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Un visiteur
5,0
Publiée le 12 mai 2007
Les tres grands réalisateurs ont ceci de particuliers que chacun de leur film est culte. Prenez Kubrick par exemple. Ou bien David Lynch. Twin Peaks est totalement barré, angoissant, inquiétant, drôle, incompréhensible, mais il ne laisse pas indifférent,..certaine scène sont d'une a maestria à couper le souffle. Déconcertant.
4 étoiles n'est peut-être pas suffisant pour "Twin Peaks" tellement ce film se place au dessus de tout (et pas seulement dans la filmographie de Lynch). Découvert deux ans après sa sortie, ce film m'a offert mon premier véritable choc cinématographique: passant du rire (oui oui je trouve le fou rire de Laura très communicatif ^^) aux larmes (bouleversant "Question in a world of blue" et surtout le final) et ce toujours avec le même degrés de fascination. Mais le plus important, outre la qualité scénaristique et visuelle du film ainsi que son ambiance exceptionnelle, c'est que Lynch nous offre l'héroïne ultime en la personne de Laura Palmer: héroïne aux facettes multiples, de laquelle on ne peut que se sentir solidaire et qui fera passer sa liberté avant tout. Véritable icône du début des années -90, Laura Palmer reste , personnellement, à ce jour, le plus grand personnage de fiction!! Et cela nous le devons à l'exceptionnelle interprétation de Sheryl Lee, actrice, soit dis en passant, sous-estimée !
un petit bijou de cinéma qui reste cependant très tributaire de la série. la première partie est un peu étrange, mais dès que laura palmer rentre dans l'histoire on est fasciné par ces derniers jours qui ont hanté la trentaine d'épisodes incroyables d'une série cinématographique. héroino-adictif !
Film tiré de la série télévisée "Twin Peaks" de Mark Frost et David Lynch, "Twin Peaks Fire Walk With Me" (USA, 1992) de David Lynch se déroule cependant avant. Un pré-sriptum en quelques sortes, de taille puisque le film semble plus audacieux que son penchant télévisuelle. Or, "Twin Peaks Fire Walk With Me" est décevant car c'est assurément l'un des films de Lynch les plus opaques. Non pas par l'abstraction des idées et des actions, dans tel cas le film est relativement simple voire simplet vis-à-vis de la filmographique lynchéene, non, c'est le manque de raisonnance cohérente qui obscurcit le tout. En effet "Twin Peaks Fire Walk With Me" n'est pas un huis clos de Lynch où les séquences se répondent entre elles, où le cloisonnement de l'univers nous appe et où chaques séquences est le reflet de toutes les autres, dans ce film tout semble converger vers un aillers, la série sans aucun doute. "Twin Peaks Fire Walk With Me" n'est pas appréciable à sa juste valeure sans sa série cadette, d'autant plus que Sheyl Lee (Laura Palmer), héroïne du film ne possède pas l'alchimie parfaite avec Lynch, comme le posséde Patricia Arquette, Naomi Watts ou bien sur Laura Dern. Hormis "Dune" (USA, 1985), "Twin Peaks Fire Walk With Me" est peut-être le moins bon film de Lynch. Cependant, ce film semble être l'écho de "Eraserhead" (USA, 1977) en ça que le premier long du cinéaste parle du rapport père-fils/bébé et que "Twin Peaks..." traite du rapport, sous un ciel assombri et incestueux, du rapport père-fille/adolescent. Pour conclure, "Twin Peaks Fire Walk With Me" (USA, 1992) est une déception lynchéenne, qui ne sursaute de génie que lors des scènes psychédéliques d'onirisme, frustrante parce que bizarrement, elle reste cloisonnée à être ouverte.
Dément, passionnant,trouble. Tels sont les qualifiquatifs pour parler de ce chef d'oeuvre ignoré. D.LYNCH est au sommet de son art avec cette descente aux enfers d'une jeune americaine. Apres Kubrick, il est un des derniers realisateurs capable d'apporter une vision, une puissance colossale à ses histoires. Ce film est proprement hallucinant par son coté onirique constant. Chaque scene possede un potentiel de fascination, comme un envoutement qui nous eloigne considerablement des standards hollywoodien.A ce titre , ce film est un veritable ovni et beaucoup resteront "sur le carreau" en le visionnant. A la fois subversif , fantasmagorique, morbide. IL aborde des themes tels que la schizophrenie et la face cachée ( obscure) de l'american way of life de maniere ultra-personnelle. Comme jamais rien n'est simple dans la tete de ce cineaste genial, il a evidemment truffé son film de personnages tous bizarres donnant ainsi une epaisseur et une etrangeté propice à creer ce climat decalé. Meme si c'est pas ultra necessaire d'avoir visioné la serie auparavant, il est tout de meme conseillé de savoir ou on met les pieds avant de voir ce film. N'oublions pas que le cinema est un Art et qu'il n'existe pas de "charte" qui definit qu'un film doit etre parfaitement "lisible" pour être consideré comme bon. Car le film est loin d'etre facile d'acces et il faut un sacré culot, une sacrée liberté pour inventer des histoires comme celle de LAURA PALMER. Chef d'oeuvre!! sans aucun doute possible. David LYNCH est un maitre, un créateur de premiere categorie.Heureusement qu'il y en a encore des comme lui, sinon le cinema serait une tristesse et d'un ennui infini. Il represente à lui seul une definition de ce qu'est l'ART cinematographipe et l'ART tout court. Une prise de risque constante, une recherche d'exteriorisation du monde interieur, une liberté pour créer "la surprise", l'excitation, le questionnement et la perplexité du spectateur. Chapeau bas Mr LYNCH.
"Twin Peaks" nest pas accessible à tous, il y a ceux qui ont vu la série TV et qui se régaleront de ce film à la fois introductif et synthétique et il y a les autres qui ne lont pas connu et qui resteront sur le pallier de la porte durant tout le visionnage du film. Faisant partit de cette seconde catégorie, je me suis senti quelque peu frustré de ne pas tout comprendre. En plus de cela, le lien entre la première partie du film avec le début denquête et la seconde avec les 7 derniers jours de Laura Palmer manque quelque peu de liant voir de matière. Le film à limage de cette décomposition scénique bancale passent de moments de fulgurance voir de virtuosité à dautres de profondes langueurs plus ennuyeuses. On peut donc reprocher à Lynch de navoir pas rendu accessible son film culte à tout spectateur lambda, seuls les initiés pouvant le savourer pleinement...
LE somnifère ULTIME!!! Je met au défi n'importe quel insomniaque, n'importe quel cafeinomane de rester eveillé devant cette chose. Je n'ai jamais vu la série certes, mais là Lynch en demande trop à son spectateur. Dans ce cas ce film devrait s'appeler "Twin Peaks à voir seulement pour les fans de la série"! Ca m'aurait peut être eviter de perdre 2 heures de ma vie. Nan sérieu objectivement, ce film est une blague (et j'adore Mulholland Drive et Dune).
Plus qu'un prequel à la série éponyme, ce film est un pendant indispensable au monde de Twin Peaks. David Lynch est tellement malin qu'au lieu de démeler l'intrigue tissée durant la série, la complique encore plus pour notre plus grand plaisir. Enfin un réalisateur qui prend les spectateurs pour des gens réfléchis et intelligents !
Attention on a affaire à du Twin Peaks de haute volée. Ceci est un préquel à la série culte Twin Peaks, il raconte le meurtre de Teresa Banks et les sept derniers jours de la vie de Laura Palmer, un personnage désormais ancré dans la culture populaire.
La série étant déjà difficile d'accés, il vous foudra l'avoir vu entièrement pour comprendre la moitié du film. Pour l'autre moitié, il faudra analyser chaque scène, plan, bout de dialogue, symbole, enchaînement. Chaque détail à son importance et enrichit la mythologie déjà très touffue et corsée de Twin Peaks. David Lynch fait ici un de ces films les plus chargés en thèmes et en histoires labyrinthiques qui vont en larguer plus d'un.
Ce n'est toujours pas avec ce film que les amateurs de scénario linéaire et compréhensible vont se mettre à apprécier David Lynch. Néanmoins, même si on ne comprend rien au film, on a des chance de se faire renverser par la puissance filmique du film. Lynch tire le meilleur parti de ses acteurs, et Sheryl Lee dans le rôle principal est exceptionnelle, et je n'utilise pas souvent ce mot galvaudé.
Mais bien sûr la palme revient à la réalisation unique, en mosaïque, hallucinée et fantasmagorique de David Lynch. Les images ont l'air de sortir directement de son esprit tordu, chaque scène contient une atmosphère différente qui s'accroche à nos tripes. Sans effet spéciaux, avec seulement un éclairage inouïe et une musique qui à l'air de secouer directement vos neurones, chaque scènes nous transportent dans des ambiances chargés d'émotions, de frayeur et d'extase. L'apogée de cette méthode est dans la scène de la boîte de nuit, où les stroboscopes et le jazz lancinant nous fait oublier que nous sommes devant un écran et que nous assistons un film. Ici, nous sommes dans le domaine de l'expérience.
Seul bémol : le film a tendance à s'éterniser vers la fin, mais ce n'est rien comparé à l'avalanche d'images véhiculés dans ce film expérimental qui restera durablement ancré dans nos espri
Je crois qu'avec une oeuvre comme "Twin Peaks", il faut aller au-delà des 4 étoiles que je lui attribue sans hésiter et chercher bien plus loin que dans cette critique reprenant les quelques points essentiels de ce film qui m'avait tant terrorisé plus jeune. Au sommet de son art, le très spécial David Lynch réalisait en 1992 de très loin la plus névrosée, dérangeante et suprenante plongée onirico-cérébrale de toute sa carrière. Parvenant à se défaire de tout souci technique imaginable (sa maîtrise confine au sublime), il offre à son public la synthèse de bien des maux psychologiques hantant son univers cinématographique en approfondissant ceux-ci à l'extrême. Il n'y a quasiment aucune notion d'espace-temps, seulement des protagonistes décérébrés en phase avec leurs pulsions les plus radicales, animales dont ils ne parviennent à se défaire qu'au cours de passages particulièrement crus et provocants. S'ensuit alors la terrifiante introspection d'une adolescente de 17 ans qui mourra sauvagement assassinée (on le sait à l'avance) au terme d'une expérience mentale aux frontières de la folie la plus totale. Les allers-retours entre rêves, cauchemards, aspirations, désirs, phantasmes, confrontations auto-destructrices oscillent dans un climat ayant la force de jouer sur un double registre : la beauté à son paroxysme avec les peurs les plus simples. Lynch, magicien et virtuose de la caméra a pour toile de fond une enquête dont il se fiche complètement : lui préfère la dilatation du temps, la destructuration de son récit, la narration en apparence la plus insensée qui soit mais en réalité complètement justifée au vu de l'ensemble, introduit des personnages ayant tous une fonction métaphorique de notre esprit et se permet des audaces tant visuelles que psychologiques époustouflantes tant l'émotion transmise au spectateur s'avère puissante. Très largement supérieur à d'autres films plus adulés, "Twin Peaks" est l'apothéose d'un artiste torturé.
Définitivement envoutant, ce récapitulatif de la série vaut en tant que prémisse de l'oeuvre de David Lynch au même titre que son premier long métrage "Eraser head". On y trouve toutes les figures emblématiques de l'univers Lynchien. Comment fait ce réalisateur hors du commun pour nous hanter par ses images? C'est aussi l'un des mystères de Twin Peaks. On notera au passage des comédiens tous meilleurs les uns que les autres.
Un film à la hauteur de la série culte! On apprend tout ce qui s'est passé AVANT le meurtre de Laura Palmer. Néanmoins plus intéressant que la série, moins vieilli et probablement géniallissime pour les fans, mais pas pour moi!
Excellent film. Il y a une ambiance à la fois effrayante et envoûtante, des personnages auxquels on s'attache et tout ce mystère, cette façon originale de filmer qui réveille bien des émotions. C'est une oeuvre d'Art, tout simplement.