Un an après « La horde sauvage », c'est sur le ton de l'humour que Sam Peckinpah envisage son cinquième film et cinquième western avec « The ballad of Cable Hogue ». Dans cet énième western nostalgique, le réalisateur rend hommage à la fin de la mythique ruée vers l'or. Cable Hogue, anti-héros très « peckinpahnien », va voir son époque bouleversée par les avancées technologiques, les migrations vers les villes, la fin des gros durs à l'ancienne et de leurs environnements hostiles... Refusant d'abord cette issue, le protagoniste va progressivement se faire une raison. La force du film vient réellement de son personnage principal, très attachant, ainsi que de l'humour employé, plutôt cru et parfois assez provocateur (le prêcheur obsédé sexuel, les tacles envers la bigoterie...). Jason Robards livre une excellente prestation, la réalisation est très correcte et les musiques très bien choisies. Très axé sur cette fameuse mort du Grand Ouest chère au réalisateur, un mélange original et maîtrisé malgré une fin qui traîne un peu en longueur.
C'est pas le Western que j'attendais mais franchement l'histoire est bien drôle et sympathique, le personnage de Câble est assez charismatique, son histoire est intéressante, la petite histoire d'amour en plus apporte de la douceur dans le film, le prêtre est très bon pour ma part, j'adore ce genre de personnages. Par contre.... la fin.... je me suis demandé si c'était une blague? nan parce que sa mort est fin nul mdr, c'est vraiment du grand n'importe quoi, en plus ça choque personne quoi, les personnages rigolent entre eux de l'accident genre normal il va mourir mais bon.. franchement what the fuck, le fait aussi que Câble a confié son "entreprise" à son ancien partenaire qui a voulu le tué était plutôt moyen quoi...franchement c'est pas la meilleure idée surtout qu'il se barre quand même à la fin..on ne sait où, pensant qu'il abandonne l'atelier alors qu'il avait promis d'en prendre soin fin bref, fin vraiment décevante, dommage.
Western particulier dans la filmographie de Peckinpah: très peu de violence, de l'humour, et méme une pointe de burlesque avec le prédicateur entreprenant. Ce bon vieux Cable Hogue, un jour abandonné dans le désert, attendra sur son point d'eau le jour de la vengeance, et sera éliminé par le progrés et la fin d'une certaine poésie... mélancolique et nostalgique.
Un bon western de Peckinpah, connu pour être l'un de ses seuls (si ce n'est l'unique) films où la violence n'est qu'assez peu présente. On suit avec plaisir le parcours de Cable Hogue, self made man sympathique et gouailleur. Les acteurs, Jason Robards en tête, sont très bons (le personnage du prêtre est très original et amusant). Toutefois, on sent Peckinpah hésiter sur la marche à suivre: insister sur la vengeance de Cable, sur l'histoire d'amour, ou sur la modernisation du Far West? À défaut de choisir, Peckinpah fait un peu des trois, ce qui empêche de donner au film une continuité dans les thématiques abordées. La mise en scène est également au poil, exception faite des zooms bien lourdingues sur la poitrine de Stella Stevens. En résumé, un sympathique ovni dans la filmographie de Peckinpah, mais un film loin d'égaler Croix de Fer ou Pat Garrett et Billy le Kid.
Assurément l'un des westerns les plus comiques de Peckinpah. Le message est toujours le même, crépusculaire, sur la fin de l'ouest. Mais cette fois l'anti-héros, dans son infortune initiale, est touché par la providence : une source d'eau en plein désert. Ce faisant il réalise ce que tous les cowboys filmés par Peckinpah cherchaient : pouvoir mourir "justified", comme le souhaitait Joel McCrea dans Coups de feux dans la sierra, l'autre western où Peckinpah est particulièrement tendre avec ses anti-héros. Une agréable - et non violente! - parenthèse que quelques scènes à la Beny Hill viennent hélas ternir.
Ce n'est peut-etre pas un film qui révolutionera le cinéma, mais il change radicalement le cinéma de Peckinpah. Ici pas de fresque noir , pas (trop) de violence, un tres beau moment , simple, les personnages sont atachants, ce film nous plonge dans le petit monde de Cable Hogue avec une legerete et une douceur certaine.
sam peckinpah confirme encore une fois son art et sa quête d'originalité. avec Un nommé Cable Hogue, il réalise un western original et atypique dans lequel nous ne n'avons pas les repères classiques du genre. Le film débute très fort avec un anti-héros (interprété par l'excellent Jason Robards) perdu dans le désert, livré à la fatalité qui parvient à réaliser un exploit (créer un lieu de vie dans un environnement hostile) et toute cette terre promise lui sert de moyen pour préparer sa vengeance. Cette situation est bousculée par l'intrusion d'une étrange romance, ce qui va donner au film un autre rythme. Mais tout cela est agrémenté par des dialogues drôles et bien écrits notamment par la prestation époustouflante du prédicateur complètement décalé. Sam Peckinpah n'hésite pas à porter une diatribe contre la morale en s'attaquant à l'hypocrisie des religieux et contre les libéraux fous d'argent (banquiers, Propriétaires cupides ...) il utilise l'arme la plus efficace: l'ironie. Je recommande donc ce film-OVNI de Peckinpah pour sa subtilité, son humour et sa complexité.