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    Un drôle de paroissien
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    3,9
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    chrischambers86
    chrischambers86

    13 668 abonnés 12 406 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 novembre 2020
    L'un des meilleurs films de Jean-Pierre Mocky! Ce dernier forma avec son vieux compagnon qu'ètait l'inoubliable Bourvil un duo comique et particulièrement original dans les sixties! Plus rien à vendre, plus rien à manger et bientôt plus de toit! Ne reste plus pour la famille Lachaunaye (dont la tradition est de ne pas travailler) de piquer dans les troncs d'èglises pour arrondir les fins de mois difficiles! A chacun ses responsabilitès! Les voix du ciel sont impènètrables [...] Une histoire vraie aussi ètrange que cela puisse paraître! C'est sans doute avec "Un Drôle de paroissien" (1963) et "Le tèmoin" (1978) que l'on mesure la place qu'avait Mocky dans notre cinèma français! Une vraie rèussite qui doit beaucoup à ses acteurs : Bourvil en tête, pure naïf catholique, Francis Blanche, formidable en inspecteur de la brigade de surveillance des èglises, Jean Poiret et son sourire bèat, Pèrez, Tissier...etc. que des gens biens dans ce film! De plus on n'a droit à une petite visite guidèe des plus belles èglises parisiennes, de jour comme de nuit, avec mille et une ruses pour piller un tronc! A noter la très belle musique de Kosma qui manifeste une certaine mèlancolie....
    Alexarod
    Alexarod

    276 abonnés 1 867 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 juin 2015
    Dans la saga des films de Bourvil des derniers mois (merci à Gully d’ailleurs, la seule chaîne à passer de vieux films alors qu’ils valent mieux que bon nombre de bouses actuelles) tels les hussards, le Roi Pandore, tout l’or du monde…, c’est celui que j’ai préféré.
    Le jeu du chat et de la souris avec la police, ainsi que la réflexion orientée de bons catholiques sur ce que Dieu leur doit, y sont pour beaucoup (le fameux « Pourquoi travailler Seigneur, puisque vous m’avez crée paresseux ? »). En effet, c’est assez inventif dans les deux cas, jusque dans la justification perpétuelle des méfaits ; puis pour l’époque (1960), égratigner autant l’institution chrétienne était rare, trop. A noter que si Bourvil joue souvent les simplets biens gentils il est pas mal à l’opposé ici. Il reste certes naïf un peu, mais tend plus vers le roublard, on le rapprocherait plus d’un De Funès. D’ailleurs il faut noter qu’aucun acteur ne se loupe ici, c’est toujours très juste, donc agréable à suivre surtout avec un tel casting.
    Certes l’histoire peut ne pas plaire, surtout maintenant que tout cela a changé, mais on peut apprécier le fait que tout soit clair, fluide, sans complexification excessive et inutile (comme ce que l’on subit de nos jours, pour ajouter un aspect sérieux à un vulgaire blockbuster), tout jusqu’aux jeux de lumière. Par contre on a des longueurs, comme souvent dans les vieux longs métrages, et le rythme est lent, mais cela ne gène pas encore tant que ça, question d’habitude peut être. A contrario les décors sont soignés au point qu’on les croirait réels et la musique colle à l’ambiance paroissiale. Si la trame peut dérouter car inattendue, les dialogues sont bien trouvés et correspondent à la psychologie des personnages qu’ils contribuent à créer.
    Au final, un bon film en noir et blanc, où il ne faut pas s’attendre à la prestation habituelle de Bourvil ou à de l’humour à foison, mais plutôt à une farce sur la police (un peu ridicule façon guignol), ainsi qu’une petite critique impertinente de l’Eglise, d’une famille imbue d’elle-même et de la société spoiler: (car on dépense plus pour arrêter le voleur que pour endiguer la cause qui le pousse à cette extrémité)
    . Comme un autre membre l’a dit : du politiquement incorrect sans vulgaire, une amoralité cynique, un tour de force de nos jours (Gus ou Lars ne vous sentez pas –trop- visés).
    Jipis
    Jipis

    38 abonnés 360 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 juin 2012
    « Nous sommes une goutte de paresse dans un océan de labeur »

    Cette phrase au combien significative d'une Aristocratie moribonde désirant conserver par tous les moyens une oisiveté ancestrale oblige les protagonistes d'une diction parfaite préservée de la phraséologie du laborieux à se remonter les manches sans avoir pour autant la perception de travailler.

    Voir une police en sureffectif ridiculisée par un personnage en harmonie entre ce qu'il prend et ce qu'il offre ressemble à une course poursuite entre un malicieux et des limités cloisonnés dans des stéréotypes aux aspects poussiéreux et ventripotents.

    Jean-Pierre Mocky comme bien souvent se pâme en filmant de manière anarchiquement douce les limites intellectuelles d'une certaine catégorie de ses contemporains en les affligeant de physionomies presque felliniennes.

    L'intégralité est servie dans des situations cocasses ou le poussif aux frontières de la cirrhose en tenue de ville ou déguisé de manière grotesque applique des initiatives farfelues surclassées par l'analyse froide et efficace d'un penseur dont les actions malhonnêtes sont argumentées comme des missions divines.

    Policiers et Ecclésiastiques servent de boucs émissaires à un cinéaste ravi de manipuler des rouages jugés comme ridicules, détenteurs de procédures plus dominantes qu'idéologiques explorées par un drôle de paroissien plein de compassion et de tolérance envers ces ressources de société qu'il faut accepter dans son quotidien.
    Guillaume836076
    Guillaume836076

    81 abonnés 126 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 juillet 2014
    Le meilleur Jean-Pierre Mocky que j'ai pu voir. Cette première collaboration avec Bourvil est très réjouissante à plus d'un titre. Très bien écrite et remarquablement mise en scène, cette comédie satirique, à l'esprit très "anar" avant l'heure, n'a rien à voir avec les films complétement bâclés que le réalisateur nous livre depuis une vingtaine d'années. Impertinence et humour noir tiennent le haut du pavé sur un sujet rudement gonflé pour l'époque. Aristocratie, clergé et police nationale sont joliment et intelligemment écornés - imaginez qu'à la sortie toute la frange de la France bourgeoise, traditionaliste et bien-pensante criai au scandale ! On pourrait même soupçonné Mocky de faire de ce film une sorte d'éloge de la paresse !
    Certains dialogues et situations complétement loufoques nous valent d'ailleurs de francs fous-rires, sans pour autant atteindre le niveau d'un Audiard. Le point de vue n'est toutefois pas aussi virulent que certains films ultérieurs du réalisateur, qui ont beaucoup moins bien vieillis qu' "Un drôle de paroissien". Ici, Mocky a beaucoup de tendresse pour ses personnages absolument tous irrésistibles et formidablement campés par des acteurs apparemment très heureux d'être de cette aventure. Bourvil est épatant en "Aristo illuminé fou-gentil" avec un jeu bien plus subtil et sombre que dans ses comédies antérieures et prouve encore une fois la grande palette de jeu dont il était pourvu. D'ailleurs, le ton " sérieux" du jeu voulu par le réalisateur apporte plus de force au film. Mais mon préféré c'est Francis Blanche en "Inspecteur de la Brigade des Cultes " (pas sûr que ce soit exactement son titre... ), complétement à côté de la plaque... Ah ! J'oubliais aussi la loufoquerie de Jean Tissier.
    Il y eu la Nouvelle Vague pour les films dits "sérieux", il y eu Mocky pour révolutionner le ton un peu trop franchouillard et ronronnant de la comédie française en panne d'inspiration depuis le début des 50's - sauf les comédies d'Autant-Lara (Occupe-toi d'Amélie, L'Auberge rouge et surtout La Traversée de Paris) et Duvivier (Don Camillo, La Fête à Henriette et L'Homme à l'imperméable). A cet égard, la séquence onirique -scène clef de l'intrigue- bouscule et fait basculer le film dans un registre plus "Bunuelien", où Mocky casse les codes en utilisant volontairement la couleur. Au passage, beau travail du grand chef opérateur Léonce-Henri Burel jouant autant sur les clairs-obscurs du noir et blanc que sur la lumière éclatante du technicolor pour cette scène onirique.
    Chaill
    Chaill

    18 abonnés 397 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 août 2022
    Une satire jubilatoire de ce bon JP Mocky à ses grandes heures: de la bourgeoisie d'abord avec cette famille oisive qui préfère vivre ruinée plutôt que travailler, et surtout de la police, de manière outrancière cette fois ci, avec cette "brigade des églises" composée de clowns incompétents chacun à leur manière. Le tout est certes parfois répétitif et lourdaud à la longue, mais c'est un réel plaisir de suivre cette joyeuse comédie et son truculent casting, avec nombre d'acteurs qu'on retrouvera un an plus tard pour le génialissime "la grande frousse".
    landofshit0
    landofshit0

    274 abonnés 1 745 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 juillet 2014
    Quand Mocky s'attaque à l’église c'est un sujet qu'il lui va à merveille puisque c'est avec ce sujet qu'il à fait deux de ses meilleurs films. Un drôle de Paroissien est fort drôle et ne manque pas de tacler l’église comme il se doit.
    willycopresto
    willycopresto

    130 abonnés 1 352 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 décembre 2014
    Jean-Pierre Mocky aimait bien faire la satire des églises et de ses pratiquants : il réussit ici à merveille dans ce film réalisé en 1963 et au casting prestigieux dont il doit être le dernier survivant (en 2014) On aurait dû avoir Fernandel ou De Funès comme "drôle de paroissien" mais le premier a refusé (eut-il été crédible en don Camillo après avoir volé dans les troncs ?) et le second n'a pu être recruté pour des raisons de budget. D'ailleurs tout le film low cost est réalisé en noir et blanc sauf un intermède parfaitement onirique et inutile...Ils ont dû regretter en voyant que le film a fait un tabac avec plus de 2 millions d'entrées en salles, en des temps où la concurrence de la télé avait pour conséquence de voir de plus en plus de salles de cinémas de quartier mettre la clé sous la porte et les autres se désertifier. Un film qui a une valeur historique car il n'aurait plus beaucoup de sens aujourd'hui : les églises ont perdu beaucoup de fidèles, ne sont plus ouvertes en permanence : les troncs ont quasi disparu pour cause d'effractions quand ce ne sont pas les oeuvres d'art qui y sont dérobées...C'est un plaisir que de revoir Bourvil encore jeune avec une drôle de coupe de cheveux et jouant un ancien riche aristo obligé de piller les troncs d'églises pour subsister sa famille et lui : charité bien ordonnée commence par soi-même, voici sa devise ! Témoignage riche d'une époque à revoir pour les anciens, ou à découvrir pour les jeunes. Du beau travail !
    willycopresto
    calamarboiteux
    calamarboiteux

    28 abonnés 440 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 5 décembre 2008
    Membre d’une famille aristocratique ruinée, le très catholique Georges Lachesnaye décide de piller les troncs des lieux de culte pour subvenir à ses besoins. L’affaire prend de l’ampleur, et Lachesnaye devient la cible prioritaire de la brigade de surveillance des églises.
    Comédie gentillette, le film déroule linéairement une action qui peine à trouver des rebondissements. De çà de là la trame est émaillée de calembours (je demanderai à père d’acheter des actions bien pensantes : Saint Gobain, les glaces, Saint Louis, le sucre, Saint Marc la lessive, Ceinturon, les cuirs), quelques scènes font sourire, mais l’ensemble est plutôt fade. Vu l’importance de la religion à l’époque, le film fit peut-être scandale lors de sa sortie ; quarante-cinq ans après, son immoralisme fantaisiste amuse juste un brin.
    Spectacle assez décevant donc ; ne reste que le plaisir de revoir de bons comédiens disparus : Bourvil, Francis Blanche, Jean Poiret, et ce au meilleur de leur forme.
    Akamaru
    Akamaru

    3 085 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 22 juillet 2014
    Jean-Paul Mocky se moque frontalement et avec délice de l'Eglise dans cette comédie acerbe,qui use de la loufoquerie comme d'une arme à un seul tranchant. "Un drôle de paroissien"(1963)permet de retrouver Bourvil dans un rôle étonnant: celui d'un aristocrate déchu qui au lieu de se mettre à travailler,écoute les signaux divins et se met à piller les troncs des Églises. Ce qui donne lieu à de savourantes séquences d'inventivité,et de poursuites amusantes entre les gendarmes et le voleur. Bourvil a spécialement adapté son phrasé et sa démarche,en plus d'une coupe de cheveux de premier communiant! On pourra reprocher à Mocky(problème récurrent) de ne pas faire dans la subtilité et de s'approcher d'un peu trop près d'un humour égrillard. Mais le plaisir procuré,lui,est bien réel.
    sly-stallone88
    sly-stallone88

    195 abonnés 2 224 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 janvier 2012
    très drôle et de très bonnes idées, un comédie qui en connait pas la crise !!!
    Estonius
    Estonius

    3 315 abonnés 5 452 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 décembre 2016
    Les bons films ne vieillissent pas et force est de constater que celui-ci a vieilli. Mais ce n'est pas pour cela qu'il est mauvais loin de là, mais ce plaisir transgressif de voir un voleur de tronc qui se croit inspiré par le ciel n'est pas intemporel. Et puis, il y a ce côté gnangnan du personnage joué par Bourvil qui agace un peu, d'autant que le rythme est souvent lent. Reste de très bonnes choses, des répliques qui font mouches, un anticléricalisme subtil, une critique sociale finement distillée, et puis cette ingéniosité à nous montrer les 1001 façon de piller un tronc, c'en presque didactique ! On a connu Francis Blanche mieux en forme, mais Jean Poiret est très bon. En filigrane dans le film : un bonus en forme de documentaire sur les plus belles églises parisiennes.
    rogertg2
    rogertg2

    29 abonnés 762 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 mars 2008
    Une comédie sympathique et originale. Pas de fou-rires mais on s'amuse quand même et les acteurs sont excellents.
    kray
    kray

    50 abonnés 1 266 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 janvier 2011
    Un classique . Le duel que se livre l'épouvantable fainéant qu'est bourvil et francis blanche en commissaire asthmatique est savoureux .
    brianpatrick
    brianpatrick

    83 abonnés 1 608 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 février 2008
    C'est pas d'actualité,mais ce qu'il en ressort en 1963,c'est le nombre de voitures à Paris.Montmartre était encore un village et les comédiens de grands artistes.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 31 août 2013
    C'est le premier film de Jean-Pierre Mocky que je vois et je ne suis vraiment pas déçu! La critique de la religion et de ses croyants est acerbe...avec un chapelet d'acteurs comiques qui rendent le film encore meilleur et encore plus corrosif!
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