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    Upside Down
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Upside Down" et de son tournage !

    Un réalisateur photographe

    L'idée du film Upside Down est venue sous la forme d'une image au réalisateur Juan Solanas, photographe de formation : celle d'un homme et d'une femme chacun au sommet d'une montagne, séparés par la gravité. Quatre années ont été nécessaires pour que le projet arrive à terme. Après Nordeste (2004) avec Carole Bouquet, il s'agit du deuxième long métrage du cinéaste qui s'est fait connaître grâce à un court, L'Homme sans tête, primé à Cannes puis aux César.

    Amis de longue date

    Amis depuis une quinzaine d'années, le réalisateur Juan Solanas et le producteur Aton Soumache n'en sont pas à leur première collaboration ; le producteur a déjà produit le premier court de Solanas, qui lui-même a été chef opérateur sur un autre film financé par Soumache.

    L'élève face au maître

    Le comédien britannique Timothy Spall, qui interprète Bob Boruchowitz, l'ami du jeune Adam, est précisément l'homme qui a donné envie à Jim Sturgess d'être acteur.

    Découverte de l'anglais

    Juan Solanas, né en Argentine et ayant étudié en France, a appris l'anglais en trois mois seulement avant de démarrer le tournage de son film Upside Down.

    Improvisation

    Lorsque les scènes n'étaient pas trop techniques, les acteurs bénéficiaient d'une liberté d'improvisation importante laissée par le réalisateur : "Pour certaines scènes, comme celles où nous jouons nos personnages plus jeunes, nous avions une marge de liberté, et Jim et moi avons pu improviser", se souvient Kirsten Dunst, Timothy Spall poursuivant : "Nous avons beaucoup improvisé, mais pour améliorer, pour embellir. Des réalisateurs comme Juan ont une vision. Il vous encourage à apporter vos idées, ce qui est toujours à la fois incroyablement gratifiant et terrifiant."

    Casse-tête technique

    Le tournage a été un véritable casse-tête pour les comédiens, qui en plus de devoir composer avec un fond vert, n'avaient parfois pas de partenaire. Les équipes techniques n'étaient pas en reste ; le principal défi était d'accorder les regards entre les acteurs ne jouant pas ensemble. Un ingénieux dispositif de laser et de double caméra a ainsi été mis en place, pour permettre une symétrie parfaite entre les deux images et les deux décors intégrés simultanément à l'écran.

    Plus fort que la technologie !

    Même si les équipes avaient mis en place des techniques extrêmement élaborées lors du tournage d'Upside Down, Juan Solanas a toujours tenu à ce que celles-ci ne soient jamais mises au point au détriment de l'histoire : "Je n'aime pas les films surtruqués, et il fallait, malgré tout ce dispositif technologique très poussé, rester très humain et "analogique". Nous avons développé des technologiques très poussées qui n'avaient jamais été appliquées avant ce film, mais qui devaient s'effacer derrière l'histoire", explique le réalisateur.

    Cascades et gravité

    C'est la première fois que Jim Sturgess expérimentait un tournage réclamant un tel travail physique préparatoire. L'acteur a dû se rendre à Montréal deux mois avant le début du tournage pour se familiariser avec les cascades câblées, très techniques à maîtriser : "Il faut se concentrer sur l'équilibre, les gestes, le corps entier", se souvient l'acteur, qui voyait la gravité comme un personnage à part entière du film devant constamment être pris en compte dans l'appréhension des scènes. Le plus ardu a été le tournage des quelques scènes à l'envers : "Je devais avoir l'air d'être banalement assis sur une chaise, alors que le sang me montait à la tête et que les yeux me jaillissaient du crâne", a-t-il confié.

    Scène mythique bis

    Kirsten Dunst ne pensait pas avec Upside Down revivre la scène mythique qu'elle avait tournée dans Spider-Man : le baiser à l'envers. L'actrice s'en est amusée : "Je ne pensais pas que je ferais ça deux fois dans ma carrière !"

    Des décors au cœur de l'intrigue

    Si les fonds verts ont été indispensables, le chef décorateur Alex McDowell (Fight Club, Charlie et la chocolaterie) a eu un rôle considérable et a construit de nombreux décors concrets, inspirés de lieux réels de Montréal : "Les décors devaient fonctionner comme des personnages, ils allaient conditionner l'esthétique du film", explique-t-il. Le défi était de penser à chaque détail des décors soumis à la gravité, comme l'illustre par exemple le lustre dans la salle de bal : "La difficulté a été de construire certains éléments "la tête en bas". Il a fallu trouver comment faire tenir à la verticale des milliers de pendeloques de cristal."

    Deux mondes opposés

    Le directeur de la photographie Pierre Gill et le réalisateur Juan Solanas ont choisi de filmer le monde d'en haut et le monde d'en bas avec deux pellicules différentes, afin d'en accentuer les contrastes de manière encore plus radicale : "Nous avons voulu le monde d'en haut plus clinquant, plus contrasté, un peu plus froid. Le monde d'en bas est plus organique. Chaque pellicule offre son propre ressenti, son thème de couleur", déclare le chef opérateur.

    Le producteur dans la charrette !

    Au cours de la scène où beaucoup d'employés de TransWorld sont renvoyés, on peut entendre, parmi les noms des malheureux, celui de Dimitri Rassam... qui n'est autre que le producteur du film.

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