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    Le Feu Follet
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    4,0
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    62 critiques spectateurs

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    hermitee
    hermitee

    2 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 octobre 2024
    Le Feu Follet de Louis Malle n'est pas précisément un "feel good" movie : le héros vient de passer plusieurs mois en maison de repos à Versailles par la suite d'une vie de débauche le conduisant dans l'impasse; seul et dépressif, poussé par son médecin à retrouver le monde, il sort de sa maison de repos et retrouve sa vie d'avant. spoiler: Il finit par se suicider.
    Maryse B.P.
    Maryse B.P.

    1 critique Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 octobre 2024
    Magnifique film toujours d'actualité, formulant la descente aux enfers d'un jeune homme détruit par un milieu dont les sentiments sont factices et superficiels, critique du milieu cultivé et aisé mais où chacun est enfermé dans un rôle et où la fraîcheur et l'authenticité des individus à disparu, laissant les individus vides.
    Le personnage suicidaire semble plus vivant que les autres et ne peut que souffrir dans ce monde clos, fermé et indifférent qui préserve le milieu mais est vain quant aux sentiments réels d'amour et d'amitié.
    Un être vrai et sensible ne peut survivre dans un tel milieu.
    kibruk
    kibruk

    146 abonnés 2 550 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 octobre 2024
    Film sur le mal-être et la dépression, on suit l'errance sur environ un jour d'un alcoolique qui termine une cure de désintoxication. On va le suivre de rencontres d'amis en rencontres d'amis avec qui il va échanger sur des choses pas forcément passionnantes. J'ai eu du mal à comprendre ce que Louis Malle voulait nous montrer au travers de tous ces individus manifestement membres d'une haute bourgeoisie oisive, futile, pour beaucoup inintéressants et même antipathiques, mais il arrive à retranscrire parfaitement à l'image l'état d'esprit du personnage interprété par Maurice Ronet. C'est évidemment le point fort du film tout comme son très beau noir et blanc, mais c'est quand même assez décevant tant je trouve que "Le feu follet" manque de force.
    Chatcaliban
    Chatcaliban

    33 abonnés 96 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 octobre 2024
    Film qui fut culte et qui parle d’un problème que l’on traiterait autrement sur la forme. Pas sur sur qu’on ferait mieux sur le fond étant donné la faiblesse des acteurs français. L’image est sublime et se situe à la hauteur des actrices choisies pour le casting.
    Je ne vois pas dans les critiques un point qui m’a paru central pourtant dans le film mais volontairement peu esquissé : l’homoerotisme marqué que l’on observe dans la façon dont Ronet regardent et touche ses amis. À la toute fin, il dit même qu’il n’aime pas les femmes. Il me semble que cet aspect - présent chez Drieu malgré son succès auprès des femmes - éclaire le thème du film d’une lumière nouvelle même si ce commentaire a dû être fait par d’autres.
    Ce dandy jouisseur ne se remet pas de vieillir et de se retrouver seul alors que ses potes de débauche se sont rangés. Écrivain raté il souffre de ne pas pouvoir s’affirmer en amour auprès des hommes dont il est proche et dont il recherche le contact.
    GéDéon
    GéDéon

    86 abonnés 514 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 12 octobre 2024
    Le cinquième long-métrage de Louis Malle nécessite un sérieux investissement de la part du spectateur pour en apprécier le contenu. Ce film, sorti en 1963, évoque les derniers moments de la vie d’un ancien alcoolique mondain (Maurice Ronet). En pleine déprime, cet homme part à la rencontre de ses anciennes connaissances pour retrouver un sens à sa vie. Mais chaque retrouvaille constitue une déception, permettant au passage de critiquer la vacuité des relations amicales ou sentimentales au sein d’un milieu parisien très embourgeoisé. Le ton crépusculaire, appuyé par la musique composée par Erik Satie, se noie dans un océan de discussions philosophiques plus ou moins accessibles. Bref, une œuvre sombre et sans fioriture.
    ferdinand75
    ferdinand75

    551 abonnés 3 872 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 septembre 2024
    Un film très fort, bien construit, sur le sujet, peu traité, de la dépression, du mal de vivre, de la mélancolie menant à l’autodestruction. Inspiré du célèbre roman de Pierre Drieu la Rochelle, qui s’inspirait lui-même de la vie d’un jeune poète dadaïste du début du XXe siècle Jacques Rigaut, lui-même suicidé en 1929 . Mais Drieu la Rochelle, qui l’avait connu brièvement dans sa jeunesse en avait gardé un souvenir très fort, se retrouvait un peu en lui, dans sa mélancolie et dans sa difficulté à vivre heureux , à trouver la sérénité. La profondeur et l’âpreté du thème permet à Louis Malle de développer tout son talent de réalisateur. Il a trouvé avec Maurice Ronet , l’interprète hors pair , qui endosse complétement le rôle de ce poète désespéré. Probablement son meilleur rôle, d’une puissance mélodramatique extraordinaire, on assiste à sa déchéance, il sombre et l’on plonge avec lui, au cours de 48.00 heures où il visite tous ses amis de la haute bourgeoisie parisienne. De très beaux plans en extérieur de Paris ,( i.e. Place Vendôme , superbe) dans l’esprit « Nouvelle vague », même si le film ne peut pas vraiment classer sous ce label . Les seconds rôles excellents, superbement filmés :la toute jeune Alexandra Steward, sublime, qui ne fera pas une carrière à la hauteur de cette classe, Jeanne Moreau superbe en artiste opiomane, Bernard Noel artiste oublié, très « grand style », ou le jeune Romain Bouteille dans un de ses premiers rôles .La musique de Erik Satie , devenue depuis lors un grand classique , ces "Gnossiennes" obsédantes, oppressantes et envoutantes. La force du film est aussi de raconter le milieu des artistes à la marge, dans un effet de mise en abyme, intemporelle, puisque l’époque d’inspiration du roman est celles de dadaïstes des années folles , puis la vie même de Drieu dans du surréalisme des années 30 , mais le film est lui transposé dans les années 60 et les milieux arty proche de l’existentialisme , vie de poète et de bohème, marginaux mais créatifs . Et cela fonctionne parfaitement bien. Quelques prouesses de mise en scène, quand Maurice Ronet perd pied , et que les plans courts s’enchainent, par dizaine , virevoltant autour de lui, montrant sa chute, sa perte de sens ,comme une valse ou une farandole diabolique. Etourdissant. Probablement effectivement le meilleur film de Louis Malle, le plus créatif et le plus risqué en tout cas.
    inspecteur morvandieu
    inspecteur morvandieu

    37 abonnés 2 380 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 avril 2024
    Le portrait d'Alain Leroy, le feu follet, peut sembler rébarbatif au début du film. La mise en scène de Louis Malle est sombre, froide, lente. La souffrance de l'alcoolique pénitent qu'est Leroy se manifeste, imprécise et grave, sans qu'aucun élément biographique ou psychologique significatif nous renseigne davantage sur le personnage de Maurice Ronet.
    Toutefois, à partir du moment où il sort de la maison de repos où il est soigné, pour renouer le contact avec son passé, le héros de Drieu La Rochelle s'éclaire et s'anime, où l'on découvre les raisons d'un mal-être profond. Les anciennes relations qu'Alain rencontre, vieillies et embourgeoisées, nous apprennent la jeunesse tumultueuse et jouissive, entre femmes et alcool, de Leroy. Lui-seul, parmi tous ses compagnons de plaisirs et d'insouciance, parait n'avoir pas su franchir les étapes de la maturité. Avec la certitude d'être passé à côté de l'amour.
    L'incapacité à vivre et à communiquer du personnage s'exprime par une insondable détresse et par une touchante vérité psychologique.
    Alain D.
    Alain D.

    589 abonnés 3 282 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 août 2022
    Réalisé en 1963, année fantastique de production de Cinéma, ce film n'a pas du tout vieilli ; les bonnes histoires bien interprétées sont impérissables. "Le Feu Follet" est un très joli film, parfaitement dirigé par Louis Malle, et délicatement mis en musique par Erik Satie. Louis Malle nous offre des dialogues profonds, une belle carte postale de Paris, et une mise en image exquise de ses personnages.
    Le scénario original de Pierre Drieu La Rochelle nous conte l'histoire Dramatique d'un homme qui aimait trop les gens ; les scènes sans dialogues où Alain regarde les femmes sont magnifiques.
    Outre la belle apparition d'un Romain Bouteille très jeune à l'époque, le casting nous offre une superbe affiche avec la blonde et belle Alexandra Stewart(Solange), Jeanne Moreau comme toujours excellente, les amis d'Alain brillamment interprétés par Jacques Sereys (Cyrill), Bernard Tiphaine (Milou) ... Le personnage central d'Alain est tenu par Maurice Ronet ; il est magnifique dans ce rôle romantique malheureux voulant "sortir de sa médiocrité dorée".
    Pascal
    Pascal

    159 abonnés 1 654 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 mars 2022
    Un jeune homme, alcoolique, dandy et mondain est en cure de désintoxication à Versailles, alors que sa femme est aux usa. Porté vers des pensées nihilistes alors qu'il est entouré grâce à son tissu relationnel, il est déterminé à en finir avec la vie. Il décide de se rendre à Paris pour voir une dernière fois ses connaissances et amis, sans rien leur dire de son projet. Tiré d'un livre de Drieu la Rochelle inspiré par le parcours de J Rigaut ( poète et ami de Drieu) et merveilleusement bercé par la musique d'Éric Satie, " le feu follet " ( feu éphémère et spontané dont l'image représente sans doute la vie et la mort ) est pur ravissement visuel et émotionnel. Porté par une interprétation exceptionnelle de Maurice Ronet, il est sans doute un des meilleurs films de Louis Malle mais ne fût pas considéré ainsi par le grand public. Il me semble que l'éclairage du film et sa raison d'être se trouvent donnés lorsqu' on cite Albert Camus dans " le mythe de Sisyphe" :" il n'y a qu'un problème philosophique vraiment serieux, c'est le suicide " On notera parmi la distribution dans des petits rôles la Suisse Ursula Vian Kubler ( qui était a l époque épouse de Boris Vian), la Canadienne Alexandra Stewart ( qui fut la compagne de Malle) et Vera Valdez ( mannequin Brésilien, qui fut aussi compagne de Malle). C'est un film particulièrement émouvant, mais aucunement macabre malgré son sujet tragique. Ajoutons que l'image magnifique est de Ghislain Cloquet, un des plus importants chef opérateur français, que fit venir aux Usa, Arthur Penn après avoir vu ce film. Malle et Ronet furent particulièrement impliqués dans ce projet et forcément par sa thématique. On reprocha parfois à Malle ( proche de Roger Nimier et du courant littéraire des Hussards) de remettre sous les feux des projecteurs un livre de Drieu la Rochelle dont la réputation sulfureuse sous l'occupation ( et son suicide) était toujours vive. Film d'errance ( il a à ce titre quelques passerelles avec "sous le signe du lion" de Rohmer, beaucoup moins réussi) magnifique, empreint de beaucoup d'émotion et de nostalgie, c'est à mes yeux une réussite exceptionnelle.
    AlphaWolf
    AlphaWolf

    75 abonnés 832 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 26 janvier 2022
    Une heure cinquante de vacuité pseudo-intellectuelle prétentieuse, durant laquelle Louis Malle enfile les plans interminables à la morosité déprimante, à l'image de son personnage principal.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 568 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 3 mai 2021
    Le mieux que je puisse faire est d'interpréter Le feu follet politiquement. Ronet joue l'intellectuel tranquille avec des nuances discrètes mais il est toujours à l'intérieur de son personnage. Il appartient à la catégorie des acteurs de caractère sensibles mais il n'est jamais assez voyant dans un rôle que certains autres acteurs auraient pu être tentés de sur jouer. Il a choisi une date à laquelle il a l'intention d'en finir et passe les derniers jours de sa vie à faire ses adieux à ses amis. Le thème était trop déprimant pour m'intéresser et le film fut un échec au box-office pour Malle que j'aime habituellement. Il n'est pas nécessaire de prendre l'existentialisme du film pour argent comptant car il ne s'agit pas d'une énigme métaphysique...
    Yves G.
    Yves G.

    1 464 abonnés 3 489 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 février 2021
    Alain Leroy (Maurice Ronet) vient de passer une nuit avec sa maîtresse. Il est séparé de sa femme Dorothy qui vit aux États-Unis. Alcoolique repenti, il achève une cure de désintoxication dans une clinique versaillaise. Agité de pensées suicidaires, il va passer une dernière journée à Paris. Les rencontres qu’il va y faire – un ami passionné d’égyptologie, marié et père de famille, deux camarades de régiment pervertis par l’OAS, une ancienne maîtresse (Jeanne Moreau à laquelle Louis Malle venait de donner le rôle principal d’"Ascenseur pour l’échafaud") – ne parviennent pas à le détourner de son macabre projet.

    Le film de Louis Malle, sorti en 1963, est l’adaptation du roman de Pierre Drieu la Rochelle écrit trente ans plus tôt. Il lui est très fidèle même s’il transpose son action dans le Paris des années soixante, dont on revoit avec nostalgie les rues incroyablement embouteillées de l’époque, et s’il évoque la guerre d’Algérie et ses répliques dans la société française.

    Il ne quitte pas d’une semelle Maurice Ronet, qui habite le rôle de ce trentenaire désabusé, rongé par ses démons intérieurs. Trop tôt disparu en 1983, l’acteur allait connaître son heure de gloire dans les années soixante. À l’époque sa renommée égalait celle d’un Belmondo ou d’un Delon, avec lequel il partagea d’ailleurs l’affiche de "Plein soleil" ou de "La Piscine".

    J’avais lu "Le Feu follet" il y a quelques années. J’en étais curieux d’en voir l’adaptation. Le film comme le livre ont fait sur moi la même impression. J’ai trouvé qu’ils souffraient l’un comme l’autre d’un défaut de construction et d’un manque de rythme, les rencontres qu’Alain Leroy fait à Paris durant sa déambulation s’accumulant sans ordre ni logique. Mais j’ai été surtout mortellement déprimé par ce sujet plombant qui m’a laissé hagard et atone.
    Illusions du Spectacle
    Illusions du Spectacle

    2 abonnés 32 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 juin 2022
    Un bon film, qui traite bien les sujets que sont la dépression et l'alcoolisme ainsi que la lassitude de la vie. Néanmoins, Maurice RONET manque par moment de crédibilité quand à sa situation désespérée. Et en ce qui me concerne, le fait que ce drame se situe dans le milieu de la haute bourgeoisie, n'arrange pas la compassion et l'empathie que pourrait dégagée cette oeuvre.
    Achilleas44
    Achilleas44

    3 abonnés 8 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 novembre 2020
    Guéri, après une cure de désintoxication à alcoolisme, un homme se retrouve confronté à la cruelle réalité de l’échec de sa vie et de son mariage. Avec une lucidité qui jusque là lui faisait défaut tant il menait une vie dissolue, il doit affronter ce vide et cette peur de vivre qui au fond l’ont toujours habité et décide alors de mettre fin à ses jours. Il revoit ses anciens camarades de beuverie et de débauche qui involontairement le conforteront un peu plus dans cette certitude de la vanité de la vie.

    Un film d’une noirceur absolue étant donné que le thème abordé est le suicide mais c’est surtout un film sur la solitude et la souffrance intérieure de l’homme confronté à ses propres angoisses et traité avec une grande justesse. On peu y voir aussi une critique acerbe d’une certaine société bourgeoise oisive et débauchée.

    Bénéficiant d’un très grande performance de Maurice Ronet, c’est un très beau film qui ne peux laisser indifférent quiconque aura un jour été confronté aux questions existentielles et qui est bercé par la belle et mélancolique musique de Erik Satie notamment dans l’admirable et poignante scène du café, une des plus belle scène du cinéma que j’ai vue, ou l’on ressent plus que jamais la solitude et la détresse de cet homme socialement malade.
    Bernard D.
    Bernard D.

    111 abonnés 613 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 octobre 2022
    « Le feu follet » de Louis Malle (1963) est un film difficile car le passé d’Alain Leroy (Maurice Ronet) n’est pas à mon sens assez explicité. Comme « il a fait la guerre et a commandé », on peut supposer qu’il a fait la guerre d’Algérie et que de retour à Paris, il ne reconnait plus la vie mondaine et fortement alcoolisée qu’il a connue plus jeune dans St Germain entre le café de Flore et la brasserie Lipp. Séparé de son épouse, Dorothy restée à New York, il est manifestement seul même si Lydia (Lena Skerla) aurait aimé être son épouse. Il a subi une cure de désintoxication à Versailles et est sur le point de sortir, mais il va replonger une dernière fois dans la vie parisienne où il ne reconnaitra plus le parcours de ses amis et ses anciennes conquêtes. Las de la vie – « Moi je n’ai rien. Je ne peux mettre la main sur rien. Les femmes me font peur … alors je vais essayer avec la mort » - et à son ami Dubourg il dira « c’est fini pour moi, je m’en vais » et même « aide moi à mourir » et Dubourg de lui répondre « Moi, j’ai vieilli et toi tu es resté enfermé dans ton adolescence ». Il replongera avec un verre de cognac et la fin de cet homme qui « avait tant voulu être aimé » est lentement inéluctable. A noter dans la distribution une Yvonne Clech que je n’avais pas reconnue et Jeanne Moreau dans le rôle d’une artiste peintre.
    Le noir et blanc de ce film est superbe ainsi que la caméra et le montage bercé par la musique d’Éric Satie… Un film très grave mais hélas un peu trop élitiste et intellectuel, magistralement interprété par un Maurice Ronet non charismatique voire cynique mais dont le tourment transpire de son visage.
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