui se meurt après avoir connu un dernier soubresaut venu d’Italie. Bertrand Tavernier qui n’apprécie pas beaucoup Don Siegel, lui reprochant un manque de style au-delà d'un savoir-faire reconnu n'est guère enclin à reconnaître quelconque qualités au "Dernier des géants" qu'il trouve trop référentiel et dénué d'émotion. Tous les goûts sont dans la nature.
Ce film testament et non seulement celui d'une époque mais surtout celui d'un acteur qui a été la figure emblématique du western américain. John Wayne tourne ici son dernier western,il est atteint du cancer tout comme son personnage et tout comme lui il sait qu'il va droit dans la tombe. La seule façon de mettre un point final à sa carrière et de le faire de la meilleure des façons qui soit,c'est à dire arme à la main pour le personnage et devant la camera pour John Wayne. Don Seigel et le réalisateur qu'il faut pour mettre ces anciennes gloires du western que sont Wayne et Stewart pour un dernier tout de piste,il sait apporter le ton juste aux personnages.
Très beau ultime carnet de route pour l’acteur au nom sacré d’Hollywood, débutant sur de la musique entraînante et des archives footages sur sa légende d’acting cow-boy, la gâchette du cinéma. Une œuvre personnelle ne venant pas du réalisateur mais de l’acteur en son honneur, l’heure approche pour rejoindre l’au-delà puisse être emporté par le cancer traîné depuis « Les bérets Verts ». Mettant en pause ses convictions politiques, l’homme jadis borné était méconnaissable, la vieillesse, et les médicaments prescrits contre la maladie le fatigua. Dans ces apparitions, on reconnaît la carrure de John Wayne de 1968, indéboulonnable dans son personnage de vieux brigand assassin au cœur attendrissant dans ce bled de l’Ouest et se compare à sa consœur sur le chemin vers l’autre monde. La reine Victoria à la forte tête et aux convictions inflexibles jusqu’au bout de la fin de vie signifiant la mort, il n’est point de juger dans cette réalisation émouvante, même pour les duels au pistolet, des scènes de tension comblée. On compatit à la salutation de toute une carrière, pour le pire et le meilleur de ces films, le départ définitif d’un visage qui ne se verra plus. Un dernier verre de whisky apaise la douleur cancéreuse qui ronge, un long combat dans le chemin de l’histoire des vivants au côté d’autres partenaires mythiques du classique hollywoodien.
Entourés d'un casting imposant, où l'on retrouve John Wayne, Lauren Bacall, Ron Howard ou encore James Stewart, le réalisateur Don Siegel nous propose un bien sympathique western car il possède une mise en scène suffisamment énergique pour que l'on ait pas le temps de s'ennuyer. Par contre, il est vrai que l'histoire n'est pas forcément toujours très intéressante.
A défaut de ne plus partir à l’aventure, c’est elle qui vient frapper à sa porte. On ne peut pas critiquer ce film qui apporte son lot d’action, de romantisme à l’irlandaise (l’homme tranquille) tout en étant une somme de la carrière de JW, une affiche impressionnante et une belle façon de passer la main à la jeunesse.
John Books est une légende de l'Ouest, un homme qui a passé sa vie à en ôter d'autres pour survivre. Nous sommes en 1901 et Books se sait mourant. Atteint d'un cancer, il décide de s'arrêter à Carson City pour se préparer à mourir, droit dans ses bottes. C'est donc l'histoire d'un homme face à sa propre légende et à sa propre mort, d'un homme qui entend préparer sa sortie comme il l'entend. Ce n'est donc pas une coïncidence que ce soit John Wayne qui interprète le rôle principal : en 1976, année de sortie du film, il se sait atteint d'un cancer et est conscient de la légende qu'il s'est forgée à Hollywood. Le fait que ce soit son dernier film et qu'il joue un personnage aussi tragique est la grande force du film qui en devient dès lors une œuvre testamentaire, profondément mélancolique. Pour accompagner le Duke dans sa grande sortie, Don Siegel reste sobre dans la mise en scène et convoque Lauren Bacall, James Stewart, Richard Boone ou encore John Carradine. Que des acteurs vieillissants qui sont là pour compléter le tableau excepté Bacall qui se voit dotée d'un très beau rôle et flanquée de Ron Howard dans la peau de son fiston. Très beau film en forme d'hommage et au titre français très bien trouvé ("The Shootist" en vo est plus sobre mais moins classe), "Le Dernier des géants" n'est pas un grand film mais il apparaît comme l'adieu idéal de John Wayne au monde du cinéma et au western. Impossible dès lors de ne pas se sentir ému par la démarche.
Dernier film du grand J. Wayne, qui s'est offert un ultime plaisir, réunissant des potes à lui devant la caméra du réalisateur d'un film qu'il aurait bien aimé faire, en l'occurrence "Dirty Harry", le tout au sein d'une histoire pleine de résonnances avec sa carrière et sa vie, on ne saurait imaginer plus belle sortie. Retrouvant ses potes J. Stewart, R. Boone, J. Carradine et même L. Bacall, plus un petit jeune du nom de R. Howard, Wayne s'offre un baroud d'honneur à l'écran, car tout n'aura pas été calme en coulisses. Fatigué, usé, mais à nouveau la voix assurée et claire, toujours avec cette puissance charismatique qui bouffe l'écran, le vieux géant se fait plaisir dans cette histoire forcément émouvante, forcément méta, qui jette un regard à la fois désenchanté et amer sur une époque qui se termine. Il faut dire que le Nouvel Hollywood avait déjà supplanté les vieilles stars et le système des studios s'était écroulé, mais le film reste intéressant, préférant le propos à l'image, D. Siegel signant un film correct mais manquant d'ampleur, plus intime que spectaculaire. En soi, ça reste un bon film, bien écrit, bien joué, avec des lumières qui font la part belle aux ombres, comme toujours avec B. Surtees, pour un résultat final qui laisse un petit arrière-goût dans la bouche. Un adieu digne du talent de son interprète. D'autres critiques sur thisismymovies.over-blog.com
Le film donne le vertige car on voit la maladie et la mort au travail. Retrouver John Wayne mais aussi James Stewart dans les dernières années de leur vie, cela a quelque chose d'immédiatement émouvant. Comme l'on doit à propos de John Wayne, quoi qu'il fasse, on ne regarde que lui. C'est le principal atout du film de Don Siegel, cette émotion prégnante qui parcourt tout le film. A coté de cela, Don Siegel filme la fin de l'Ouest sauvage et les maraudes du capitalisme qui se placent. Un beau film, un peu gaché par une fin lapidaire
Ce film a une force émotionnelle particulière, puisque notre héros est interprété par John Wayne alors qu'il était lui-même atteint d'un cancer dont il succombera en 1979. Un mixte étonnant entre "L'homme qui tua Liberty Valance" et "Mon nom est personne" (1973) sans le génie de ces grands classiques mais avec un capital sympathie et nostalgie qui apporte assurément un supplément d'âme et d'émotion. Un bon western comme un adieu du grand Duke qui vaut surtout pour l'évident film testament mais pas que...
Dernier tour de piste pour John Wayne avec cette mise en abîme émouvante, l’acteur étant au moment du tournage atteint d’un cancer tout comme son personnage. Il c’est également entouré d’un casting 4 étoiles composé de vieilles et de jeunes gloires : Lauren Bacall, James Stewart, John Carradine, Richard Boone et Ron Howard…. Pourtant la star et Don Siegel ne s’entendirent pas vraiment sur le tournage, le rythme de certaines scènes en pâtis un peu. Cela reste tout de même un bel hommage crépusculaire proche par moment dans sa thématique du « Impitoyable » de Eastwood.