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Vrakar
41 abonnés
373 critiques
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1,0
Publiée le 25 septembre 2011
Décidémment je ne m'y ferais jamais aux films de David Lynch. Il a vraiment une forme de génie qui ne m'intéresse pas. Dans ce film, ce n'est pas le scénario bordélique qui me dérange le plus, ni la musique, ni les mises en scène, les décors, les contrastes, encore moins la présence d'un Bowie ou d'un Isaak. De ce côté là il n'y a rien à redire. C'est juste que ce film n'a aucun sens. Quand je vois des commentaires parlant d'émotion faisant verser des larmes, de personnages intriguants, de film métaphysique, d'onirisme... c'est vrai qu'on a pas encore assez d'histoires d'incestes, de meurtres atroces, d'histoires glauques dans notre vie quotidienne. Lynch est un peu l'équivalent d'un Zappa dans le rock, c'est de la branlette intellectuelle doublée de snobisme. Il faudrait qu'il fasse un jour un film avec Cronenberg (qui fait toutefois des films tout aussi déstabilisants mais qui ont une vraie finalité) pour voir. Ils devraient bien s'entendre. Si un jour j'ai l'occasion de voir la série "Twin Peaks" je réviserais peut-être mon avis mais c'est clair que le film issu de la série ne me donne pas trop l'envie de la découvrir.
Ouf ! Un dédale sensoriel duquel on ressort totalement subjugué. David Lynch - l'un des artistes les plus géniaux de l'Histoire - nous entraîne avec Twin Peaks dans les hautes sphères du cinéma. L'oeuvre est dense, difficilement racontable et encore moins explicable : elle fonctionne par affects, par images mentales d'une beauté somptueuse. On retrouve les figures symboliques de la série d'origine : Laura Palmer, le nain du labyrinthe, les paysages montagneux... Et pourtant, ce long métrage peut-être abordé indépendamment des deux saisons télévisées dans la mesure où sa temporalité se situe en amont du premier épisode. Incroyable de constater ( encore une fois ! ) un tel degré d'harmonie visuelle chez le cinéaste américain : Twin Peaks, pourtant fabriqué de toutes pièces, ne prend jamais la pose. Sa poésie s'affirme comme une évidence anéantissant toute forme d'artifice maladroit. Bref, c'est d'une maîtrise et d'un naturel grotesque sidérant, habité par une Sheryl Lee paroxystique rappelant la Sue Lyon du Lolita de Kubrick. Cerise sur la gâteau : Angelo Badalamenti est encore de la partie. Hallucinant et pénétrant.
Comme beaucoup de trentenaires, j'ai découvert D. Lynch grace a twin peaks, version tv, puis film. Quel claque, c'était une bombe atomique à l'époque, et rien a changé. L'extraordinaire talent de Mr Lynch, qui, au fil de ses films, nous emmène ou il veut et quand il veut.
Le ton est donné dès les premières minutes, on est transporté dans l'univers de Lynch/Twin Peaks. Pour les fans de la série, c'est un pur bonheur que de pouvoir s'ennivrer un tant soit peu de la vie de Laura Palmer. Tout y est: l'ambiance hyper "TwinPeakscienne" (Les forêts, TOUS les personnages carismatiques à souhait, la BO à tomber...); Les événements, les faits que l'on ne comprend pas toujours, que l'on doit interpréter. C'est ça qui est passionnant dans la série/le film, c'est que rien ne nous est donné sur un plateau d'argent, il faut imaginer le pourquoi du comment; Pourquoi la dame à la rose bleue, pourquoi la bague de Laura, que le tableau représentant une pièce dans la chambre de Laura peut-il bien représenter, qui est réellement Bob? Tout cela nous plonge dans univers unique. A noter: Sheryl Lee y est magnifique dans son interprétation totale.
Difficile à apprécier pour qui n’a pas vu la série. Personnellement, je trouve ce film un peu en deça de son modèle original et peut-être dispensable. Malgré tout, « Twin Peaks » reste « Twin Peaks » et Lynch reste Lynch. Difficile de ne pas rentrer dedans et de ne pas se faire happer par l’univers de ce film si on aime la série d’origine...
Encore une fois David Lynch parvient à créer un angoissant sentiment d’étrangeté, lors de scènes d’anthologie comme celle du nain difforme, de la femme aux cheveux rouges ou de la mythique apparition de David Bowie. Dès les premières images et la musique aux accents de films noirs, on est immédiatement envoûté, hypnotisé. Frôlant souvent l’absurde et même un certain humour, Twin Peaks Fire Walk With Me peut être également profondément émouvant – en plus, bien sûr, d’être angoissant, unique, captivant… Tel Hitchcock, Lynch manipule ses spectateurs en leur faisant croire pendant une demi-heure que nous suivrons les aventures d’un duo de flics enquêtant sur la mort d’une nommée Teresa Banks, avant de passer au point de vue de Laura Palmer. Mais ce n’est que vers la fin que l’on se ressert autour de Laura, car Lynch utilise souvent un point de vue extérieur, celui d’un Dieu (d’un ange ?) ou d’une caméra de surveillance, surplombant objectivement ses personnages. Le réalisateur joue avec l’idée d’énigme, de film labyrinthique et obscur, comme en témoigne la scène où l’agent Desmond déchiffre les gestes de la fille aux cheveux rouges, semblant annoncer tout le reste du film : peu importe si l’on n’a pas toutes les réponses aux mystérieuses questions qui parsèment le film, peu importe si l’on ne comprend pas la « fleur bleue », ce qu’il faut c’est se laisser porter par ce charmant jeu d’incongruités. Plus que jamais Lynch applique sa formule : « On n’est pas obligé de comprendre pour aimer. Ce qu’il faut, c’est rêver ».
La première partie de cette oeuvre est magistralement captivante jusqu'à la deuxième partie où l'on commence à se lasser de tous ces effets "Lynchiens" mais la musique est là pour soutenir cette étrange histoire... Il n'empêche, Twin Peaks reste de l'art cinématographique crée par un véritable cinéaste singulier...
merci pour le bout de pellicule, je l'ai encadré et placé au dessus de mon lit. Plus sérieusement, il faut admettre que la critique s'est bien plantée quand le film a été présenté au festival de cannes...Une des œuvres majeures de Lynch (avec "lost highway" et "mullholand drive") qui nous plonge dans un univers quasi ésotérique proche du fantastique ou Lynch avait déjà créé son cinéma "abstrait" avec plein de personnages presqu'irréels, une ambiance glauque mais qui, par moments forts nous fait verser une larme comme Laura Palmer.Déroutant a souhaits, le film tend a nous initialiser a un cinéma ou l'on doit nous même travailler, réfléchir, se poser des questions non sur l'histoire, mais sur "les" histoires qui s'enchevêtrent les unes aux autres.La scène ou Laura dit a son ami: "Fire walk with me" nous tend une perche non vers un autre coté "concret" mais vers une autre dimension, l'apparition du cheval est du même ressort, nous sommes entre rêve et réalité ou plutôt entre subconscient et conscient voire inconscient.Nous ne sommes pas vraiment tenus par la main, c'est a nous de vivre l'émotion et l'horreur qui émanent du film.Badalamenti nous livre a nouveau, avec l'aide de Lynch, une musique innovante d'une beauté a couper le souffle .Œuvre déviante par son insolent gout a nous faire penser qu'il ne s'agit ici plus d'un film mais en quelque chose de moins restreint, d'un univers vaste empli d'émotion et d'inquiétude devant un néant que l'on doit reconstituer."Film" magistral donc , qui mérite une réévaluation de la part du spectateur et de son ange gardien (comprendra qui voudra).
Ce que la série a de meilleur, David Lynch réussit à le transposer dans le film, qui répond pleinement aux attentes placées en lui en ce sens qu’il apporte plusieurs éléments de réponse, tout en laissant (et même en créant) de nombreuses zones d’ombre, et sans pour autant n’être qu’une vulgaire suite d’explications. Lynch soigne encore une fois ra réalisation, et bien que Lost Highway et Mulholland Drive soient plus aboutis, on retrouve beaucoup d’éléments qui ont fait le succès de ces deux chefs-d’œuvre (ambiance incroyable, personnages intrigants, tension extrême, perpétuel questionnement, etc). Une belle réussite qui rattrape bien le coup de la série.
Avec le temps D.Lynch a sut s'imposer dans l'univers du cinéma. Plus il gagne en reconaissance et plus ses films sont décalés, plus il ose... sauf qu'à force de trop oser on ne suit plus trop bien le délire. La mise en scène est superbe ainsi que la scenographie, la technique est irréprochable mais alors pour se qui est du fond... Lynch fait dans l'abstrait pour faire de l'abstrait, ne cherchez aucune signification dans les codes qu'il sème dans ses films... il n'y a rien à comprendre...c'était le seul Lynch que je n'avais pas encore vu et franchement je sature un petit peu.
Avec David Lynch, c'est un peu tout ou rien. Là, c'est rien, absolument rien. La volonté de mettre de la symbolique dans un film est louable, mais dans "Twin peaks" il y a overdose, cela en devient même ridicule. C'est jouissif de lire les commentaires des fans : "J'ai adoré, même si je n'ai pas compris". J'ai même lu un fameux "Peut-être qu'un jour nous aurons l'explication". Mon pauvre, ce jour-là les poules auront des dents. A la Renaissance, les œuvres étaient expliquées dans des publications, même celles basées sur l'hermétisme. Là, c'est carrément "Démerdez-vous bande de cons !". J'ai bien conscience que c'est un film à regarder avec ses tripes, et pas avec son cerveau. Eh bien je n'ai pas apprécier le film avec mes tripes. Et ce n'est pas tout. Le rythme est lentissime. On s'emmerde, il faut quand même le dire. C'est super mal joué. La blondasse garde constamment la bouche ouverte, avec son regard de bovin. On a presque envie de lui foutre des gifles. Et elle fait toutes les trente secondes un caca nerveux, c'est pénible. Je finirai tout de même sur une note positive : la bande son. Tout simplement géniale. L'ambiance repose en grande partie sur elle. C'est, selon moi, le seul intérêt de film que je me suis forcé à voir plusieurs fois pour pouvoir porter un vrai jugement.