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Hotinhere
548 abonnés
4 956 critiques
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3,5
Publiée le 8 mars 2022
Un western crépusculaire aussi singulier qu'attachant, où Peckinpah troque sa violence habituelle contre de l’humour burlesque et beaucoup de tendresse envers ses personnages, mais l’intrigue manque de mordant . 3,25
Un Western sympathique dosé d'humours et un peu mélancolique signé en 1969 par le ténor du genre Sam Peckinpah !! Ici, très peu de violence, une histoire originale, celle comme le titre l'indique "Un nommé Cable Hogue" qui est dans le désert à la recherche d'eau, il en trouvera et fera son gagne pain au milieu de nulle part avec de l'argent contre se désidrater. Il rencontre dans un village une prostituée qui lui fera du charme d'abord et après des sentiments puis un prètre pas si catholique que ça sur son chemin. Ce puit fera fortune pour le héros. Un récit singulier très bien traité dans le Western qui se suit agréablement. Il faut saluer le directeur de la photographie de ce long métrage qui a fait du très bon travail car l'image est belle puis la musique de Jerry Goldsmith superbe. Il y a trois comédiens qui se distinguent, Jason Robards qui était dans une bonne période en cette année 1969 avec "Il était une fois dans l'Ouest" de Sergio Léone et ici dans le role titre ou il est remarquable, la jolie et talentueuse Inger Stevens et l'excellent David Warner. Un Sam Peckinpah qui détend au visionnage.
"Un nommé Cable Hogue" est le cinquième long métrage de Sam Peckinpah après son classique "La horde sauvage". De facto, on retrouve dans ce western le style si particulier du réalisateur. Plus osé, plus libre et subversif que la plupart des productions hollywoodienne de l'époque, ce film exprime son caractère subversif non pas, cette fois, dans une violence explicite mais dans ses allusions sexuelles et un ton très provocateur. Dans la filmographie de Peckinpah, "Un nommé Cable Hogue" se démarque aussi par son humour et sa tonalité assez légère. Sam Peckinpah sort donc de sa zone de confort et le résultat n'est pas décevant. Ce western atypique est séduisant même si l'intrigue manque un peu de mordant.
Un grand western, la même année que "La horde sauvage", comme si Peckinpah voulait arrondir ls angles de la violence. Car ici c'est un film quasi non violent (pour un western) où les personnages sont presque tous attachants même les méchants ! Dans le genre fin de la conquête de l'ouest, mort du far west plusieurs scène nous font penser à "Il était une fois dans l'ouest" (La source d'eau source de vie obligatoire pour les passants, construction d'un lieu incontournable...)... Coïncidence ?! Jason Robards dans son meilleur rôle et des scènes pleines d'humour (le bain par ex) font de ce film un ovni dans le filmo du cinéaste, dommage qu'il n'en est pas d'autre du genre.
Réalisé en 1970, " un nommé câble Hogue" n'est sorti en salles, en France, qu'en 1993, bien que signé par le talentueux Sam Peckinpah.
Quand on le visionne, on peut comprendre pourquoi cet opus du realisateur de " Pat Garrett..", de " la horde sauvage" de " major dundee"... est resté aussi longtemps dans sa boîte.
Si le film appartient au western, c'est une tentative maladroite de brosser un tableau et un hommage critique au passage des usa dans l'époque moderne.
Un homme trouve par hasard un point d'eau dans le désert. Peu à peu, il construit un restaurant étape des diligences et développe son affaire.
Taraudé par l'ennui, le spectateur a ici affaire à l'opus le plus faible de la filmographie de Peckinpah qui aurait pourtant déclaré être son film préféré ! Doit on le croire ?
On sait que le cinéaste a longtemps déclaré faussement être d'origine indienne, était connu pour cultiver la provocation et qu'il décédera prématurément à 59 ans de ses excès.
L'excellent Jason Robarts porte le film sur ses épaules, mais la tâche est beaucoup trop lourde pour maintenir un intérêt à la vision de ce ratage.
On peut sauver les quinze premières minutes d'un film qui ne tient pas ses promesses. Le spectateur qui souhaite connaître la filmographie complète du cinéaste pourra à titre de curiosité se pencher sur " un nommé...".
Les autres spectateurs ne perdront pas leur temps avec ce film et trouveront un meilleur bénéfice en visionnant les références précitées qui sont elles, des chefs-d'œuvre du septième art et font de Peckinpah un des plus importants cinéastes de son temps.
Un western qui s'apparente fort a une comédie. Ce film n'est pas un chef-d'oeuvre du genre mais il y a plusieurs bons moments cinéma. En plus il est assez inhabituel pour un Sam Peckinpah peu de violence et de thème cher au cinéaste.
Film préféré de son réalisateur,"Cable Hogue" dénote dans la filmographie de Peckinpah, on ne retrouvera pas ces fameuses fusillades au ralenti que l'on a trop vite catalogué "Peckinpah style" en oubliant que son style prenait plutôt naissance dans les univers qu'il decrivait.Mais ce qui fait ce décalage c'est surtout l'humour et l'ironie que l'on ne connaissait pas à ce stade chez son réalisateur à l'image du prédicateur vicelard ou de la prostitué au grand coeur.Il n'en demeure pas moins un anti-western riche et dense qui restera à part dans la carrière d'un grand.
Juste après le célèbre et violent La Horde Sauvage, Peckinpah réalise un nouveau western mais dans un ton différent bien plus axé sur l’humour et la romance où la violence se fait très rare. Peckinpah citait souvent ce film comme son préféré mais pour ma part j’ai assez peu accroché au résultat. Un film un peu trop atypique peut-être, le mélange d’humour cartoonesque, de romance fleur bleue et de meurtres banalisés m’a paru assez incongru. Evidemment c’est ce qui fait le style du film, il s’agit donc ici surtout d’une question de goût. Cependant il y a quand même des choses positives, la performance de Jason Robards en est une. Robards excelle vraiment dans le rôle du sympathique Hogue et nous amène à regretter qu’il n’ait pas eu une carrière plus grande et plus de rôles de premier plan. Si les chansons du film m’ont peu emballé, la musique de Jerry Goldsmith m’a paru très jolie et se pose comme un point fort du film. Peckinpah n’oublie pas d’ajouter sa patte « western crépusculaire » en fin de film avec la séquence assez comique avec les voitures. Personnellement je préfère le Peckinpah violent mais The Ballad Of Cable Hogue montre que Peckinpah n’a pas fait toujours la même chose.
Un western atypique et décalé de Sam Peckinpah qui nous avait habitué à un univers beaucoup plus sombre, que ce soit avec "La horde sauvage", "Pat Garett et Billy le Kid" ou encore "Coups de feu dans la Sierra". Jason Robards est ici irrésistible dans un rôle presque tragi-comique au service d'un scénario intéressant. L'ensemble est plutôt réussi et bien interprété (David Warner et Stella Stevens sont eux aussi excellents), sans jamais tomber dans le mielleux (malgré la romance qui occupe une bonne partie de l'histoire), et marque la fin d'une époque spoiler: (symbolisée par la mort accidentelle de Câble Hogue) , celle du Far West (l'action se situant au début du 20ème siècle avec l'apparition des premières voitures à essence et une réplique visionnaire et presque magique : "Tu sais, on pourrait peut être se faire un peu d'argent de poche en vendant aussi de cette chose là...comme il dit...de l'essence!"). De quoi rendre nostalgique n'importe quel fan de la conquête de l'ouest....
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3,0
Publiée le 26 juillet 2010
il faut mettre à part "The Ballad of Cable Hogue", dans l'oeuvre de Sam Peckinpah, qui se place sous le signe de l'humour mèlancolique! C'est l'histoire d'un prospecteur nommè Cable Hogue, que joue brillamment Jason Robards, qui est abandonnè en plein dèsert par ses associès! Ayant dècouvert un point d'eau à proximitè de la piste qu'empruntent les dilligences, Robards dècide d'y installer un relais! il est quand même obligè d'abattre son premier client, ce qui n'empêche pas l'entreprise de devenir prospère! Toutefois, cette prospèritè ne peut faire oublier à Cable Hogue la vengeance qu'il prèpare contre ses anciens associès dans cette fable humoristique et ironique...
Western tourné sur le mode de la fable, conte philosophique sur les derniers instants d'un mode de vie, Cable Hogue nous entraîne dans un monde plus si sauvage que ça, à la croisée des chemins, qui se modernise à grands pas. On est loin de la violence de La Horde sauvage ici, dans ce petit conte plein d'humour et de personnages dont ce qui est mis en avant, avant tout, est leur humanité.
Un western et une grande histoire d'amour tragique, Jason Robards et Stella Stevens sont excellents, la musique du film est sublime aussi, Sam Peckinpah est un grand réalisateur.
Après la violence de "La Horde sauvage", Sam Peckinpah change de registre et s'offre une ballade bucolique dans l'Ouest sauvage. En plein désert, Cable Hogue, abandonné par ses comparses, trouve de l'eau et décide de s'y installer afin de gagner sa vie en donnant à boire aux voyageurs, espérant que ses anciens complices viendront un jour afin qu'il puisse se venger. Détonnant dans la filmographie de Peckinpah, "Un nommé Cable Hogue" se remarque par le peu de violence qu'il contient, laissant même la place à une romance fort sympathique entre Hogue et une jolie prostituée (Stella Stevens). Si le sang ne gicle pas au ralenti, le film porte tout de même les obsessions du cinéaste : la mort de l'Ouest, écrasé par l'arrivée de la technologie spoiler: (Hogue périt sous les roues d'une voiture) , l'amour des grands espaces et des bonheurs simples et également la moquerie, encore et toujours, des hommes d'églises (David Warner incarnant ici un prêcheur particulièrement lubrique et attiré par les poitrines des femmes). Bucolique mais également mélancolique, "Un nommé Cable Hogue" permet de découvrir à Peckinpah un côté plus assagi même s'il continue de manier l'ironie comme jamais. Seulement le voilà qui se permet des saillies loufoques (des personnages courant de façon accélérée comme au temps du muet), qui n'oppose pas de réel méchant à son personnage et qui laisse couler doucement son intrigue. On appréciera cette ambiance douce et touchante, dominée par la présence de Jason Robards dans son plus beau rôle et on se laissera bercer par le film avant que la violence du cinéaste nous ressurgisse en pleine figure avec "Les chiens de paille".
Un Nommé Cable Hogue (The Ballad of Cable Hogue), 1969, de Sam Peckinpah, avec Jason Robards, Stella Stevens, David Warner et Slim Pickens. Western crépusculaire tout à fait réjouissant, qui se joue des codes du genre avec une bonne dose d’humour, plein d’humanité, un poil de nostalgie et, à la fin, des images baroques grandioses. La violence est détournée par un héros hors norme, qui saisit à bras le corps, la chance offerte par la découverte d’un point d’eau, pour faire parler les sentiments plutôt que la poudre. Comme un bonheur n’arrive jamais seul, il se lie avec la délicieuse pute de service, pleine d’énergie, de la ville la plus proche, pour mettre en situation la fin du far west : le side-car remplace le cheval, la voiture succède à la diligence, la clémence prend le pas sur la vengeance, l’amitié sur la rivalité, l’amour sur la vénalité. Le prospecteur reconverti n’en devient pas pour autant un ange bien pensant, mais un philosophe épanoui, jouisseur et partageur. Preuve qu’il reste toujours quelque chose à conquérir à l’ouest…notamment le charme de cette très belle fable.