D'après le designer sonore Vladimir Sharun, au moins trois personnes de l'équipe sont mortes à cause d'une contamination chimique pendant les prises en Estonie. Le metteur en scène Andreï Tarkovski, mort d'un cancer du poumon à 54 ans en 1986, se trouverait dans ces trois personnes.
Le film a reçu un prix spécial au festival de Cannes en 1980 (date de première diffusion en France) et le prix des spectateurs du festival du film fantastique de Porto.
La zone interdite du film a été inspirée par un accident nucléaire qui s'est passé près de la ville russe de Tcheliabinsk en 1957. Plusieurs centaines de kilomètres carrés avaient été désertés car intoxiqués. À ce moment, il n'y avait aucune mention de ce danger sur les lieux.
La structure en deux parties de Stalker est dûe au fait qu'une partie du film a été retournée avec un autre directeur de la photographie, Aleksandr Knyazhinskiy, après que les négatifs ont été détruits par erreur dans le labo soviétique où ils étaient conservés. La monteuse Lyudmila Feyginova aurait cependant conservé des rushs chez elle, avant de périr dans un incendie qui a lui aussi tout détruit.
Stalker a été notamment inspiré par l'oeuvre d'Arseni Tarkovski, le père poète d'Andrei Tarkovski.