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kibruk
150 abonnés
2 582 critiques
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3,5
Publiée le 11 août 2024
Le dernier film du géant John Wayne. Il est évident que nous avons ici son œuvre testamentaire tant il fait un parallèle entre la fin de deux époques, celle de la conquête de l'ouest et celle de l'âge d'or des westerns qui fit sa gloire et dont il était le porte étendard, et la maladie qui l'emporte tout comme elle tue son personnage. "Le dernier des géants" est touchant, mais c'est surtout un western très atypique dans l'ensemble des films du genre, même beaucoup plus contemporains. Il déconstruit la légende de la conquête de l'ouest, ici il n'y a pas de grands espaces, les thèmes classiques du genre en sont quasi absents, et les rares affrontements n'ont rien de glorieux, ils ne sont que traquenards et tirs dans le dos. Il ne se passe pas grand chose dans "Le dernier des géants", il n'y a qu'une histoire d'amour naissante et forcément impossible, et celle d'un homme qui veut partir dignement alors qu'il est encore auréolé de gloire. Saluons aussi un John Wayne tout en subtilité et combien émouvant, qui montre, s'il en était besoin, qu'il était un grand acteur.
"Le dernier des géants" de Don Siegel est le dernier film du grand John Wayne, en effet, on le trouve assez vieilli aux côtés de Lauren Bacall. Il incarne un ancien tueur professionnel atteint par un cancer, il est en fin de vie. Ce rôle était prémonitoire pour John Wayne, un film parfaitement testamentaire. Seulement, le scénario faiblard nous ennuie assez profondément, seule la scène de fin est digne d'un bon vieux western! Un film moyen qui ne mérite pas forcément d'être vu. Don Siegel a fait beaucoup mieux avec "Les proies" ou "Un shérif à New-York".
"Le dernier des géants" est le film testament de John Wayne. Ce n'est pas son meilleur film mais il a une saveur particulière tant il y a une forte correlation entre l'acteur et le personnage du film. John Wayne (malade du cancer) y incarne un célèbre vieux pistolero qui découvre qu'il a un cancer à un stade avancé. Dès lors sentant la mort arriver il cherche à mettre en ordre sa vie et à choisir lui-même le moment du départ. Il décide de s'installer pour ses derniers jours dans une petite pension de famille tenue par une veuve (Lauren Bacall) et son fils (Ron Howard). Mais la nouvelle de la présence du célèbre tireur en ville attire des gens mal intentionnés. Ce film est une belle oeuvre crépusculaire qui nous dévoile un John Wayne affaibli et plus sensible qu'à l'accoutumée. Don Siegel offre ainsi à la star du western un très beau film pour cloturer sa longue carrière. On notera également la présence dans un second de James Stewart. A voir ou revoir.
C’est ce qu’on peut appeler un film testament. Le dernier des géants c’est l’histoire d’une vieille gâchette de l’ouest qui arrive à Carson City une ville qui entre dans le 20 e siècle avec l’électricité, bientôt le tramway, pour consulter un vieux docteur de sa connaissance. Ce dernier lui annonce qu’il a un cancer et très peu de temps à vivre. Un film testament car John Wayne lui même malade livre ici sa dernière prestation dans le genre qui la fait star. Le parallèle entre lui et son personnage est évident d’ailleurs l’introduction du film qui retrace la légende de ce dernier ce sont des extraits de vieux film de la star qui sont diffusés. Personnellement à part de rares exceptions je ne suis pas un grand fan des westerns à la John Wayne, trop lisse, avec des héros sans faille, des personnages féminin réduits à la portions congrues. Ce dernier n’a pas fait vraiment exception à la règle et je me suis plutôt ennuyé pendant quasiment tout le film malgré la présence de Don Siegel derrière la caméra. Ceci jusqu’au final aussi abrupte qu’inespéré et qui réussit à faire remporter la mise au film et qui effectivement offre une belle sortie à son acteur principal. Je noterai quand même des décors qui prennent un peu plus d’ampleurs que dans un western lambda. Mais le film manque de surprise pour me plaire vraiment. Un film à la gloire de son acteur principal qui n’est pas, loin de là mon préféré d’Hollywood et du western dont il a contribué il est vrai à la légende.
Une œuvre touchante voir émouvante qui clot la longue carrière de John Wayne en 1978 (l'acteur décédera en 1979, je crois) sous forme d'un hommage par le réalisateur Don Siegel !! Le roi des cow-boys incarne un vieux hors la loi qui est une légende dans l'Ouest pour son passé qui apprend par son médecin qu'il a un cancer et en fin de vie. Il s'installe à une résidence sous un faux nom mais sera vite identifié dans le patelin par le fils de la maitresse de maison qu'il sympathise ainsi qu'avec sa mère puis la nouvelle se répet pendant les sept jours qui suivent. Don Siegel a sortit l'artillerie pour le dernier film de John Wayne, il y a au casting Lauren Bacall, James Stewart, John Carradine, Richard Boone, je jeune Ron Howard et à la musique Elmer Bernstein. Un long métrage qui allie humour, sympathie, un peu d'action et une fin qu'on pourrait qualifier de logique. John Wayne termine sa carrière d'acteur avec classe et attachement de même que les acteurs secondaires qui sont excellents. Les fans seront comblés.
Curieux film, c’est le moins que l’on puisse en dire. Il ne s’imposait pas et n’apporte strictement rien au genre western, tout au mieux s’en sert-il mais maladroitement. Savoir en plus que c’est le dernier film du Duke rend sa vision douloureuse quelque soit le soin que Siegel à mis dans sa réalisation. Les couleurs sont superbes, les intérieurs soignés et les tout petits tramways de Carson Cityt tirés chacun par un cheval ont un charme fou. Le scénario est forcement très lourd et la bataille finale on ne peut plus fabriquée. Voir Steward et Wayne 14 ans seulement après ‘’L’homme qui tua Liberty Valance’’ et les vieillir encore un peu plus n’est pas une bonne idée. Heureusement , une bonne surprise attend les inconditionnels de Lauren Bacall. A 52 ans, elle crève l’écran et ses yeux bleus prennent encore plus de force derrière ses rides...Ce western ne vaut que par elle, Siegel a du s’en rendre compte une fois le film terminé, il y avait là une occasion de lui donner un rôle avec plus d’ampleur ________________________________________________________
Beau film, western crépusculaire, un peu comme un requiem. Très émouvant dans le sens où le personnage tout comme son acteur principal sont tous deux malades dans ce film. C'est un peu comme si John Wayne jouait son propre rôle, et c'est la dernière fois que l'on voit ses beaux yeux bleus au cinéma.
Don Siegel comme à son habitude emballe un film carré doté d'une histoire solide voir même brillante. Le film est une réflexion à plusieurs niveau, très pertinente et intelligente. Évidemment c'est avant tout un film sur la mort, tout le monde doit y passer un jour même les plus solides et c'est pas pour rien que le héros de l'histoire est un redoutable pistolero craint par beaucoup de monde et qui est devenu une légende de l'ancien ouest, c'est pour nous montrer que face à une mort inévitable, on est tous pareille, on a les mêmes peurs et les mêmes interrogations. Autre réflexion que suscite le film, les mythes de l'ouest américain et la manière dont la presse, le peuple, les "témoins", s'accaparent de la légende pour la modeler selon leurs fantasmes et la manière dont les vautours rodent autour du mythe pour essayer d'en tirer un bénéfice avant qu'il ne casse sa pipe, réflexion mise en abime par le choix de l'acteur principal, John Wayne, lui même une légende du western qui s'approche de la fin de sa carrière et de sa vie. Il en reste pas moins un très beau film, intelligent, interprété par des acteurs rodés (Ron Howard nominé par un golden globe pour son rôle).
Le Dernier des Géants, une oeuvre que j'espérais visionner depuis quelques temps déjà, notamment pour l'aspect crépusculaire et l'adieu de John Wayne au cinéma à travers son rôle de prédilection, accompagné notamment de James Stewart et Lauren Bacall.
C'est Don Siegel qui va mettre ses adieux en scène, s'appuyant avant tout sur l'aspect mélancolique et funèbre, dès le début on sait que John Wayne est mourant à cause d'un cancer, comme dans la vraie vie, et toute l'oeuvre sera axée sur cela. Toute l'oeuvre est plombée par cela, la façon dont Siegel met en avant un homme préférant mourir sous les colts plutôt que terrassé dans un lit.
Il insiste d'abord sur l'aspect légendaire de cet homme, notamment à travers l'introduction puis les réactions des autres personnages à son égard. Il tisse des liens forts entre lui et une veuve qui tient une pension, puis le fils de cette dernière, c'est d'ailleurs là que se trouve la réussite du Dernier des Géants, la façon dont Siegel s'intéresse à de simples moments de vies et la façon dont cet homme mourant va vivre ces derniers jours. Il s'appui sur un scénario assez solide, délaissant l'action pour plus axé sur le côté testamentaire, et ce point-là est particulièrement réussi.
Si l'oeuvre sait parfois se faire émouvante, sans non plus être bouleversante, Siegel reste tout de même assez sobre et il évite tout de même toute longueur ou lourdeur grâce à un indéniable savoir-faire. Le contexte de l'oeuvre est aussi intéressant, et c'est aussi un adieu crépusculaire à un certain cinéma alors que le western et l'âge d'or hollywoodien sont maintenant derrière eux, dont les comédiens, tous parfaits et émouvants, en ont été d'immenses figures.
Don Siegel filme sobrement et avec talent un adieu idéal pour John Wayne au cinéma, mais aussi un adieu à un genre et une époque, et Le Dernier des Géants réalise cela avec pudeur, symbolisme et émotion.
Veritable hommage a la carriere du + celebre cowboy du 7eme art ,ce western urbain vaut surtout le coup d'oeil pour son casting de reve.Les amateurs de chevauchés dans les grands espaces et autres reglements de comptes a coup de revolvers en seront pour leurs frais car ici tout le peu d'action se deroule en 1901 dans la petite ville de Carson City en pleine revolution technologique (electricité,eau,voitures,tramway..) Non ,l'interet n°1 se nomme bien sur Monsieur John Wayne incarnant pour la toute derniere fois LE cowboy toujours integre et droit et ce malgré le cancer qui le ronge ,la sublime Bacall en veuve autoritaire constituant une ultime partenaire de choix ,le futur cineaste Ron Howard ne demerite pas 1 instant face a ce couple de legende ,le grand Jimmy Stewart se contentant de breves apparitions en docteur.La realisation moderne (steadycam) de Siegel bouscule un peu le genre mais n'empeche pas un final gaché par une classique fusillade au saloon bien dispensable.
Western crépusculaire sur la fin du Far West et celle de John Wayne en tant que son plus célèbre cow-boy. L'acteur et son personnage se confondent dans la maladie. Mais l'hommage sincère et émouvant ne suffit pas à éviter longueurs, ennui et clichés finaux.
La fin d'une légende...la fin de John Wayne...la fin des westerns...la fin d'une époque! Après 50 ans de bons et loyaux services, tout ce beau petit monde tire sa révérence, non sans panache (avec ce "duel" final organisé pour partir en beauté plutôt que dans l'enfer de la maladie) et non sans émotion. La 1ère scène rend hommage à la plus grande star du genre en compilant plusieurs de ses meilleurs rôles, ce qui est plutôt bien vu comme clin d'oeil. Pour le reste, l'acteur, qui fait honneur à son standing, est plutôt bien entouré avec les autres incontournables de l'époque dorée du western que sont James Stewart ou encore Robert Carradine et Lauren Bacall. Un véritable chant du cygne qui, un peu à l'image de "Mon nom est personne" avec Henry Fonda, invite le spectateur à tourner une grande page de l'histoire d'Hollywood (déjà bien écornée depuis quelques années).
Dernier film de John Wayne, cette œuvre est un hommage à sa carrière. Sous la houlette de Don Siegel, dont ce fut la seule collaboration avec l'acteur, "The Duke" est entouré d'une pléiade d'artistes chevronnés, en tête, la sublime Lauren Bacall, la célèbre madame Bogart, ensuite, James Stewart, le spécialiste des westerns moraux, Richard Boone, le pro des rôles de méchants, notamment avec Wayne. Ajoutons-y John Carradine pour faire bonne mesure. Pour ma part, "The Schootist" n'est pas l'un des meilleurs westerns qu'il ait tourné mais il reste d'un bon niveau pour autant. Si l'on veut une petite comparaison, l'histoire est presque comparable à "Mon nom est Personne" avec Henry Fonda, qui, à l'inverse, partira sur ses deux pieds. Wayne apparait toujours aussi machiste avec Lauren Bacall, son hôte dans le film et la meilleure actrice du plateau. Une fois de plus, elle crève l'écran alors que Wayne et Stewart sont sur leur déclin. Un honnête western, sans plus, où Wayne incarne quasiment sa propre fin, car déjà atteint d'un cancer décelé en 1964.
Peut-être pas le meilleur western crépusculaire que je connaisse mais un superbe hommage à toute une génération de vieux monstres sacrés et légendaires que sont John Wayne, Lauren Bacall ou encore James Stewart. Ron Howard se révèle plutôt fin dans son jeu. Le scénario est plutôt bien vu et assez malin. Bon petit film au ton décalé et touchant.
Un western a part. C'est le dernier film de John Wayne, et c'est un film qui marque la fin d'une époque. En effet, les héros sont fatigués, et désormais, Wayne doit se battre contre la maladie. C'est un beau film, grave et puissant, qui provoque de belles émotions, grace égalment a la qualité des interprètes autour de Wayne, comme Baccall, Ron Howard, qui était un très bon acteur, Carradine, ou encore Boone et Stewart biensur. Mais ce film n'en oublie pas pour autant les codes du western, avec un magnifique affrontement final. Un grand moment.