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    Les Félins
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    ManoCornuta
    ManoCornuta

    271 abonnés 2 878 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 juillet 2023
    Une intrigue de polar quelque peu confuse et dévoilant parfois trop vite ses cartes, heureusement embellie par son casting. Il faut dire qu'entre Alain Delon en pleine période de gloire, Jane Fonda et Lola Albright, nous avons droit à un festival dans un perpétuel jeu du chat et de la souris, avec renversements et coups de théâtre, une entreprise de séduction quasi animale et une performance d'acteurs parfaitement calibrée. C'est parfois un peu tiré par les cheveux mais indéniablement attractif.
    Claude DL
    Claude DL

    88 abonnés 1 678 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 juillet 2023
    Voilà un film comme je les aime : une très bonne histoire, issue d’un roman américain de série noire, une bande son accompagnatrice au top (par le compositeur de Bullit, Mission Impossible, Inspecteur Harry…excusez du peu) et de jeunes acteurs à l’époque, Alain Delon , Jane Fonda, cette dernière d’une beauté à tomber par terre. Ajouté à ça une photographie noir et blanc superbe, et on obtient un cinéma de divertissement vraiment parmi les meilleurs. J’ai bien aimé aussi l’ambiance très américaine du film qui, du reste, a été tourné en Anglais (mouvement des lèvres…). Décidément, René Clément est le réalisateur à découvrir (il n’y a pas que le chef d’œuvre Plein Soleil).
    ffred
    ffred

    1 692 abonnés 4 014 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 novembre 2021
    Un peu dans la lignée de Plein Soleil du même René Clément. Une intrigue solide pleine de rebondissements, une photo noir et blanc superbe, un trio d’acteurs épatant. Alain Delon est déjà en pleine gloire et si beau, et Jane Fonda dans sa période française, talentueuse et belle. Un excellent film redécouvert avec bonheur.
    Peter Franckson
    Peter Franckson

    52 abonnés 1 153 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 novembre 2021
    Le film est tiré du livre « Joy house » ou « Love cage » (1954) de Day KEENE (1904-1969) et publié en français sous le titre « Vive le marié ! » (1955) dans la Série Noire. L’histoire est celle de Marc (Alain DELON) poursuivi par les tueurs envoyés par le mari américain de la femme avec qui il a couché et qui est embauché comme chauffeur par 2 américaines, Barbara (Lola ALBRIGHT), veuve depuis 2 ans d’un milliardaire (Vincent) et sa cousine Melinda (Jane FONDA) vivant seules dans une superbe villa (Torre Clementina) richement décorée (œuvres de Picasso et Giacometti) près de Nice. René Clément réalise un thriller (le générique est comme tapé à la machine à écrire) avec deux points forts, la belle photographie en noir et blanc d’Henri DECAË (dont c’est la 4e collaboration avec René Clément) et la musique de Lalo SCHIFFRIN (dont c’est la 2e fois qu’il travaille pour le cinéma). C’est aussi un film, au déroulement circulaire, sur l’enfermement où les femmes sont des chattes qui jouent avec leurs proies (masculines) et l’aliénation de Marc, victime de ses désirs et qui subit les évènements malgré sa volonté.
    traversay1
    traversay1

    3 558 abonnés 4 856 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 juillet 2021
    Les Félins, c'était un vieux souvenir de soirée télé, pas marquant pour un sou. Revoir ce film de René Clément est un bonheur d'esthète et presque un ravissement malgré une intrigue piochée chez Day Keene, série noire sans grande ambitions. Oui, mais avec l'aide de Pascal Jardin et Charles Williams pour le scénario ce manège à trois (et même quatre avec un protagoniste caché) et la mise en scène racée de Clément (un auteur, pas un simple bon artisan), le film a une vraie gueule d'atmosphère vénéneuse. La musique du grand Lalo Schifrin est époustouflante, en particulier dans les scènes d'action, dissonante à l'occasion et véritable "personnage" de ces Félins, exaltant les décors sophistiqués et baroques de la villa où se dénoue le récit. Alain Delon, au summum de sa beauté, est remarquable dans le principal rôle masculin, confronté aux manipulations de Lola Albright et de Jane Fonda, somptueuses créatures aux desseins retors. Incompris par la critique française lors de sa sortie, "En tant que film de genre, Les Félins est novateur grâce à sa combinaison d’esthétisme postmoderne, de parodie, d’érotisme et d’absurde." a écrit Danitza Bantcheva à l'occasion de la rétrospective consacrée à René Clément par le Festival de cinéma de La Rochelle 2021. On ne saurait mieux dire.
    Hotinhere
    Hotinhere

    547 abonnés 4 952 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 septembre 2019
    Une superbe villa pleine de mystère est le théâtre de ce huit-clos oppressant. Un thriller virtuose servi par une interprétation géniale.
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    133 abonnés 1 622 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 mars 2019
    René Clément dont « Plein soleil » est le chef d’œuvre connu et reconnu bien au-delà de nos frontières affirme avec ce film qu’il est bel et bien un des maîtres du polar noir. Film sous estimé, il ballade ici le spectateur grâce un solide scénario et une maitrise de la mise en scène virtuose tout au long du film. Un rythme incroyable et des twists en pagaille dans un film où les deux actrices américaines aux griffes rétractées sont les véritables félines du film et où les hommes sont des proies attractives. L’atmosphère est anxiogène tout comme cette maison labyrinthique dans laquelle cohabite l’étrange, l’ambiguïté, le mensonge,… Un thriller captivant dont on accepte les invraisemblances ; le spectacle étant si abouti.
    Virgile Dumez : « A l’origine de la starification d’Alain Delon grâce à son chef-d’œuvre Plein soleil (1960), René Clément compte bien réitérer l’expérience, saluée par la critique et le public. Comme il avait su tirer la substantifique moelle de Monsieur Ripley de Patricia Highsmith, René Clément jette son dévolu sur un autre titre de la série noire écrit par Day Keene intitulé Joy House (1954) (publié en France sous le titre Vive le marié !). Afin de l’adapter au mieux, il s’entoure du scénariste Charles Williams, spécialiste de la série noire, et de Pascal Jardin pour les dialogues. Bien que la production soit intégralement française, le réalisateur parvient à trouver un accord de distribution avec la MGM et s’octroie les services de la jeune vedette américaine Jane Fonda (alors en pleine ascension) et de Lola Albright (dont la carrière fut majoritairement consacrée aux séries télévisées). Une bien belle affiche donc pour cette luxueuse production au script tortueux.
    Dès les premiers plans, le spectateur est plongé dans un univers typiquement américain, avec des gangsters en pleine action et une ambiance qui rappelle le cinéma noir des années 40. La référence est évidente et l’on sent René Clément très satisfait de pouvoir se lover dans un genre codifié. Les vingt premières minutes ne laissent d’ailleurs guère le temps au spectateur de reprendre son souffle, multipliant les courses-poursuites, la plupart encore très efficaces de nos jours. Toutefois, cette inscription dans le genre du polar noir est vouée à évoluer en cours de métrage. Effectivement, une fois réfugié chez la riche Américaine et son étrange cousine, le personnage interprété avec énormément de charisme par Alain Delon se trouve au cœur d’une intrigue qui tient davantage du thriller pervers que du film de gangster traditionnel. Dès lors, l’œuvre s’inscrit dans une tendance forte du thriller des années 60 à base de manipulation - des personnages et du spectateur par la même occasion. On songe notamment aux Diaboliques (Clouzot, 1955), ainsi qu’à tous les thrillers transalpins à la Mario Bava.

    Ici, ce qui compte n’est pas tant la vraisemblance de ce qui nous est conté que la capacité du réalisateur à nous intriguer avec des personnages tous plus retors les uns que les autres. Il ressort du film une certaine noirceur quant aux relations humaines. Ainsi, le spectateur essaiera tout le long de savoir qui manipule qui dans ce joyeux bal des pourris. Si Les félins peut apparaître comme légèrement misogyne – après tout, les hommes se font systématiquement manipuler par ces dames qui obtiennent tout ce qu’elles désirent – on ne peut pas dire que les hommes en sortent vraiment grandis non plus. On préférera opter pour une certaine misanthropie qui explose totalement lors d’un final particulièrement retors. En cela, René Clément livre un twist final assez jubilatoire qui invite à revoir tout le métrage sous un angle différent, comme le feront plus tard bien d’autres cinéastes.
    Ce thriller ne serait pas aussi jubilatoire sans l’apport indéniable de la magnifique photographie en noir et blanc d’Henri Decae… »
    Alors bon film noir… à l’ancienne
    tout-un-cinema.blogspot.com
    coperhead
    coperhead

    23 abonnés 474 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 janvier 2019
    Les Félins démontre encore une fois que rené Clément n'était pas qu'un simple artisan du cinéma . Un petit mac est embauché comme chauffeur par une riche héritière Barbara et sa cousine Melinda . Il pense contrôler la situation avec son arrogance et son cynisme mais en fait ce sont elles qui mènent le jeu. La réalisation est parfaite et par moments l'ambiance est hitchcockienne avec de nombreuses manipulations qui finissent par un twist mémorable. Le trio d'acteurs, Delon, Fonda, Albright est parfait.
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    103 abonnés 1 800 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 novembre 2018
    René Clément réalisait en 1964 ce film français très (très) influencé par le cinéma américain. D'ailleurs, mis à part le rôle d'Alain Delon, la distribution est quasi-exclusivement anglo-saxonne ; si la plupart des techniciens sont hexagonaux, le long-métrage est adapté d'un roman de Day Keene de la collection Série noire ; enfin la musique – absolument géniale – est signée du grand Lalo Schifrin. L'atmosphère du long-métrage est assez incroyable, entre courses-poursuites de gangsters, sensualité omniprésente, et sens de l'absurde intense et typique des romans policiers à la Charles Williams (Fantasia chez les ploucs), par ailleurs scénariste des Félins. Le travail sur la lumière et les décors est également impressionnant, et la gigantesque maison sur la Côte d'Azur, qui regorge de mystères et de passages secrets, est fascinante. Atypique et léger.
    ferdinand75
    ferdinand75

    546 abonnés 3 856 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 octobre 2018
    Un très beau film à l'esthétique noir et blanc envoutante. Une histoire originale , un huis clos avec enfermement étouffant. Jane Fonda est absolument radieuse , superbe, une beauté magnifique et terriblement bien filmé. Son plus beau rôle , filmée comme une madone. Le retournement final est très astucieux, et noue la boucle . Un beau polar , classieux, belle preuve de la beauté d'un certain cinéma des années 50.
    fabrice d.
    fabrice d.

    26 abonnés 1 506 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 septembre 2018
    Ce film est un joli petit thriller de René Clément.
    L'histoire est bien ficelée et les acteurs de premier plan.
    Notamment Alain Delon, à peine 30 ans, qui plein d'énergie, court sur les scènes.
    Et la sublime Lola Albright.
    C'est sur fond américain, comme dans beaucoup de films de ces années-là.
    Sans prétention, je dirais, ce film se regarde bien.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 141 abonnés 5 121 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 septembre 2018
    Le film débute comme un film d’action avec sa course poursuite puis il se meut en un huis-clos assez énigmatique où les deux femmes agissent comme des araignées autour de leur proie. Insidieuses et imprévisibles.
    J’y vois presque du Resnais par son côté puzzle et son style de mise en scène intimiste.
    Il y a cette ambiance de mystère et de noirceur et le décor du château est fort bien choisi.
    Sans omettre un côté largement sensuel et une fin presque onirique.
    Jiminou76
    Jiminou76

    6 abonnés 129 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 décembre 2017
    Malgré quelques errements techniques (changement de focal, accélération, décor en carton...) le film est excellent. Dans son scénario avec son chateau digne des livres jeux, et surtout ce duo magnifique d'acteurs, le film arrive a retourner la situation trop prévisible. Superbe.
    brianpatrick
    brianpatrick

    83 abonnés 1 608 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 décembre 2018
    C'est un départ surprenant. Mais bon le scénario reste irréaliste mais magnifique. C'est un chef d'oeuvre, un scénario très Bic ficelé. C'est un grand chef d'oeuvre. L'histoire compliqué entre deux femmes et un homme, Alain Delon, des rôles gigantesques. Des acteurs et actrices magnifiques. Une belle intrigue.
    Gérard Delteil
    Gérard Delteil

    202 abonnés 1 910 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 mars 2016
    S'il n'est pas au niveau de Plein soleil, le chef d'oeuvre de René Clément, Les félins est tout de même un de ses meilleurs films. Il doit beaucoup à son chef opérateur Henri Decae : la photo est absolument splendide. Le trio d'acteurs, Delon, Fonda, Albright est parfait. Le rôle de play boy arriviste et un peu veule va comme un gant à Delon, mais Jane Fonda est peut-être un peu trop séduisante pour son rôle : on se demande comment son partenaire parvient à lui résister. Le décor baroque de l'immense maison crée un climat de mystère et d'angoisse. La mise en scène est très moderne et bien des films plus récents paraissent ringards à côté de celui-ci. Seule la poursuite en voitures est datée. L'élément le plus faible est le scénario, pas toujours crédible et trop alambiqué, contrairement à celui de Plein soleil, plus sobre. L'un est adapté d'un roman de Charles Williams, l'autre d'un roman de Patricia Highsmith, la différence de finesse psychologique des caractères se ressent nettement. Ici, les personnages manquent tout de même un peu d'épaisseur. On revoit tout de même ces Félins avec un grand plaisir. A découvrir pour ceux qui n'ont pas encore eu l'occasion de les voir...
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