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    La Belle Noiseuse
    Note moyenne
    3,4
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    35 critiques spectateurs

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    SB88
    SB88

    25 abonnés 1 176 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 25 mai 2024
    Vu en version courte (2 heures). C'est encore lent ! Il n'y a pas beaucoup de péripéties et d'enjeux. Peu importe si le film dure 20 minutes ou 4 heures. C'est un film pour les gens qui aiment contempler sans réflexions spéciales. Tout est dans le résumé ! Le corps de l'actrice est en effet très joli, sinon.
    2,4/5
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 25 mai 2024
    Ma critique porte sur la version courte Divertimento qui dure 2h10. Hélas c'est encore beaucoup trop long car il ne se passe rien pendant la première heure qui aurait du être réduite à 15mns pour planter le décor. Les dialogues sont consternants de vacuité, on dirait une chronique de la vie quotidienne filmée par un membre de la famille !lisateur nous emmène. Puis vient enfin cette fameuse scène de doute où Frenhofer se rend compte de son échec ; elle est pour moi la meilleure partie du film (20 mns) qui éclaire sur le côté aléatoire du processus créatif. Dans la foulée, je n'ai pas compris pourquoi Marianne reprend à ce point les commandes pour l'encourager ... peut-être pour fuir son couple ?? Par la suite, pourquoi Freinhofer emmure t-il son tableau au lieu de simplement le détruire ??? Ceci me semble très excessif. La fin du film tombe brutalement sans qu'on s'y attende comme si le temps était écoulé et qu'il fallait fermer la boutique ! La musique du générique est épouvantable, on dirait de la musique expérimentale. En ce qui concerne les acteurs, ce rôle sage n'est pas le meilleur de Piccoli qui excelle plutôt dans le glauque, je ne comprends pas l'engouement autour de Jane Birkin que je ne trouve pas bonne actrice. Enfin Emmanuelle Béart s'en sort plutôt bien même si j'aurais souhaité un peu plus de consistance dans son rôle exhibitionniste. Mon étoile et demie va donc à la scène de doute de Frenhofer et à la belle plastique de Marianne.
    Agnes L.
    Agnes L.

    171 abonnés 1 667 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 25 mai 2024
    Je n'ose imaginer ce qu'est la version longue du film car la courte m'a déjà semblé durer une éternité. Si le processus de création est un phénomène complexe qui naît avec des émotions ressenties par l'artiste, ce que l'on comprend très vite, le reste avec un scénario insipide constitue une perte de temps.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 15 novembre 2022
    charnier de grandes idées-caveaux bourgeoises à la vie-artiste, tôt naufragé sur le roc de l'embarras profond que ce film m'inspire, embarras sincère pour l'auteur et le réalisateur et l'ensemble sans exception des acteurs. il manque même à la nullité pure et simple tant il se refuse à toute qualité pleine, fut-elle négative. expérience cinématographique qui entraîne un stress post-traumatique important, ne recommande pas à des amis
    GéDéon
    GéDéon

    88 abonnés 522 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 25 juin 2022
    Il faut l’avouer, 3h45 de film pour un tel contenu, c’est beaucoup trop long. Jacques Rivette, issu du mouvement de la Nouvelle Vague, propose en 1991 une œuvre expérimentale sur les rapports entre un peintre en quête de l’excellence absolue et son modèle. Michel Piccoli, toujours impeccable, joue au jeu du chat et la souris avec Emmanuelle Béart rayonnant de beauté. Si l’on accepte de se laisser transporter par la longue scène des premières esquisses de la Noiseuse, qui dure près de 40 minutes, on peut admettre que le réalisateur a su transmettre la magie de la création picturale au cinéma. Malheureusement, l’ensemble fait du surplace. Bref, un long-métrage expérimental à réserver à un public averti.
    Gregory S
    Gregory S

    27 abonnés 587 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 mai 2022
    Un poil trop long, 3h48 ! ce qui lui coûte 1/2 étoiles. Film très naturaliste, du Rivette en somme, qui pourra rebuter mais deux excellents comédiens, Piccoli dans le rôle du créateur sans scrupule et la jeune Emmanuel Béart qui n'a pas peur de se mettre à nue et de lui résister. C'est à voir mais pas forcément à revoir. Une mention aussi pour la délicate Jane Birkin dans un de ses derniers grand rôles au cinéma.
    Charlotte28
    Charlotte28

    127 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 2 octobre 2021
    Que de longueurs dans ces séquences de poses, ces dialogues prétendument intellectuels, ces relations humaines passablement malsaines... Piccoli joue le narcissisme, Béart la fausse ingénue aux velléités rebelles, Birkin...Birkin... Le chef-d'œuvre inconnu de Balzac soulevait des réflexions passionnantes sur l'art, la représentation et la passion que la mise en scène si froide ne saurait rendre. Une tentative louable mais pervertie par un esprit bobo...
    Attigus R. Rosh
    Attigus R. Rosh

    201 abonnés 2 519 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 décembre 2020
    La belle noiseuse est un film plutôt bon sur la création artistique.
    Le film, dont la durée atteint les quatre heures, n'échappe pas à des longueurs, mais finalement, je m'attendais à bien plus avant de voir le film, au vu de cette durée de film assez effrayante. Le film prend son temps sur de très belles scènes et permet de contempler le travail d'artiste (la première scène de dessin est très réussie). Mais force est de constater que cette contemplation a tout de même des limites. Les peintures sont belles et la dramaturgie autour de celles-ci convaincante.
    Les acteurs sont plutôt bons : Michel Piccoli en peintre et Emmanuelle Béart en muse.
    Dans le registre du film sur l'art, ce n'est pas le film qui m'aura le plus marqué et la longueur du film peut être un frein, mais c'est indéniablement un bon film.
    Uther Zendrest
    Uther Zendrest

    4 abonnés 305 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 novembre 2020
    Un film tout en longueur dont l'intérêt tient surtout à la beauté vertigineuse d'Emmanuelle Béart, le scénario et les dialogues étant d'une faiblesse coupable.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 23 juin 2020
    Finalement, il ne restera de ce film, pour le spectateur (mâle), que la splendide nudité et les beaux yeux d'Emmanuelle Béart. Tout le reste, dialogues alambiqués, états d'âme à l'émotivité vide, interminables scènes de grattage de toile, dénouement absurde, passera par profits et pertes, malgré la prestation d'acteurs de la catégorie de Birkin et Piccoli.
    Le personnage de Julienne est, sous ce point de vue, exemplaire. Elle ne fait qu'ajouter quelques verbiages inutiles au récit - si tant est qu'on peut parler de récit à propos de cette succession de scènes décousues.
    Le film est, à mon avis, un typique chef-d'œuvre contemporain, d'une époque dont l'art ne verse, pour la plupart, ou bien dans la violence bestiale, ou bien dans la gesticulation creuse.
    Pardonnez-moi, mais il fallait bien que quelques-uns parmi nous disent que le roi est, lui aussi, nu.
    In Ciné Veritas
    In Ciné Veritas

    94 abonnés 922 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 juin 2020
    Cinéaste-auteur rigoureux et exigeant, Jacques Rivette a obtenu une attention plus large auprès du public grâce à La belle noiseuse sorti en salle en 1991. L’obtention la même année du Grand Prix au Festival de Cannes n’est probablement pas étrangère à cette reconnaissance. Dans cette œuvre au long cours sur la création artistique et ses mystères, Emmanuelle Béart (modèle) et Michel Piccoli (artiste-peintre) donnent corps et âme (respectivement ?) à La belle noiseuse. Critique complète sur incineveritasblog.wordpress.com/2020/06/05/la-belle-noiseuse/
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    272 abonnés 1 645 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 mai 2020
    Jacques Rivette aimait manifestement beaucoup Balzac. Cette "Belle Noiseuse" est inspirée, de manière lointaine, par "Le Chef-d'oeuvre inconnu". Avant cela, "Out One" était une adaptation de "L'Histoire des Treize". Et plus tard, "La Duchesse de Langeais" donnera la matière de "Ne touchez pas à la hache".
    D'une courte nouvelle ("Le Chef-d'oeuvre inconnu") Rivette a donc tiré un film très long (près de 4 heures), trop long probablement, et malheureusement un peu complaisant dans sa façon de cultiver un mystère intello-artistique. Cela dit, le cinéaste s'est ainsi donné les moyens de creuser l'épaisseur des personnages et de sonder, sous différents angles, l'acte de création picturale. On voit ainsi un artiste au travail, la main du peintre Bernard Dufour suppléant Michel Piccoli lorsqu'il s'agit de manier le stylo-plume, le fusain ou le pinceau. Et surtout, on plonge dans une série de questionnements sur l'art et la recherche de la vérité, l'art et la mise en danger, l'art ou la vie… Tout cela, notamment, à travers un rapport de force entre le peintre et son modèle, qui tient à la fois du "jeu du chat et de l'oiseau", et d'une "vampirisation" conduisant l'artiste à "mettre le sang de son modèle sur la toile", à saisir son âme pour l'exposer crûment et cruellement. La création est ici vécue comme une expérience ultime, une quête d'absolu, qui ne va pas sans une certaine destruction, sans une certaine mort.
    Pour ce canevas de réflexions, le dispositif de narration et de mise en scène est à la fois minimaliste et dense, contemplatif et sous-tendu d'un suspense psychologique. Les dialogues sont concis et souvent puissants. Pas toujours très audibles, hélas (petite faiblesse technique). Par ailleurs, il n'y a pas de musique. Le seul bruit du papier et de la toile, triturés ou caressés, suffit à "habiter" joliment le film.
    Voilà donc une œuvre ambitieuse à défaut d'être parfaite, exigeante, portée par un Michel Piccoli magistral, une Emmanuelle Béart très belle mais qui surjoue un tantinet, une Jane Birkin subtile (dans l'un de ses meilleurs rôles au cinéma).
    Sophie C.
    Sophie C.

    8 abonnés 32 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 25 mai 2020
    Ennui mortel. Longues scènes de dialogues insipides tout autant qu'inutiles. Ou bien lente élaboration des croquis, des tableaux, sans que jamais la beauté ni l'émotion ne jaillisse. Tout ça pour montrer finalement quoi ? L'orgueil incommensurable de l'artiste. Et la stupidité des femmes qui, quoique conscientes d'être des objets dans leurs mains, persévèrent...
    Jeanne-marie
    Jeanne-marie

    20 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 mai 2020
    Film très personnel qui décrit un peintre à la recherche de ce qu'il a perdu c'est-à-dire le goût de la peinture. Il va rencontrer une très belle jeune femme accompagné de son ami qui va l'aider d'abord contre son gré puis avec son accord retrouver cette envie. Elle, va poser pour lui durant de longues heures. Il va tordre son corps pour arriver en extirper toute la substance. Un dialogue va s'instaurer entre les deux. Il est faitvde silence et de paroles de bruit de pinceaux de plumes gratter sur la toile. Durant des jours le peintre va essayer de construire son œuvre. Les acteurs sont exceptionnellement magnifiques le décor est splendide la mise en scène la lumière extraordinaire. Ce film reste exceptionnel c'est-à-dire personnel et pour un public qui aime qui vénère la peinture. Ce film c'est un prodige car il nous absorbe durant de longues heures dans ce monde de la peinture je dirais même du modèle face à son maître. La belle noiseuse restera un film unique en son genre et pour les passionnés de peinture un chef-d'œuvre. Cependant il faut beaucoup de patience pour ressentir enfin tous les enjeux de ce travail. À voir absolument
    guillebotis
    guillebotis

    3 abonnés 64 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 24 avril 2020
    Une catastrophe élimée ! Tous les clichés bobos sont là, encore plus criants vingt ans plus tard. Côté déco, même l'eau de toilette de marque Dyptique dans la petite salle de bain élégamment foutraque n'est pas oubliée. En dehors de la demeure "pétée comme il faut" et vénéneusement éclairée, rien n'est à garder de ce bazar de l'artificialité et de l'inconsistance. Pour se libérer de ce film interminable comme un jour sans pain, et par acquis de conscience cinéphile (!), l'unique solution est de le passer en accéléréx4 et il ne reste qu'un roman-photo lègèrement comique gorgé d'expressions outrancières et de situations au dramatisme disproportionné. Jane Birkin se réfugie dans son "jeu ténu et fragile" avec la même affectation depuis 50 ans. Piccoli s'ennuie et n'y croit guère mais il fait ce qu'on lui demande car c'est un acteur professionnel. La ravissante Mademoiselle Béart offre à la caméra sa plastique de modèle de peintre et ses yeux admirables, seuls souvenirs de ce film au propos clairsemé, qui ne convoque qu'un voyeurisme gratuit.
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