Genre très populaire dans les années 90, le hood movie a laissé derrière lui plusieurs perles comme celui-ci, sorti en 1993 et réalisé par Albert et Allan Hughes. Genre surtout popularisé par "Boyz'n the hood" (même si le genre existait avant, il a vraiment explosé après ce dernier), ce film en reprend donc le même concept, à savoir suivre la vie de minorités noires dans des ghettos de Los Angeles. À la différence près que celui-ci a un aspect beaucoup plus brutal, faisant presque passer "Boyz'n the hood" pour un film gentillet. En même temps, il faut dire que celui-ci sort peu de temps après les émeutes de 1992 et est donc encore bien dans son jus en présentant un contexte social très précaire et réaliste. Et cette violence, on l'a dès la premières minutes avec cette fameuse scène d'introduction devenue mythique qui met directement le spectateur dans le bain. Le film possède malheureusement quelques longueurs mais le film arrive tout de même à continuellement capter l'attention du spectateur avec une histoire et un environnement devenant de plus en plus violent. Et la particularité du film n'est pas vraiment la violence en elle-même mais plutôt de la manière dont elle est traitée. C'est-à-dire que, par exemple, tuer des gens est devenu "normal", le film ne s'attarde jamais vraiment dessus en normalisant le meurtre, ce qui rend le film d'autant plus marquant. Et ce n'est pas un défaut car ce n'est jamais de la violence gratuite pour autant, c'est de la violence crue qui sert complètement le propos du film qui dit, en gros, au spectateur : regardez comment ça se passe là-bas. D'ailleurs, on a presque ce côté "GTA : San Andreas" dont je pense d'ailleurs que le jeu s'est beaucoup inspiré, du moins dans son ambiance. "Menace II Society" n'est donc pas devenu un classique pour rien, notamment en proposant un contenu violent mais d'une violence réaliste.
Si on peut louer le bon jeu des acteurs et la trame dramatique de l'histoire, on ne peux nier un immonde appel à la violence gratuite et à la haine raciale, sur fond de guerre des gangs ... Non, ceci n'est pas un grand film.
La rue, les gangs, la haine et la violence. Caine et O-Dog. Le bon gars et le sanguin, seuls face à Los Angeles qui les entraîne dans une spirale de violence. On a le droit à de nombreux instants de vie, profitant du soleil de la ville et de la liberté qui s’y joue. Pourtant, les réalisateurs, les frères Hugues, nous plongent violemment dans des images d’archives des émeutes de Watts en 1992, pour donner du contexte à l’histoire. C’est rude, tout comme cette première séquence marquante pour de nombreux aspects qui montre un double meurtre enregistré par caméra. Caine, qui aspire à mieux, ne peut que subir la loi de la rue et ses occupants. La bande et les moments d’amitié sont forts. Pour autant, malgré la religion et les liens familiaux, le destin de ces jeunes est inéluctable. Les dialogues crus soulignés par les musiques gangsta rap apportent un caractère aux quartiers que l’on visite dans des duels urbains saisissants. En effet, la menace du drive-by (fusillade en voiture) est planante, constante, et les représailles peuvent tomber à tout moment à cause du réseau constant qu’entretiennent les dealers. Caine fuit cette réalité avec sa petite amie, apportant des moments de tendresse qui le font grandir et accepter la fin de son adolescence. Même si les jeunes de ces quartiers deviennent tous des hommes, c’est chacun à leur manière par une action plus ou moins répréhensible. Véritable appel de détresse sur une escalade de morts sans fin, les frères Hugues multiplient les scènes impactantes devenues culte. Cela jusqu’au final sanglant qui résonnera à jamais dans ma mémoire, véritable rappel tragique semblant venir directement de l’au-delà : “salut mon vieux tu m’reconnais”.
Au panthéon de la culture gangsta figure en bonne place ce film des frères Hugues. Vu de loin, d’aucuns n’en seront pas surpris. Et pourtant, ce n’est pas si évident.
Nous sommes dans le début des années 1990 dans un quartier de Los Angeles. Le hood vit toujours le trauma des révoltes de 1965 et celles de 1992 sont en arrière fond (passées, à venir ?). Dans ce contexte, on suit la vie de Caine, jeune et sympathique malfrat, mal né, surtout pas au bon endroit.
Derrière ses airs de thrillers nerveux, le film est surtout une chronique sociale, celle d’une bande de kids sans repère. C’est âpre à l’image et dur dans le fond. C’est au détour de dialogues qui semblent insignifiants que l’on fait la connaissance des personnages, des pièges qui les entourent et des contradiction de la société américaine. Quand on vit sans lendemain, on ne vit pas longtemps. C’est bien le problème de ces jeunes à qui on ne promet rien hormis une ségrégation socio-spatiale et un racisme systémique. Le film pose clairement la question des responsabilités. Quid de la responsabilité individuelle lorsque celle-ci dépend à ce point du milieu. C’est la défaite en héritage. Le propos évite soigneusement la glorification et les excuses vaseuses pour se concentrer sur des personnages en lutte contre eux-mêmes et contre cette fatalité qui vous rattrape toujours plus volontiers quand vous faites partie des exclus du rêve américain. Car on sait où tout ça finit et c’est le propre de la tragédie urbaine. Si lyrisme il y a, il est apocryphe et surtout une libre interprétation postérieure. Ainsi donc, à la manière d’un Scarface, on se demande comment ce Menace II Society peut se trouver dans les références d’un mouvement gangsta vantant les guns, l’argent facile et la masculinité toxique. Une incompréhension ? Une forme de masochisme vindicatif ? Ou alors une réappropriation du drama du hood ? Reste que ce petit brûlot captive du début à la fin par son engagement et sa volonté de ne pas plaire. Il rappellera dans un autre registre culturel le travail d’un Larry Clark, ce qui est bien sûr un compliment.
Donc, on se mate ça si : - On n’est pas allergique au drame social. - On ne goûte pas la logique essentialiste. - On ne craint pas la tragédie. - On veut un truc qui cogne.
Il y a deux films référence sur le ghetto noir de Los Angeles : Boyz n a Hood et Menace II Society. Si le premier est identifié plus comme un film politique au message clair, le second est une plongée au coeur de ces quartiers terribles des années 90. Le film sort un an après les émeutes de Watts en réaction au procès des policiers qui ont agressés Rodney King, et démarre avec un rappel historique sur les émeutes de 1965, une façon de montrer que rien ne change. Les frères Hugues, réalisateurs, nous racontent la vie de Caine, un petit délinquant de 18 ans élevé par ses grands parents. Alors qu'on le voit acheter de la bière dans une épicerie avec son ami O-Dog, ce dernier abat le couple d'épiciers coréens après une altercation. C'est comme ça la vie dans le ghetto déclare Caine, on entre pour acheter de la bière et on ressort complice d'un double meurtre. Il n'y a pas d'avenir possible. Quand Caine a besoin d'argent, il vend de la drogue que son mentor Pernell, ami de son défunt père, lui a appris à couper. Quand il a besoin de jantes et de sono pour sa voiture, il les vole. Le film est sans concession, on s'attache malgré tout aux personnages qu'ils soient voleurs, dealers ou assassins. On a envie que Caine s'en sorte et qu'il se choisisse un autre destin. Il en aura la possibilité, mais le Hood le laissera-t-il faire ? Porté par une bande son devenu culte, du Ghetto Bird d'Ice Cube au merveilleux Straight Up menace de MC Eiht, ce film est un véritable modèle du genre.
évidemment quand ta moins de 16 ans que tu tombes sur cette petite leçon tu n'as pas forcément vu boys in the mais crois moi tu tes fait une opinion sur la vie d'un jeunes en90 au états désuni un black ou un pas kokazien sur se continant te laissent peu d'issu et ça as plus au vielle enfant que j'étais a cette ados qui allais devenir jeunes adultes une vrai leçon pas retrenscriptible sur le vieux continent mai sonnais tellement vais loin de dallas et boby ewig
Le scénario pouvait suffire en 1993, mais de nos jours ça fait trop léger, c'est juste une succession de scènes remplies de gros mots, d'irrespect et parfois de violence.
Très bon film de gangster. Une histoire qui semble être une fatalité pour les jeunes Américains du ghetto. Et pourtant ce Kane est un type qui a le coeur sur la main.
Si le ghetto a des bras c’est pour faire des braco, très bon film que j’ai vue dans ma jeunesse en mode street, puis revue bien plus tard, après avoir survécu à de nombreux drive-bye et autres règlements de comptes, pour voir qu’il y as quant même un message et que ce film n’est pas plein de clichés, un très bon film à voir et revoir, salut mon vieux tu me reconnais ??!!!
Se permettre de comparer à boyz in tha hood c'est la 1ere erreur, le scénario est différent, c'est pas parce que l'on film des renois dans un ghetto qu'on veut forcément passer le même message. C'est surtout un film de puristes, personnellement je le trouve aussi mythique qu'un scarface dans son style ou les princes de la ville, c'est un film qui a marqué une génération toute entière, et que dire de la bande son, idem, pour amateur de old school, en MM Tps, perso, j vais pas voir du lucchini ou du canet, trop bobo, c'est ni ma came, ni mon univers, encore moins ma tasse de thé, morale de l'histoire, tt les goûts sont dans la nature, et menace To society met un point d'honneur à relater des réalités que bcp ne comprendront jamais, donc ceux la n'aimeront pas le film.
Le meilleur film du genre, un film culte même. Le tableau des banlieues afro-américaines des 90’s. Touchant de réalisme. A voir absolument, pour la culture.
Suivi de « Boyz N the Hood », une même structure de la mise en scène pour commencer et une histoire différente de gangsta afro-américain encore plus virulente. Quelques acteurs connus qui ont connus les dessous de cette intrigue dramatique, la réalité rattrape à cheval la fiction. Ses gangs s’approprient leurs propres exploits ensanglantés dans le morbide narcissisme, de l’auto-contemplation révoltante d’impuissance. Une satire sociale sur les banlieusards américains après les émeutes de Los Angeles 1992, les magasins coréens pillés par les fauteurs de trouble profita de l’affaire Rodney King dans un climat de guerre inter-ethnique, l’état d’urgence décrété et une armée appuyée. Moquons nous éperdument des critiques qui ne font que regarder les comptes des autres, le glandeur réactionnaire et son racisme gagné par un sentiment de peur, facilement manipulable sur des sites libéraux sans affront direct. On ne les connaît via des photos qui ne parlent pas, point besoin d’eux, la porte n’a pas sonné et n’est pas ouverte aux voyeurs, cela débouchera vers le crime éducatif. La rue et les mauvaises recommandations pour apprendre dans cette jungle, rap hip-hop vulgarisé mêlée de drogue, gros calibre et violence.
Un Drame violent, poignant, et sans concession, magistralement mis en scène par les frères Hughes. Après une longue entrée en matière semblable à un documentaire, le scénario des frères Hughes, coécrit avec Tyger Williams, nous conte l'apprentissage de la violence d'un jeune noir-américain. Il traine dans le quartier Afro-Américains de Los Angeles, sa mère est toxico et son père dealer a été assassiné lorsqu'il avait 10 ans. Le casting est fantastique, tous les acteurs (jeunes pour la plupart) sont très crédibles avec Jada Pinkett Smith et Larenz Tate dans un joli duo de premiers rôles, le charismatique Arnold Johnson dans le rôle du grand-père et la participation de Samuel L. Jackson. Un autre très bon film de Allen et Albert Hughe avec "Le Livre d'Eli" (2010) et "From Hell" (2001).
Voila maintenant un peu plus de 20 ans qu'est sorti ce film et malheureusement, il sortirait de nos jours qu'on ne verrait pas la différence (à part peut être le style vestimentaire... Et encore!!!). D'uppercut en ''Gunfight'', le film prend aux tripes et on espère, sans trop y croire, que l'issue sera heureuse... Sur fond de rap (évidemment), on suit l'interprétation magistrale de tous les acteurs, et en particulier celle de Samuel L.Jackson qui livre une courte mais hallucinante prestation.