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Max Rss
197 abonnés
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1,0
Publiée le 22 mars 2019
Vous êtes prêts? Vous êtes en condition? Vous êtes sûrs? Alors vous pouvez vous jeter à l’eau et prononcer le titre de film le plus long (et certainement le plus bête) de toute l’histoire du cinéma, tous pays confondus. « Faut pas prendre les enfants du bon Dieu pour des canards sauvages », premier film de Michel Audiard, dialoguiste mythique, mais est-il nécessaire de le rappeler, qui est une parodie complètement absurde des films de gangsters ? Dire qu’il n’y a pas de scénario, ce serait un euphémisme. On nage dans le délire le plus complet du début jusqu’à la fin. C’est du grand n’importe, un joyeux bazar complètement assumé. C’est du Audiard quoi. On avait déjà vu ça dans « Elle boit pas, elle fume pas… » ou dans « Comment réussir quand… » et c’était très drôle et surtout bien dialogué. Mais là, la sauce ne prend pas et cette comédie devient très rapidement indigeste. Cette histoire de course au pognon n’est pas intéressante pour un sou (ahah quelle bonne blague). Et est lourdement pénalisée par une mise en scène inexistante. Et les dialogues alors? Parlons en des dialogues. Et bien, contre toute attente, ils sont assez fades. Et oui même Audiard avait parfois des pannes d’inspiration. Mais on retiendra tout de même ces 5 répliques mythiques: spoiler: « Mais attention, j’ai bon caractère, mais le glaive vengeur et le bras séculier, l’aigle va fondre sur la vieille buse ! », « C’est chouette comme métaphore! », « C’est pas une métaphore, c’est une périphrase », « Oh fais pas chier », « Ça c’est une métaphore » . Ou alors spoiler: "La connerie à c'point là, moi j'dis qu'ça d'vient gênant" Mais c’est bien tout ce que l’on peut retenir en plus d’un jeu d’acteur savoureux (sauf celui de Marlène Jobert). La marrade annoncée n’aura donc pas eu lieu. Tant pis.
Première realisation du mythique dialoguiste Michel Audiard , une parodie de films de gangsters complètement folle ou il fait tourner ses amis acteurs : Bernard Blier , Françoise Rosay , Marlène Jobert , André Pousse , Mario David , Dominique Zardi , Jean Carmet , Robert Dalban .... Il offre des dialogues humoristiques et mordants : " Fais pas chier"- " Ça c'est une métaphore " ," Alors , c'est pas pop, c'est pas "in " , cest pas psychiadelique ?!" ..des dialogues toujours culte ! Sa mise en scène est éclatée et iconoclaste , même si il y a certains défauts .L' hilarilite ne nous lâche jamais . Un bon début qui annonce 8 autres films tous aussi fous , baroques ... Bernard Blier livre une composition excellente ! A voir pour les fans du dialoguiste culte .
Raté et grotesque. Enième film de propagande cousu de fil blanc pour spectateurs naïfs. Comme disait Audiard: " Faut pas prendre les enfants du Bon Dieu pour des canards sauvages"
Une histoire cartoonesque qui vient de la planète Audiard. Pour le spectateur, premièrement : vidage de la tête. Secundo : nawakissime en prévision et répliques à apprendre par coeur. Niveau casting, quelques habitués comme Blier, on s'en régal comme d'habitude. Suivez une tante pas comme les autres, celle que redoute tout truands. Puis pour la légèreté, comment ne pas tomber sous le charme de Marlène Jobert, une sucrerie pour nos yeux. Sa voix, une douceur pour nos oreilles.
Vous êtes prêt pour le titre le plus long et farfelu du cinéma: "Faut pas prendre les enfants du Bon Dieu pour des canards sauvages"(1968) suffit pour comprendre toute la gouaille et la loufoquerie inspirant tellement les dialogues de l'inimitable Michel Audiard. Le problème,de poids,c'est qu'il est bien pour plus doué pour écrire des scénarii que pour en assurer leur réalisation,d'où une comédie fantaisiste totalement décousu,où les gags succèdent aux gags sans fil conducteur. Malgré cela,on se prend au jeu tellement ces personnages de caïds minables et de cruches vénales sont irrésistibles. Avec une mention toute particulière pour la géniale Françoise Rosay,sorte de grand-mère impitoyablement féroce et manipulatrice. Bernard Blier a droit à des répliques qui claquent,et peut faire le zouave tant qu'il veut. Marlène Jobert,toujours aussi craquante,se sert avec tranchant de son troisième degré. On passe sans cesse du coq à l'âne,avec certaines idées très visuelles(la voiture rétrécissante,les lingots qui brillent,les onomatopées...). Le film est très paillard,très Audiardesque en somme.
Je suis tombé dessus par hasard. Le ton semblait décalé et m'a séduit, la petite tenue aidant, mais aussi son côté pétillant, léger et marrant. Avec son titre à rallonge, ses dialogues qui font mouche et qui rythme le film je me disais que je connaissais ce cinéma. Les péripéties loufoques et le plaisir enfantin n'était que le travail de d au final. Et c'était un plaisir de suivre ce film sans prétention mais qui jouait tout autant avec les codes des films qu'il avait lui même créés. n'est que le d américain en fait. Dans ce film, il montrait que même lorsqu'il scénarisait un film, son empreinte était indélébile car il possédait un vrai style retranscrit film sympatoche, sans prise de tête mais avec une intrigue solide mais légère et drôle. La ficelle était grosse mais bien évidemment forcée.
Du grand n'importe quoi! J'avoue j'ai ri tellement c'est kitsch, bizarre et les scènes et les actions n'ont aucun sens! On ne comprends rien. Typiquement les films français de l'après mai 68, avec toutes ces couleurs, ces coupes de cheveux, ces clichés, bref ça fait remonter dans le temps, c'est sympa mais ça devient lourd, à petite dose seulement.
Bien meilleur que "les tontons flingueurs", car aussi drôle et en couleurs. Et puis il y a la parodie de l'époque, et même celle des films de Demy. Et surtout la magnifique Marlène Jobert, dans sa sublime beauté juvénile esquissée presque sans pudeur... Un chef d'oeuvre.
La première réalisation de Audiard peut s'avérer bonne ou mauvaise. Ici on retrouve une grande partie de la bande de potes qui travaillait à Gaumont ( Audiard, Poiré, Blier, Pousse, etc ... ) avec une nouvelle venue, Marlène Jobert, dont la prestation est discutable. La mise en scène d'Audiard est simple mais efficace, le burlesque est très présent ainsi que l'absurde ( la danse de la Capucine par Blier ). On aurait aimé que la fin soit plus poussée.
Je reproche à Michel Audiard (et Sacha Guitry) d'avoir fait croire à des générations de réalisateurs français qui n'ont pas leurs talents d'écriture, qu'on peut fonder un film sur les seuls dialogues. Ce film en est un bel exemple. Avec une réalisation décousue, le film fonctionne vaille que vaille grâce à la flamboyance des dialogues et au talent des acteurs. A noter la révélation de Marlène Jobert que je tiens pour responsable de mes premières poussées d'acné juvénile.
Je n'aime pas trop les films réalisés par Audiard,je suis encore une fois un peu gêné devant ce film,c'est petite comédie sans plus,il y a de bons acteurs,mais je m'ennuie... Je mettrais à ce film un 13/20.
Allez, on retient son souffle et on prononce le titre de film le plus lourdingue du cinéma français ! Il faut dire qu'avec Michel Audiard à l'écriture on est quasiment en terrain connu : gouaille argotique à toutes les répliques, bande d'acteurs virils bien comme il faut et soupçon de misogynie en forme de vedette nunuche... Et quand le célèbre dialoguiste prend également la peine de faire un petit tour derrière la caméra ça devient franchement pénible à regarder et foutrement mal fichu ! Faut pas prendre les enfants du bon dieu pour des canards sauvages est aussi vide de sens que son titre est long, sorte de remplissage verbal idéal pour passer sur les planches mais carrément vilain pour les mirettes. On est loin de la bonne poilade annoncée, le nanar ne reposant que sur la virtuosité des mots balancés par hectolitres du dico dudit Michel, l'ami se contentant d'enregistrer ses dialogues sans parvenir à rendre sa mise en scène intéressante. Allez une étoile pour Bernard Blier, parce que j'aime bien sa tronche de bon vieux Morvandiaux et qu'il y a quand même deux ou trois bonnes répliques. Sinon ce naveton fait l'effet d'une baudruche gonflée à bloc...