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    Scum
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    Seb De Niro
    Seb De Niro

    1 abonné 60 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 décembre 2024
    Film très violent dont j'ai beaucoup apprécié la forme mais nettement moins le fond.
    Je regarde l'absence de scénario (et donc le manque de rapport entre les différentes scènes qui se succèdent) et la vision extrême est à sens unique.

    Vu en 2024.
    GéDéon
    GéDéon

    89 abonnés 525 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 septembre 2024
    A l’origine, Alan Clarke a produit un téléfilm pour la BBC. Considéré comme ultra-violent, il fut censuré. C’est la raison pour laquelle, le réalisateur britannique a repris son scénario pour sortir ce long-métrage en 1979. Entre documentaire et fiction, le contenu expose le quotidien d’une maison de correction pour mineurs. Dans cet univers carcéral, la brutalité physique et morale constitue le seul moyen de s’exprimer. La répression conduite par l’administration fait écho à la barbarie entre les adolescents. Certaines séquences sont vraiment insoutenables du fait de leur réalisme froid. Avec en toile de fond une vive critique du milieu pénitentiaire et de sa fonction en tant que chemin conduisant à la rédemption, ce film agit comme un véritable coup de poing. Bref, une grosse claque.
    Vinz1
    Vinz1

    186 abonnés 2 449 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 février 2023
    Voici donc la version originale dont se serait inspiré Kim Chapiron pour « Dog Pound » et qui raconte en gros la même histoire mais à une autre époque. Ici, nous sommes dans les années 70, dans une maison de correction britannique et assistons au quotidien de jeunes délinquants. Entre les brutes et les dominés, naviguent également des gardiens qui s’ennuient ferment, vivent aussi une vie pathétique et qui vont donc le faire payer aux jeunes hommes. Parmi tous ces protagonistes, surnage un personnage très intéressant, celui d’Archer, un type intelligent un brin provocateur et qui apporte une touche d’humour à cet ensemble très froid où racisme, viol et tabassages sont monnaie courante, tout comme il questionne par ses phrases pleines de réflexion sociale. Ce sera bien tout dans ce film très pessimiste sans espoir de rédemption pour tous, condamnés à obéir jusqu’à épuisement, aussi bien les prisonniers que les matons. Un long-métrage choc pour son époque, ayant un peu vieilli mais à peine.
    pfloyd1
    pfloyd1

    135 abonnés 2 115 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 octobre 2021
    We don't need education ! chantés les Pink Floyd en 1979 ! Scum est un prémisse au soulèvement des étudiants (mais là ,des ados d'une maison de correction) qui subissent une éducation d'un autre age... Le film est assez vieillot mais se veut choquant, les acteurs ne sont pas des foudres de guerre et les dialogues sont parfois maladroits et puériles. Le quotidien des maisons de correction en Angleterre de cette époque est parfaitement représenté: rabaissement, cruauté, racisme, violence et code d'honneur sont d'actualités. Il y a bien une histoire dans tous ça, une petite histoire qui ne passionne pas vraiment et qui sert presque de prétexte à la violence que l'on montre à l’écran, c'est assez moyen mais "choc". Dernière scène qui se veut là aussi choquante pour l'époque mais qui n'est que banalité à la notre...J e ne retiendrais pas ce film comme tel mais comme un documentaire des conditions dégradantes des maison de correction anglaise des années 70.
    alex supertramp
    alex supertramp

    5 abonnés 117 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 juin 2020
    un film coup de poing qui laisse des traces... On ressort du visionnage de "Scum" marquer par ce que l'on vient de voir, un film froid et dur qui ressemble presque a du documentaire tellement tous cela nous semble réaliste. Le film a 40 ans et forcement il a un peu vieilli, ça ce ressent surtout dans la qualité de l'image, mais cela vient aussi ajouter une touche authentique qui rajoute a l'effet froid et réaliste de l'oeuvre. C'est une véritable descente au enfer, ou plutôt une entrée en enfer que vont vivre nos trois jeunes protagonistes Carlin, Davis et Angel aussitôt qu'ils aurons mit le pied dans ce centre de redressement pour mineurs. Trois personnalités, trois tempérament bien distinct qui vont évoluer/changer mais surtout sombrer dans l’horreur. Haine, injustice, colère...autant de sentiments qui nous envahisse et s'intensifient devant ce film et qui ne nous lâche plus jusqu'au final plus percutant qu'un direct du droit. J'avais déjà vu et adorer "Dog Pound" de Kim Chapiron qui est une reprise plus récente 2010 de "Scum", et honnêtement il met difficile de trancher tant les 2 on leurs qualités et leurs défauts. En tous les cas un film intense qui secoue et qui nous fait vivre pendant 1H30 l'enfer des prisons pour mineur au plus près de l'horreur.
    SICK
    SICK

    1 abonné 15 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 juin 2020
    Prévu pour être un téléfilm et diffusé en Angleterre sur la BBC, ''Scum'' ne sera finalement jamais présenté à cause de sa violence et son réalisme désarmant. Alan Clarke ne se laissera pas abattre et réalisera son film à nouveau pour l'adapter au cinéma qui, verra finalement le jour en 1979. Trois adolescents, Carlin, Davis et Angel, arrivent dans un centre de redressement pour mineurs. Ils découvrent rapidement qu'un règne de terreur plane parmi les pensionnaires et qu'une humiliation est perpétuée quotidiennement par les gardiens du centre correctionnel. Les trois protagonistes devront user de leur force, courage et détermination pour survivre dans cet environnement froid, hostile et violent. Alan Clarke expose une société non-manichéenne où personne n'est à l'abri de la décadence morale. Carlin se bat continuellement pour gagner sa place parmi les pensionnaires et le respect au sein des gardiens de cette institution malade. Nous voyons des gardiens incompétents qui déshumanisent les jeunes au lieu de leurs construire une morale et un avenir meilleur. Le cinéaste démontre également dans son oeuvre que la seule issue possible à une déchéance mentale sont les principes et la conviction de ses idées au travers du personnage d'Archer. Un jeune intellectuel défiant les méthodes primitives des gardiens en leurs faisant prendre conscience de leurs propres criminalités et incompétences. Donc, Alan Clarke nous présente ici ses deux protagonistes principaux, l'un qui caractérise la détermination physique et l'autre symbolisant le combat intellectuel de la pensée unique. "Scum" est poignant par sa véracité en élaborant un sujet universel et intemporel qui est le combat de la pensée unique menant à la censure et au totalitarisme. Ironiquement, un problème qu'il a subit face à la BBC et une censure nocive imposée dans toute notre société contemporaine par des soit disant militants de la démocratie. Ce long métrage est tout simplement génial pour toutes les raisons mentionnées plus haut. Il expose avec justesse les cicatrices d'une société malade, contrôlée et manipulée par des criminels conduisant à un échec social lamentable. "Scum" est sans aucun doute un incontournable dans le genre avec une mise en scène basique mais, maîtrisée impeccablement. 5/5
    Attigus R. Rosh
    Attigus R. Rosh

    202 abonnés 2 519 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 mai 2020
    Scum est un film coup de point extrêmement bien maîtrisé de la part d'Alan Clarke.
    La force du film vient de son réalisme et de la vision d'horreur du milieu carcéral.
    Le film ne se prive pas d'image choc pour appuyer son propos sur la réalité (tout aussi choquante voire davantage) dans les maisons de correction en Angleterre. Malheureusement, cette représentation des conditions de vie étaient bien réelles à l'époque spoiler: (les clans au comportement mafieux, les arrangements avec la direction et les surveillants qui sont de mèche avec les caïds les plus puissants, la brutalité omniprésente, les viols …)
    , et il y a de fortes chances que ce soit toujours le cas aujourd'hui. On suit donc avec beaucoup d'intérêt l'immersion des jeunes Carlin et Archer (personnage éminemment sympathique) dans cet univers impitoyable.
    Les acteurs (la plupart étant inconnus au bataillon à cette époque) sont très convaincants : Ray Winstone et Mick Ford en tête.
    Impeccable long-métrage sur les maisons de correction. Je recommande vivement.
    Victor B
    Victor B

    2 abonnés 52 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 mai 2020
    Un film poignant et choquant qui dénonce les conditions de vie d'adolescents en maison de redressement. Chaque scène, aussi bien dans les dialogues que dans les actions, fait avancer le scénario et soutient le propos du réalisateur. Un très beau film.
    Hugo C.
    Hugo C.

    7 abonnés 88 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 mai 2020
    Film dur et léger à la fois, Scum est bien réalisé et décrit bien les problèmes des maisons de redressement pour mineurs ainsi que les problèmes de racisme ou de violence et harcèlement (cela ira même jusqu'au viol) des plus faibles. Il relève aussi de l'ignorance des adultes et d'une révolte (fin du film) incomprise puisque tous vont être punis sans chercher à comprendre leurs erreurs. Parfois film trop scolaire et vide d'esprit, mais qui se rattrape aux derniers minutes du film.
    oro
    oro

    7 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 mai 2020
    Après avoir lu un article sur une maison de correction en Floride dont les gardiens auraient tués une centaine de gamins par mauvais traitement avant de les enterrer dans un terrain vague, j'ai regardé ce film.

    Le film se passe lui en UK mais le lien est évident. C'est un film qui sonne juste. Le casting est bon et l'interprétation l'est aussi.

    Pour ceux que ça intéresse, l'école aux USA s'appelle Dozier School for Boys.
    Le film est dispo en VOD sur le site https://www.lacinetek.com/fr/tous-les-films/2437-scum-vod.html
    Shephard69
    Shephard69

    341 abonnés 2 259 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 mai 2020
    Certainement le film référence dans le genre du centre de redressement pour mineurs délinquants et peut-être même l'un des meilleurs longs métrages sur le thème de l'univers carcéral toutes catégories confondues, à égalité avec des chefs d'oeuvre sur l'enfermement physique comme "Papillon" ou "La ligne verte" ou leur pendant plus féminin, plus religieux comme "The Magdalene sisters" de Peter Mullan ou "La religieuse" de Guillaume Nicloux. Un ensemble, sous de faux airs anodins mais terriblement percutant, presque dérangeant qui montre à la fois la violence tant physique que psychologique aussi bien de la part des gardiens que des codétenus mais aussi l'hypocrisie d'un système basé sur le patriarcat, la discrimination et la religiosité. Une vision âpre et anxiogène, une énorme claque et une indiscutable sensation. Puissant.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 19 février 2018
    Scum nous plonge dans le milieu carcérale des années 70 en Angleterre ou l'on suit notamment trois jeunes arrivés récemment et dont leur incarcération va être un enfer.
    Ce huit-clos des années 70 poignant et pesant met le spectateur dans la dure réalité des centre de détention de l'époque. Une mise en scène très bien servie et efficace avec une ambiance qui donne un ton assez pesant et stressant, le spectateur et lui aussi choqué, renversé et désorienté dans cet univers malsains. Les plans sont très bien filmés et nous voyions différents personnages tous au tempérament différents. La séquence finale est vraiment horrible et tragique.
    Violent, traumatisant, puissant ce film m'a vraiment marqué et c'est l'un des plus durs sur le milieu carcérale avec Dog Pound (qui d’ailleurs est le remake de celui-ci) .
    Film très choquant mais à voir absolument
    Acidus
    Acidus

    736 abonnés 3 720 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 février 2017
    Ayant pour cadre une maison de correction pour jeunes délinquants, "Scum" est ce que l'on pourrait appeler un film "coup-de-poing". Hautement subversif par sa violence et les thèmes abordés, l'histoire présente tout ce qu'il faut pour secouer le spectateur et lui insuffler ces sentiments d'injustice et de rebellion ressentis par les protagonistes.
    "Scum" est un des meilleurs films dans ce genre et Kim Chapiron en retira un bon film avec son remake, "Dog pound".
    pierrre s.
    pierrre s.

    441 abonnés 3 311 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 février 2017
    Tous les ingrédients du film carcéral sont là. Caïds, victimes, matons corrompus, violence, amitiés, la différences avec beaucoup d'autres films c'est que celui-ci est arrivé avant. Scum, a donc du être un choc à sa sortie. Aujourd'hui ça a un peu vieilli, mais ça reste très percutant.
     Kurosawa
    Kurosawa

    591 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 février 2017
    La force inouïe de "Scum" est de ne pas éviter les passages obligés du film de prison tout en les sublimant par la mise en scène. En effet, ce centre de détentions pour mineurs est une prison où gardiens et détenus sont tous pris dans l'engrenage de la haine et de la violence. Au-delà de la description très froide du lieu et de son règlement, Clarke pose la question suivante : comment y survivre ? Le cinéaste apporte deux réponses opposées, équivalentes à deux attitudes différentes : celle de Carlin, qui décide de prendre les choses en main et de se comporter en tyran, soit tabasser les autres pour être respecté; celle d'Archer, végétarien marchant pieds nus, marginal qui joue au simplet (on lui confisque d'ailleurs "Crime et Châtiment" et "L'Idiot" de Dostoïevski), insolent se faisant passer pour fou. Parmi ces deux voix, Clarke adopte la seconde, celle qui pointe un dysfonctionnement total d'un établissement censé redresser ces jeunes alors qu'il les détruit. Si les plus forts moralement peuvent s'adapter et subir le traitement qu'on leur accorde, les plus faibles sont poussés à l'issue la plus terrible : le suicide. C'est sur ce point que le film met en évidence les contradictions et les paradoxes qui animent le directeur du centre de redressement; spoiler: alors qu'il dit au milieu du film qu'il ne tolère aucune violence, il minimise la mort de Woods en disant que ce genre de drame arrive également à l'extérieur.
    Mais c'est précisément le problème, ces actes ne devraient pas arriver dans un établissement dont le but est de s'assurer de la protection des mineurs et non pas de les anéantir. Face à l'inacceptable, il ne reste plus qu'un silence dérisoire, étouffant car imposé, dépourvu d'une quelconque marque de respect mais plutôt une énième démonstration de cette autorité fasciste. Intensément rigoureux dans sa mise en scène, ne cédant jamais à l'émotion facile - ce qui n'empêche pas le film d'être bouleversant dans ses dernières minutes - "Scum" impressionne par sa réflexion critique et par sa faculté à faire réfléchir autant par les images que par son dispositif formel.
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