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le dernier film d'action realiser par clint eastwood avec un charlie sheen et un raul julia en grande forme et je me lasse pas de voir et revoir ce film
Clint Eastwood décide de reprendre pour la dernière fois un rôle de policier inflexible, incorruptible et impitoyable. Le film qu'il réalise également est un très bon film d'action qui repose sur le réalisme qu'il propose. Tout le monde le savait à l'époque, les films d'action violents teintés avec un humour noir connaissaient un succès immédiat surtout lorsqu'il mettait en scène un duo. Clint Eastwood représente la vieille école, Charlie Sheen représente la relève. Les deux hommes sont de la même trempe sauf que le plus jeune, celui qui vient d'arriver, est méprisé par tous ses collègues et par tous les membres de la société. Pourquoi ce traitement peu enviable? Tout simplement parce que pour figurer dans la section à laquelle il est assignée, il faut pour lui perdre toutes les valeurs et toutes les consciences qui l'obsèdent, autrement dit il se doit de devenir un flingueur, un tueur sans pitié, un homme dépourvu de toute compassion et d'humanité envers les voleurs, les tortionnaires et les mafieux. Le réalisateur et acteur veut donc montrer que face aux criminels, il ne faut pas hésiter à les tuer s'ils sont armés. Après tout, tout homme choisit sa voie, soit il vit honnêtement, soit il vit de l'autre coté de la loi et prend le risque de recevoir un jour une balle qui causera sa mort. Ce schéma proposé n'est pas nouveau, Eastwood avait déjà prouvé qu'il assumait ses positions de réactionnaire et cette opinion est certes dérangeante mais reflète la réalité et est partagée par de nombreuses personnes non seulement aux Etats-Unis d'Amérique mais partout dans le monde. Cette vision de la politique policière est extrêmement moderne, le film a été réalisé en 1990, et plus de vingt ans plus tard, de nos jours, après les multiples attentats terroristes perpétrés dans les pays de l'Occident, les ministres de l'intérieur européens et américains ont décidé que face aux hommes qui menacent des vies, qui violent des femmes, qui agressent les policiers directement, ces derniers ont reçu l'instruction de tirer les premiers. Le scénario est riche, dense, bien exploité, la réalisation est flamboyante. Au final, Eastwood nous livre un film d'action violent et brillant!
TTNOUGAT
C'est loin d'être un grand film mais c'est 116 minutes de bon spectacle qui alterne le très mauvais,le moyen et le très bon.L'humour et l'invraisemblance règnent et il se passe toujours quelque chose.Le scénario est vraiment cousu de fil blanc et avec un film aussi déjanté,il aurait pu nous réserver quelques surprises.La scène du viol par contre est d'un mauvais goût absolu mais elle aurait une place de choix si elle avait été tournée en hard dans un autre film réservé aux amateurs du genre.La fin est carrément loupée et affreusement filmée.Eastwood est inégal mais on l'aime ,c'est sans doute pour cela que je mets 3*,pas pour la valeur du film mais pour le plaisir que j'ai pris à le voir.
Quel excellent film et signe Clint Eastwood . Il y a de l'action , de l'humour , du suspense , de très bon acteur . Moi je dit bravo Clint Eastwood . Un chef oeuvre encore ...
NeoLain
Un Eastwood très mineur, avec un bon casting tout de même : je pense surtout à Raul Julia. Un film d'action ou ça bouge, ça cogne, mais qu'est ce que ça manque d'âme ! Sinon le duo Sheen / Eastwood fonctionne plutot bien.
Caine78
C'est surtout sa grande banalité qui empêche « La Relève » d'être un film vraiment digne d'intérêt. En effet, le propos n'a vraiment rien d'original, le duo « flic expérimenté à qui on la fait pas - jeune recrue idéaliste » non plus. Reste que si on fait l'impasse sur cet aspect (important, j'en conviens), le résultat n'est pas désagréable. J'ai même envie de dire que le grand Clint s'en sort plutôt pas mal. Que ce soit sa mise en scène efficace, sa façon de ne pas se prendre au sérieux ou de jouer sur les conventions du duo mal assorti, Eastwood sait y faire, et si le résultat est assurément mineur, il n'a rien de déshonorant pour autant. Dommage toutefois que les méchants, d'un niveau correct, ne soient pas un peu plus charismatiques, d'autant que Raul Julia et Sonia Braga s'en donnent à cœur joie face à « Big Clint » et Charlie Sheen. Rien d'indispensable donc, mais un divertissement d'honnête facture : parfois il faut se contenter de peu, même des plus grands.
Clint Eastwood sur un postulat de départ typique des années 90 et avec certains personnages peu développés réalise pourtant ce qui apparait pour moi une référence dans le cinéma d'action. Un buddy-movie classique avec le vétéran de la police de Los Angeles à qui on adjoint un jeune co-équipier inexpérimenté devant faire face à un redoutable trafiquant. Pourquoi malgré ce scénario déjà-vu (et que l'on verra encore) prend-on un pied énorme, un plaisir immense et jubilatoire pendant près de deux heures ? Parce-que Clint Eastwood sait s'entourer et connait son affaire. Les personnages sont énergiques, taciturnes, préfèrent l'action à la parole. Eastwood accepte de réaliser La Relève quand on lui a permis de réaliser Black Hunter, White Heart. Il s'en donne à coeur joie dans les cascades ahurissantes signées de son proche collaborateur Buddy Van Horn et s'entoure de près de 90 cascadeurs pour filmer les scènes énormes de la poursuite de l'autoroute, l'évasion en vol plané (probablement la séquence la plus osée de la carrière du réalisateur) et celle du monomoteur contre l'avion à réaction. Face à Clint Eastwood qui a du lui-meme prendre beaucoup de plaisir à réaliser ce gros polar musclé, on retrouve Charlie Sheen alors au top de sa carrière qui tient la dragée haute à son ainé avec qui la complémentarité fait des étincelles. La séquence finale dans l'aéroport est un gros morceau de bravoure. Les méchants du film, le regretté Raul Julia et Sonia Braga sont très crédibles et campent des personnages qu'on aime detester. Volontairement bourrin (dans le bon sens), à la fois brut de décoffrage et décontracté, La Relève est pour moi un des meilleurs films d'action que je ne me lasse jamais de revoir. La réalisation est maitrisée, les acteurs sont tous excellents, la musique de Lennie Niehaus et Kyle Eastwood (le morceau entrainant "Red Zone") souligne le second degré du film. Du bon, du gros, de l'énorme cinéma de divertissement.
AMCHI
Un film d'action basique mais drôlement efficace. Ca bouge du début à la fin, Raul Julia (très bon acteur trop disparu) est magnifique en salopard de service.
bsalvert
Un film efficace grace aux acteurs qui se donnent.
La pire réalisation de Clint Easwood, ca ressemble à une parodie de film d'action, malheureusement le but de ce film n'est pas vraiment de parodier. On retrouve Raul Julia, Charlie Sheen et Clint bien sûr. Des clichés grossier à n'en plus finir et de plus malgré le casting ce n'est pas un performance d'acteurs. En gros : NUL !
Il était évident que Chasseur blanc, cœur noir était un film au faible potentiel commercial. Conscient de cela, Clint Eastwood a accepté de réaliser La Relève (The Rookie) pour compenser cet échec annoncé. Il n’est donc pas surprenant que ne soit pas le film le plus personnel de sa filmographie mais plutôt un banal buddy movie comme Hollywood en produisait en nombre à l’époque (48 heures, L’Arme fatale, Double détente, Tango et Cash…).
Le cinéaste incarne donc ici un personnage très proche de celui d’Harry Callahan. Tout comme dans la plupart des films concernant le flic de San Francisco, Nick Pulovski, policier adepte des manières fortes et politiquement incorrect (il fume le cigare et a des tendances alcooliques alors qu’Eastwood ne fume pas et ne boit quasiment pas dans la vraie vie), doit collaborer avec un nouveau coéquipier. Cependant, cette fois, ce nouvel élément (qui donne son titre au film) possède une importance égale (voire légèrement supérieure) au personnage interprété par Eastwood et est donc incarné par une nouvelle star de l’époque : Charlie Sheen. spoiler: L’importance de ce dernier est d’ailleurs renforcée par le fait que Pulovski soit emprisonné pendant une bonne demi-heure (ceci ajouté au fait que le personnage soit violé par Liesl s’ajoute à la longue liste de sévices que les personnages incarnés par Eastwood subissent à l’écran).
Cela s’explique aussi par le fait que c’est la passation de pouvoir qui est au centre du récit. Eastwood semble vouloir indiquer qu’il est temps pour lui de laisser le relais à une autre génération et d’évoluer dans sa carrière spoiler: comme le fait Pulovski à la fin
(son film suivant, Impitoyable, renforcera d’ailleurs le versant auteuriste du cinéaste et sa reconnaissance critique). spoiler: Cet aspect est d’ailleurs souligné en répétant à deux reprises des séquences où David Ackerman (Charlie Sheen) reprendra la seconde fois les attitudes de Pulovski dans la première (la blague sur la voiture de Loco, la dernière séquence où l’ancien flic rejette son nouveau coéquipier, incarné par une femme dans la scène finale…) ou bien où Ackerman réussit quelque chose où il avait échoué la première fois (sa confrontation avec Liesl).
Cet aspect mis à part, La Relève reste un buddy movie dans le plus pur style de la fin des années 80 et du début des années 90. Il ne faut donc pas chercher la subtilité de la majorité des films du cinéaste (on en est même très loin) et la crédibilité des séquences d’action spoiler: (la voiture qui sort de l’immeuble pile au moment où celui-ci explose : plan très spectaculaire mais totalement non crédible)
et du scénario spoiler: (il est dur de croire qu’Ackerman puisse continuer tranquillement sa carrière à la fin après tous les dégâts qu’il a causé comme l’incendie assez gratuit du bar)
. À propos de crédibilité, il est assez incompréhensible d’avoir donné une nationalité allemande aux personnages interprétés par les acteurs latinos que sont Raúl Juliá et Sonia Braga (surtout que modifier l’origine des personnages n’aurait strictement rien changé à l’histoire).
Ainsi, même si le film bénéficie d’un clin d’œil à la carrière de l’acteur-réalisateur spoiler: (on aperçoit sur un écran de télévision un plan de Tarantula de Jack Arnold, film où il fît une de ses premières apparitions non-créditées à l’écran)
, il est visible que Clint Eastwood ne signe pas une œuvre véritablement personnelle avec La Relève mais ce contente d’offrir un pur produit commercial (même la musique de Lennie Niehaus ne fait pas partie des plus mémorables du compositeur). Toutefois, le film bénéficie du professionnalisme du cinéaste et de son équipe et reste donc une œuvre spectaculaire et totalement divertissante.
Le cinéaste incarne donc ici un personnage très proche de celui d’Harry Callahan. Tout comme dans la plupart des films concernant le flic de San Francisco, Nick Pulovski, policier adepte des manières fortes et politiquement incorrect (il fume le cigare et a des tendances alcooliques alors qu’Eastwood ne fume pas et ne boit quasiment pas dans la vraie vie), doit collaborer avec un nouveau coéquipier. Cependant, cette fois, ce nouvel élément (qui donne son titre au film) possède une importance égale (voire légèrement supérieure) au personnage interprété par Eastwood et est donc incarné par une nouvelle star de l’époque : Charlie Sheen. spoiler: L’importance de ce dernier est d’ailleurs renforcée par le fait que Pulovski soit emprisonné pendant une bonne demi-heure (ceci ajouté au fait que le personnage soit violé par Liesl s’ajoute à la longue liste de sévices que les personnages incarnés par Eastwood subissent à l’écran).
Cela s’explique aussi par le fait que c’est la passation de pouvoir qui est au centre du récit. Eastwood semble vouloir indiquer qu’il est temps pour lui de laisser le relais à une autre génération et d’évoluer dans sa carrière spoiler: comme le fait Pulovski à la fin
(son film suivant, Impitoyable, renforcera d’ailleurs le versant auteuriste du cinéaste et sa reconnaissance critique). spoiler: Cet aspect est d’ailleurs souligné en répétant à deux reprises des séquences où David Ackerman (Charlie Sheen) reprendra la seconde fois les attitudes de Pulovski dans la première (la blague sur la voiture de Loco, la dernière séquence où l’ancien flic rejette son nouveau coéquipier, incarné par une femme dans la scène finale…) ou bien où Ackerman réussit quelque chose où il avait échoué la première fois (sa confrontation avec Liesl).
Cet aspect mis à part, La Relève reste un buddy movie dans le plus pur style de la fin des années 80 et du début des années 90. Il ne faut donc pas chercher la subtilité de la majorité des films du cinéaste (on en est même très loin) et la crédibilité des séquences d’action spoiler: (la voiture qui sort de l’immeuble pile au moment où celui-ci explose : plan très spectaculaire mais totalement non crédible)
et du scénario spoiler: (il est dur de croire qu’Ackerman puisse continuer tranquillement sa carrière à la fin après tous les dégâts qu’il a causé comme l’incendie assez gratuit du bar)
. À propos de crédibilité, il est assez incompréhensible d’avoir donné une nationalité allemande aux personnages interprétés par les acteurs latinos que sont Raúl Juliá et Sonia Braga (surtout que modifier l’origine des personnages n’aurait strictement rien changé à l’histoire).
Ainsi, même si le film bénéficie d’un clin d’œil à la carrière de l’acteur-réalisateur spoiler: (on aperçoit sur un écran de télévision un plan de Tarantula de Jack Arnold, film où il fît une de ses premières apparitions non-créditées à l’écran)
, il est visible que Clint Eastwood ne signe pas une œuvre véritablement personnelle avec La Relève mais ce contente d’offrir un pur produit commercial (même la musique de Lennie Niehaus ne fait pas partie des plus mémorables du compositeur). Toutefois, le film bénéficie du professionnalisme du cinéaste et de son équipe et reste donc une œuvre spectaculaire et totalement divertissante.
ManoCornuta
Bon, soyons franc, Clint Eastwood ne s’est pas spécialement foulé sur le plan scénaristique, car ce film est une quasi pompe en concentré de la saga de l'Inspecteur Harry: un vieux briscard qui se voit flanqué d'une bleusaille pour affronter le crime organisé, avec l'antagonisme qui va bien et tous les clichés du polar US. Mais, et c'est sans doute ce qui fait son charme, le cocktail est ici agrémenté à sa sauce, avec quelques touches d'humour bien sympathiques, de l'action efficace et un casting bien pensé. Charlie Sheen ne s'en laisse pas compter, et le tandem fonctionne efficacement, en contrepoint du regretté Raul Julia. Du polar urbain de bonne facture, avec ce qu'il faut de nerf pour tenir la route.
this is my movies
Le buddy movie vu par C. Eastwood, bien régressif et bourrin mais sans oublier de développé des personnages et bien ça donne "La relève". Papy Clint forme avec C. Sheen un duo explosif, qui se construit peu à peu avant de donner sa pleine mesure dans un final spectaculaire. Les 2 héros sont bien sûr très opposés mais ils sont intéressants et bien traités (Sheen est un fils à papa torturé, Clint un vieux flic tête brûlé qui subit plus qu'autre chose). Avec des tonnes de répliques qui claquent ou cultes ("La meilleure berline du monde", ma préférée), un gros travail sur la réciproque, des scènes d'action spectaculaires (la poursuite sur l'autoroute, l'aéroport entre autres) et des acteurs énormes, un très bon divertissement qui s'assume, parfois invraisemblable au possible mais jouissif. On ne lui demande pas plus. D'autres critiques sur
Un film d'action basique mais drôlement efficace. Ca bouge du début à la fin, Raul Julia est magnifique en salopard de service.
J'ai trouvé ce film très bien avec ce qu'il faut d'humour, de sentiments et d'action.
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