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Un visiteur
5,0
Publiée le 8 janvier 2018
Les frères Hugues nous offre une petite merveille.Un film sur Le ghettos américains même si il est composé de quelques clichés j’ai adoré voir la vie de Caine est voir comment il va sortir de ce monde plein de violence(si il y arrive )Un final magistral pour un classique du genre.5/5
Avant de parachuter Denzel Washington dans un monde post-apocalyptique et de noyer Johnny Depp dans un aquarium d'opium, les frères Hughes se sont fait connaître avec l'excellent Menace 2 Society en 1993. Les frères posent leur caméra dans le Watts, un quartier noir américain de Los Angeles. L'action du film se déroule un ans après l'affaire Rodney King. Menace est une violente chronique de la délinquance juvénile qui sévit à South Central. Rappel historique : En 1991, des policiers de la LAPD passent à tabac un jeune afro-américain du nom de Rodney King. La scène, filmée par un habitant du quartier, est diffusée sur les chaînes de télévision du monde entier. Suite à l'acquittement des policiers après leur procès, des émeutes éclatent dans le quartier du Watts. Bilan : 38 personnes tuées et 4000 arrêtées. Le Watts a déjà été témoin de pareils évènements en 1965 suite à l'arrestation de trois membres d'une famille noire pour d'obscures raisons. Le film est connu pour ses nombreuses scènes de violence et le franc parler des ses personnages. Menace 2 Society est une immersion dans le quotidien des minorités noires et pauvres de Los Angeles. Les réalisateurs filment sans détours les nombreux trafics de drogues, la déchéance de certains habitants et les nombreuses soirées à errer sans but dans les ruelles du quartier. Au delà de la crudité du propos, les cinéastes opèrent une vraie réflexion sur le quartier de leur enfance. Film politique dans le fond, film choc dans la forme. 2 ans auparavant, le film Boyz N The Hood de John Singleton chroniquait déjà la vie des habitants de South Central. Boyz est un bon film, mais le propos est plus lisse que le film des frères Hughes. Menace 2 Society fonce dans le tas et ne fait pas de cadeaux. La réalité de ce quartier est beaucoup plus brutale que Boyz N The Hood le laisse entendre. Menace rétablit la vérité en évitant de ménager le spectateur. Film phare du mouvement hip hop, fer de lance du film de ghetto, Menace n'a jamais été égalé. Le Watts a toujours attiré les caméras avec des films comme New Jack City, Training Day où encore Bad Times. La liste de ces films est très longue, mais seul Menace a su parfaitement capter l'atmosphère de ce quartier.
Menace II Society est un film qui est très bien avec beaucoup de scènes de violences et ce film nous montre la société américaine des noirs est très cruel car elle se fait pas de cadeaux c'est que de la vengeance , les scènes sont rythmée et le scénario est en adéquation avec la réalité en 1990 dans les quartiers noirs donc ce film est a voir et ça tire des conséquences sur la société d'aujourd'hui
Film culte, il ne s agit pas d aimer le rap ou d être du ghetto pour aimer ce film, il est juste culte parce qu il marque toute une génération de son empreinte, et les acteurs quoi qu on en dise sont très bons pour la plupart.
Le racisme, le phénomène de bance, la loi du Talion, le trafic, les armes... que des thèmes déjà abordés, vus et revus... et pourtant, ce film ne vieilli pas. Il permet de comprendre comment le manque de personnes repérantes et stables entraîne une solidarité entre bandes mais aussi pousse à la vengeance. Un cercle vicieux s'installe même si certains tentent de s'en sortir, en fuyant. spoiler: After stomping on Ilena's cousin like that, I knew I was gonna have to deal with that fool someday. Damn! I never thought he'd come back like this, blasting. Like I said, it was funny like that in the hood sometimes. I mean you never knew what was gonna happen or when. I've done too much to turn back, and I've done too much to go on. I guess in the end it all catches up with you. My grandpa asked me one time if I care whether I live or die. Yeah, I do. Now it's too late.
Cela me rappelle également la citation de Roosevelt: "To educate a man in mind and not in morals is to educate a menace to society", la politique publique laisse donc faire.
Le scénario s'inspire fortement d'un film comme "Les affranchis" dont il reprend le principe de la voix off très explicative et certains passages sont largement influencés par le fameux film de Martin Scorsese, aussi bien dans le fond que dans la forme. Quand au personnage de O-Dog, il rappelle beaucoup celui de Johnny Boy dans "Mean streets". Mais réduire ce scénario à une pâle copie de celui de Nicholas Pileggi et Martin Scorsese serait bien réducteur car ce dernier possède beaucoup de qualités, notamment un certain savoir-faire pour brosser le portrait de cette jeunesse tout en évitant l'écueil de la diatribe anti-racisme. Alors certes, le film montre bien les rapports difficiles avec la police (doux euphémisme vu la scène en question) mais une magnifique scène entre Charlene et son film vient contre-balancer cette idée reçue. En effet, difficile de dire si les flics sont racistes parce que le plupart des gangsters sont noirs ou latinos ou bien si la racisme latent de ces derniers fait que la plupart des gangsters incarcérés soient noirs et latinos. Vaste question philosophique même si je pense que la vérité se situe quelque part entre ces 2 états de fait. Le film, en dépit du fait qu'il ne dépeint que des personnes de la communauté afro-américaine est loin d'être un film communautariste puisque son propos demeure assez universel. (...) Les frères Hughes s'affirment en tout cas dès ce film comme de formidables esthètes, chacune de leurs images étant magnifiques ce qui présente un défaut majeur : tout est trop beau, même les scènes de violence qui n'évite l'écueil d'une certaine complaisance. Toutefois, la magnifique photo de Lisa Rinzler est souvent un régal pour les yeux, notamment dans les ambiances de nuit avec ces lumières aux néons bleus ou rouges d'une beauté sidérante. A l'aise également dans l'exercice du travelling, les frères Hughes livrent une copie technique irréprochable (...) J'ai eu un peu de mal avec le jeu des acteurs principaux justement, notamment celui de Larenz Tate justement qui surjoue parfois et je trouve ça un peu dommageable.
Un excellent film qui dépeint bien les fatalités sociales de certaines minorités , qui restent exclues de la société , encore à notre époque . Brillamment interprété par des acteurs trop peu connus ( dont Mc Eiht , rappeur de génie ) , ce film est incroyablement immersif et on ressent tous ce que peuvent ressentir les personnages du film , de la colère à la tristesse , en passant par l'espoir d'une vie nouvelle . Bref , un incoutournable absolu mené par une bande son quasi-parfaite ( dont Mc Eiht , rappeur de génie : je sais je radote ) . Procurez vous ce film , c'est juste un Chef d'œuvre !
Film à voir, c'est sûr! Bon reflet de l'époque, des quartiers chauds, du racisme, de la violence... Sans tomber dans les clichés faciles ou des morales bidons.
Une chrnoique sociale qui dépeint avec beaucoup de force les quartiers défavorisés de Los angeles post-émeute. Film symbole d'une génération qui utilise adroitement les ficelles de l'humour et de l'émotion et qui oblige le spectateur à s'attacher aux personnages. 15/20
Quatre ans après l’autre film culte sur les ghettos afro-américains en Californie, Boyz’n the Hood, les frères Hughes nous en offre une version tout aussi violente mais où le fatalisme a pris le pas sur la morale. Le peu d’espoir d’émancipation et l’impossibilité de fuir ces quartiers défavorisés semblent en effet le message de ce récit nous faisant suivre le parcours du jeune Kay Lawson, incarné par Tyrin Turner, depuis les lointains souvenirs de son enfance (où Samuel L. Jackson joue son père criminel) jusqu’à sa prise de responsabilité vis-à-vis de sa petite amie en passant évidemment par ses délits et ses démêlés musclés avec d’autres gangsters et la police. C’est surtout dans la façon dont nous est dépeint ce microcosme tournant autour de la vente de drogue et de la loi des armes que le film trouve toute sa justesse et qu’il réussit à rendre la situation de toutes ces victimes de ségrégation raciale terriblement alarmante.
Avec ce genre de sujet casse-gueule, il est facile de tomber soit dans la glorification de la violence, soit au contraire dans un moralisme puritain qui fait gerber. Menace II Society n'est ni l'un ni l'autre. Il nous propose une vision juste et intelligente du quotidien de quelques jeunes du ghetto de Los Angeles. Ces jeunes sont tout aussi antipathiques qu'attachants. Ils sont à la fois violent, mais incroyablement humain. Avec sa vision quasi-documentaire, et totalement dénué d'un quelconque manichéisme, Menace II Socitey m'a parfois fait pensé à l’excellente série "The Wire" (que vous devez impérativement pater si vous ce n'est pas déjà fait). Avec une telle comparaison, inutile de vous dire que ce film est une réussite.
20 ans déjà que ce film est sorti et malheureusement il est toujours d'actualité.je l'ai revu hier soir en blu-ray et il n'a pas pris une ride ,Odog est clairement le cauchemar que l Amérique à créée!!!! Le réalisme de ce film le rend encore plus fort et claircoyant sur l'état actuel de nos sociétés.
Menace II Society ou mon film préféré! Le film pue la rue, un vrai film culte sur le Ghetto! Je l'ai vus énormément de fois et à chaque nouveau visionnage je reste scotché à l'écran! on ne s'ennuie jamais, le film est bourré de scène épique surtout la tout dernière qui est juste énooorme! s'en parler de la BO qui est elle aussi grandiose. Le film montre bien la difficulté qu'ont certains jeunes de vivre dans les ghettos black, tuer ou se faire tuer. Surtout O-dog, un jeune qui en a rien à foutre de tout, seul la violence résous les problèmes.