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NotThatYouThink
40 abonnés
268 critiques
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1,0
Publiée le 13 décembre 2022
Bon, on va pas se mentir, c’est très mauvais. “Frankenhooker” dans lequel j’ai trouvé quelques brides d’inspiration avec “Retour vers le futur” sans en atteindre l’essence. On pourrait aussi le prendre pour un remake de "La fiancée de Frankenstein" en moins sérieux et plus sexy. Déjà le titre “Frankenhooker” donne le ton, j’avais compris que le film n’allait pas être quelque chose de sérieux, mais quand on voit le niveau d’aptitude de perles comme “Y a t-il un pilote dans l’avion ?”, je pense qu’on peut faire bien mieux. Les acteurs jouent terriblement mal, hormis notre (anti-)heros Jeffrey (James Lorinz) qui sort un peu du lot. C’est du burlesque sans l’être, j’ai rigolé à quelques gags, mais ça manque cruellement d’audace et de rythme. Les effets spéciaux ont incroyablement mal vieilli. Notre Docteur Jeffrey un pseudo scientifique loin d’être un tantinet crédible, et je passe les nombreux faux-raccords. Après ça, je vais me regarder un bon David Cronenberg, qui a au moins le mérite de mieux mettre en avant les corps, de manipuler la chair avec plus de grâce et d’ambition (Existenz, la Mouche), sans proposer ce gloubi-boulga indigeste.
Un film d'horreur de Frank Henenlotter (1990) sorte de remake plus ou moins "nudie" de la fiancée de Frankenstein. C'est correctement fait, l'actrice principale est marrante, le laboratoire n'est pas mal vu, on ne s'ennuie pas, mais ça n'a rien d'inoubliable.
Un film d'horreur déjanté qui me rappelle les contes de a crypte. Les effets spéciaux ont un peu vieillis, mais se n'est vraiment pas l'essentiel. Une très bonne "comédie horrifique".
Pensant passer un bon moment devant une sympathique série B trash de comédie horrifique comme on en avait parfois dans les années 80 malheureusement Frankenhooker est très loin d'égaler des films tels que Re-Animator ou Braindead. Si on ferme les yeux sur le jeu léger des acteurs (il en va souvent ainsi dans ce genre de production) on regrette que le ridicule volontaire et les situations grotesques de Frankenhooker ne parviennent pas à nous amuser plombés de plus par un manque total de rythme. Même si bien sur je ne m'attendais pas du tout à du grand cinéma Frankenhooker n'en reste pas moins une déception.
un jeune scientifique illuminé qui decide de rendre vie a sa femme morte d un accident de tondeuse a gazon (!!!) lors d une ceremonie familiale,et qui va utiliser pour cela des morceaux de prostituées selectionnés par ses soins afin d en faire une femme parfaite!!! mais qui pouvait réaliser un film en partant de ce potulat ? frank henenlotter bien sur. le joyeux trublion déjanté du cinéma underground américain (les très chouettes basket case ,brain damage et sex addict) livre la son film que j ai le plus aimé. cette excellente relecture du mythe de frankenstein subversive, hilarante, trash et assumée de bout en bout réjouira les adeptes de cinéma bis. enorme!!!
Quand le Maître de la Série B revisite le célèbre mythe du monstre de Frankenstein (du roman de Mary Shelley), cela donne Frankenhooker (1990), une séduisante, improbable et délirante Série B trash, gore et sanguinolente. Rien d'étonnant de la part d'un cinéaste à qui l'on doit entre autre Frères de sang 1, 2 & 3 (1982/1990/1992) ou encore Elmer le remue-méninges (1988), des oeuvres à réserver à une certaine catégorie de spectateurs, grands amateurs de films craspec, avec des monstres, des expériences chaotiques et des difformités monstrueuses, bref tout ce à quoi le réalisateur à l'habitude de nous offrir. Frankenhooker, que l'on pourrait traduire par "Franken-putain" fait référence aux prostituées auxquelles a recourt le personnage principal afin de reconstituer sa chère et tendre épouse (déchiquetée par une tondeuse a gazon, il décide de lui redonner vie en assemblant différents morceaux de prostituées). Un scénario tiré par les cheveux, invraisemblable et irréaliste, mais à partir du moment où l'on connait le cinéaste et son amour pour le mauvais goût, comment ne pas tomber sous le charme de cette oeuvre atypique et hilarante.
Ce que c'est débile ce film...Doublages dignes d'un film porno, dialogues ras les pâquerettes. Acteur principal insupportable et pas crédible du tout. Reste qu'il y a de nombreux plans nichons totalement gratuits qui auraient plu à Escales A Nanarland...
Le difficile destin d'une fille-mère du début du XXème avec tout ce que cela comporte d'éléments tragiques et mémorables: Avant la rencontre avec John, l'employé du cirque voisin, nous avons droit à l'affreux docteur, la longue séquence avec ses employeurs hobereaux égoistes et mesquins qui l'abandonnerons d'ailleurs en pleine nature simpement parcequ'elle n'adopte pas pour sa part la même religion, sans oublier Linda l'acrobate qui la suivra tout le long de ce drame mythologique. Poignant et déchirant.
Un film excellent qui n'est pas sans rappeler la saga reanimator, un hommage original, oui oui, avec son lot de bonnes surprises, un super moment a passer avec des scènes bien crado rigolottes. Big up!
Il faut être honnête, rien qu'avec ce titre on se doute bien qu'on ne va pas regarder une merveille du 7ème art et que si on le fait c'est pour voir un 'nanar' rigolo. Et ce détournement du mythe de Frankenstein est suffisamment naze, déjanté, surprenant et marrant pour atteindre l'objectif voulu, même si on ne peut pas dire qu'il soit très subtil.
Quand "La fiancée de Frankenstein" est revu et corrigé à la sauce Frank Henenlotter, cela donne "Frankenhooker" ! Tout le programme est dans l'accroche de l'affiche : "50% monstre, 50% pute, 100% Frankenhooker" ! On voit le tableau d'ici et effectivement on n'est pas loin de la pochade qu'on imaginait. Ici on trouve une tondeuse mortelle, une fiancée déchiquetée en morceaux, des prostituées qui explosent, un électricien-médecin qui se gratte littéralement les méninges avec une perceuse, une fiancée recousue, un mac ridicule, des baisers électriques et des morceaux de femmes dans tous les sens. A voir au second degré, le film amuse d'autant plus qu'il se permet d'être drôle, même si c'est parfois involontairement dans sa direction d'acteurs. Si Henenlotter sauve le tout d'un scénario étrangement plat malgré ses éléments étranges, c'est bien parce qu'il a un véritable amour de son art, de ses personnages décalés et de ses situations improbables. Le divertissement est donc de mise, généreux (comme les formes de Patty Mullen), complètement fou (comme la prestation de James Lorinz) et au final terriblement sympathique même si on n'ira pas très loin avec...
Un film très décevant qui oscille entre gore, comédie (voire parodie) et érotisme. On ne sait jamais sur quel pied danser et hormis la première séquence, rien ne fonctionne.
Je sais à première vue 5 peut sembler beaucoup mais on sent déjà le côté pro pour Frank Henenlotter (2 millions) pour le coté sonore il a prit celui qui a fais la BS de Chucky et des acteurs pro cette fois-ci ! Déjà le postulat du film, un homme à moitié docteur voulant reconstitué sa copine déchiquetée par une tondeuse à gazon...
Il faut savoir apprécier un film à sa juste valeure comme on dit et celui-ci m'a grave fais kiffer ! La fin est parfaite ! Je vous en dis pas plus!
Frankenhooker est un film de récupération, à l’image du petit cinéma bis de Frank Henenlotter dont le nom est d’ailleurs repris par le présent titre : soit l’image d’un créateur qui reste avant toute chose un chercheur, non selon une acception scientifique mais dans le sens d’un bricoleur dont l’activité consiste, littéralement, à chercher comment donner vie à sa créature et la galvaniser. Le corps est, une fois encore, un matériau à explorer et à exploiter, en témoigne le schéma anatomique au sommet duquel se trouve la tête de sa bien-aimée, présente par photographie interposée ; il s’agit alors de passer de la théorie à la pratique, et la fréquentation de la gent féminine pour un protagoniste plutôt réservé mute aussitôt en sélection mi sadique mi naïve, en partie de chasse métaphorique des conditions de vie et de travail déplorables des prostituées, rappelant au passage Ms .45 (Abel Ferrara, 1982) ou Angel (Robert Vincent O’Neill, 1983). Se dessine un espace en marge qui associe, par une relation amoureuse des plus boiteuses, la banlieue huppée et la ruelle sordide suivant ce geste antithétique effectué par la trilogie Basket Case, articulation de la grande ville et du motel miteux, de la maison bourgeoise et de son grenier aux freaks. Cet attachement à la marge s’observe aussi dans l’humour noir, souvent de mauvais goût, et dans les nombreuses références aux classiques du genre, des différentes adaptation de Frankenstein au court métrage de Tim Burton, Frankenweenie (1984), avec sa chambre reconvertie en laboratoire et sa cette fenêtre à bascule ouverte sur un ciel d’orage. Une petite réussite.