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162 abonnés
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4,5
Publiée le 22 avril 2013
Indiscrétions fait partie de ces perles rares dont nous entendons rarement le nom alors qu'elles sont dans le haut du panier. Le genre de comédie romantique comme on en fait plus, des romances qui ne suivent aucun schéma, a contrario des comédies actuelles qui à l'évidence respectent de trop nombreux codes pour se détacher.
Indiscrétions n'est pas de ces comédies qui nous donnent de nombreux fous rires, qui alternent les moments forts et les moments creux. C'est un ensemble bien rythmé et toujours intelligent qui est plaisant du début à la fin.
C'est une vraie comédie de personnages, où chacun est dans un rôle bien précis et différent, chacun forme la partie d'un tout qui accorde une ambiance particulière. Katharine Hepburn que je commence à découvrir est géniale dans son rôle de femme libre (beaucoup plus que les femmes puritaines des comédies actuelles), electrisante, parfois naïve mais qui tient toujours les hommes par le bout de la cravatte. Cary Grant a ce magnifique détachement, cette ironie permanente qu'on voit si clairement dans son regard, tandis que James Stewart joue un rôle parfaitement dans ses cordes, à savoir celui de cet homme un peu bête et malheureux, mais très touchant. Les seconds rôles viennent titiller ce trio, le faire bouger. Ils participent dans l'élaboration de "camps" qui s'affrontent ou qui s'amusent, toujours dans une bonne humeur.
Indiscretions peut paraître verbeux mais c'est toujours finement écrit. Les personnages sont très modernes, détachés et avec beaucoup d'ironie. Certaines répliques sont fantastiques. Le film surtout ne se prend jamais au sérieux. Il est assez amusant de voir que cette comédie ne veut jamais retomber dans une morale bien pensante, sans jamais jouer la carte de la provocation et du choquant. On boit, on courtise, on trompe, on ignore mais c'est toujours drôle et léger, sans arrière-pensée. Le rythme est parfaitement tenu, l'histoire défile avec cohérence et inattendus, on ne s'ennuie jamais et on est toujours fasciné.
Une réussite sur tous les points donc, qui doit énormément à son casting. Avec Grant, Hepburn et Stewart, pas question d'y aller discrètement. Ouvrez grand la porte d'une excellente comédie.
La quintessence de la comédie américaine. Dieu que les acteurs et les actrices étaient beaux, élégants et ne se prenaient pas au sérieux durant lAge dOr dHollywood ! Une comédie romantico-loufoque sophistiquée signée George Cukor. Katharine Hepburn effectuait alors son triomphal retour à lécran avec cette adaptation de la pièce de Philip Barry, immense succès populaire. Howard Hughes, amant dHepburn lui a acheté les droits dadaptation, sachant que toutes les actrices convoiteraient le rôle principal. Cest ainsi quelle devient « propriétaire » du film, le vend à la MGM tout en exigeant le droit de regard sur le réalisateur. Cukor viré du tournage dAutant en emporte le vent par Selznick est appelé par son amie Katharine pour diriger Indiscrétions. Ce qui intéresse Cukor, cest cette victoire des femmes sur une certaine idée conventionnelle du couple. Un rôle écrit sur mesure pour Katharine Hepburn, féministe comme sa mère, est sublime de spontanéité, de talent, de tendresse, de drôlerie et sublime tout simplement. The Philadelphia Story cest avant tout une éblouissante satire de la haute société américaine, une critique corrosive et peu indulgente des gens de ce monde masquée par la comédie. A ses côtés, on retrouve James Stewart et Cary Grant. Le premier, récompensé par l'Oscar du meilleur acteur, est désopilant de cynisme, fin, nuancé, hilarant dans le rôle de Mac(auley), écrivain obligé de faire un article pour une feuille à scandales américaine. Le deuxième est encore une fois parfait en ex-playboy buveur devenu sage et romantique prêt à tout pour récupérer sa belle et lui mettre les points sur les "i". Le reste de la distribution est à tomber : la belle Ruth Hussey dans le rôle de Liz complice et amoureuse de Mac, Virginia Weidler qui du haut de ses 14 ans tient la dragée haute à ses aînés, une Katharine Hepburn en modèle réduit. Un sommet de la comédie américaine, superbement orchestré par Cukor et chorégraphié au millimètre. Irremplaçable.
Une comédie vraiment excellente ! Les répliques, mordantes, sont inoubliables et hilarantes. Le trio Grant-Hepburn-Stewart est extraordinaire. James Stewart, encore jeune acteur, livre la meilleure interprétation de tout le film. La scéne de la soirée la veille du mariage est géniale et vaut le détour. A voir absolument !
Un chef s'oeuvre absolu de la comédie américaine. Tout y est subtil, intelligent et drole. George Cukor est vraiment un grand metteur en scène et le prouve une nouvelle fois, surtout que le scénario est d'une grande ingéniosité et les rapports entre les trois principaux protagonistes est un vrai régal. Enfin, Cary Grant, James Stewart et Katharine Hepburn sont au sommet de leur immense talent. Un vrai bijou!!
Chef d'oeuvre incontesté de la comédie sophistiquée américaine,"Indiscrétions"(1940),qui n'oublie pas une certaine critique de la haute société et du journalisme sensationnel,est surtout un irrésistible vaudeville,qui repose sur des dialogues ciselées et une interprétation au timing comique remarquable.Une riche héritière divorce d'un playboy fougueux,et décide de se remarier aussi sec avec un aristocrate très respectable,avant que ne surviennent un journaliste et sa photographe à la recherche d'un scoop.Les personnages de second plan sont hilarants,entre un oncle libidineux,une mère qui plane,et une jeune soeur très maligne.Mais bien sûr,toute notre attention se repose sur le trio infernal.Katharine Hepburn brille de milles feux,dévoilant autant de vulnérabilité que de froideur,pour un personnnage multi-facettes et indéniablement en avançe sur son temps.Cary Grant se délecte à mettre la zizanie,tout en gardant son oeil qui frise et son sourire moqueur.James Stewart,quant à lui,déguingandé et revêche,se fait un devoir d'humaniser son personnage d'immature journaliste.La scène où Hepburn et Stewart se saoûlent avant de finir dans la piscine est culte!George Cukor obtient le maximum de ses interprètes.Le film est un régal de tous les instants.
Heureusement que le generique de cette comedie possede 3 merveilleux acteurs ainsi que de tres bons seconds roles car cette preparation de mariage m'a plutot laissé de marbre ,la faute a des tunnels de dialogues sans saveurs ni humours qui plombent cette "satire" de la haute societe US.La soiree "arrosée" (genialissime Stewart) precedant la ceremonie vient dynamiser un peu l'ensemble qui retombe malheureusement dans ses travers du debut pour finir sur le remariage des 2 divorcés : vous parlez d'un happy end original !!! Issue d'une piece de theatre ,cette histoire quasiment en huis clos reste bien trop statique et repose uniquement sur le talent de ses 3 stars ,Cukor realise une oeuvre tristement academique qui manque singulierement de legerté et de folie celles ci etant juste entrevuent durant la soirée "champagne/piscine".
Avec ce trio, je m'attendais vraiment à mieux. Ce film est clairement en dessous des autres screwball-comedy de l'époque comme "l'impossible mr bébé" ou "new york miami". L'interprétation est parfaite, James Stewart mérite amplement son oscar, mais l'humour est un peu faible et le scénario un peu lent.
Le trio d'acteurs est au top, à ce point que le film n'existe que grâce à eux. Car sinon, on a droit à des acteurs secondaires fadasses, (le comble étant cette insupportable gamine) et des bavardages qui n'en finissent pas. Et puis surtout le sujet n'a pas grand intérêt, l'intrigue est tirée par les cheveux et la fin prévisible. Sinon le fait que Katharine Hepburn incarne une personnage qui se nomme Tracy Lord évoquera à certains quelques souvenirs assez croustillants mais complètement hors sujet.
La comédie sentimentale de papa, un peu mollassonne et prévisible mais relativement agréable à suivre quand même. La présence à l'affiche du trio Grant-Hepburn-Stewart contribue grandement à rendre le film plus attractif. Il permet d'atténuer l'ennui de certaines scènes bien trop longues. La soi-disant critique de la haute société américaine offre peu de relief, elle n'est finalement que de la poudre aux yeux, servant de caution intellectuel à un genre cinématographique peu noble. Les seconds rôles s'avèrent plutôt rafraîchissants, que ce soit la sale mioche, la mère d'une naïveté sans borne ou encore l'oncle méchant. Un film sympathique donc mais qui ne gagnera donc pas forcément à être revu.
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3,0
Publiée le 20 mai 2012
L'un des plus fameux couples selon la tradition hollywoodienne est ici formè par Katharine Hepburn et Cary Grant dans ce classique de George Cukor combinant finesse et humour sans qui l'actrice n'aurait jamais quittè les scènes shakespeariennes pour les sunlights d'Hollywood! La scène d'ouverture, muette et rèussie, donne immèdiatement le ton: ce sera une comèdie pure! il faut dire aussi que Cukor avait ses acteurs en très haute estime! Le plus souvent, il se refusait à les diriger, au sens strict et traditionnel du terme! il les observait plutôt, se faisant en quelque sorte le complice de leur jeu...ou de leurs jeux telle la scène poilante entre Hepburn, lègèrement èmèchèe, et l'excellent James Stewart, (lui ègalement n'est pas net), chantant "Somewhere Over the Rainbow". Car non content de nous raconter une histoire, le rèalisateur nous invite à assister à un spectacle en crèation, au fur et à mesure de son dèroulement comme si "The Philadelphia Story" ètait rèalisè sous nos yeux! Même si les dialogues sont brillants, on peut regretter cependant une tendance au bavardage! Reste heureusement un trio magique où se dètache un James Stewart parfait qui recevra l’Oscar du meilleur acteur! Ce qui fut loin de faire l'unanimitè car la même annèe, Henry Fonda faisait une prestation titanesque dans « The Grapes of Wrath » de John Ford...
Cukor signe une comédie romantique remarquable de charme et de finesse. Sa mise en scène est, comme d'habitude, un vrai délice et multiplie les plans pensés et les cadrages fins, mais sans que l'on est l'impression que chaque scène est réfléchie. Tout cela est assorti d'un scénario dont on se fiche un peu, car l'important ici, ce sont les personnages et les acteurs. L'engagement de ceux-ci (y compris les seconds rôles) est total et on ne peut qu'admirer leur maîtrise. James Stewart, notamment, est d'un naturel bluffant et crève ici l'écran.
George Cukor avec Frank Capa, Gregory la Cava et quelques autres fut le roi des comédies romantiques des années 40. Le scénario d'"Indiscrétions" est pour le moins improbable et artificiel à tel point que Cukor a un peu de mal à installer son histoire. Ce retard à l'allumage semble mettre dans un premier les acteurs un peu mal à l'aise notamment James Stewart qui en fait des tonnes pour démontrer le côté roublard et revêche de son personnage d'écrivain contraint de voler le scoop dans un mariage de la haute société. Mais les choses s'arrangent vite une fois les enjeux du quatuor amoureux posé. Qui de l'ex-mari, du fiancé officiel ou de l'écrivain va emporter le cœur de la belle Katharine Hepburn en pleine crise existentielle ? Les quiproquos s'enchaînent autour de dialogues enlevés, débités par des acteurs en grande forme jusqu'au dénouement final un peu surprenant. Le film est tiré d'une pièce de Phil Barry, "The Philadelphia Story" dans laquelle Katharine Hepburn triomphait au même moment à Broadway aux côtés de Van Heflin et Joseph Cotten ce qui explique sans doute la prédominance des dialogues dans ce film très bavard. Pas étonnant de ce fait de retrouver Joseph Mankiewicz à la tête de la production. Tous ces atouts ont permis au film de triompher aux oscars avec notamment une statuette pour James Stewart. Depuis "Indiscrétions" est érigée en modèle de ce qui doit être entrepris pour approcher la perfection dans l'exercice si périlleux de la comédie. Les quelques imperfections du scénario et le manque de rigueur dans la direction des acteurs nous obligent à être moins dithyrambique que l'ensemble de la critique. "Ange" d'Ernst Lubitsch (1937) ou "Chaînes conjugales" de Mankiewicz (1949) étant sans aucun doute des œuvres plus accomplies et maîtrisées. Depuis George Cukor bénéficie d'un statut sans doute un peu flatteur. A voir pour Gary Crant toujours parfait qui était à l'opposé des ses deux partenaires un véritable acteur de comédie.
The Philadelphia Story est béni des cinéphiles pour avoir réuni deux grands mythes du Cinéma américain : Cary Grant et James Stewart. Entre eux, l'autoritaire et assez peu féminine Katharine Hepburn est véritable maîtresse du film. La pièce raffinée de Philip Barry est excellemment mise en scène par un George Cukor au meilleur de sa forme. L'action s'enchaîne d'elle-même à 100 à l'heure. Tour à tour intelligent et burlesque, Indiscrétions est impayable.
2 étoiles pour l'interprétation. Katharine Hepburn et James Stewart, lumineux, comme toujours, sauvent le film. Pauvre Cary Grant, très mal servi par le scénario (et la direction d'acteur??). C'est long, c'est plat. La fin aussi est toute plate. Décevant.