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Rémi V
10 abonnés
43 critiques
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4,5
Publiée le 30 juillet 2014
Magnifique film du maître Don Siegel. Un hommage émouvant et mélancolique au grand John Wayne, mais au-delà, à un certain âge d'or du cinéma, une certaine façon de faire d'un crépuscule, une aube splendide...
La terrible puissance de ce film vient du fait qu'acteurs et personnages se confondent. Le dernier baroude d'honneur d'un monstre sacrée rattrapé par le temps. Un homme qui livre sa dernière (superbe) prestation. John Wayne joue J.B. Books ou J.B. Books joue john Wayne ???
Un beau film sur l'héritage et le passage de flambeau. On suit un vieillard qui se considère comme le dernier des grand hommes sur terre et sa mort doit du coup être aussi grandiose que son titre. C'est aussi le dernier film de John Wayne concluant sa carrière sur la mort de son personnage. Juste la classe.
Don Siegel met en scène et dirige le dernier film et le dernier western de John Wayne, qui interprète ici une vielle légende de l'ouest, as de la gâchette, que tout le monde connait, en phase terminale de son cancer qui organise son assassinat (alors que John Wayne était en rémission de son propre cancer à la ville)... Il s'agit donc d'un film au contexte très lourd. La distribution autour de John Wayne est superbe: Lauren Bacall (qui loue des chambres et qui héberge John Wayne pour ses derniers jours), James Stewart (dans le rôle du médecin qui annonce la mauvaise nouvelle), Richard Boone (en méchant, faiblement caractérisé; il est méchant car on nous dit qu'il l'est), Scatman Crothers (avant qu'il ne reçoive un coup de hache de Jack Torrance) et Ron Howard (dans le rôle du fils de Lauren Bacall). Tous parfaits dans leur complément autour de la star. Les scènes entre John Wayne et Lauren Bacall sont subtilement écrites. Et au total le film est bien écrit (le défaut est la caractérisation des méchants, qui sont énoncés comme tels, mais le film se concentre surtout sur la relation avec Laurent Bacall et avec son fils). Ce qui fait que ce western urbain et automnal fonctionne, reste visionnable et ne manque pas de panache.
6 années après avoir réalisé un western "sierra torride" avec Eastwood, Don Siegel décide de remettre ça, cette fois-ci avec une autre énorme pointure : John Wayne, la légende. Ce film est un adieu de ce magnifique acteur, qui à cette époque est touché d'un cancer. Etonnant car le film met en scène tout justement la dernière semaine d'une légende de l'ouest qui est en phase terminale d'un cancer... On ne peut être qu'ému avec ce dernier film cet adieu d'un acteur incroyable, alors forcément on manque de subjectivité en analysant cette oeuvre. Dans le film le héros meurt le jour de son anniversaire, étrangement John "THE DUKE" Wayne est décédé une quinzaine de jours après son véritable anniversaire à l'age de 72 ans. Bref, c'est touchant, en plus pour son adieu au 7ème art John nous a livré une prestation magnifique et très touchante.
The Shootist est un film très dur à regarder sachant que John Wayne , à l'instar de son personnage , combattait le cancer depuis déjà une dizaine d'années , ce qui fait de cet oeuvre de Don Siegel une sorte d'autobiographie , de testament d'un des grands noms du cinéma . Le film se déroule au début du XXème siècle dans un ouest des USA en plein changement , en pleine modernisation et où la loi et l'ordre s'imposent peu à peu , les légendes d'une époque d'anarchie révolue comme le personnage incarné par Wayne effraient et fascinent à la fois les citoyens , 1901 dans le film et 1976 au moment de son tournage sont le crépuscule de ces géants du western dont John Wayne est le dernier . Le titre français du film est pour une fois très bien trouvé et incarne à merveille ce western poignant et très humain , dernier d'un genre qui semblait à l'époque devenu sans intérêt . Note: 8,5/10
En grand fan de western je ne pouvais m'empêcher d'être attiré par ce dernier film avec John Wayne réalisé par Don Siegel. Au final, un très bon moment, des acteurs crédibles et convaincants, rythmé par de bonnes scènes d'action quoique rares mais surtout une thématique très intéressante autour du personnage principal John Books campé par le géant hollywoodien John Wayne, un pistolero sur le déclin atteint d'un cancer en phase terminale qui vit en même temps que son agonie, celle de l'Ouest américain qui disparait sous l'essor économique et industriel des États-Unis au début du 20eme siècle. Cette notion de western crépusculaire est portée par une double métaphore: celle du pistolero et de l'Ouest qui disparaissent du fait de l'entrée de l'Amérique dans la modernité et celle du Western qui perd une de ses plus illustrés icônes : John Wayne qui mourra en 1979 des causes de .... son cancer du poumon qui le rongeait depuis les années 60. On a donc un film où la fiction rejoint la réalité, ultime épitaphe " Le dernier des Geants" qui symbolise le dernier as de la gâchette dans la fiction et le dernier coup d'éclat d'un des plus grands acteurs américains de l'histoire du cinéma.
Ni grand film,ni grand western juste les derniers jours d'une légende de l'ouest rongée par une maladie interprété par un John Wayne touchant.Cela sent la nostalgie et la fin d'une époque.