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Un visiteur
5,0
Publiée le 10 novembre 2012
Se film est révoltant , non qu'il soit mauvais bien au contraire . Se film est révoltant ou plus tôt nous ouvre les yeux sur les violence , le déshumanisation , les conditions atroce dans lesquelles vive les jeune détenue dans les maison de redressement. Alan Clark critique le système judiciaire et nous montre c'est atrocité ... et nous donne un film socialiste ( comme savent si bien le faire les anglais ) reussie. très réussie puisque après avoir vu se film je ne pensez plus qu'a faire de la politique pour amélioré les condition de vie de c'est maison de redressement , une vague d'humanisme c'est abattue sur moi âpres le visionnage de se film .
Surement l'un des films les plus dérangeants et violents d'Alan Clarke, nous plongeant des le début au cœur d'un centre de redressement pour mineur, montrant avec beaucoup de réalisme l'ambiance de ce genre de milieu, mettant magistralement en valeur un sentiment d'insécurité, de nécessité de survivre mais aussi de dégout, de désespoir. "Scum" est un excellent film, d'une violence extrêmement froide et d'un réalisme particulierement intriguant et même effrayant.
Critique pour la version BBC de ce même film, qui est la version initiale mais qui a été finalement interdit a la diffusion par la BBC elle-même, de peur d'avoir des ennuis, c'est trois ans apres ce retrait de la vente de "Scum" que la version aujourd'hui connue a été tournée, avec quasiment la même équipe, financée par des producteurs privés :
[3,5/5] Il a beau s'agir de la version originale de ce film, il faut avouer qu'elle est legerement moins bonne que la seconde, qui a surement fait preuve d'un peu plus de soin et ca se ressent. Ce film possède a peu pres toutes les qualités qui font la force de la version la plus connue aujourd'hui de "Scum", il plonge le spectateur dans une ambiance particulierement froide et violente, qui met mal a l'aise, et se montre génial en de nombreux points, et c'est encore une magnifique occasion pour Alan Clarke de montrer qu'il sait filmer et raconter la violence avec une justesse et une puissance assez impressionnantes.
Film sur une éducation plus que stricte ou la violence règne entre les élèves mais aussi avec certains gardes corrompus. L'oeuvre bien que très violente physiquement s'attaque aussi à la psychologie des personnages, qui sont d'ailleurs bien exploités et travaillés, dans tous les sens du termes. Film à donc regarder avec une certaine distance car choquant mais il faut en même temps l'avoir vu ! Je pense que c'est un précurseur de la série Oz, qui est dans le même style.
Un choc intégral hautement subversif pour son époque et pour la nôtre, un bloc de haine sculpté dans la pierre brute d'une maison de redressement britannique : voilà ce qu'est ce Scum, titre ordurier en forme de crachat véritable, pamphlet anti-carcéral réalisé par le grand maître du cinéma " made in britain ", l'incontournable Alan Clarke. Dans ce microcosme ultra-politisé au sein duquel les dignitaires donnent les mauvaises réponses au lieu de ( se ) poser les bonnes questions la loi de la jungle et celle du silence semblent être les seules échappatoires narratives d'un film à la maîtrise inouïe, d'une fluidité et d'une précision remarquables et implacables. Si Scum est un grand chef d'oeuvre formaliste il possède en outre un regard rigoureux et documenté sur les borstals qui n'aurait rien à envier d'un Orange Mécanique. Au pied du mur de l'institution et des réformateurs, les jeunes n'ont d'autre occupation que celle de supporter. Par tous les moyens. Entre violences extrêmes, corruptions et monologues stériles à l'adresse des gardiens ces derniers peuvent au mieux conserver leur liberté d'esprit : c'est ce que représente la figure d'Archer, martyr insolent et impertinent cherchant vainement à bousculer l'ordre établi, rejetant avec lucidité les raisons absurdes d'un tel fonctionnement avant de se résigner comme ses compagnons de galère. Dans ce drame à sens unique, froid comme la mort, dans lequel le faible degré de justice se trouve réduit à une minute de silence dérisoire la colère gronde de part en part. Impressionnant.
J'ai vu Dog Pound avant de voir Scum mais ça ne change rien, j'ai aimé les deux films car l'histoire se passe à deux époques différentes, même si j'aurais aimé que Kim Chapiron dise que c'est clairement un remake au lieu de dire qu'il s'est simplement inspiré du film d'Alan Clarke, car quand on compare les deux films il n'y a pas grand-chose qui change, c'est presque identique. Scum est un véritable film choc, dur, percutant sur les maisons de redressement pour les jeunes, la violence est très présente qu'elle soit physique ou morale, l'ambiance est parfois insoutenable, certaines scènes sont très dures à voir, un film à ne pas mettre dans les mains de tout le monde, Scum date de plus de 30 ans pourtant il est toujours d'actualité, un véritable film CHOC !
Excellent film doté d'une ambiance délétère. J'ai été surpris par le rythme de ce long métrage datant déjà de 1979 : les séquences sont rapides et ultra prenantes, on a peur pour les nouveaux arrivants. La violence est assez présente et non masquée, vraiment une bonne découverte me concernant. On sera surpris de parcourir la filmo' de Ray Winstone notamment son apparition méconnaissable dans l'excellent The Proposition de l'excellentissime John Hillcoat (The Road)
La vision de Dog pound m'a donné envie de découvrir Scum et maintenant que je l'ai vu, j'ai limite envie de baisser la note que j'avais mise au film de Chapiron. Celui ci n'est pas simplement inspiré de l'œuvre d'Alan Clarke comme je le pensais, mais est carrément un remake qui s'avère être moins bon. Scum est plus sombre et met mieux en lumière l'hypocrisie et les dysfonctionnements des institutions publiques qui bien plus que la réinsertion de leurs détenus cherchent avant tout à préserver les apparences cela en brisant mentalement et physiquement leurs hôtes. Ce pessimisme dans le ton et bien illustré par la tentative de révolte des prisonniers rapidement avortée puis suivie d'un discours du gouverneur minimisant la responsabilité des gardiens et du système dans cette événement. Ici, Personne n'est à sauver .Qu'il s'agisse des surveillants ou des délinquants tous ne connaissent que la domination comme mode de fonctionnement. Archer le seul qui se refuse à suivre cette logique absurde n'aura pas plus de chance que ses compagnons de cellule.
"Scum" porte bien son nom puisqu'il résume en un mot le qualificatif qui convient à tous les protagonistes de ce film qui se rejoignent en un mot: "ordure". Les détenus qui sont des adolescents enfermés à cause de leurs crimes violents pénètrent dans les sévères maisons de correction qui leur sont infligées comme punition. Et quelle punition! Ce ne sont pas des corrections, ce sont des humiliations sadiques! Comment les hommes peuvent-ils oser traiter des enfants de cette manière? Pensent-ils vraiment à les ramener à la raison ou à les rendre encore plus monstrueux? Entre des gardiens sadiques sont montrés les clans qui se créent dans ce groupe de prisonniers juvéniles où règne une seule loi: "Ecrase l'autre ou laisse-toi marcher dessus." Le réalisateur décide de montrer avec toute la crudité possible l'enfer que représente ces centres de détention pour mineurs. On assiste à des tabassages, à des punitions humiliantes, à des séances de sodomie entre autres. Le film dénonce dans le même temps que ces prisons ressemblent étonnamment à celles réservées pour les adultes où se filtrent trafics de drogue et cigarettes. Si "If" montre le sentiment de révolte des élèves d'un collège anglais à une époque où allaient éclater les mouvements de la révolution culturelle de mai 1968, "Scum" dénonce une politique basée sur des lois hostiles aux enfants et aux adolescents qui sont traités comme des moins que rien et qui finissent par devenir aussi serviles et pervers que ceux qui les ont entraînés là-dedans. La réalisation est à la hauteur d'un scénario riche en évènements et en rebondissements et parvient à nous arracher des larmes autant qu'il réussit à nous terrifier et à nous mettre mal à l'aise. Enfin, il faut signaler que ce film date de 1979, il a donc trente ans au moment où sont écrites ces lignes! Et pourtant la situation des adolescents d'aujourd'hui ne fait qu'empirer. Est-il normal de jeter un enfant en pâture aux requins au risque qu'il se suicide? Non! Un grand film.
Un film traumatisant et sans fioriture sur les prisons pour mineurs anglaises des années 70. Rien ne nous est épargné, l'univers dépeint est vraiment très dur et pessimiste. C'est le "film de prison" le plus dur et radical que je connaisse.
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2,5
Publiée le 23 février 2012
Une oeuvre froide quasi-documentaire de la fin des seventies sur la jeunesse en milieu carcèral!Le film britannique d'Alan Clarke a pris un lèger coup de vieux mais la prestation du jeune Ray Winstone est très impressionnante et relève du coup le niveau du film...
Un film fort de la fin des seventies, une plongée dans l'enfer des maisons de redressement d'une gravité et d'une violence parfois insoutenable;peu d'effets chocs mais une ambiance oprressante et un réalisme cru qui en destabilisera plus d'un ,le film est une critique virulente de la répression et de la cruauté humaine, le film montre l'injustice de cette répression dans toute son horreur(un maton se délecte de voir un détenu se faire violer per d'autres, l'infirmière considère ses détenus comme de vulgaires numéros)le film ne fait pas dans la demi mesure avec deux scènes de suicide particulièrement percutantes, un midnight express pour ados brillant et lancinant, la surdité des dernières images et du générique de fin parachève la démonstration, pas de véritable issu, ni de jugement moral juste une effarante continuité, beau mais dur...
Un film qui fait froid dans le dos et qui montre que la répression aveugle n'est pas la solution à la délinquance. A faire voir aux Sarkozystes et Lepénistes de tout poil.