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Pascal
159 abonnés
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4,0
Publiée le 1 mars 2024
Ressortie en salles du premier long métrage de Claude Sautet, polar tiré d'un roman de José Giovanni. Le personnage principal interprété par Lino Ventura est inspiré de celui d'un truand collaborateur membre de " la carlingue" ( gestapo française de la rue Lauriston).
En fuite avec sa famille, Abel Davos tente de quitter l'Italie pour rejoindre la France. Mais ses anciens amis ne s'avèrent pas dignes de confiance.
Bertrand Tavernier a dit beaucoup de bien de ce titre, à raison. Sautet ici n'est pas éloigné de l'univers du polar de Jean-Pierre Melville dont il s'éloignera définitivement après l'échec commercial de son film suivant " l'arme à gauche".
La présence de Belmondo renforce l'intérêt du film qui est devenu avec le temps un classique du cinéma d'auteur et du genre de la période.
Le casting est uniformement formidable jusque dans tous les seconds rôles.
Le film est adapté d'un roman de José Giovanni et on ne s'étonnera donc pas d'y trouver le thème de l'amitié, de la loyauté, dans le milieu des truands. Pour autant, l'idée dominante est celle du gangster traqué dont la clandestinité est de plus en plus aléatoire et menacée. Lino Ventura est un tueur mais la lucidité amère avec laquelle il entrevoit son sort, et sa qualité de père de famille font de lui un personnages sympathique, en vertu surtout de l'habituelle mansuétude de Giovanni pour les truands "honorables". Cela dit, le film de Claude Sautet montre bien le funeste chemin suivi par Abel Davos, lequel conçoit sa vie, en homme désormais responsable, comme un échec et comme une fuite perpétuelle. Cette dimension humaine constitue l'originalié d'un film noir à la mise en scène de laquelle on est assez surpris de trouver le futur auteur de "César et Rosalie" et de "Vincent, François...". Pas toujours captivant, en dépit d'un début d'intrigue plein d'action et de mouvements -qui forment d'habitude le dénouement des polars- le film trouve néanmoins sa place dans le lot des meilleures séries noires de l'époque.
Excellent film noir français avec Lino Ventura dans un rôle similaire au "Deuxième souffle" 6 ans plus tard. Le duo avec Belmondo est sympathique et on ne s'ennuie pas, avec le plaisir de revoir Paris dans son charme suranné et classe des années 60.
Du bon, du beau, du Belmondo ! Dans un rôle équilibré entre masculinité non toxique, sensibilité, charme, valeurs d'amitié. Claude Sautet nous a mis en boîte une époque qui s'éveille à la modernité et que les moins de soixante ans ne peuvent pas connaître.
Polar à la française bâti sur un scénario bien construit et une mise en scène solide avec cigarettes, J-Paul Belmondo et Lino Ventura. Sautet a fait beaucoup mieux par la suite.
ce film raconte l'histoire d'un condamné en fuite qui va vivre les dernières semaines de sa vie. C'est Lino V.Il va rencontrer sur son chemin un petit jeune JP Belmondo et une grande histoire d'amitié va se créer entre ces 2 là. Le film est intéressant par cette histoire et ces 2 acteurs. L'histoire en elle même est moyenne surtout la fin à mon sens.
Un bon film policier quoique classique dans le déroulement et les ingrédients (la fuite d'un gangster recherché, la lâcheté des amis et la vengeance qui en découle etc...). On appréciera plus volontiers l'excellent duo Ventura - Belmondo.
Je ne dirais pas que c'est le meilleur polar de série noire des années 60, non, car il y a quand même quelques anomalies scénaristiques que je trouve curieuses pour un réalisateur comme Sautet spoiler: la trappe un peu trop facile à Paris qui me paraît évidente
En tout cas, cavale, bagarres, embuscades, règlements de compte entre truands, "Classe tous risques" aurait pu aussi s'intituler "Classe pour tuer".
Ce long métrage a le cachet du début des années soixante mais les dialogues sont un peu simplistes, tout comme certaines démarches qu'on ne cible pas spécialement bien. Dans son personnage, Belmondo est à l'aise mais j'ai trouvé Ventura un peu trop en retrait dans son rôle, pas agréable à suivre dans ses péripéties. C'est la première réunion en duo pour ces 2 acteurs.
Je m'attendais à une autre fin mais visiblement, cela a été simplifié et voulu par Sautetspoiler: de ne pas montrer la scène de capture .
Mais c'est quand même un indispensable du cinéma français donc à voir.
J’ai eu la chance de le regarder et franchement à cette époque on savait écrire des excellents scénarios. Bien sûr le braquage a pris un coup de vieux. Les acteurs sont excellents . Bon visionnage .
Un film de l'âge d'or du Cinéma Français! Lino Ventura face à Belmondo avant qu'il devient le vulgaire Bebel... Un film noir typique de l'époque, Davos joué par Ventura, un malfrat qui laisse sa femme pour faire un nouveau coup.. seulement après le coup, il faut fuir d'Italie... voir les anciens potes en France.... qui eux, se sont embourgeoisés, et ne sont pas très contents d'être mêlés à une nouvelle affaire avec cet encombrant fuyard... ils lui envoient un jeune pour éviter a confrontation.... sauf que tout ne se passe pas comme ils l'ont prévu... Davos est un dur... et le jeune envoyé à sa rencontre... n'agit pas comme prévu... un scénario orignal même si on retrouve quelque grands clichés des polars de l'époque comme la bonne mère de famille résignée qui subit la situation... C'est l'histoire d'un homme traqué avec ses deux enfants...
C'est plutôt un bon film de gangsters à l'ancienne, qui vaut le coup pour le duo Ventura/Belmondo ! Il est considéré comme un classique mais j'ai été un peu déçu par la fin et le début. Dans un premier temps, on rentre très vite dans le vif du sujet, c'est bien mais on aurait souhaité en savoir un peu plus sur les événements antérieurs qui ont poussé le personnage principal à la fuite. Sautet s'est contenté d'introduire une voix-off mais ce n'est pas assez précis ! Quant à la fin, c'est trop vite expédié, comme si il en manquait un bout !
Un modèle du film noir à la française, entre Jacques Becker et Melville. Pas l'once d'un bout de gras dans ce récit tiré au cordeau, formidablement interprété. Le cinéaste conservera la même exigence avec les deux polars qu'il réalisera par la suite, en fondant davantage "Max et les Ferrailleurs" dans l'univers choral auquel il s'attachera.