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Un visiteur
2,0
Publiée le 6 septembre 2011
A voir au moins une fois, malheureusement quand les dialogues (pas toujours exceptionnels) prennent le pas sur la réalisation difficile d'avoir un vrai film. Il s'agit plutôt de séquences ou le grand n'importe quoi semble la règle et d'où émerge quelques perles. En bonus une Marlène Jobert magnifique.
Si Jean-Michel Audiard est un immense scénariste et dialoguiste francais, il est, il faut être objectif, un piètre metteur en scene ! En effet, dans cet œuvre au titre interminable "faut pas prendre les enfants du bon dieu pour des canards sauvages" (nom qui laisse place a bien des interprétations ..), Audiard nous offre des décors tres simples, des plans qui le sont également.. bref on ne peux pas saluer d'exploits a ce niveau la, bien que dans l'ensemble ca soit bien loin d'être désagréable ! Et les quelques bulles qui apparaissent, les passages d'une scène a l'autre assez abruptes et autres résultats de la touche personnelle du cinéaste (qui mine de rien, apporte visuellement quelque chose de différent, de la même manière que ses scenarii ont toujours été hors-du-commun !) sont plutôt originaux... Et mis a part ce "détail" il faut reconnaitre que les acteurs sont géniaux (Bernard Blier, André Pousse, Mario David, Robert Dalban ... que du bon !) et le scenario parfait de chez parfait, c'est tres drôle et les dialogues sont extraordinaires et d'une grande subtilité !
Aie aie aie... Il faut bien le dire, on atteind un fameux niveau de connerie ! Si les premières minutes vous font le même effet qu'à moi, c'est à dire que vous vous demandez où vous êtes tombé et si c'est bien Audiard qui est aux commandes, eh bien laissez tomber car ça ne s'arrange pas ! Je suis très amateur de ce genre de film - ou plutôt de cette époque du cinéma mais là... !
Je n'ai pas pu aller au bout du film....cela ressemble fortement à un "navet". Même les dialogues, pour lesquels Audiard excelle habituellement, sont assez banals (en dehors d'une réplique ou deux).
J'ai hésité à mettre une étoile, pour le décor et les costumes, qui nous replongent brutalement dans les années soixante.
Très déçu, moi qui voyait en Audiard un gage de qualité. Malheureusement la qualité de dialoguiste ne s'étend pas forcément au métier de réalisateur et ce film n'est pas pour ainsi dire un bijou cinématographique. Bien que les dialogues soient exquis, l'humour et le film en lui-même sont un peu limités par trop de potacherie voire de puérilité. Blier en fait un peu trop dans le comique et le style reste assez farfelu.
Comme le fait présager le titre, le film ne vole pas bien haut. Rechercher un scénario à celui-ci serait une perte de temps considérable et inutile vu qu'il n'existe pas. Reste bien évidemment les savoureux dialogues de Michel Audiard dont se distinguent quelques pépites genre "Un pigeon, c'est plus con qu'un dauphin, d'accord... mais ça vole...", quelques gags véritablement drôles comme la parodie des films de Jacques Demy avec le personnage du neveu. Et puis bien sûr une interprétation hors norme dont se distingue tout particulièrement André Pousse et Françoise Rosay. En bref, des dialogues brillants et une interprétation hors norme au service d'une histoire stupide (comme c'est indiqué à la fin du film d'ailleurs !).
Le premier film d’Audiard en tant que réalisateur. Un coup d’essai loin d’être un coup de maître. On retrouve la patte du célèbre dialoguiste mais l’ensemble est très moyennement drôle et l’histoire est quelconque. Avec une Marlène Jobert très nunuche et qui le fait très mal. Même si cela paraît être une évidence, ceux qui voudront découvrir Audiard dans toute sa splendeur devront plutôt commencer par les « Tontons flingueurs ». Allez, deux étoiles et c’est bien payé. Mais c’est bien parce que c’est Audiard !
Vieilli et laborieux. Daté de 1968, ce premier long métrage de Michel Audiard en tant que réalisateur, est loin d'être une révolution malgré la flamme indéniable qui anime Marlène Jobert. En dépit d'un titre peu banal, ce film repose sur un scénario des plus conventionels. Il est deservi par une mise en scène particulièrement maladroite: les acteurs s'adressent à la caméra et prennent directement à parti le spectateur, les effets spéciaux sont réduits au strict minimum. Ces partis pris du réalisateur (à moins qu'il ne s'agisse d'inexpèrience) mettent en relief les dialogues mais pèsent lourd sur la fluidité du film. Le résultat est un film peu entrainant et peu enthousiasmant. Les dialogues émaillés de répliques truculentes et le jeu de Marlène Joubert en jeune fille délurée pleine de minauderies tout comme celui de Bernard Blier (en inévitable gangster raté) apportent une note positive au film sans pour autant nous sauver de l'ennui. A ne conseiller qu'aux amateurs.