Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Redzing
1 147 abonnés
4 497 critiques
Suivre son activité
2,5
Publiée le 20 juillet 2009
Un insupportable macho est réincarné dans un corps féminin et doit trouver une femme qui l'a aimé(e). A partir d'un postulat déjà vu de nombreuses fois, Edwards tire une comédie sympathique en proposant un décalage des conventions, avec une Ellen Barkin en pleine forme qui joue les vamps macho, et pose une question intéressante sur les comportements socialement corrects liés au sexe. Même si l'ensemble faiblit un peu par moment et que le réalisateur aurait pu être en meilleur forme pour ses gags, "Switch" reste agréable à regarder.
Un bon Blake Edward. Son humour bien particulier vient saupoudrer cette comédie un peu farfelue mais originale (un homme qui est un gougea avec les femmes se fait tuer par ses conquêtes d'un soir et revient sous la forme d'une femme blonde pour tenter d'atteindre la Paradis, à condition qu'il/elle trouve une femme qui l'aime ou l'ai aimé). L'actrice principale est vraiment très crédible dans le rôle à moitié masculin, en incorporant des mimiques de "mecs" qui sont très drôles rapportés à la petite femme blonde qu'il/elle est. Mais le film nous pose souvent la question : "pourquoi ne serait-ce réservé qu'aux hommes / aux femmes ?" en nous pointant du doigt une société bien formatée et différenciée. Un film plus intelligent qu'il n'y paraît, donc. Les phrases à doubles-sens ont fait de cette comédie un film "avec accord parental" : (en parlant d'une combinaison pour femme) "Oui je connais, j'ouvre l'entrejambe et j'enfile". Les adultes adoreront. Un seul gros bémol : la fin... Elle est complètement tirée par les cheveux (on a dit "une femme", pas "une fillette, un bébé"... la traduction aurait pu être plus attentive si le terme est "girl" en anglais...), et très pessimiste (spoiler: la mort de l'homme laisse derrière lui une orpheline qui n'a rien demandé à personne... ). Pour une comédie, cela laisse un goût amer en fin de visionnage. Dommage, mais le film reste une bonne comédie à l'humour subversif.
Blake Edwards a du métier, mais on est loin ici de la folie douce des films de la Panthère Rose, pour ne prendre que cet exemple. Ce film compte énormément et peut d'ailleurs compter sur Ellen Barkin, indéniablement à son aise dans le registre, pour assurer le show et soutenir l'intérêt du spectateur. L'histoire en elle-même, pas follement originale, est plutôt bien menée, encore qu'elle manque d'un brin d'audace par endroits ou d'une réelle folie à d'autres, les gags étant parfois répétitifs. Distrayant et moral, ce film fait passer le temps mais aurait nécessité un peu plus de pêche.
Je me décide à rédiger cette critique parce qu'après avoir parcouru sa fiche allociné, je me suis rendu compte que peu de spectateurs avaient exprimé leur avis dessus. Derrière ce titre évoquant les tristes teenage movies se cache le très réputé Blake Edwards, ici réalisateur du remake de "Goodbye Charlie" signé Minelli bien des années plus tôt. La fantaisie décalée du cinéaste se ressent dès les premières secondes lors d'une pastiche réjouissante des polars Hollywoodiens. Le sujet se met en place et laisse hilare de par son effet d'annonce tout en finesse et dérision : un playboy-goujat se fait assasiner par ses maîtresses qui ne le supportent plus. Au moment d'arriver au paradis se pose un dilemme ; comment Dieu pourrait-il accepter un homme de cette espèce ? S'ensuit un pacte avec le Diable et notre héros se verra réincarné en une charmante blonde afin de trouver dans un laps de temps donné une femme l'aimant et lui donnant par là-même son ticket auprès de Saint-Pierre... Edwards profite des larges situations que lui procure un tel sujet en y incorporant les gags d'usage plus finement qu'il n'y paraît dans la mesure où ceux-ci sont brusques et rapides. Il ajoute plusieurs situations farfelues avec un esprit bien barge, dirigeant une Ellen Barkin survoltée à la manière d'un clown aux nombreux visages. Les autres acteurs lui donnent joyeusement la réplique et l'accompagnent dans quelques gros délires inégalement répartis. La simple causticité laisse la place à la provocation et accouche d'une fin complètement surréaliste et imprévisible au vu du début. Certes, "Dans La Peau d'une Blonde" souffre de courantes baisses de rythme et l'attention que nous y portons peut varier mais quelques scènes mémorables resteront dans ma mémoire. De là à dire que c'est bien réalisé et drôlissime il y a un monde mais voici une comédie qui en vaut la peine. C'est drôle et ça fait du bien !
Une histoire potentiellement intéressante, mais mis en scène par un Blake Edwards paresseux, qui peine à enchainer les gags avec rythme et nous inflige une fin trop moralisatrice. Ellen Barkin, dans le rôle principal, fait le film à elle toute seule.
Ce n’est pas une perspective qui enchanterait tout le monde de se glisser Dans la peau d’une blonde et c’est pourquoi ça donne un résultat plutôt sympathique en dépit d’un scénario qui vous sera familier. Avant-dernier film de la carrière du célèbre réalisateur Blake Edwards, le charme opère encore grâce à la prestation d’Ellen Barkin à la fois séduisante et tellement masculin ! C’est un régal de la voir incarner ce macho occasionnant des situations plutôt cocasses où hommes et femmes en prennent pour leur grade. Si cette comédie de vous réserve pas de grandes crises de rires et malgré une conclusion qui tarde à venir ; ça reste toutefois un bon divertissement que l’on soit blond ou non.
de 1991 introuvable sur le marché dommage excellent film de blake edouard (la panthere rose) on rit tout le long l'actrice est excellente a quand une sortie en dvd