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Un visiteur
5,0
Publiée le 25 novembre 2009
Vraiment un excellent film. C'est mon premier René Clément et ça donne envie d'en voir d'autres !! Un scénario génial, des rebondissements, une très bonne technique, des acteurs très convaincants (même Delon que je n'affectionne que peu est très bien dans son rôle). Melinda (J.Fonda) fait également une superbe interprétation. On ne décolle pas de cette histoire originale. Un très grand film.
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3,0
Publiée le 28 juillet 2014
Renè Clèment retrouve ici sa vedette masculine de "Plein soleil", machination criminelle d'après Patricia Highsmith! Sauf que cette fois, Alain Delon n'est plus le meurtrier mais la victime de deux perverses ètrangères, dont la ravissante Jane Fonda! Dans sa mise en scène, Clèment joue sur les ombres, les mystères et les lumières ainsi que les angles de prises de vue pour rendre encore plus oppressante la superbe villa de la Côte d'Azur où se dèroule toute l'action en huis clos! Un thriller à l'amèricaine plutôt bien ficelè, filmè dans un dècor labyrinthique et un remarquable dèploiement de la virtuositè d'un rèalisateur qui restera en tout cas un des meilleurs metteurs en scène qui se soient imposès entre 1945 et 1950...
Le début laisse penser que l'on va avoir affaire à un film de gangster plan-plan mais rapidement le film change carrément d'aspect pour devenir un thriller assez intéressant.
Pour moi le meilleur film noir français, avec une histoire machiavélique se déroulant au soleil et au bord de la mer, avec une réalisation efficace d'un Clément inspiré, du charisme de Delon et de la beauté de Fonda. Superbe.
Noir et blanc léché, décors somptueux, ambiance étrange, musique de Schifrin omniprésente, Delon crevant l'écran, Lola Albright d'une beauté glaciale, Jane Fonda angélique au possible, dialogues pointus (on dirait que les oui et les non y ont été bannis) dénouement retentissant, d'une perversité absolue. Un film très classe, à l'image des lunettes noires de Delon et de la Rolls Royce au toit transparent. Cependant, après avoir occupé la totalité du premier quart d'heure du film, la traque, parfois grotesque d'ailleurs, de Delon/Marc par les hommes de main est négligée. Elle ne subsiste qu'en tant que faire-valoir de l'intrigue principale, et n'est en fin de compte qu'une ficelle scénaristique médiocre.