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    Un nommé Cable Hogue
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    3,9
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    38 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 18 septembre 2014
    Quelle merveille ! Peckinpah fout en l'air tous les codes du genre, ne respecte rien, dit ce qu'il a envie de dire et à l'instar de ces personnages se moque du quand dira-t-on. Aujourd'hui encore, le film reste "politiquement incorrect" : Jason Robards serait taxé de macho ou d'obsédé sexuel alors que toute sa relation avec Stella Stevens est basée sur le respect. Et que cette dernière puisse se prostituer sans contrainte et d'une façon aussi décontractée reste peu conforme à la bienpensance. 45 ans après sa sortie, ce film réalisé de main de maître reste un brûlot et une leçon de morale. Merci Messieurs Peckinpah et Robards pour ce chef d'œuvre, merci Madame Stevens d'avoir aussi bien interprété l'un des plus beaux personnages de prostituée de l'histoire du cinéma !
    landofshit0
    landofshit0

    278 abonnés 1 745 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 juillet 2010
    Un très bon Peckinpah que ce nommé cable Hogue,c'est drôle remplis d'émotion mais jamais mielleux.Comme dans tout bon Sam Peckinpah,il y a des moments de flottement.
    Estonius
    Estonius

    3 470 abonnés 5 453 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 septembre 2014
    Un Peckinpah brillant et apaisé en forme de conte philosophique avec la fin du Far-West en toile de fonds. Si l'obsession de la lâcheté (une constante chez ce réalisateur) encadre le film, le personnage de Jason Robards (qui semble véritablement habité par son rôle) incarne une marginalité quasi-voltairienne (où tout est permis pourvu que l'on empiète pas sur la liberté des autres) dont l'aspect subversif est terriblement réjouissant. A ce propos, on aurait grand tort de reléguer au second plan le rôle de la prostituée locale interprétée de façon, oh combien fabuleuse, par la sémillante Stella Stevens, elle est l'alter ego de Robards et incarne une personne libérée, qui gère son activité (et son plan de carrière) en toute simplicité et sans arrière-pensées moralisatrices. Le ton du film est inhabituel, on est jamais loin de la comédie, mais ce n'en est pas une, l'érotisme y occupe un bonne place, mais ne noie pas le film, quand à la violence, elle n'est là que quand il le faut (rare chez Peckinpah), bref un dosage absolument parfait dans lequel l'auteur a pris soin d'y incorporer une charge anticléricale aussi féroce qu'efficace. Et puis les paysages, la mise en scène... Un chef d'œuvre.
    Manuel R
    Manuel R

    141 abonnés 199 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 février 2008
    C'est loufoque, un brin érotique, un western hors norme à découvrir donc.
    Xavi_de_Paris
    Xavi_de_Paris

    300 abonnés 2 854 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 28 décembre 2014
    Passé la curiosité d'avoir affaire à un western singulier, à cheval entre le western spaghetti et le western à la Spencer-Hill, "Un nommé Cable Hogue" déçoit. De une parce qu'il n'y a pas autant d'action que dans un western spaghetti. De deux parce qu'il y a beaucoup moins d'humour que dans la trilogie "Plata". Et finalement, le destin de ce Cable Hogue finit par ne plus être intéressant.
    this is my movies
    this is my movies

    714 abonnés 3 087 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 mai 2014
    Pour les grands fans de l'oeuvre de S. Peckinpah, ce film ne dénote pas complètement dans la carrière de ce grand cinéaste. Pour les admirateurs de ses grands films sauvages, la rupture risque d'être violente. Juste après "La horde sauvage", Peckinpah s'est donc offert cette espèce de récréation avec J. Robards dans le rôle titre. Oscillant entre tragique et burlesque, brossant le portrait de personnages atypiques au milieu d'un Ouest plus tranquille, encore sauvage certes et à conquérir mais bien loin des turpitudes de ses héros habité par la violence. içi, les thèmes fétiches du cinéaste sont encore à l'honneur mais avec plus de retenue dans la forme ce qui n'empêche quelques élans de mise en scène absolument sidérants. Les acteurs sont sublimes et la plantureuse S. Stevens s'impose avec brio dans ce monde d'homme, Peckinpah lui offrant un rôle en or qui met à mal sa réputation de misogyne. Quelques petits bémols toutefois avec ces accélérés qui étaient drôles il y a 30 ou 40 ans mais qui ont très mal vieillis et un fianl, certes magnifique et cohérent mais qui m'a un peu déçu, en dépit de sa qualité et de sa teneur. Un magnifique western, parcouru d'élans de violence mais qui s'avère être d'une grande tranquillité, d'un grand calme, faisant la part belle à la psychologie et à l'évocation bon enfant des mythes de l'Ouest. Une ballade mélancolique, parfois drôle, un film doux-amer qui n'est certes pas son meilleur film mais qui est loin d'être le plus mauvais. D'autres critiques sur
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    7 347 abonnés 7 543 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 février 2011
    Sam Peckinpah nous bluffe littéralement car il réalise ici un western auquel on ne s'y attendait pas, très loin de ses précédentes réalisations. Un nommé Cable Hogue (1970) alterne à la fois entre le drame et la comédie polissonne, ce qui est plutôt rare pour un western Hollywoodien. Le scénario est très bien construit, d'emblée on s'attache au personnage principal, salement abandonné par ses coéquipiers, en plein désert et sans une goute d'eau. Ce dernier trouvant un point d'eau, il deviendra prospère avec les années, tout en n'oubliant pas de se venger. Durant ses 120 minutes, Sam Peckinpah nous offre du beau monde, avec dans le rôle principal, l'excellent Jason Robards, qui incarne à merveille Cable Hogue. A ses côtés, d'autres personnages haut en couleur comme le révérend Joshua Sloane, qui serait plutôt un prédicateur pervers (l'hilarant David Warner), sans oublier le charme ravageur (je pèse mes mots) de Hildy, la prostitué du patelin (sous les traits de la sulfureuse Stella Stevens).
    Sam Peckinpah réalise ici un western qui s'éloigne de son habituelle image, loin de toute violence, ici l'amour et l'humour ont une place prépondérante, on prend un malin plaisir (tout comme le héros) à contempler la superbe plastique de Hildy, c'est tellement peu courant dans les westerns, plutôt osé, mais jamais choquant, le cinéaste s'est fait plaisir et cela se ressent aisément.
    AMCHI
    AMCHI

    5 914 abonnés 5 936 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 mars 2017
    Encore un bon western de Sam Peckinpah qui à la différence de ses autres films joue moins sur la violence. C'est un film au ton mélancolique, un beau western qui sort de l'ordinaire avec des personnages interprétés avec saveur.
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    600 abonnés 2 530 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 22 février 2015
    Cette sorte de conte baroque et burlesque parsemé de ballades chantées n'aboutit strictement à rien. Nous savons tous que tout à une fin et que de l'envisager n'est bon pour personne, mieux vaut vivre avec bonheur chaque jour qui passe. Le seul intérêt de ce film repose sur quelques scènes d'un érotisme grivois entre Cable et Hildy qui sort un peu des sentiers battus. Dans ces séquences délibérément vulgaires la mise en scène lourde et laide de Peckinpah y trouve une signification, encore faut-il aimer ce qui n'est pas mon cas. Nous ne savons jamais où nous nous trouvons, où sont les deux villages? Leurs routes? D'ou viennent les diligences, puis les voitures et le side-car? On se croirait sur une scène de théâtre : un comble pour un western car ''Un nommé Cable Hogue '' en demeure un malgré son ton décalé d'une réalité qu'on n'a pu connaître mais qui ne pouvait en aucun cas ressembler à celle qui est montrée.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 20 mai 2013
    Le réalisateur se met à l'humour cela fonctionne pas mal mais pour que le film soit vraiment une réussite il aurait fallut donner un peu plus de rythme ou s'appeler Sergio Léone.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 21 mai 2010
    Oeuvrette personnelle du Grand Sam, à l'humour poussif et formellement anecdotique mais bien interprétée.
    Mettez un McLaglen au générique et personne n'en parlerais plus.
    Mais puisque que c'est l'œuvre du Grand Sam (d'autant plus qu'il s'agit de son film préféré) c'est forcement une grande réussite. Si ça ne vous fait pas vraiment rire, c'est que vous n'avez pas d'humour, si ça vous consterne un peu par moment, c'est que vous avez l'esprit étroit, si ça vous emmerde assez, c'est que vous n'avez aucune sensibilité, bande de brutasses.
    Mais ne faisons pas bêtement payer au film sa renommée forcée et excessive, il demeure sympathique malgré ses (nombreux) défauts, tant pour la gouaille de Jason Robards que pour le poitrail de Stella Stevens.
    Pomacantha
    Pomacantha

    14 abonnés 59 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 août 2013
    j'ai le souvenir d'un western décalé, drôle et triste sur la fin mais je ne l'ai pas revu depuis...
    Santu2b
    Santu2b

    255 abonnés 1 785 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 21 novembre 2010
    "Un Nommé Cable Hogue" sorti environ à la même période que "La Horde Sauvage" (1969), fait partie des premières réalisations de Sam Peckinpah. A vrai dire je ne connais pas spécialement ce cinéaste mais d'après ce que j'ai entendu dire, c'est sa fascination pour la violence souvent accordée à des accents baroques qui fit sa renommée auprès des fans. Or, dans cette optique, il semble que "Un Nommé Cable Hogue" fait figure d'exception. L'oeuvre se présente plutôt comme un western aux allures de joyeux délire malheureusement inégal du début à la fin. Le film démarre en effet au quart de tour enchainant les personnages hors du commun (mention spéciale à David Warner absolument incroyable en révérent pervers), les situations pimentées et des répliques savoureuses dignes des meilleurs passages d'un western de Sergio Leone. Quant à l'humour, il se suit avec plaisir sans être trop pesant. Mais ensuite le rythme s'écroule de manière sèche et brutale ; on va s'encombrer d'une love story assez moyenne ou l'humour ne va réapparaitre que par morceaux dans un film qui avait pourtant commencé fort, trop fort sans doute. On a l'impression que plus loin le cinéaste va constamment hésiter entre chronique romantique émouvante et western sadique et dégeneré. Le mélange des deux est plutôt plaisant mais je pense que Peckinpah a fait mieux par la suite...
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 200 abonnés 4 185 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 juillet 2022
    Sa réputation de franc-tireur incontrôlable est déjà bien établie quand Peckinpah a l'occasion de mettre en chantier "Un nommé Cable Hogue" alors que "La Horde sauvage" n'est pas encore sorti sur les écrans. Proposé en 1966 par son ami Warren Oates, le scénario de John Crawford et d'Edmund Penney restera un moment dans un placard, Peckinpah encore marqué par l'échec cuisant de "Major Dundee" venant tout juste d'être viré du tournage du "Kid de Cincinnati" et remplacé par Norman Jewison. Ayant commencé à sculpter son statut de paria d'Hollywood, le réalisateur se refait une santé à la télévision où il avait fait ses premières armes à la fin des années 1950. En 1968, voisin à Malibu de Kenneth Hyman producteur à la Warner il se voit proposer le scénario de "La Horde sauvage" qui sera le film qui signera définitivement son style caractérisé par la violence de marginaux nostalgiques qui refusent la société qu'on leur propose, reflet de la marche en avant du progrès. Peckinpah a eu la très bonne inspiration de profiter de son bref regain de popularité pour vendre à Hyman ce récit picaresque modeste aux vertus commerciales improbables, tourné au format panoramique 1,66 (les précédents films de Peckinpah avaient été tournés en cinémascope) prenant le contrepied complet de "La Horde sauvage". Il est probable que ce créneau passé, le réalisateur en proie à une paranoïa accentuée par ses addictions n'aurait jamais retrouvé le financement pour un tel projet. Pourtant marqué par de nombreux incidents sur le tournage dont une grève des techniciens et une sortie confidentielle en double programme par la Warner qui conduira Peckinpah à un exil provisoire en Angleterre pour la mise en scène des "Chiens de paille", "Cable Hogue" restera comme il l'affirmera jusqu'au bout son film favori. Cette déclaration reflète la complexité de la personnalité de Peckinpah qui voyait peut-être en Cable Hogue et son interprète Jason Robards la transposition parfaite de ce qu'il aurait voulu être dans un Ouest resté sauvage où l'homme peut encore se tracer seul et sans contrainte son propre chemin. Picaro floué par ses deux associés, abandonné sans eau dans le désert, Hogue sûr de son destin admoneste les forces célestes pour qu'elles lui viennent en aide. Miracle qui sourit à celui qui ne désespère jamais, l'eau jaillira au milieu des terres arides donnant au pauvre bougre l'occasion de monter un relai prospère où viendront se ravitailler les diligences sur le chemin qui relie deux bourgades éloignées. Un détour par l'une d'elles lui fera rencontrer Hildy (Stella Stevens) prostituée à l'âme vagabonde que ne rebute pas la vie dans les grands espaces. Joshua Sloane (David Warner) un prêcheur dévoyé et concupiscent viendra se joindre à l'aventure. Trois personnages libres et dissemblables qui se choisissent une communauté de destin, voilà l'Ouest tel que le rêve Peckinpah qui ne redoute rien tant que l'embrigadement de l'individu dans des courants de pensées et l'enfermement dans les grandes cités, marques d'un asservissement sournois aux puissances d'argent. Peckinpah est dans son élément et c'est avec tendresse qu'il regarde ses trois héros qui n'en sont pas s'apprivoiser par l'expérience commune. Si le prix de la liberté est parfois dur il est toujours payé de retour. Ainsi Hogue et Hildy connaissent des moments de profonde communion aussi bien charnelle que sentimentale. Tout à la joie d'un éden enfin retrouvé, Peckinpah adopte un ton iconoclaste qu'on ne lui connaissait guère, demandant à Jerry Goldsmith des balades bucoliques et empruntant pour quelques saynètes drolatiques au dessin animé ou au splastick. Signe de sa bonne humeur, Peckinpah le taciturne s'abandonne même aux rêveries hippies prônées par ses collègues de promotion que sont les Arthur Penn, Hal Ashby ou Sidney Pollack via le personnage de Joshua. On se dit que rien de grave ne pourra arriver à ces trois-là, l'oncle Sam veillant sur eux. Mais c'est mal connaître Peckinpah dont les blessures ne cicatrisent jamais vraiment. Des trois compères, Hogue est le moins consensuel, le moins versatile et surtout le moins mobile spoiler: et c'est donc lui qui sera éliminé par le progrès qui avance jusque dans le désert. La voiture et la moto vont tuer le petit commerce de Hogue, les diligences ne passant bientôt plus par son relai. Dès lors il n'a plus de raison d'être
    . Rattrapé par son pessimisme noir Peckinpah ne peut s'empêcher de se rappeler à son obsession de l'homme creusant son propre cercueil avec ses créations, même s'il le fait de manière elliptique et poétique à la manière de tout son film dans une fin pathétique qui annonce "Junior Bonner" (1972). On ne se refait pas.
    Redzing
    Redzing

    1 147 abonnés 4 496 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 avril 2023
    Aventurier abandonné par ses comparses en plein désert, Cable Hogue doit son salut à une source d’eau qu’il a trouvé. Il décide d’en faire une affaire, s’installant sur la route des diligences.
    « The Ballad of Cable Hogue » est d’une part un western atypique, d’autre part une étrangeté dans la filmographie de Sam Peckinpah ! En effet, le film est très peu violent, et s’approche davantage d’une comédie dramatique. Peu de coups de feu seront échangés, le scénario s’intéressant surtout à la débrouillardise de son protagoniste, incarné par un attachant Jason Robards. Avec à ses côtés, une charmante prostituée (Stella Stevens) et un révérend complètement allumé (David Warner, qui reviendra régulièrement chez le réalisateur).
    La thématique principale est la mort du Vieil Ouest, symbolisée par les diligences qui deviennent des automobiles. Un sujet distillé tout au long du film, pas vraiment avec nostalgie, mais là encore avec une certaine ironie joviale. Les décors naturels désertique (qui causeront beaucoup de problème de météo au tournage) apportant du caractère.
    Il faut quand même dire que l’ensemble est un peu longuet par moment, malgré quelques effets de montage qui se veulent percutant.
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