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soulman
92 abonnés
1 227 critiques
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3,5
Publiée le 14 novembre 2024
Très honnête adaptation d'une série noire de Day Keene, dans laquelle deux belles actrices rivalisent de charme pour emporter l'adhésion du jeune Delon. Même si on est ici un cran en-dessous de "Plein soleil", Clément prouvait qu'il était un réalisateur efficace, sachant raconter une histoire sans temps mort, et méritait mieux que le sort que lui avaient réservé les jeunes turcs des Cahiers.
Un thriller machiavélique efficace signé par le cinéaste inspiré René Clément en 1964 ! J'ai lu récemment dans un livre sur Alain Delon que trois cinéastes avaient beaucoup compté dans ses débuts de carrière à savoir Luchino Visconti, Jean-Pierre Melville et René Clément qui lança la carrière à l'acteur avec "Plein soleil". Le réalisateur et Delon se retrouvent pour ce film moins connu de nos jours, "Les felins" , auquel il donne la réplique à deux femmes blondes fatales incarné par les Sensuelles Jane Fonda et Lola Albright. Un homme est pourchassé par des gangsters dangereux et trouve une planque chez deux cousines qui l'embauche comme chauffeur mais une intrigue peut en cacher une autre chez ces deux femmes. Ce que j'ai aimé dans ce long métrage, la mise en scène dynamique et virevoltante de René Clément avec un scénario à rebondissements co-ecrit par Pascal Jardin, la musique de Lalo Chifrin que j'ai adoré puis Alain Delon remarquable de présence et de charisme en charmante compagnie avec les belles Jane Fonda et Lola Albright. Un classique du cinéma Français que je conseille.
Delon et Jane Fonda, magnifiques ! Ambiance sixties, musique, jazz, caméra , éclairage, noir et blanc, scénario bien construit, quelques très beaux plans. Très bon film.
Rene clément était un brillant metteur en scène des années 50-60, dont plein soleil fût son chef d œuvre, pour les félins il réengage Alain Delon qui joue un petit escroc séduisant qui est recherché par un grand truand, sa plus grande faute avoir séduit sa fiancée. Dans sa fuite, Il rencontre deux femmes dont l une manifestement riche vont l engager en tant que chauffeur, il décide de séduire cette veuve riche joue par la très belle lola albright, il ne sait pas encore qu il est pris au piège. Une œuvre très en dessous de plein soleil, on s y ennuie un peu de.plus la chute est assez décevante.pour ma part. Mention spéciale à jane fonda qui est magnifique
Après "Plein Soleil" voilà un nouvel opus, qu’on veut souvent lui comparer : dans la 1er Alain Delon était le manipulateur. Ici c'est lui qui se fait manipuler. Renée Clément y ajoute une bonne dose hitchcockienne, avec une intrigue inattendue, une villa aussi unique qu’ambiguë, dont la propriétaire est une riche américaine blonde au chignon « Grace Kelly » spoiler: (c’est l’époque) .
Lola Albright est parfaite dans ce rôle ambigu spoiler: ( partagée entre son amour pour Delon et son devoir de trahison) . Jane Fonda est splendidement juvénile spoiler: (comment Marc / Delon peut il lui résister ?) et Alain Delon est au sommet de sa beauté et de son charisme. Cependant, ils surjouent spoiler: (notamment Delon, caricatural) et le milieu du film est ennuyeux au possible, simple carte postale de la Riviera Française,spoiler: (pour vendre le film à l'étranger?)
Heureusement la dernière ½ h est un splendide jeu « du chat et de la souris » et le « twist » final est génial et d’une perversité absolue. A redécouvrir
Un plutôt bon début avec la musique de Lalo Schifrin puis on déchante vite avec un enchaînement de scènes sans intérêt portées par un Alain Delon surjoueur et la ravissante Jane Fonda, également victimes d’une direction d’acteurs plutôt épaisse. J’ai tenu une heure : on est loin, très très loin de Jeux interdits...
Le vrai soucis est qu'on peut trouver étonnant que les sbires du cocu sont un paramètre qui va s'avérer superflu. En effet, au centre du film au départ, la traque va offrir des situations involontairement cocasses avant que les sbires du cocu ne disparaissent peu à peu du récit de façon illogique. Le charme de Marc/Delon fait son effet et ouvre une rivalité amoureuse entre Barbara/Albright et sa nièce Melinda/Fonda. La beauté froide très hitchcockienne de la première n'a d'égale que son ambiguïté face à l'ingénue mais sensuelle nièce. L'histoire devient un jeu du chat et de la souris dans un (presque) huis clos. Les excursions à Nice reste anecdotique, seul nous intéresse ce jeu psychologique entre les protagonistes au sein du manoir qui cache bien des secrets. On aurait aimé justement une psychologie sur les personnages, et surtout des femmes, un peu plus fouillée et/ou complexe ; par exemple Barbara/Albright aurait pu être plus ambigüe encore notamment sur ses sentiments, Melinda/Fonda aurait pu être plus sensuelle encore et surtout plus vénéneuse. Un très bon moment même si René Clément a fait mieux. Site : Selenie.fr
J'ai vu ce film sur Arte parce que je voulais voir un film d'Alain Delon. Je ne m'attendais pas à grand chose. La fin du film est surprenante et intelligente. Elle m'a fait sourire.
Une intrigue confuse et très mal racontée, des personnages sans aucune psychologie qui s'gitent comme des pantins. On finit par s'ennuyer. Les deux vedette féminies sont le seul véritable atout du film, quand à Delon qui a démontré qu'il peut être très bon, il est ici constamment dans le surjeu. Bref une déception
L’histoire est un peu alambiquée notamment sur la fin, cependant le film est très réussi, Delon joue à merveille un garnement, très séducteur mais qui se laisse piéger par deux femmes. Jane Fonda est une splendeur, les images en noir et blanc également.
Contrairement à ce qui a été dit ou écrit, je trouve " les Félins" supérieur à " Plein soleil", puisqu'il s'agit du même réalisateur : René Clément et de son acteur principal : Alain Delon. Un Delon qui crève une nouvelle fois l'écran, dans ce personnage de séducteur en fuite un brin gigolo, qui trouve refuge auprès de deux riches américaines, mais un Delon avec quatre ans d'expérience en plus, par rapport au personnage de " Tom Ripley". Dommage qu'aux alentours de la quarantaine, Delon se soit cantonné aux rôles de plus en plus stéréotypés de flics ou de gangsters, car il démontre ici tout son talent et son potentiel d'acteur avec ce personnage de séducteur arrogant, un peu voyou sur les bords. Il faut ajouter qu'il est bien entouré par les charmantes Lola Albright ( très classe..) et Jane Fonda, qui tissent leur toile autour de lui. Le film n'est pas exempt non plus d'humour noir et de réparties bien senties..
Ne devrait-on pas plutôt dire « les félines » car il y a deux femmes qui tournent et manigancent autour de Marc (Alain Delon) dans cette riche demeure. Rôle adapté à un acteur jeune et séducteur de ces dames. Intrigant avec une fin surprise.
On a du mal à se dire que c'est le René Clément de "la bataille du rail", "jeux interdits", ou "Monsieur Ripois" qui a fait ce film. Il n'a pas réussi à se dépatouiller de son scénario tarabiscoté et à trouver son style à lui. Cela démarre comme du Lautner, parodique, mais sans la franche rigolade et les guignolades à la Belmondo. Puis ça devient du Polanski qui cherche à vous foutre les boules. Et une conclusion à la Verneuil pour dégonfler le tout. Pourtant, ce film n'est pas foncièrement mauvais. Clément sait filmer. Les vues de calanques sont belles, les acteurs sont bien dirigés, même les secondaires, sauf les tueurs américains qui sont nuls. Ce qu'il y a de mieux ce sont les duos de séduction entre Delon et ses deux femmes diaboliques, même s'il y avait mieux à faire avec Jane Fonda. Clément se la gardait peut-être pour lui. Jane était vraiment ravissante. Elle ressemble à son père, mais là elle est vraiment chatte, et son parler français est excellent. J'ai été très favorablement surpris par le jeu de Delon. Il y fait preuve d'humour, tout en jouant de ses atouts de charme habituels, et même de modestie. Un mauvais point pour le personnage du curé. Ce brave homme, psychologiquement clairvoyant, se donne du mal pour ses pauvres, pourquoi ridiculiser ses sermons ? C'est décousu mais pas ennuyeux : je note trois.
Quoique moins connu que "Plein Soleil", "Les Félins" (1964) est sans doute une des plus belles réussites de René Clément. Avec son intrigue labyrinthique, son mélange de perversité et de romantisme, son ambiance vénéneuse et son twist magistral, ce thriller en noir et blanc s'impose comme un coup de maître. Alors au sommet de leur beauté, Jane Fonda et Alain Delon ont le charme énigmatique et la sensualité des chats (griffes sous le velours) _ et l'étrangeté du décor de la villa renforce également l'atmosphère envoûtante du film. Contrairement à de nombreuses réalisations encensées par la critique et ayant fort mal vieilli, ce bijou cinématographique surprend par sa modernité et son originalité. Un classique très sous-estimé, à (re)découvrir.
Pourchassé sur la Côte d'Azur par les hommes de main d'un mari jaloux, le beau Marc trouve refuge chez une riche et non moins belle veuve dont il devient le chauffeur et, peut-être, l'instrument d'un projet criminel. Pour l'essentiel, le film de René Clément est un huis-clos dans la résidence de cette Barbara américaine et de sa séduisante cousine Melinda (Jane Fonda). Au comportement suspect de la propriétaire s'ajoute bientôt une rivalité amoureuse -sans éclat- entre les deux femmes. La situation introduit- du moins René Clément le croit-il- un sentiment de malaise et de mensonge que Marc tente de débrouiller et dont on peut penser qu'un cinéaste comme Losey aurait tiré meilleur profit. Car le sujet n'inspire à Clément qu'une mise en scène grossière et bavarde, avec des effets de polar pesants et démonstratifs. D'abord, le scénario est médiocre, artificiel, où l'on peut s'agacer de voir qu'à chaque fois que Marc-Delon descend à Nice, il s'y fait immanquablement repéré par les types qui le traquent. C'est pas de de chance. Ensuite, les personnages ne sont pas à la hauteur; ils sont sans réelle étoffe et, pour ce qui est de Delon et Jane Fonda, n'ont que leur beauté à faire valoir. La promiscuité et l'ambiguité auxquelles les expose le huis-clos n'introduisent ni l'intensité dramatique ni la dimension psychologique nécessaires au polar vénéneux que le film voudrait être.