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    Scum
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    JR Les Iffs
    JR Les Iffs

    80 abonnés 1 151 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 janvier 2016
    Le thème : la vie dans un centre éducatif fermé, en Angleterre dans les années 60/70.
    Impressionnant film anglais où une violence inouïe et une hypocrisie totale ont lieu dans les centres de détention pour jeunes délinquants. Cela semble pire que la prison. Tout est rapport de force. L'attitude des autorités : gardiens, chefs et directeur, est certainement très réaliste et le film dénonce ce comportement hyper-violent et déshumanisant venant d'adulte sur les jeunes. La réalisation est très efficace. Les dernières minutes sont affreuses.
    A voir néanmoins, car ce fut une réalité ... en Angleterre.
    Santu2b
    Santu2b

    255 abonnés 1 785 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 décembre 2015
    Travaillant pour la BBC, Alan Clarke tourne en 1979 "Scum", initialement prévu pour la télévision. Face au refus de la chaîne en raison de sa violence, le cinéaste ne se décourage pas et décide de refaire pour le cinéma. Le film devint culte à tel point qu'en 2010, Kim Chapiron en réalisera un remake intitulé "Dog Pound". Mais malgré les indéniables qualités de ce dernier, entre les deux, préférez largement l'original. Contrairement à la démonstration de Chapiron, "Scum" se démarque par sa franche authenticité ; on y suit le jeune Ray Winstone et une pléthore d'autres au sein d'une maison de correction anglaise. Sans surcharge démonstrative, Clarke conte avec facilité le quotidien de ces adolescents. Son œuvre choqua la société à l'époque en raison de sa violence contenue dans ses scènes de viols et de lynchage. Mais le cinéaste ne se laisse pas enfermer dans ce cercle vicieux ; la prison, ce sont aussi des phases de silence et d'ennui, voire de réflexion, symbolisée par le fascinant personnage d'Archer. Sa vision de la ségrégation raciale, la frontière floue entre autorité et autoritarisme ne font que rajouter à cet uppercut d'une grande intelligence. Un des meilleurs films sur l'univers carcéral.
    Ristobop
    Ristobop

    37 abonnés 96 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 octobre 2015
    On est à la fin des années 70, dans une Angleterre rongée par le néo-libéralisme thatchérien. C'est ce climat social d'alors qu' Alan Clarke, réalisateur méconnu en France, va dépeindre dans le sillage des films de Ken Loach. C'est d'abord pour la télévision qu'il va réaliser un film sur une institution centenaire qui enferme les jeunes délinquants (les borstals). "Scum" fut d'ailleurs censuré par le gouvernement de la dame de fer, le réalisateur va alors contourner l'interdiction en transformant son film pour le cinéma. On n'est pourtant pas dans la surenchère de violence, mais notre mémoire restera marquée par certaines scènes comme un drap blanc qui s'imbibe de sang, un jeune qui se fait lire et relire une des rares lettres qu'il reçoit, ou encore spoiler: ce viol d'un autre qui a juste le malheur d'être le plus gringalet
    ...
    btravis1
    btravis1

    112 abonnés 529 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 septembre 2015
    Le film prend aux tripes et ne nous lâche jamais. Alan Clarke réalise un film très réussi qui décrit de façon très réaliste le fonctionnement d'une maison de correction pour mineurs dans les années 70. La violence physique et psychologique est très présente, notamment de la part du personnel pénitencier, qui jamais ne permet à ces jeunes de penser à une possible réinsertion malgré des délits mineurs. Les acteurs sont très bien choisis et les rôles de Carlin et Archer notamment savamment écrits et interprétés. La réalisation d'Alan Clarke est de grande qualité; Kim Chapiron ne s'est pas trompé en reprenant dans Dog Pound tous les ingrédients de Scum (comme Gus Van Sant avec Elephant).
    Manuel L.
    Manuel L.

    2 abonnés 74 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 septembre 2015
    Bon film qui rappelle "If" sur le thème du dressage à l'anglaise sauf qu'il s'agit d'une maison de correction et non d'un collège.Ici, l'absence de manichéisme donne au film une portée plus universelle, bien que l'histoire soit située dans une société "pré-soixante-huitarde" comme on dirait chez nous: on peut se retrouver là pour un baiser déplacé et un détenu qui a l'intention de se marier laïquement doit promettre de le confirmer religieusement une fois libéré.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 096 abonnés 3 969 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 septembre 2015
    Ah, je savais que c'était possible de faire des films dans une prison (ou centre de redressement ou ce que tu veux) sans que tout le monde ne soit des gentils innocents. C'est le genre de film qui change avec les trucs où tout le monde est gentil, tout le est beau et ce sont les vilains gardiens qui sont très méchants. Ici tout le monde (ou presque) a quelque chose contre lui, il n'y a pas réellement de type droit, juste des gens qui tentent de survivre, qui obéissent, qui font ce qu'on leur demande, ou qui refusent de faire ce qu'on leur demande, qui obéissent à la loi du silence.

    Et c'est ça qui est fort dans le film d'Alan Clarke, c'est que c'est viscéral, ça prend aux tripes, ça cogne dur, ça ne fait pas semblant, mais contrairement à un autre film "du genre" : The Tribes que j'avais détesté les personnages existent il n'y a pas cette impression de rajouter du glauque pour rajouter du glauque. Ici le monde va mal, mais il existe ce monde, ce n'est pas juste un fantasme de réalisateur. Clarke arrive à faire exister ses personnages dans cet enfer.

    Il sait mettre en scène, ça c'est certain, toute la fin est absolument grandiose... le plan où tout le monde refuse de manger, la caméra qui revient sur le surveillant, le regard sur Carlin pour savoir ce qu'il va faire... c'est d'une tension folle, mais vraiment... Tu sens que tout est prêt à craquer, qu'on a atteint un point de rupture juste avec la mise en scène.

    Et la séquence qui a provoqué cette scène de la cantine est quant à elle sublime aussi, avec ce plan fixe sur le drap... ça glace le sang.

    Cependant il n'y a pas que la fin qui est à saluer, tout le film est comme ça, mais ça suit un crescendo, il n'y a pas réellement d'intrigue et ça c'est bien... mais on suit au jour le jour ce qui se passe dans ce centre de correction et finalement je pense que chacun pourra un peu s'identifier à un personnage... Pour ma part se fut Archer, l'insolent souriant. Et c'est assez fort de réussir à mettre des personnages qui existent dans un lieu de déshumanisation. Ce que dit Archer justement au directeur de la prison est très fort également, ça empêche finalement tout manichéisme, tous ces gens, jeunes, gardiens, etc ne sont que des individus qui font ce qu'ils peuvent pour survivre, et tenter de supporter leur horrible condition.

    Bref pas un portrait glorieux de la société. Mais un film puissant.

    Je verrai bien Dog Pound du coup vu que j'ai apprécié à ma grande surprise la crème de la crème, bien que je ne pense pas que Chapiron puisse avoir l'intelligence et le génie de mise en scène de Clarke ça peut valoir le détour.
    dejihem
    dejihem

    140 abonnés 673 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 août 2015
    Sorti 10 ans après Orange Mécanique, Scum fut quand même interdit en salle. C'est dire la charge anti carcérale et contestataire du film d'Alan Clarke. Un véritable uppercut ! Ici, pas de complaisance avec la violence comme chez Scorcese, mais que des plans larges et peu serrés. Pas la peine d'en rajouter quand des adolescents en maison de correction se suicident. Différents personnages se succèdent à l'écran, et aucun n'est tout noir ou tout blanc ! Mon préféré est celui qui marche pied nus et joue au fou, sans perdre sa raison... et le droit de dire ce qu'il pense ! À ne rater sous aucun prétexte.
    Philippe V.
    Philippe V.

    1 abonné 1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 août 2015
    Terrifiante peinture des maisons de redressement de l'Angleterre des années 70! Un film violent mais qui montre les limites d'un système d'autorité par la violence. A voir!!
    Max Rss
    Max Rss

    203 abonnés 1 818 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 août 2014
    Finalement, en dehors des informations qui nous ont été relayées par les médias lors du gouvernement Tatcher (ayant débuté en 1979, étant également l’année de sortie du film au cinéma), on ne sait finalement pas grand-chose sur la société anglaise. Alan Clarke nous éclaire donc un peu plus à l’aide de ce « Scum », qui se passe dans une maison de détention pour mineurs qui voit Carlin, ado violent, répondre aux provocations des matons et des autres détenus. « Scum: », rien que le titre annonce la couleur. Attendez vous à un film qui se présente sous la forme d’un film violemment anti carcéral et qui crache tout bonnement à la gueule d’une société totalement à la dérive. Ici, pas de romance, pas de dentelle, c’est l’heure de la subversion. Dans cet univers inhumain qu’est la prison, plusieurs questions se posent? Qui sont les vrais voyous? Les adolescents ou les surveillants généraux, matons et autres connards du genre? La justice existe-t-elle? Doit-elle simplement se résumer uniquement à une minute de silence hypocritement ordonnée? Originellement prévu pour la télévision anglaise en 1977, « Scum » fut recalé car jugé trop trash, trop violent et surtout trop réaliste, tout le monde sait très bien que dire la vérité, ça fait chier beaucoup de monde. Et franchement, quand on regarde le produit cinématographique fini, on comprend très bien pourquoi la BBC n’a pas eu les couilles de se mouiller. Certaines scènes, que je ne citerai pas ne manqueront de tournebouler la tripaille des âmes les plus sensibles. « Scum » avait trois objectifs très clairs: dénoncer, faire réfléchir et révolter. Les trois sont atteints. Voila la définition d’un film réussi et maitrisé de bout en bout. Une pièce maitresse.
    S M.
    S M.

    34 abonnés 557 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 juin 2014
    Tout a déjà été dit ou presque sur "Scum", film culte d'Alan Clarke sur les prisons pour mineurs en Angleterre des '70. L'une des oeuvres les plus noires et dures sur le sujet, qui marque à jamais. Le jeune Ray Winstone est impressionnant dans le rôle principal. Un film violent, sans espoir et pessimiste comme seuls savent les faire les anglais. Chef-d'oeuvre.
    Gabith_Whyborn
    Gabith_Whyborn

    39 abonnés 842 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 avril 2014
    Un excellent film choc ou on est plongé dans une maison de redressement très stricte où les gardiens sont sans pitié et dépourvu de compassion.
    La violence et la haine y règne, c'est très réaliste et bien interprété!
    A voir absolument si vous avez aimez "Dog Pound".
    Truman.
    Truman.

    233 abonnés 1 364 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 janvier 2014
    Nous sommes envoyé dans un centre de redressement pour mineurs au coté de Carlin jeune homme a la réputation de caïd, peu a peu on y découvre l'univers carcéral, la dureté des règles, la violence constante, puis on apprend a comprendre la difficulté d'y vivre .
    Scum est violent et ceci dès sa première scène .

    Violent et brutal, nous avons ici un film réaliste, violence entre les détenus, violence des surveillants sur les détenus, violence verbale, tension, injustice, viols, suicide puis révolte . Tout les sujets de l'univers carcéral y passe ( sauf l'évasion ) .
    Scum c'est tout l'univers carcéral juvénile sans tabou et sans limite .

    Interdit de tout faire, même de penser . La jeunesse est ici oppressée et non réhabilitée de revenir dans la vie civile . Scum est aussi un film en avance sur son temps, 1979 ? Les propos sont pourtant toujours d'actualité et il parlera aux gens avec fermeté .

    Un film coup de poing, un film percutant .
    brunocinoche
    brunocinoche

    96 abonnés 1 107 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 août 2015
    Un film social et contestataire anglais de la fin des années 70 signé Alan Clarke qui apparut alors comme le nouveau Ken Loach mais qui ne confirma pas vraiment et mourut prématurément une dizaine d'années plus tard. Le film daté, assez loin finalement de la subtilité d'un Ken Loach, ultra violent sur la forme par son réalisme cru, porté par de jeunes interprètes convaincants, reste tout de même un témoignage sans concession d'une Angleterre impitoyable annonçant les années Thatcher.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 23 mars 2013
    Lorsque Alan Clarke signe en 1977 la première version de "Scum" pour la télévision anglaise, la BBC, alors productrice du film, prend peur des conséquences que le film peut avoir envers le peuple anglais (mais surtout envers le gouvernement). Jugé trop réaliste, trop trash pour la télévision, "Scum" première version sera censuré. C'est que le sujet traité y est dur, à savoir la vie de jeunes délinquants dans une maison de correction, chose courante dans la société anglaise des années 70.
    Deux ans plus tard, Alan Clarke réalise ce qui sera la version définitive de "Scum", destinée à l'exploitation en salles. Mettant en scène Ray Winstone (le futur Beowulf de Zemeckis dans un de ses premiers rôles), et gardant le même thème, "Scum" agit comme un upercut ultra violent dans la figure du spectateur et de la société anglaise. Car "Scum" est un film dur, à la limite de l'horrible. La réalisation est simple, la mise en scène d'un grand niveau, et l'interprétation des acteurs très juste. Avec ces caractéristiques, Alan Clarke parvient à immiscer le spectateur dans un univers ou la justice est remise en cause (qui sont les véritables délinquants entre les gardiens ou les gosses?) et où la loi du plus fort règne. "Scum" prend aux tripes, autant qu'il révolte. En utilisant un critère de réalisme et en s'inspirant de divers témoignages d'anciens détenus, Clarke parvient à être le maître de son propre cinéma, une cinéma emprunt d'humanité et de véracité face à une société anglaise malade, pleine de haine et de violence. Certes, dans "Scum", ce n'est pas la violence comme on en voit dans la plupart des films qui nous est présenté (simples bastons, etc...). Il s'agit d'une violence psychologique particulièrement, envers ces jeunes paumés qui, pour leurs délits, ne méritaient pas un tel traitement. "Bordel, réagissez!" semble gueuler le film d'Alan Clarke, "réagissez face à ce sadisme! Face à autant de cruauté gratuite!". De par ses idéaux et sa réalisation fantastique, ainsi que de par son scénario, Alan Clarke a fait de "Scum" un chef d'oeuvre du cinéma anglais.
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    7 351 abonnés 7 543 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 août 2012
    Scum (1979) était prévu pour être un téléfilm diffusé sur la BBC (en 1977), mais le film étant d’une rare violence (trop réaliste), la chaîne préféra ne jamais le diffuser. Alan Clarke dût alors réaliser un second film, reprenant la même trame, mais cette fois-ci destiné au cinéma. Il y dépeint avec beaucoup de réalisme l’univers glacial, austère, ultraviolent et inhumain d’un établissement pénitentiaire pour mineurs (ou maison de correction). Rien à voir avec les établissements que l’on a en France. En Angleterre, ils sont gérés de manière très radicale où aucune erreur n’est tolérée, au risque de se voir frapper par un des membres du centre et de voir son séjour se terminer au placard. Bien évidemment, avec un tel encadrement, les peines ne servent absolument à rien à ses jeunes en pleine perdition. Au lieu de les mettre dans le droit chemin, leur séjour ne fait que renforcer leur haine contre le système, au risque de les perdre à jamais. Alan Clarke est radical et va droit au but (pas de générique de début, on entre de plein fouet au cœur de cet établissement pénitentiaire, un monde véritablement coupé du monde et qui n’obéit qu’à ses propres règles). Un huis-clos oppressant qui ne devrait pas vous laisser de marbre, par tant de violence exacerbée (aussi bien physique que morale). A signaler enfin, l’excellent remake : Dog Pound (2010), signé Kim Chapiron. Et dans le même registre, un brillant film norvégien (inspiré de faits réels), à savoir Les Révoltés de l’île du Diable (2010).
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