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gimliamideselfes
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4,0
Publiée le 20 avril 2011
Il s'agit de mon premier film du réalisateur, que je ne connaissais pas avant, je ne savais pas à quel niveau placer la barre dans mes attentes, peut-être que j'en espérais un peu trop, ou peut-être pas assez, je ne sais pas. Parce que la première heure du film ainsi que le dernier quart d'heure j'avais un énorme sourire sur mon visage, c'était très drôle, avec d'excellents dialogues et un trop d'acteurs génial. Grant est toujours aussi excellent à lancer des regards avec un petit sourire en coin lorsqu'il sent qu'il marque un point, Stewart en coeur d'artichaut jouant les durs es vraiment bon lui aussi et Hepburn est magnifique, dans son rôle de bourgeoise austère qui va révéler son coeur. J'ai trouvé qu'à part sur la fin ça manquait peut-être un peau d'émotion (sans pour autant demander que ça vire au larmoyant), qui beaucoup plus présente chez Hawks lorsqu'il réalise des comédies similaires. Le gros défaut du film (enfin "gros" c'est vite dit) ça serait le début de la seconde heure du film que j'ai trouvé moins inspirée, moins marquante comparé aux répliques tordantes de la première partie. ça reste un bon film, très agréable et rafraîchissant. Comme quoi Very Bad Trip n'a rien inventé.
Présenté comme une comédie enjouée, j'ai été déçu par ce film. Il y a quinze-vingt minutes en trop, un final à revoir et des situations pas toujours mises en valeur. Une femme pour trois hommes tout au long du film, alors oui parfois ça prête à sourire mais la plupart du temps on a des difficultés à y croire et les surprises se font rares. C'est dommage avec un si joli casting !!
Comédie américaine de l'âge d'or d'Hollywood. Un casting en or (Gary Grant, James Stewart et Katharine Hepburn). Le film est malin et assez sournois pour l'époque mais le rythme a pris un sacré coup de vieux. C'est de qualité mais on s'ennuie parfois...
"Philadelphia Story" (titre original) avant tout d'une adaptation d'une pièce de théâtre qui permet à Katherine Hepburn de reprendre le rôle de Tracy Lord qu'elle a tenu à 665 reprises sur les planches ! Le film est une réussite de la screwball comedy (il n'y a pas que Franck Capra !), qui tient beaucoup à la parfaite symbiose des talents. On peut juste tiquer lors d'un petit baisse de régime lors du bal et la toute fin qui un peu trop longue. Néanmoins rien de grave on reste dans un des très grands films du genre.
Born again. On a souvent dit qu’« Indiscrétions » (1940) mettait en scène la victoire de la classe dominante sur la classe populaire : la victoire de Dexter Haven (Cary Grant) et de Tracy Lord (Katharine Hepburn) sur Macauley Connor (James Stewart) et George Kittredge le parvenu (John Howard). Je n’en suis pas sûre. Ce film met en scène la victoire de l’hédonisme et de l’humanité sur les déterminations sociales. C’est bien parce que Cary Grant est humain que Katharine Hepburn finit par retomber dans ses bras et par délaisser son richissime fiancé patron d’usine. Ce film est l’histoire d’une révélation. Et Cary Grant en est le catalyseur. Pendant tout le film, il essaye discrètement de toucher le cœur de Katharine Hepburn pour qu’elle accède enfin à l’humanité et qu’elle descende de son piédestal où elle régnait en « déesse » incontestée depuis si longtemps. Il lui apprend à accepter ses faiblesses et celles des autres. Il lui apprend à vivre, tout simplement. Quant à James Stewart, il lui offre un moment d’égarement et de lâcher-prise qui lui permettra, au terme d’une longue nuit d’ivresse, de retrouver la sensibilité qu’elle avait enfouie au fond d’elle-même pour l’offrir avec ingénuité à son premier mari, Cary Grant. C’est une Katharine Hepburn revivifiée, plus humaine et plus éblouissante que jamais, qui dit « oui » une seconde fois à son premier amour – le seul et l’unique – Cary Grant. Et l’on se prend à regretter que celui-ci n’ait pas obtenu l’oscar du meilleur acteur attribué à James Stewart, sachant combien son jeu subtil et délicat, tout en retenue et en suggestion, aura fait pour extraire sa partenaire de la tour d’ivoire où elle s’était enfermée. Tu peux sourire, Cary, et rouler tes yeux de velours, c’est bien sur toi que reposent la magie du film et la renaissance de Katharine Hepburn. Avec cette œuvre, George Cukor a réécrit « Holiday » (1938) et porté aux nues son couple-fétiche, Cary Grant-Katharine Hepburn. Ce deuxième film - comme un second mariage – célèbre une nouvelle fois la victoire de la liberté, de l’amour et de l’art cinématographique. Cette fois-ci, l’alchimie est totale.
Adaptation d'une pièce dont Katharine Hepburn en était déjà la vedette à Broadway. Après une superbe scène d'ouverture où l'on voit une riche héritière Tracy qui s'énerve contre son ex-mari Dexter, on apprend que Tracy va se remarier, mais deux journalistes la colleront (manipulé par Dexter) et Dexter voudra tout faire pour saboter la noce. Le scénario est intéréssant et bien construit, nous offrant divers rebondissement et situations comique bien trouvés. Katharine Hepburn crève l'écran, le charme de Cary Grant et la classe de James Stewart feront le reste. Le résultat final est charmant, marrant et doté d'une belle photographie en noir et blanc. Une très bonne comédie.
C'est léger, c'est assez drôle, c'est super bien interprété (j'aime vraiment Katharine Hepburn...) mais en revanche c'est un scénario trop simple dont la fin est archi prévisible et est mal préparée à mon goût. Un film que l'on risque d'oublier peu de temps après l'avoir vu...
Une comédie plutôt alerte de l'époque sur le sujet couru mais parfois vrai du thème "on choisit ses amis mais pas sa famille" (et encore moins les traîtres!); malgré un coté jonglant avec des faits 'sérieux' qu'on ne reverrait + aujourd'hui, l'histoire, curieusement actuelle, tient la route et peut séduire par sa constante confrontation des contrastes malgré quelques clichés fastidieux - notamment la condamnation de la presse -: Au moins ce film ne promet-il pas des fictions improbables.
Après avoir vu la reprise "haute société" j'ai vu l'original dont on parle ici. Et j'ai trouvé un film beaucoup plus intéressant, drôle, profond et tellement vif. Il faut dire qu'on a le style années 30. Peut-être cette façon de jouer typique, le noir et blanc lisse et qui ne cache pas les sentiments. Très très bon film.
A la mort de Cary Grant, l'un de ses partenaires déclara : " c'est toute une époque qui prend fin ". Effectivement.... "The Philadelphia Story ", comédie délicieuse, parfois aigre-douce, montre à quel point le temps de l'élégance pour ainsi dire innée est hélas révolu. D'un autre côté, à regarder ce film interprété avec finesse par des acteurs tous disparus aujourd'hui, on apprécie la qualité d'un cinéma ancien qui par définition ne peut revenir. Par là même, il est aisé de rayer cette génération d'acteurs dite "montante" dont la vulgarité n'a d'égal que la médiocrité. Vouloir imiter Cary Grant, le singer - pire - passer pour un acteur talenteux aux yeux d'un public qui n'a jamais vu " The Philadelphia story " ou les autres comédies de la même veine semble complètement surréaliste, prétentieux et surtout vain. Cukor a réalisé plusieurs films très subtils sur les sentiments et les relations entre hommes et femmes, donnant souvent le beau rôle à ces dernières malgré certains préjugés inhérents à son temps. Avec " My Fair Lady ", " The Philadelphia story " demeure un modèle du genre, à voir et revoir pour être - enfin - en mesure de ramener la plupart des comédies américaines actuelles à leur triste niveau.
Bonne petite comédie romantique s'ancrant dans les hautes sphères de la société américaine. La simplicité du scénario est contrebalancé par son efficacité et par un trio d'acteurs (Grant/Hepburn/Stewart) détonnant. A défaut d'être réellement drôle, "Indiscrations" conserve sa fraicheur et son charme. Cela concourt à nous faire passer un agréable moment même si on pouvait s'attendre à mieux de cette comédie si renommée aujourd'hui.
George Cukor réalise ici une comédie totalement loufoque, aux nombreux quiproquos et aux personnages tous savamment écrit, qui nous réservent chacun de bien belles surprises. L’histoire est hilarante et prétexte à osciller entre la comédie romantique et la comédie sociale (critique des différentes classes sociales). Si les dialogues sont brillamment écrits, cette comédie ne serait pas ce qu’elle est sans l’apport des comédiens où se croisent que des têtes d’affiches telles que Katharine Hepburn, Cary Grant & James Stewart.
"The Philadelphia story" repose surtout sur son trio Hepburn/Grant/Stewart qui fonctionne à merveille et s'échange des dialogues croustillants. Les autres éléments sont somme toute un peu faible, que ce soit la réalisation ou le scénario. Il reste également une critique acerbe de la haute société, qui a tout de même vieillie.
Attention ce film aux dialogues brillantissimes n'est pas le meilleur Cukor car il est quand même très théâtral et un chouia bavard. Tout le monde d'ailleurs prenant la parole (y compris la jeune soeur Margaret). C'est avant tout un film d'acteurs avec une éblouissante Katharine Hepburn et un James Stewart sortant des ses rôles habituels. C'est le prototype de la comédie américaine des années 40 avec une liberté de moeurs que ''l'élite'' de la société française n'atteindra que bien plus tard. Un classique donc à bien des égards mais pas au niveau de Femmes,Hantise,Madame porte la culotte et du chef d'oeuvre absolu qu'est ''Voyages avec ma tante''.L'introduction est restée célèbre avec Tracy Lord qui casse en deux une cane de golf et Dexter Haven qui la renverse en lui écrabouillant le visage du plat de sa main. A voir évidemment ,il fait partie de l'histoire du cinéma.
Un film hollywoodien comme je les aime. Un casting prestigieux avec Katharine Hepburn incroyable et James Stewart tout aussi bon, Cary Grant a un rôle plus effacé que dans ses autres films de l'époque. Des dialogues savoureux et pas tous drôles parfois le film devient plus tragique (enfin j'exagère). Je pensais voir une comédie dans le genre de Capra ou encore Hawks mais non ici plutôt un comique de situation.