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    Classe tous risques
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    3,8
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    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 5 décembre 2017
    Classe tous risques. Le titre n’évoque pas la descente aux enfers du protagoniste. Un jour Abel Davos a mis le pied dans la spirale du crime et n’a jamais cessé de s’y enfoncer. Nous assistons à la dernière courbe de son parcours. Le personnage n’a rien d’un bandit aux allures de motards. On a davantage l’impression d’être devant un père de famille devenu voleur comme d’autre sont rentrés à l’usine. Avec le temps, il en a fait une vocation. Mais une fois la main prise dans le sac, c’est la vie de fugitif qui prend le dessus. Dans sa situation, la valeur qui prévaut est la fidélité. Les émotions sont secondaires. Le personnage convient parfaitement à Lino Ventura. Un acteur physique plutôt impassible. Ses amis jouent dans l’ensemble très bien le malaise créé du retour du gangster dans leur vie. Pour ce qui est de Belmondo, il ne semble pas savoir qu’il n’est plus sur le plateau d’À bout de souffle. Il traîne son cabotinage d’un personnage à l’autre et dans son cas la cigarette ce n’est pas une mauvaise habitude, c’est une béquille. Les amourettes de Stark avec la comédienne battue par son directeur de tournée en trame secondaire apportent peu, mais cela ne nuit pas au ficelage du scénario. L’utilisation de la narration pour nous livrer des informations sur la situation de Davos est bien dosée et sert bien la finale. La mise en scène et la photographie se marient bien. Les séquences tournées en pleine rue ou sur la route sont impeccables. Tout est vraiment bien mis en place pour un titre comme Le dernier chapitre de la vie tumultueuse d’un voleur sympathique.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 178 abonnés 4 173 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 mai 2012
    Quand on connaît la carrière de Sautet on peut être étonné de le voir entamer celle-ci avec un film policier au ton véritablement noir. Ventura qui a fait confiance au scénariste du "Fauve est lâché" (Maurice Labro 1959) s'écarte un peu des rôles du Gorille ou du Fauve pour revenir à quelque chose de plus naturaliste. Le film est inspiré d'une nouvelle de José Giovanni qui deviendra le réalisateur fétiche de l'acteur. A l'orée des années 60, Sautet abandonne tout le folklore de la série noire qui magnifiait quelque peu le monde de la pègre. Ce sont deux malfrats en cavale que Sautet choisit pour "héros" et il nous montre très clairement que ces deux hommes n'hésitent pas à tuer tout ce qui peut les entraver dans leur fuite ou dans l'accomplissement de leurs méfaits. Dès le départ les bandits ne sont pas magnifiés et il n'y a donc pas d'équivoque sur le message transmis au spectateur. Pour en rajouter encore un peu, la mort de la femme lors d'une fusillade met l'accent sur les dégâts collatéraux du grand banditisme.. Le repli de Ventura sur Paris démystifie définitivement la prétendue solidarité qui régit le milieu. C'est l'égoïsme qui règne comme partout ailleurs et les services autrefois rendus ne pèsent pas bien lourd face à la remise en question de situations désormais bien établies. C'est un naturalisme à tout crin qui conduit le film. Il faut dire que Giovanni sait de quoi il parle. Une telle volonté de rompre avec les codes du film policier ne pouvait sans doute pas conduire Sautet très loin dans l'exploration du genre. Malgré tout Sautet parvient à nous tenir en haleine jusqu'au bout mais un désaccord sur la fin du film ajoutera encore à la rupture avec le genre, c'est en effet une simple voix off qui nous explique la triste fin D'Abel Davos. Mais Sautet ne serait pas Sautet s'il n'incluait pas dans son récit une historie d'amitié masculine. C'est le jeune Belmondo qui sera la seule roue de secours du gangster qui lui permettra de caser ses deux rejetons avant de rencontrer son destin final.
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    103 abonnés 1 830 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 avril 2015
    Le duo Lino Ventura/Jean-Paul Belmondo est simplement génial dans ce deuxième long-métrage de Claude Sautet, inspiré des films noirs américains – et bien éloigné des célèbres comédies dramatiques qu'il réalisera plus tard. Parfaitement rythmé, remarquablement mis en scène, au scénario original et percutant, Classe tous risques s'inscrit avec brio dans les œuvres de la Nouvelle vague du tout début des années 60. Un vrai plaisir.
    conrad7893
    conrad7893

    300 abonnés 1 679 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 août 2013
    un bon film noir sobre à l'image du grand Lino
    la rencontre avec BELMONDO opère bien
    une bonne histoire, de beaux moments d'émotions
    du cinéma à l'ancienne
    Black-Night
    Black-Night

    184 abonnés 421 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 mars 2015
    Classe Tous Risques est un bon film. Il s'agit là d'un bon polar noir, s'agissant d'un des premiers films du réalisateur Claude Sautet où l'on reconnaîtra bien son style déjà dans sa réalisation maîtrisée et agréable, mais aussi dans les dialogues et les relations entre les personnages qui se présente toujours comme centre de préoccupation où le thème de l'amitié entre autre y est une fois de plus bien présent et bien représenté. La réalisation comme soulignée à l'instant y est vraiment classe, sobre, agréable et maîtrisée. Il est toujours un peu difficile de prendre vraiment complètement part aux films du cinéaste, car je trouve personnellement que c'est un cinéma un peu à part, mais je trouve que pour celui-là, on est tout de suite pris dedans, car l'intrigue y est intéressante et que même si le rythme bien cadencé de la première partie du métrage s'estompe lors de la deuxième partie qui du coup l'est beaucoup moins l'on reste quand même captivé de par les différents éléments tel que l'histoire et les dialogues entre les personnages. J'ai beaucoup aimé il est vrai la première moitié du métrage, car elle nous montre entre autre un hold-up poursuivi d'une belle échappée en voiture en Italie. Le point fort du film est sans doute son casting et surtout son duo Lino Ventura, Jean-Paul Belmondo tout deux excellents dans leurs rôles. Seront suivis par les bons Marcel Dalio, Jacques Dacqmine, Claude Cerval, Bernard Dhéran, Michel Ardan et puis la belle Sandra Milo. Pas vraiment de longueurs à retenir pour ma part contrairement parfois à d’autres métrages du cinéaste. Je ne retiens malheureusement pas grand-chose de la bande son car peu présente, pourtant composé par le grand Georges Delerue où ses quelques compositions y seront un cachet supplémentaire au genre au sein du métrage. En clair, si vous êtes fan du cinéaste, le film vous plaira et si le genre vous attire foncez car c'est quand même du bon.
    Ma note : 7.5/10 !
    NomdeZeus
    NomdeZeus

    89 abonnés 1 044 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 janvier 2015
    Pour son premier long-métrage assumé, Claude Sautet frappe déjà très fort. Sur une histoire de José Giovanni, dont les romans inspireront de nombreux films policiers de grande qualité, le jeune réalisateur livre un polar qui se distingue aisément du reste de la production de l'époque. Ici, pas d'iconisation du gangstérisme, mais un traitement très réaliste du milieu avec une intrigue faisant la part belle à la psychologie des personnages. Le film doit beaucoup au magnifique duo formé par Lino Ventura et le jeune Jean-Paul Belmondo (qui explosera la même année dans A Bout De Souffle). Malgré une réalisation un brin conventionnelle, Classe Tous Risques est une œuvre qui laisse un excellent souvenir.
    mazou31
    mazou31

    94 abonnés 1 281 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 mars 2012
    Un grand classique du polar noir, un coup d’essai et de maître du jeune Claude Sautet. Une histoire simple mais rythmée : le truand pas vraiment salaud, en cavale, peu à peu trahi par les amis qu’il dérange, secouru là où il ne s’y attend pas, acculé à la vengeance, et qui tombera, sûrement plus par lassitude que par la performance policière ! Une mise en scène sobre mais travaillée (noir et blanc superbe), des seconds rôles bien typés et puis deux acteurs (Ventura et Belmondo) absolument magnifiques, denses, présents et sobres. Un chef-d’œuvre du genre.
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 706 abonnés 12 423 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 juillet 2014
    Parfois en plein Paris, une fusillade èclate, des hommes tombent...Pour sa première rèalisation, Claude Sautet choisit un sujet « noir » , inspirè d'un roman de Josè Giovanni qui fut un ècrivain talentueux ayant apportè un accent neuf au genre! Avec une mise en scène sobre et dèpouillèe, Sautet prèsente le milieu sans fard : les truands ne sont pas des supermen, ils donnent leurs complices et essaient avant tout de sauver leur peau! Menèe par un excellent Lino Ventura qui prouve qu'il pouvait confèrer une vèritable profondeur à ses personnages, cette sombre histoire de règlement de comptes confirme à l'èpoque les dons de Jean-Paul Belmondo (qui n'ètait pas encore la star que l'on connait), dans le rôle de Stark, une gouape au grand coeur! Un bon policier à la française où Sautet eut bien des difficultès à terminer son second long-mètrage : problèmes de censure par rapport au livre de Giovanni, tournage interrompu, petits soucis sur le dernier plan! Qu’importe [...] "Classe tout risques" a même remportè un franc succès en salles...
    Benjamin A
    Benjamin A

    711 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 septembre 2015
    Alors qu'il passe les années 1950 à être assistant-réalisateur (et réalisateur principal pour Bonjour Sourire suite au désistement de Robert Dhéry, mais il le reniera logiquement par la suite), Claude Sautet met en scène son premier vrai film en 1960 avec Classe tous risques, dont il est aussi l'un des scénaristes.

    Ici, il adapte le roman de José Giovanni et s'intéresse à Abel Davos, gangster recherché en France qui s'est réfugié en Italie avant d'être obligé de revenir clandestinement à Nice. L'introduction est plutôt trompeuse tant Classe tous risques commence à cent à l'heure avec hold-up, courses-poursuites et fusillades, avant que Sautet, en prenant son temps, ne s'intéresse vraiment à ce gangster qui va vivre de nombreuses désillusions lorsqu'il fuira puis tentera de retrouver ses anciens amis.

    Finalement, toute la force du film est là, dans la façon dont Sautet va doucement construire son récit pour dresser un portrait humaniste et naturaliste de cet homme. L'histoire passe en arrière-plan et sert surtout à mettre en avant les dilemmes et la chute d'Abel, où amitié, éducation, trahison et mort seront régulièrement présents. Sautet n'idéalise pas le milieu du crime organisé mais s'y intéresse comme il le ferait pour n'importe quelle profession, abordant surtout la vie, les responsabilités, les choix et la quête de s'en sortir indemne, tout en essayant de protéger ceux que l'on aime. Cette approche passe bien évidemment par des personnages très bien écrits et mis en scène, notamment un formidable Lino Ventura auquel chacun des gestes et regards est d'une haute importance et en dit bien plus que n'importe quel mot. Accompagné d'un jeune et sensible Belmondo dont l'amour pour la belle Sandre Milo mais surtout son insouciance marque une rupture avec Abel bien qu'ils finiront par considérablement se rapprocher.

    Claude Sautet met en place une ambiance assez lourde, crépusculaire et fataliste mais totalement prenante, sublimée par une belle photographie en noir et blanc et rappelant un peu certains Melville, justifiant pleinement son parti pris de peu miser sur l'action. Il dresse un portrait sensible de ces deux gangsters auxquels on va s'attacher, permettant d'en faire ressortir toute la dimension humaniste mais aussi, et surtout, l'émotion. Il se montre toujours sobre et élégant derrière la caméra, sachant bien retranscrire toute la richesse, la puissance et la dramaturgie de son récit, tout en mettant bien en avant les dilemmes et la fragilité des personnages, donnant ainsi une grande ampleur à son oeuvre.

    Dès son premier véritable film, Claude Sautet dévoile tout son talent avec cette oeuvre sombre et sensible, dont le traitement humaniste en fait ressortir toute l'émotion et la richesse, le tout emmené par deux acteurs qui montrent, à nouveau, à quel point ils étaient immenses.
    -marc-
    -marc-

    17 abonnés 233 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 mars 2012
    Les valeurs classiques du film de gangster: l'Amitié, les petites lachetés, les grandes trahisons et la vengeance.
    Uchroniqueur
    Uchroniqueur

    154 abonnés 2 376 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 octobre 2021
    "Classe tous risques", polar noir franco-italien réalisé par Claude Sautet, sorti en 1960.
    Le film s'inspire de la cavale de Abel Danos racontée dans le roman "Classe tous risques" de José Giovanni, paru en 1958.
    Avec Lino Ventura, Jean-Paul Belmondo, Sandra Milo et Marcel Dalio.
    Un très beau film policier, avec le charismatique Lino Ventura, Jean-Paul Belmondo dans un très beau rôle.
    A la fois tendre et dur. Une immersion dans le "milieu" des années 50, son argot, son honneur et ses codes, que José Giovanni connait bien pour l'avoir lui-même côtoyé. Un bon vieux noir et blanc français.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 23 mars 2015
    Premier tournage qui réunit Lino Ventura et Jean-Paul Belmondo, ce polar est l'un des grands classiques de Claude Sautet. Ventura a déjà une bonne vingtaine de films à son actif quand il endosse le énième costume d'un gangster brutal et chevronné en la personne d'Abel Davos. Belmondo confirme pour sa part son talent de future star. Les deux acteurs incarnent avec vraisemblance, ce qui représentait à l'époque dans le milieu, le code de l'honneur et la fidélité dans l'amitié à l'inverse des anciens compères qui ne souhaitent pas compromettre une reconversion réussie dans les affaires. Tous deux se retrouveront d'ailleurs trois ans plus tard dans "Cent mille dollars au soleil". Le rythme est enlevé et l'intrigue tient ses promesses dans la veine des films policiers de Jean-Pierre Melville. Claude Sautet maintient un certain suspense durant les quarante premières minutes, la suite est assez prévisible et le spectateur ne sera pas surpris par une fin inéluctable.
    cylon86
    cylon86

    2 510 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 février 2014
    Encore loin de ses plongées chez les quadras de la classe moyenne, Claude Sautet réalise ici un film noir à l'ancienne, basé sur un livre de José Giovanni. Abel, en cavale avec ses deux enfants, demande de l'aide à ses amis de Paris pour qu'il puisse sortir de Nice discrètement. Aucun de ses amis n'arrivent mais le jeune Eric se pointe avec une ambulance, prêt à aider un type qu'il ne connaît pas. "Classe tous risques", c'est finalement l'histoire d'un homme indifférent à la vie qui ne demande qu'un coup de pouce, une accolade de ses amis qui ne cessent de se justifier pour ne pas l'aider. Alors il agit seul, pour éviter d'attirer des ennuis à son nouvel ami, quitte à se mettre en danger. C'est bel et bien l'aspect humain qui intéresse Sautet, se cachant sous le genre attirant du film de gangsters. Il en résulte un film réussi, aussi sobre qu'efficace mais profondément déprimant. Il faut dire que Lino Ventura porte le poids d'une vie sur ses épaules avec un réel talent.
    Eselce
    Eselce

    1 390 abonnés 4 238 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 19 juin 2018
    La cavale d'un gangster qui se retrouve seul avec ses deux enfants en bas âge. Ses anciens amis lui envoient un homme de main avec lequel il se lie d'amitié. Un film de gangster peut-être trop quelconque aujourd'hui s'il n'y avait pas Lino Ventura et JP Belmondo. Les dialogues sont moyens, il n'y a pas de scènes marquantes. Seuls Lino et JP sont virils, les autres personnages passent pour des faibles ou des lâches, mais le film nous montre comme il peut être difficile de courir se cacher sans arrêt pour qui est recherché, surtout avec une famille et deux enfants en bas âge.
    vinetodelveccio
    vinetodelveccio

    68 abonnés 802 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 mars 2015
    Un film habité et poignant qui voit l'avènement d'un futur grand cinéaste. Claude Sautet, pour un de ses premiers films, signe un une œuvre noire et puissante à contre courant de la nouvelle vague qui débarque fort à cette époque. Lui décide de réaliser un film noir classique, dans son histoire mais très puissant dans son interprétation. Le réalisateur va en effet réussir à se démarquer en jouant sur les sentiments de ses personnages, et la dramaturgie de chaque scène. Ventura est déchirant en père effondré et au bout du rouleau qui perd tout ceux qu'il aime, et Belmondo est exceptionnel de sensibilité. C'est vraiment grâce à eux que cette histoire prend une ampleur très forte, et aussi grâce à une légèreté de ton et un filmage très fluide et assez lumineux. Le tout rend un film très original et marquant.
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