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    Faut pas prendre les enfants du Bon Dieu pour des canards sauvages
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    3,0
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    52 critiques spectateurs

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    inspecteur morvandieu
    inspecteur morvandieu

    36 abonnés 2 350 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 novembre 2023
    C'est une histoire farfelue, voire par moments franchement burlesque, dans laquelle différentes bandes de gansters façon Audiard se font la guerre pour quelques lingots d'or. L'entrée dans la compétition de Françoise Rosay (Léontine "la gâteuse" dixit Charles le Téméraire- Blier) risque d'amplifier le jeu de massacre.
    Précisément, l'argument principal de cette comédie très libre et ultra parodique, tant par la réalisation que par le sujet, tient dans ce rôle de vieille dame indigne dont le retour aux affaires, à la demande de sa cupide nièce Rita (Marlène Jobert dans un rôle sexy et léger) terrifie les truands rivaux André Pousse et Bernard Blier ("la maladie revient sur les poules", "le choléra est de retour" font partie des plus fameuses phrases du film). Dans cette intrigue tout sauf rationnelle qui tend à s'éteindre petit à petit, Audiard délivre un maximum de formules de son cru dont beaucoup forment une anthologie hilarante. Blier et Pousse sont irrésistibles. La meilleure part du film réside dans leurs interventions; ils sont la valeur ajoutée de la comédie par leur talent à s'approprier la dialectique tellement imagée de Michel Audiard.
    En résumé: un film inégal, résolument foutraque et souvent jubilatoire.
    Luuuuuuuuc
    Luuuuuuuuc

    11 abonnés 658 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 juillet 2023
    « Sainte-Rita, vous qu’êtes pleine de grâce, faites que le gros mauvais se fasse repasser et que tantine me pique pas mes sous. J’aimerais bien aussi que Fred ait un accident ou une maladie mortelle, enfin quelque chose comme ça. Vous voyez, je vous fais confiance, hein ! »

    (Attention : de nombreux autres films de la même époque sont listés dans cette critique à des fins de contextualisation, merci pour votre compréhension.)

    1968. Michel Audiard, hyperactif du dialogue et des scénarios, reste sur d’énormes succès critiques et populaires : Maigret Tend un Piège, Jean Delannoy, 1958, Les Vieux de la Vieille, Gilles Grangier, 1960, Le Cave se Rebiffe, Gilles Grangier, 1961, Un Singe en Hiver, Henri Verneuil, 1962, Les Tontons Flingueurs, Georges Lautner, 1963, Un Idiot à Paris, Serge Korber, 1967, Le Pacha, Georges Lautner, 1968 aussi. Fort de ses expériences aux côtés de grands réalisateurs populaires, il tente l’aventure et passe derrière la caméra pour mettre en images ses délires argotiques et burlesques.

    Ce premier essai, boudé par la critique mais salué par le public (plus de 2 000 000 d’entrées), deviendra également un pilier des rediffusions télévisuelles comme bon nombre d’autres films, moyens, avouons-le, scénarisés, dialogués et/ou réalisés par Audiard.

    Au casting, on retrouve une bonne partie de sa bande : Françoise Rosay et Paul Frankeur, qui ont vu leur carrière relancée dans des rôles de flingueur·ses du 3ème âge, Bernard Blier, qui semble avoir été fait pour incarner les faux durs un peu caves, André Pousse, personnage type de la faune audiardesque, Raoul Saint-Yves, Dominique Zardi, Robert Dalban, bref, une galerie de caractères et de gueules dans la vieille tradition des troupes de théâtre jouant la farce. Sans oublier une Marlène Jobert pétillante, cynique et drôlissime.

    Au scénario, ça se complique un peu malgré l’appoint de Jean-Marie Poiré (qui fera le bonheur des spectateurs dans les années ‘80 en s’associant aux acteur·trices du Splendid) et d’Henri Viard, collaborateur récurrent d’Audiard. A l’image d’un Francis Veber qui lui devra beaucoup, Audiard est bien plus percutant dans ses dialogues que cohérent et fin dans les histoires qu’il raconte, souvent les mêmes, pratiquant une sorte d’auto-plagiat. Elles servent avant tout de prétexte à susciter l’humour de situation, burlesque ici, l’esprit cartoon déjà présent dans les Tontons, à travers des scènes drôles, décalées et, pour certaines, inattendues. Ces histoires de gangsters lui servent aussi à dépeindre une fresque sociologique avec une foule de préjugés qui lui seraient aujourd’hui, et à juste raison, renvoyés en pleine face : homophobie, passéisme, sexisme, culture du viol, transphobie, racisme. Reste que ses héros (exclusivement des hommes blancs hétéro de plus de quarante ans) sont surtout des anti-héros ou des gangsters, ce qui permet une plus grande latitude en terme de critique sociale : Audiard dénonce ce qui ne lui plaît pas mais sans en faire propagande politique puisqu’il dénie aussi toute représentativité aux tenants du pouvoir officiel (police, politiciens, juges, etc.). Dans ce film, néanmoins, le personnage principal est une héroïne, Rita, peut-être pas encore l’archétype de la femme badass mais déjà plus la nunuche à la fonction stéréotypée, d’autant que le personnage qui va l’aider à recouvrer, sinon son honneur, au moins ses sous, n’est autre que sa vieille tantine. Paradoxal et surprenant Audiard.

    Aux dialogues, il est difficile d’être mauvais public. Si Audiard a déjà, par le passé, loupé certains films (La Métamorphose des Cloportes, Pierre Granier-Deferre, 1965), il demeure une valeur sûre, auteur de tirades cultissimes du cinéma français. C’est encore le cas ici, en digressions et apartés redoutables et truffés de références culturelles. Un régal.

    A la réalisation, enfin, le générique donne le ton : on est dans du cartoon, du Tex Avery filmé en prises de vue réelles. La série La Panthère Rose de Blake Edwards a commencé 5 ans plus tôt, What’s New Pussycat ? Date de 1965 et Casino Royale, parodie des James Bond en coréalisation, est sorti en 1967 : on est en plein âge d’or des screwball comedies. Audiard ne déroge pas aux codes du genre : incrustations graphiques, gros plans, adresses face caméra, plongées et contre-plongées, la caméra donne du rythme et du relief aux dialogues, à tel point qu’on peut se demander pourquoi la critique a boudé ce film.

    Vous l’aurez compris, pour apprécier ces Enfants du Bon Dieu sans a priori, ainsi que toute l’oeuvre d’Audiard, il faut impérativement tenir compte du contexte socio-culturel d’une époque en pleine mutation. On rit gras, parfois honteux, souvent franchement mais on rit beaucoup et c’est là l’essentiel. Pour son premier film en tant que réalisateur, libéré de toute contrainte, Audiard a frappé fort et nous livre une comédie culte.
    Charles G
    Charles G

    4 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 décembre 2022
    Leontine la gâteuse, Fred l'Elegant, Charles le Téméraire, Tiburse... juste des personnages cultes appréciés par les initiés du cinéma par Audiard. Nous sommes très loin de la comédie commerciale génératrice de barres de jonc... mais cet humour décalé est tellement plus subtil qu'on a juste envie de conclure :"c'est beau comme une crèche"
    vivaBFG
    vivaBFG

    13 abonnés 1 286 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 19 octobre 2021
    Le scénario est classique mais intéressant, les acteurs sont vraiment très bien, l'action au rendez-vous et quelques réparties signées Audiard. Mais alors que puis-je reprocher à ce film pour n'être qu'à la moyenne. A une seule chose! Durant tout le film on oscille entre film de gangster et comédie loufoque. Et autant cela a superbement fonctionné avec les tontons flingueurs, autant la la mayonnaise ne prend absolument pas. La faute a ces apartés, ces chansons, ces gags qui font tout juste esquisser un rictus au coin des lèvres; il n'y a jamais vraiment de crédibilité, même pas une once.
    Dommage! C'est raté!
    A réserver à un public averti ou un fan ou un étudiant en histoire du cinéma
    PS : la plastique de Marlène Jobert est réellement superbe.
    James Cocody
    James Cocody

    10 abonnés 350 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 octobre 2020
    Avis personnel. C'est plutôt gros, c'est plutôt inégal, c'est plutôt décousu et le scénario, selon moi, fut moins important pour Audiard que les dialogues qui sont la véritable "matière" du film. Ces dialogues sont superbement "dits" par des comédiens [Quel casting!] qui ont l'air de bien s'amuser mais c'est parfois trop bavard, certaines longues tirades n'ayant été écrites, dirait-on, que pour débiter du Audiard. Françoise Rosay et Bernard Blier m'ont beaucoup amusé, leurs répliques se faisant souvent duels de bons mots cinglants, avec ces formules à l'emporte-pièce dont Audiard avait le secret. Ils sont plutôt bien secondés par des seconds rôles qui connaissent leur métier (Dalban, Carmet, Frankeur, Pousse...), sans oublier la mignonne Marlène Jobert qui est là pour bien montrer qu'elle est vraiment mignonne et en très bonneS formeS, tout en jouant parfaitement les pestes à gifler! Je dirais que, malgré la légèreté de l'ensemble, les personnages sont plutôt bien campés et j'avoue que, tout en me disant que cela ne volait pas très haut, j'ai vraiment pris plaisir. Au point qu'il m'est arrivé plus d'une fois de me repasser ce titre aussi long que le film est court...
    GéDéon
    GéDéon

    85 abonnés 513 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 29 janvier 2023
    Il s'agit du premier long-métrage réalisé par Michel Audiard en 1968. Cette parodie des films de gangsters reste une comédie complètement décousue. On alterne quelques joyeux passages avec surtout de longs moments sans queue ni tête, en raison notamment d’une mise en scène insipide. Michel Audiard est certes un excellent dialoguiste mais cela ne suffit pas pour réaliser un film. A noter que Marlène Jobert, dans l’un de ses premiers rôles sur grand écran, est absolument éblouissante. Bref, c’est extravagant et joyeusement bordélique.
    Uchroniqueur
    Uchroniqueur

    153 abonnés 2 376 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 mars 2020
    "Faut pas prendre les enfants du bon Dieu pour des canards sauvages", formule populaire pour un titre long, marque de fabrique des films d'Audiard et de certaines comédies burlesques des années 70.
    Sorti en 1968 c'est le premier long métrage d'Audiard en tant que réalisateur.
    S'il est vrai que Michel Audiard est meilleur scénariste que réalisateur, le film est malgré tout bien mené.
    Il tient sur des dialogues formidables et un bon casting. Une réalisation sobre et propre, un casting solide, Bernard Blier, André Pousse, Robert David, Robert Dalban, Françoise Rosay et la magnifique et talentueuse Marlène Jobert.
    Un film léger, un peu fantasque, drôle, au dialogues légendaires. Un beau travail de l'image, de la couleur, la forme est autant de qualité que les dialogues. Ce premier long métrage d'Audiard est plutôt bien réussi, même si, c'est en tant que dialoguiste pour de grands réalisateurs, qui reste le meilleur.
    AMCHI
    AMCHI

    5 780 abonnés 5 936 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 19 juin 2018
    J'aime bien ces vieilles comédies françaises mais là franchement difficile d'être diverti par ce film qui est vraiment peu agréable à regarder bien que son casting soit d'enfer.
    Rien à dire sur les acteurs et actrices ils sont bons et semblent s'amuser mais ce n'est pas notre cas, je me suis lassé devant cette comédie à la mise en scène paresseuse et c'est connu que Michel Audiard dialoguiste réputé n'a pas par contre été un réalisateur très doué.
    Il n'y a aucun rythme et j'ai peiné pour finir Faut pas prendre les enfants du bon dieu pour des canards sauvages malgré sa courte durée ; c'est regrettable à dire mais mise à part quelques instants voilà une comédie insignifiante.
    soulman
    soulman

    85 abonnés 1 209 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 juin 2017
    La première réalisation d'Audiard et sans doute la meilleure (avec "Elle boit pas..."). Une certaine modernité dans la conduite du récit et dans le montage fait de ce long-métrage un film agréable, en dehors des dialogues toujours ciselés mais parfois faciles. Jobert est très bien ; les monstres sacrés cabotinent.
    alouet29
    alouet29

    76 abonnés 1 514 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 20 juillet 2016
    L'histoire abracadabrante, les morts à la pelle et les répétitions ne sont guère engageants mais le charme certain de Marlène Jobert et certaines répliques inoubliables laissent un souvenir sympathique, mais c'est loin d'être suffisant !
    pietro bucca
    pietro bucca

    66 abonnés 1 228 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 30 janvier 2016
    Ouaaaah.... Marlène Jobert est si craquante. Une belle pléiade de sacrés bons acteurs, mais malgré cela, le film est un peu un "ovni", cela part un peu dans tous les sens et il n'y a pas grand chose a comprendre. Trop loufoque, on dira. Bon il reste bien les dialogues de hautes voltiges, mais bon.....
    Tonto94
    Tonto94

    46 abonnés 64 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 10 février 2016
    « Promouvoir l'imagination sans tomber dans le mauvais genre, faut du doigté ! » dit Rita. Pour son premier film en tant que réalisateur, Michel Audiard semble avoir perdu tout son doigté. De l'imagination, certes, mais ici, Audiard en a peut-être eu un peu trop... Excellent dialoguiste à qui l’on devait les hilarants "Tontons flingueurs", il nous livre ici un film dont chaque réplique ou presque tombe à plat, avec une constance assez impressionnante. Heureusement, les acteurs sont pour la plupart excellents, Bernard Blier particulièrement, craquant comme à son habitude. Pour le reste, quelques gags surnagent parfois, mais rien qui permet à un film sans queue ni tête de prendre du sens. Aucune idée de ce qu’a pu fumer ou boire Michel Audiard avant de réaliser un tel film, mais c’était du brutal !
    Eselce
    Eselce

    1 386 abonnés 4 238 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 décembre 2015
    L'humour est passé. Il demeure quelques bonnes idées et deux-trois sourires décrochés mais l'ensemble est très moyen dans son déroulé, ses dialogues et son scénario. Audiard a fait beaucoup mieux, heureusement. Ce film n'est pas un indispensable.
    blacktide
    blacktide

    58 abonnés 795 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 2 décembre 2015
    Ça ne casse pas trois pattes à un canard !!!

    Avec son titre à rallonge complètement invraisemblable et son label estamponné Audiard, Faut pas prendre les enfants du bon dieu pour des canards sauvages avait matière à m'intéresser. En effet, c'est jusqu'à ce que tombe sur une Marlène Jobert exhibant son corps à tout va, habillé d'une simple chemise violette. Mince, je me suis trompé de film ? Est-ce la suite du film érotique Emmanuelle ? Ou est passé Audiard ? Cette simple mise en bouche annonçait déjà la couleur. Cette simili comédie fantaisiste repose sur une intrigue décousue et une réalisation maladroite.

    Audiard dialoguiste, assurément oui, mais Audiard réalisateur, c'est niet. Même si on sent qu'il s'est bien amusé durant le tournage et s'en donne à cœur joie, la réalisation c'est pas sa tasse de thé ! Ainsi, tout au long du film, il reste ancré dans une optique scénaristique sans vraiment donner vie aux dialogues par la puissance des images. Cependant, on apprécie ce côté dérisoire à la Monty Python (pas assez et mal exploité) où l'invraisemblance de certaines scènes ne peut que faire sourir. Je retiendrais surtout cette scène où un aussi grand acteur que Bernard Blier chante Dansons la capucine en gambadant dans les prés, c'est simplement mémorable. De même, le film regorge de trouvailles visuelles intéressantes et volontairement kitsch comme ce début de film rocambolesque avec une bombe à la violence presque pacifiste : pas de dégâts, disparition des éléments perturbateurs et tout est bien ordonné.

    Pour en venir aux dialogues, c'est du Audiard pur jus. On reconnaît ici le style bien spécifique à ce grand dialoguiste français (le plus connu de tous) mêlant langage populaire, expressions savoureusement inventives et un feu d'artifice verbal à la fois maîtrisé et indescriptible. Comme dans la plupart de ses films dont il fut scénariste, on retiendra plus d'une boutade de son cru :"j'ai le glaive vengeur et le bras séculier" entre autres.

    Malheureusement, des dialogues ne peuvent à eux seuls constituer un film, c'est notamment le cas ici. Cela n'en reste pas moins un classique et on suit avec bonne humeur cette comédie légère, parfaite pour un samedi soir, si on a rien de mieux à faire.
    Alain D.
    Alain D.

    583 abonnés 3 279 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 décembre 2014
    Une tonne d'or quitte la banque et se retrouve évidemment la convoitise de braqueurs. spoiler: Plusieurs équipes sont sur le coup : La bande à Jacky, ex Rosemonde (Mario David), truand à la Fiat décapotable rose, La bande à Fred "l'élégant" (André Pousse) et la bande à Charles "le téméraire" (Bernard Blier). Rita (Marlène Jobert) est rêveuse, futée et bien roulée ; elle aime les hommes, les sous, et attend l'équipe gagnante. Elle avait prévu fifty-fifty avec le vainqueur mais se fait doubler. Rita, furibonde, appelle sa tante Léontine (Françoise Rosay), le cauchemar des truands, pour récupérer le "métal".


    spoiler: "Le choléra est de retour, la peste revient sur le monde : bref Léontine se repointe". Mais Charles a un programme pour la recevoir : " On la débusque, on la passe à l'acide, on la découpe au laser, on la dissous et on balance ce qui reste dans le lac Daumesnil". "L'aigle va fondre sur la vieille buse (c'est pas une métaphore c'est une périphrase)".


    Une parodie de film de gangsters dans laquelle les explosions transforment les truands en fumée.
    Une bonne série de gags. Les dialogues de Michel Audiard nous distillent de suaves répliques.
    Le scénario nous délivre quelques scènes impayables : Bernard Blier pleurant d'émotion devant son coffre remplit d'or ou chantant "dansons la capucine", spoiler: la descente à St Cloud à la "Pension Mon Repos"...

    Les acteurs sont excellents : Françoise Rosnay interprète avec succès un rôle débordant d'humour ; Marlène Jobert aussi, est convaincante dans son rôle d'ingénue ; quant à Bernard Blier il est toujours aussi incroyable. Notons également la qualité des seconds rôles : Jean Carmet, Paul Frankeur, Robert Dalban, Jean Claude Brialy...

    La mise en scène est ambitieuse et avant-gardiste pour l'époque, avec des effets spéciaux aussi drôles qu'inattendus. Une excellente réalisation de Michel Audiard.
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