Si le film fonctionne c'est essentiellement grâce à l'abattage que nous livre Ellen Barkin, complètement déchainée et à fond dans un rôle de composition plus vrai que nature ! On pourra souligner la pertinence du casting féminin, constitué d'une pléiade de très jolies femmes (merveilleuse Lorraine Bracco). On aurait presque touché la perfection nonobstant un dernier quart d'heure bien nunuche. Bon film !
Ce pénultième film de Blake Edwards n'est généralement pas trop apprécié. Il est vrai que l'idée de départ n'est pas d'une originalité folle, ayant été utilisée des milliers de fois, et que l'ensemble après une première demi-heure rondement menée perd de son rythme. Mais il n'empêche le film contient suffisamment de scènes et de répliques savoureuses (- Do you know how many poor animals they had to kill to make that coat ? - Know how many rich animals I had to fuck to get this coat ? !!!) pour qu'on ne s'ennuie jamais. Et puis, il y a aussi l'interprétation réjouissante d'Ellen Barkin en "femme" "mec" macho et séducteur qui a du mal à s'adapter à son nouvel "habitat". A cela s'ajoute une fin beaucoup plus subversive qu'elle en a l'air quand on y réfléchit bien. D'accord on est loin du niveau de "Victor, Victoria" ou de "La Party", mais encore une fois sur des thématiques qui lui étaient récurrentes, les complexes relations entre les hommes et les femmes notamment, Blake Edwards arrivait à faire mouche.
Cela faisait bien longtemps que je voulais voir ce film. C'est chose faite et je suis bien content. Le body swaping est un des mes pêchés mignons et il est ici très réussi. Le film passe tout seul et offre un vrai divertissement comique avec une jolie brochette d'acteurs.
Une excellente comédie du grand, de l'immense réalisateur qu'est Blake Edwards. Ca commence doucement c'est vrai mais on est très vite plongé dans cette histoire déjantée et très bien écrite. Ce film est très drôle, jamais vulgaire, vivant. C'est une magnifique comédie qu'il ne faut surtout pas manquer!!
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3,5
Publiée le 11 mars 2021
C'est l'un de mes films préférés de Barkin. En fait sans ses merveilleux rôles comiques il sombrerait sous son intrigue limitée. Outre Barkin, Jimmie Smits et Lorraine Bracco offrent de bons seconds rôles. L'idée et l'histoire utilisées par Blake Edwards sont une variation de Victor et Victoria qui était suffisamment bonne pour être adaptée en comédie musicale mais ses idées habituellement audacieuses ne sont pas tout à fait à la hauteur. Néanmoins il s'agit d'une de ces comédies qui demandent à être visionnées plusieurs fois car une fois que vous avez ri à certaines des scènes comiques de Barkin un deuxième visionnage vous fera rire avant même que la scène ne se déroule....
Hello c'est pas vraiment drôle mais le film est très intéressant sur la relation de la famille et comment chacun ressent l'autre ... Ellen Barkin est définitivement une très bonne actrice ... bonne séance Ed
Difficile de juger le cinéma purement féminin sans manquer d'être impartial. Voila un titre qui en dit long sur son orientation, mais il y a finalement peu de choses à en dire. Tout le monde a forcément au moins un stéréotype de blondasse dans son entourage, écervelée en apparence, ouvertement superficielle, mais armée d'une redoutable intelligence qui en mettra plus d'un sur le carreau. Dans la peau d'une blonde, sortit en 1991, résume bien cette affiche un peu criarde de la potiche invétérée qui cache plutôt bien son jeu avec plus d'un tour dans son sac. La blonde en question sait ce qu'elle veut et le fait ouvertement savoir en intégrant la prestigieuse faculté de droit, Harvard, à des fins premiers d'impressionner un homme. Mais une chose en entrainant une autre définira très sérieusement son avenir professionnel. Une comédie loufoque à base de quiproquos amoureux et d'humour niais qui se regarde sans difficulté majeure si ce n'est son côté pathétique exacerbé par une avalanche de clichés. Assurément féminin. 2,5/5
Ellen Barkin. Ellen Barkin, les mecs. Femme à la beauté empoisonnée. Femme à la prestance vampirique. Comme une Marlene Dietrich américaine. Et ça tombe bien puisque le film est entièrement taillé sur mesure pour elle. Et autant vous dire qu'elle y fait des ravages. Tout en étant bien secondée par Jimmy Smits et JoBeth Williams, à la hauteur, là où la tâche est plus ardue pour Lorraine Bracco. Rondement mené, bien rythmé et assaisonné par des dialogues percutants, bien fleuris, sans jamais être vulgaires. La classe à Dallas comme dirait l'autre. Cela dit, y a quand même un os là-dedans : les 15/20 dernières minutes qui sont franchement nazes. Avec 10 minutes de plus au compteur, le film était gâché. On est vraiment passé à deux doigts.
Sur le même mode que "Boire et déboires", cet avant-dernier long-métrage de Blake Edwards ne figure pas parmi ses meilleures comédies. En effet, malgré l'abattage d'Ellen Barkin, les ressorts du scénario sont très lourds, souvent vulgaires et surtout terriblement répétitifs. Le dénouement peut faire sourire même si l'on reste très loin de la réussite de "Ten", qui épinglait également le comportement d'un séducteur pathétique.
Une idée de départ originale, depuis lors pompée de nombreuses fois mais un scénario inégal et des gags touchant rarement au but. Pas un film désagréable mais il lui manque quelque chose pour accrocher.
Ça me disait quelque chose ce téléfilm, juste vu vite fait vers la fin, une intrigue d’inversion des genres avec le petit coup de pouce de la réincarnation. Donner une bonne baffe gentillette à un « womanizer », continuant à courir sous les jupons dans sa vie de mortel, tout ça n’est que du cinéma dans la joie et la bonne humeur sans prise de tête. Un pied dans l’au-delà après une dernière partie dans le jacuzzi en l’air, l’assassinat cause à effet par des conquêtes féminines mal intentionnées, lassées de l’homme à femmes. Toutes complices unis, elles sont très fâché du chaud lapin mâle, le bam l’expédie en direction de l’autre monde. Le purgatoire est le tribunal des limbes, le jury composé d’immortel rendra sa décision sur le papier administratif surnaturel une fois l’épreuve passée surmontée, l’enfer ou le paradis à l’issue du concours irrationnel choix final, mais la question sera éternelle. La première partie est pas mal, ça prête à sourire l’interprétation de l’actrice blonde cliché réincarnée, avec une B.O 90 tour superbe, la seconde moins et devient lassante. Comme dirait les américains, « so fuc.ing weird this unbelievable situation ! », ce qu’un scénario mis en scène imaginé est capable de faire. Une réalisation conventionnelle avec sa famille composée, intéressante idée philosophique du rôle joué par la société qui impose un genre bi-sexualisé. Cette comédie qui « switch » les rôles hommes femmes, inspira les films de beaufs et cinémas téléfilms français.
Bonne comédie de Blake Edwards... C'est un grand mais là on sent la fatigue ! Ces nombreux chefs d'oeuvre ("The Party") font qu'on lui fait confiance et on a raison. C'est une bonne comédie mais c'est tout. Bien écrite et interprétée mais on sent un académisme et une mise en scène sans rythme. Edwards en 91 commençait à perdre la main. Dans la bonne moyenne syndicale.