Votre avis sur Hook ou la revanche du Capitaine Crochet ?
4,5
Publiée le 21 juillet 2010
Souvent considéré à tort comme un Spielberg mineur personnellement j'adore ce film plein de magie et d'aventure. C'est vrai Hook ou la revanche du Capitaine Crochet n'est pas l'oeuvre la plus aboutie de Steven Spielberg mais ce divertissement nous fait rêver, son imaginaire est agréable dans notre quotidien finalement assez terne. Dustin Hoffman est grandiose en Capitaine Crochet.
4,5
Publiée le 5 septembre 2012
Ce divertissement est une oeuvre à part dans l'histoire du 7ème art puisqu'il s'agit d'une suite d'un grand classique de Walt Disney. Steven Spielberg fit là un coup de génie en nous offrant une réelle magie tout public grâce à un humour irrésistible et un univers visuel excellent. Il fait ainsi du héros de conte de fées un avocat matérialiste en plein troubles familiaux, superbement interprété par Robbin Williams dans un de ses meilleurs rôles comiques, allant découvrir un monde imaginaire magnifique, guidé par Julia Roberts en fée Clochette amoureuse (le rôle le plus onirique de sa carrière). Mais ce qui fait de ce film de jeunesse un film culte c'est le personnage du terrible pirate, le capitaine Crochet que le déguisement, le maquillage mais surtout le jeu surprenant de Dustin Hoffman vont placer au coté des méchants les plus mémorables de la grande histoire du cinéma.
4,0
Publiée le 31 mai 2010
Un très bon film d'aventure signé Spielberg. Dustin Hoffman et Robin William sont délicieux et l'on ne boude pas notre plaisir une seule seconde.
4,0
Publiée le 28 avril 2013
Excellent film d'aventures fantastiques, Hook est une surprenante variation des aventures du héros de la littérature enfantine Peter Pan. Devenu adulte, marié et père de deux enfants, il a oublié son passé de jeune aventurier volant et va devoir se confronter à son passé réincarné par le terrible Capitaine Crochet. Ce dernier (campé par le monstrueux Dustin Hoffman, né pour le rôle), ivre de vengeance, a en effet enlevé ses enfants afin d'obliger Peter a redevenir son ennemi juré et à le combattre de nouveau. Le pitch est osé, le résultat est surprenant, Spielberg usant de son imaginaire débordant pour nous livrer enfin au cinéma un long-métrage en prises de vue réelles basé sur la célèbre pièce digne de ce nom. Le Pays Imaginaire n'a jamais été aussi éblouissant, avec des décors dantesques fait de bateaux de pirates, de villages peuplés de petits garçons débrouillards et d'endroits mystérieux où se mêlent banquises, forêts luxuriantes et couleurs excentriques. L'aventure et surtout quelques aspects visuels inimaginables peuvent en dérouter plus d'un (Clochette rousse, les habits et autres anachronismes des Enfants Perdus) mais Spielberg réussit à autant nous exalter que nous émouvoir grâce à des séquences inoubliables (la scène du "repas"), des effets spéciaux innovants et de l'humour judicieusement bien dosé. Le casting de choc est également l'une des forces du film, avec dans le rôle de Pan un Robin Williams aussi touchant que survolté, une Julia Roberts inattendue en Clochette bienveillante (et parlante !), un Bob Hoskins tout simplement parfait en Mouche rigolo et une Maggie Smith touchante en vieille Wendy. Osant des nouveautés audacieuses et réussies comme la mise en avant des sentiments refoulés des personnages ou l'arrivée de nouveaux personnages immédiatement attachants, le long-métrage n'en oublie cependant pas les bases instaurées par J.M. Barrie et demeure finalement très fidèle à son matériau d'origine. Bourré d'action, d'humour et de passages magiques, Hook est un vrai enchantement qui nous fait à nouveau retomber en enfance. Bravo M. Spielberg pour ce tour de magie hautement réussi.
4,0
Publiée le 9 mars 2014
Qui pouvait-on espérer de mieux que Steven Spielberg pour s'attaquer aux plus enfant de tous les héros ? Il reprend les personnages crées par James M. Barrie et popularisé par Walt Disney mais sans en faire un remake ou une nouvelle adaptation mais en partant de l'idée que Peter Pan a grandit et qu'il est devenu un avocat, marié, père d'un fils et d'une fille et surtout ayant perdu son âme d'enfance et n'ayant plus de souvenir de son passé de Peter Pan. Mais lorsque le capitaine Crochet fait enlever ses enfants et les emmène au pays imaginaire, Peter devra redevenir Pan et affronter le terrible pirate avec l'aide de la fée Clochette et les enfants perdus. Bien évidemment c'est parfois ancré dans quelques bons sentiments, mais il faut prendre le film pour ce qu'il est, un excellent divertissement familial (et surtout je peux bien être tolérant pour un des films que j'ai du le plus voir durant mon enfance et que la nostalgie opère bien) et surtout que la magie prend ! On voyage avec grand plaisir au pays imaginaire (visuellement réussi en plus), on s'attache facilement aux personnages, et fidèle à sa réputation, Spielberg nous diverti sans ennuie. L'humour marche plutôt bien et malgré tout, Spielberg nous offre quelques petites réflexions sur la famille et la jeunesse. Et enfin il est très dur de résister aux joutes verbales et aux numéros d'acteurs entre Crochet (campé par un méconnaissable Hoffman), Mr Mouche (interprété par le toujours très bon Bob Hoskins), la fée Clochette (et Julia Roberts ne manque pas de lui prêter son charme) et bien evidemment Peter Pan (dont Robin William était le choix idéal). Le tout bien réalisé par Spielberg avec un monde imaginaire très bien fait et une bande-originale de John Williams collant parfaitement bien au récit. Un beau film que l'on (re)découvre avec nostalgie et grand plaisir, inventif, charmant, plutôt intelligent, très attachant et qui ne donne pas envie de vieillir.
4,0
Publiée le 26 juin 2008
Un film plutôt réussi. Très bon casting notamment un Robin Williams excellent, une belle histoire, une intrigue bien ficelée, de bons dialogues et de l’humour. Un beau film.
4,0
Publiée le 11 avril 2009
Le coté enfant de Speilberg. A voir
4,5
Publiée le 5 avril 2016
Il n’y avait que Steven Spielberg et sa grande âme d’enfant pour oser imaginer et réaliser une sorte de suite au conte de Peter Pan. Et pour cela, il a une fois de plus employé les grands moyens, afin de nous offrir un spectacle des plus plaisants en nous faisant profiter une fois de plus sa façon de filmer admirable et admirée de tous. Le résultat final rassure totalement le spectateur sur le fait qu’il va devoir être confronté à Peter Pan adulte. Franchement, il y a de quoi se poser des questions, mais Spielberg a réussi à convaincre le public puisque près de 3,5 millions de français se sont rendus dans les salles. Tourné dans son intégralité en studios (et malheureusement ça se voit spoiler: , notamment quand Peter Banning arrive enfin au pays imaginaire, l’eau ne bouge pas d’une molécule
), il a été apporté un soin particulier aux décors, et il faut admettre qu’ils sont assez réussis. Pour ceux qui connaissent le grand classique Disney, on pense reconnaître la chambre de là où tout a commencé, et le navire du capitaine Crochet est à la hauteur de la légende dudit capitaine. Les costumes finissent de créer l’illusion. Reste le casting. Découvreur de talents, Steven Spielberg n’a pas pour habitude de faire appel à des stars, en général pas plus d’une ou deux Là, "Hook ou la revanche du capitaine Crochet" bénéficie d’une distribution cinq étoiles : le talentueux Dustin Hoffman, le regretté Robin Williams, la charmante Julia Roberts, l’intenable Bob Hoskins, et l'inusable Maggie Smith. Cinq étoiles, je vous ai dit ! A ceux-là on peut rajouter les apparitions anonymes de Glenn Close (méconnaissable) et de Gwyneth Paltrow qui ne tarderont pas à se faire un nom, et de Phil Collins. Les enfants perdus ont pour certains de bonnes bouilles, et inspirent tout de suite chez le spectateur une réelle affection. Tous rendent une copie plus qu’honorable. Mais là où est le principal intérêt du film outre un scénario que personne n’attendait, ce sont les prestations de… Dustin Hoffman et de Bob Hoskins, et c’est à ces deux comédiens que je donne ma mention spéciale sans l’ombre d’une hésitation. Le premier est très convaincant en capitaine Crochet et a visiblement pris du plaisir à le jouer, ayant parfaitement compris la psychologie du personnage. Quant au second, il est lui aussi parfait dans le rôle du second, Monsieur Mouche, et je vous assure qu’avec le capitaine, il fait la paire, tant et si bien que je ne peux imaginer un seul instant de les dissocier. On sent nettement qu’ils ont pris un malin plaisir à endosser leur rôle, retombant quelque peu en enfance avec un délice non dissimulé, tout comme Julia Roberts. Bon, l’image a aujourd’hui un peu vieilli, c’est vrai, mais ça permet au moins de sentir l’odeur défraîchie du livre de l’écossais James Matthew Barrie, créateur de Peter pan, un livre centenaire apparu sous le nom de "Le petit oiseau blanc" en 1902. Ensuite, c’est du Spielberg, ne négligeant aucun détail, et agrémentant son œuvre de quelques passages amusants comme la moustache qui bat la mesure au son d’un tic-tac inopportun, ou la menace de suicide. A cela vous rajoutez au capitaine un langage digne d’un vieux loup de mer plus riche en vocabulaire qu’en satisfaction personnelle. Notez aussi la partition de John Williams qui accompagne bien tout le film une fois de plus, prenez la mesure de cette audace insensée d’avoir inventé une telle histoire, et vous ne pourrez qu’adhérer corps et âme dans cette nouvelle folie fantastico-comico-familiale spielbergienne de 136 minutes.
4,5
Publiée le 5 décembre 2011
Ayant un rapport particulièrement affectif avec Hook, je ne peux que lui mettre quatre étoiles. Certes, ce n'est pas un chef d'oeuvre et ce n'est pas le meilleur Steven Spielberg, mais c'est un film qui m'a tout simplement fait rêver, qui m'a ému et qui m'a fait rire aussi...Je l'ai découvert en salles à l'âge de 5 ans, et déjà à l'époque la musique de John Williams m'a transporté dans un autre monde: celui du pays imaginaire. L'intérêt du film n'est pas tant les effets spéciaux et les scènes de batailles que le thème de la famille et les difficultés qu'éprouve Peter Banning à s'occuper de ses enfants ( d'ailleurs Robin Williams est comme toujours excellent ). Dustin Hoffman est méconnaissable en capitaine Crochet, et les seconds rôles tels que Julia Roberts, Bob Hoskins et Maggie Smith sont bien interprétés. Le personnage le plus touchant reste Miche, cet enfant perdu un peu enveloppé dont la pensée agréable reste sa mère. Si vous voulez rêver, voir un divertissement sans temps morts et original qui plus est ( en effet, voir un Peter Pan devenu adulte, il fallait y penser!), n'hésitez pas: choisissez Hook...
4,0
Publiée le 23 avril 2014
Une fois de plus, Steven S. nous épâte sur les écrans. Ajoutant, à son histoire "enfantine" et relativement culte des acteurs au top et se démarquant chacun de leurs prestations habituels. Malheureusement le film a pas mal vieillit et il lui faudrait presque qu'un coup de nettoyage^^. Mais cela nous amènerait dans une production qui frôlerait vers un mix avec Pirates des Caraibes.... Et donc, même si une nouvelle adaptation nous surprendrait avec les nouveaux visuels. L'original, le culte de notre époque l'emportera toujours. Comme c'est le cas pour pas mal de film. Une bonne surprise qui peut néanmoins surprendre les plus jeunes. Mais un classique dans le genre et dans la filmographie des acteurs ou du réalisateur.
4,5
Publiée le 10 mars 2020
Le regard que porte Steven Spielberg sur l’enfance rend compte, dans ses films, d’une certaine forme de poésie du niais, une poésie qui se heurte à la niaiserie dans ce qu’elle a de plus primaire, de plus primitif. Ainsi, grand-mère Wendy apparaît dans l’escalier sous les rayons bleus d’une lumière nocturne, Clochette déclare sa flamme à Peter en indiquant qu’ils se retrouveront dans cette zone intermédiaire entre le sommeil et le réveil, pendant ces quelques instants où l’on se souvient du monde imaginaire dans lequel on était plongé. De tels moments de grâce tant visuels que dramatiques sont pourtant juxtaposés à des éléments gras, lourds et régressifs : des batailles de nourriture, des concours de grossièretés, des blagues entre Crochet et Mouche. Par cette rencontre improbable, Steven Spielberg propose ainsi une poétique du conte qui refuse de penser la matière de l’enfance à partir de préjugés adultes. Non, la seule façon de retourner au pays imaginaire, c’est de renoncer non pas à l’intelligence – les enfants trouvés sont futés – mais au raisonnable, à ce qui relève de l’apprentissage et de la formation progressive d’une raison. Tout est permis, et Spielberg s’en donne à cœur joie, se souciant peu de la réception dont profitera ou non son ambition auprès du public. Car il est rare – et donc précieux – de s’immerger dans une vision de l’enfance tenue hors des sentiers battus, une vision qui engendre moult décors fabuleux, moult prouesses techniques, bref de la magie. Le cinéaste a compris le pouvoir figuratif et esthétique du conte, celui qui attrape le lecteur ou l’auditeur pour le convier au voyage : poussière de fée, duels à l’épée, cascades, roulades et cabrioles, le petit monde de Peter Pan est une zone de jeu et une terre d’exil pour un père et ses enfants sur le point de se désagréger les uns des autres. L’attachement que manifeste Spielberg à la famille comme unité nécessaire (et nécessaire unité) est bien connu ; dès lors, les aventures vécues équivalent à une mise à l’épreuve des rôles et des sentiments de chacun pour, à terme, aboutir à une refonte de l’identité familiale autour de valeurs communes et, surtout, d’un droit à l’enfance respecté et partagé. L’essentiel pour l’adulte est de se raccorder à cette imagination perdue ou troquée contre des théories mathématiques et financières : en grandissant, Peter est devenu un pirate, comme le dit si bien Wendy. Il s’agit donc de retrouver et de réemprunter les chemins de l’imaginaire dans l’espoir de comprendre ses enfants et de se comprendre enfant. Enfant orphelin, qui offre à l’adulte des clefs pour comprendre qui il est, enfant adulte puisque l’imagination ne dispose pas de date de péremption. Hook s’entoure d’acteurs parfaits dans leur rôle et compose une symphonie enchanteresse injustement mésestimée, portée en outre par la partition musicale magistrale de John Williams. Un très grand film visuellement époustouflant – le travail de la photographie signé Dean Cundey est virtuose – et qui réserve quelques scènes bouleversantes. On s’envole !
4,0
Publiée le 17 avril 2018
J avais adoré le film étant gamin, je l aime tout autant des années après. Steven Spielberg signe encore un grand film de divertissement qui parle à tout le monde. Si les plus jeunes s amuseront à suivre un film d aventure avec un côté féerique; avec un côté plus adulte j ai aimé suivre cette histoire qui sur le papier pourrait paraître pour une hérésie à savoir un Peter Pan celui qui ne voulait pas grandir, devenu adulte qui revient au pays imaginaire. Une histoire qui renvoie en pleine tête à chaque personne nostalgique de son enfance perdue l image de sérieux qu elle peut avoir adulte et le fait de passer à côté des bonheurs simples (c est beau et triste à la fois ). Pour raconter son histoire Spielberg s
est accompagné d un casting impeccable : en premier lieu un Dustin Hoffman formidable en capitaine crochet cabotin à souhait, Robin Williams dont le rôle de grand enfant lui va forcément comme un gant, une fée clochette espiègle incarnée par Julia Roberts, Bob Hoskins nickel en monsieur mouche en second rôle et j en passe ... Une petite merveille !!!
4,0
Publiée le 3 septembre 2014
La filmographie de Steven Spielberg est composée de nombreux films où la jeunesse et la famille en général sont mis en valeur. La réalisation d'un film Peter Pan était donc tout naturelle venant de ce grand garçon. Pour la première et seule fois de sa carrière, Steven Spielberg dirige le génial Robin Williams qui joue un Peter Pan. Cet homme est un avocat qui fait passer le boulot avant sa famille, provoquant maintes déceptions de la part de ses 2 enfants. Un beau jour, alors qu'il rend visite à une vieille amie, ses deux enfants sont kidnappés. Une lettre accrochée par un couteau sur une porte et signée par un certain Hook annonce que la présence de Peter est demandée par ses enfants...Steven Spielberg s'est sûrement beaucoup amusé à réaliser ce film. Tous les ingrédients que le réalisateur de « Jurassic Park » apprécie sont comme l'humour, la magie, le côté naïf et le thème de la famille. Et tous ces ingrédients réunis forment une très bonne comédie familiale, à la fois drôle et touchante parfois. Le côté naïf quant à lui ressort de trop vers la fin du film mais on s'y attend. La BO composée par John Williams (encore et toujours) est magnifique, on y reconnaît aisément la touche du brillant compositeur. La famille est donc le thème principal abordé dans ce film qui rappelle à tous les parents qu'il ne faut jamais négliger ses enfants, au risque de les perdre. L'idée également de profiter du jour présent (Carpe diem) est traitée ici, savoir savourer les bonnes choses de la vie et ne jamais perdre son esprit d'enfant. Cette comédie a vieillis, les effets spéciaux sont dépassés mais le tout se laisse regarder sans difficultés. De plus, les acteurs sont tous excellents, Robin Williams en tête bien sûr, qui sait toujours aussi bien jouer la comédie, mais aussi Dustin Hoffman qui est stupéfiant en capitaine Crochet. Sans oublier Julia Roberts qui est charmante en fée Clochette et Maggie Smith qui est chaleureuse en Wendy. « Hook ou la revanche du capitaine Crochet » est donc une savoureuse relecture de l'histoire de Peter Pan, destinée autant aux enfants qu'aux adultes.
4,0
Publiée le 1 janvier 2018
Direction de Steven Spielberg, musique de John Williams, casting composé (entre autres) de Robin Williams (que de Williams...), Dustin Hoffmann, Julia Roberts, et de charmants enfants. Que de qualités ! Le film qui a longtemps bercé mon enfance, sans jamais comprendre vraiment le rapport avec le mythe de Peter Pan (le discours de l'obsolescence du personnage en vieux comptable est davantage destiné aux adultes), mais l'enthousiasme ambiant, l'aventure fantastique "très carton-pâte" et la place importante des enfants ont toujours su attirer mon attention... Et cette musique de se graver dans ma mémoire à jamais, quelques notes et me revoilà visualisant tantôt la neige saupoudrant le début du film puis l'exotisme fabuleux du Pays Imaginaire (Neverland). Les répliques cultes de ce Peter Pan font d'ailleurs glousser les adultes d'un cynisme délicieux : lorsque Robin Williams découvre la fée Clochette par exemple, il s'exclame entre autres "Et voilà, cela devait finir par arriver, je suis en pleine dépression nerveuse... (...) Tu es la représentation du complexe freudien de ma mère... Mais qu'est-ce que je raconte, moi, j'ai jamais connu ma mère, je suis orphelin...". Délicieux et méconnaissable Dustin Hoffmann dans la tenue hautement dandy et fidèle au livre du Capitaine Crochet. James M. Barrie, l'auteur du célèbre personnage, n'aurait pas nié l'interprétation intéressante de Steven Spielberg ! Anecdote amusante : le pirate qui se fait jeter dans le "coffre à bobos" n'est autre que Glenn Close ! Regretté Robin Williams qui fait une fois de plus rêver les enfants et rire les parents ! La magie opère sur les petits, et les adultes, malgré l'esthétisme faite de briques et de brocs et une happy-end candide, ne bouderont pas leur plaisir surtout s'ils ont, comme moi, le souvenir de vacances de Noël entières passées devant ce film pour grands rêveurs.
4,0
Publiée le 15 mai 2008
L'univers de J. M. Barrie vu par la sincérité de Spielberg, ça ne pouvait que faire mouche, et si malheureusement le film ne tient pas toutes ses promesses (sur le plan esthétique notamment) l'enchantement est là.
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